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TER Haute-Normandie

Le TER Haute-Normandie est le réseau de TER de l'ancienne région administrative Haute-Normandie. Depuis la fusion des régions en 2017, ses services sont repris par le réseau TER Normandie.

TER Haute-Normandie
Image illustrative de l’article TER Haute-Normandie

Image illustrative de l’article TER Haute-Normandie
B 82500 en gare de Dieppe.

Situation Normandie
Type TER
Entrée en service 1997
Longueur du rĂ©seau 570 km
Lignes 13
Gares 67
FrĂ©quentation 20 000/jour
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire RFF / SNCF
Exploitant SNCF
Site Internet www.ter.sncf.com/haute-normandie
Réseaux connexes Intercités Normandie
VTNI

Image illustrative de l’article TER Haute-Normandie
Plan du réseau

Le rĂ©seau du TER Haute-Normandie est structurĂ© autour de deux radiales d'envergure nationale, que sont les axes Paris - Le Havre et Paris - Caen et d'un point central qu'est la gare de Rouen-Rive-Droite oĂą convergent la majoritĂ© des lignes TER. Le TER Haute-Normandie a reprĂ©sentĂ©, en 2009, près de 20 000 voyages quotidiens effectuĂ©s sur 567 km de voies ferrĂ©es avec 67 gares et points d'arrĂŞt, rĂ©alisĂ©s au moyen de 255 circulations de trains (TER et IntercitĂ©s) et des circulations d'autocars sur neuf liaisons ferroviaires et quatre lignes routières conventionnĂ©es par la rĂ©gion. Les 95,15 % des circulations Ă©taient ponctuelles ou arrivaient Ă  destination avec un retard ne dĂ©passant pas cinq minutes. L'âge moyen du matĂ©riel Ă©tait de cinq ans[1].

Histoire

Le transport régional avant la décentralisation

En 1960, le trafic régional et local est assuré surtout par les trains omnibus, qui incluent les trains directs ou semi-directs. Dans l'actuelle région Haute-Normandie, ce trafic est alors moyennement développé et comporte généralement trois à cinq aller-retours quotidiens par ligne. Une densité de trafic supérieur est constatée entre Malaunay et Elbeuf, dans la banlieue de Rouen, d'une part, ainsi qu'entre Le Havre et Fécamp, d'autre part. Une section de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, entre Gaillon - Aubevoye et Saint-Pierre-du-Vauvray, ne compte que deux aller-retours par jour. Ceci est également le cas de quelques lignes fermées depuis[a 1].

La SNCF n'ayant pu atteindre l'Ă©quilibre financier Ă  la fin de l'exercice 1973, le ministère des Finances fixe l'objectif de reporter les services omnibus sur 10 000 km de voies ferrĂ©es sur la route, chiffre bientĂ´t portĂ© Ă  12 500 km. Quand Jacques Chirac devient Premier ministre le , il dĂ©crète rapidement l'arrĂŞt des transferts sur route autoritaires et propose d'attendre tout d'abord l'Ă©laboration des premiers schĂ©mas rĂ©gionaux de transport (SRT) dĂ©cidĂ©e le . Six rĂ©gions sont choisies comme rĂ©gions pilotes, dont la rĂ©gion Haute-Normandie ne fait pas partie, mais le principe est progressivement Ă©tendu sur toutes les rĂ©gions jusqu'en 1977. La Haute-Normandie entame l'Ă©laboration de son SRT parmi les dernières, en 1977. Les rĂ©gions vont se voir se confier l'organisation des services omnibus, avec l'idĂ©e sous-jacente qu'elles vont fermer des lignes rurales pour utiliser les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es pour l'amĂ©lioration des dessertes dĂ©clarĂ©es d'intĂ©rĂŞt rĂ©gional par le SRT. Le but global est l'amĂ©lioration des transports collectifs sans coĂ»ts supplĂ©mentaires pour la collectivitĂ©. Mais pour le moment, le SRT Haute-Normandie reste sans suites[a 2].

Le changement de politique après l'Ă©lection de François Mitterrand comme PrĂ©sident de la RĂ©publique apporte, en 1982, les « rĂ©ouvertures Fiterman », portant sur quatre lignes (dont une avait conservĂ© une desserte express). Ce dĂ©veloppement encourage certaines rĂ©gions Ă  demander de leur propre initiative la rĂ©ouverture d'autres lignes, dont la Haute-Normandie pour BrĂ©autĂ©-Beuzeville - FĂ©camp. Longue de 19,7 km, cette ligne avait perdu son service voyageurs le , ce que les milieux locaux n'avaient jamais acceptĂ©. Le partenariat de plusieurs collectivitĂ©s territoriales permet le financement de ce projet (RĂ©gion 60 %, dĂ©partement de la Seine-Maritime 20 %, ville de FĂ©camp 10 %, district 5 %, Chambre de commerce 5 %), comprenant l'achat d'un autorail X 3800 d'occasion pour 150 000 francs. Le service reprend en septembre 1981 avec cinq Ă  six aller-retours parcourant la ligne sans arrĂŞt intermĂ©diaire. Deux aller-retours avant 6 h 00 et après 19 h 00 continuent d'ĂŞtre assurĂ©s par des autocars. Certains trains affichent une bonne occupation, si bien que l'autorail doit vite ĂŞtre remplacĂ© par un X 2200 neuf avec remorque. En 1984, deux arrĂŞts intermĂ©diaires sont de nouveau desservis Ă  la demande des communes riverains, mais cette expĂ©rience est rapidement abandonnĂ©e Ă€ la fin des annĂ©es 1980, l'occupation moyenne des trains est de vingt-cinq Ă  trente voyageurs[a 3].

La LOTI, promulguée le , encourage la décentralisation des transports, sans pour autant définir un cadre précis. Puis, la loi du sur la répartition des compétences entre les communes, les départements, les régions et l'État donne le coup d'envoi à la décentralisation sur un plan plus général, avec, entre autres, l'instauration du suffrage universel des Conseillers régionaux. Sur le plan des transports ferroviaires régionaux, l'attitude de l'État reste ambivalent. En effet, il ne veut pas doter les régions des budgets nécessaires leur permettant de se substituer à l'État pour le versement de la contribution d'équilibre des services SNCF d'intérêt régional. Il craint que les régions puissent détourner ces fonds de leur destination initiale et réduisent les services ferroviaires, ce qui n'est plus souhaité, contrairement aux années 1970. De ce fait, la décentralisation des services ferroviaires ne peut être que facultative, l'État l'encourageant toutefois et souhaite que les régions s'investissent dans leur amélioration[a 4].

De la naissance du TER jusqu'à la régionalisation

Le TER Haute-Normandie est lancé en 1986 à la suite de la mise en place d'une nouvelle politique commerciale de la SNCF sur le plan des transports régionaux, souhaitant affirmer davantage sa propre identité d'entreprise en mettant fin, notamment, aux décorations des trains suivant les souhaits des régions. « TER » traduit une stratégie commerciale reposant sur la marque TER avec son logo et sa décoration, sorte de label de qualité ; la charte TER signée entre la SNCF et les régions qui le souhaitent ; et la gamme commerciale TER. Elle s'exprime à travers l'information voyageurs, la promotion et la communication institutionnelle. Parmi les quatre coloris que la SNCF propose pour la livrée du matériel TER, la région Haute-Normandie choisit le rouge. Le TER veut rajeunir l'image des transports ferroviaires régionaux, jusque-là négligés et souffrant d'une mauvaise image. Pour la première fois, une telle initiative est mise en œuvre sur le plan national et s'accompagne de conventions avec toutes les régions (sauf trois, retardataires). En décembre 1986, la région signe donc sa convention d'exploitation avec la SNCF qui intègre la convention spécifique de la ligne de Fécamp[a 5]. Ce début de conventionnement global coïncide à peu près avec l'instauration du TER, mais est en fait un développement indépendant issu de la politique de décentralisation.

Avec l'arrivée d'une nouvelle direction à la tête de la SNCF en 1988, le Service d'action régionale créé le est rattaché au directeur-général adjoint responsable du service commercial, et l'accent est mis sur le TGV au détriment des express d'intérêt régional. C'est ainsi que la suppression des deux paires d'express Paris-Saint-Lazare - Dieppe par Serqueux est décidée pour le service d'hiver 1988/89, à la fin de l'été 1988. Étant donné le mauvais état de l'infrastructure, la faible envergure du service omnibus et l'existence d'une seconde ligne donnant accès à Dieppe, la région Haute-Normandie renonce à l'exploitation par fer de la section Serqueux - Dieppe[a 6].

SimultanĂ©ment Ă  cette fermeture, la RĂ©gion investit aussi dans le rĂ©seau ferroviaire, pour un montant global de 99 400 000 francs plaçant la rĂ©gion Ă  la cinquième place pour la pĂ©riode 1985-1992 (hors ĂŽle-de-France et Corse). Les deux principaux projets cofinancĂ©s sont la modernisation de la gare de Rouen-Rive-Droite y compris la construction d'un parc de stationnement (5 120 000 francs sur 69 000 000 francs), et la mise au gabarit B+ de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, profitant exclusivement au fret ferroviaire (83 570 000 francs sur 229 900 000 francs). La participation de la RĂ©gion au renouvellement du matĂ©riel roulant est faible et ne porte que sur 15 900 000 francs, plaçant la rĂ©gion Ă  la dix-huitième place (devant le Limousin et la rĂ©gion Poitou-Charentes qui n'ont rien investi dans le matĂ©riel roulant pendant la pĂ©riode considĂ©rĂ©e)[a 7]. La causalitĂ© n'est pas Ă©tablie, mais le trafic rĂ©gional de voyageurs ne se porte pas bien et engendre des dĂ©ficits d'exploitation chaque annĂ©e, dĂ©duction faite des compensations que la SNCF touche de la part de l'État. Le montant cumulĂ© de ce dĂ©ficit pour les exercices 1985-1990 est de 11 050 000 francs, plaçant la Haute-Normandie Ă  la cinquième place la plus mauvaise du classement, alors que le TER est bĂ©nĂ©ficiaire dans dix rĂ©gions. Entre 1990 et 1996, la chute du trafic est spectaculaire et atteint 38 % ou 62 millions de voyageurs-km. En valeur relative, c'est le plus mauvais rĂ©sultat d'une rĂ©gion française[a 8].

Le projet du Contrat de plan État - SNCF 1996-2000 mentionne trois lignes en Haute-Normandie présentant un taux de couverture inférieur à 25 % et destinées à être transférées sur la route : Le Havre - Rolleville, Bréauté-Beuzeville - Fécamp (juste rouverte en 1981) et Motteville - Saint-Valéry-en-Caux. Cette dernière ne présente qu'un faible potentiel et sera fermée avant l'entrée en vigueur du nouveau contrat de plan, dès le , sous prétexte de travaux. En réalité, la ligne sera utilisée pour l'acheminement de matériaux de construction pour l'autoroute A29, via la plate-forme logistique de Grémonville. L'abandon du trafic voyageurs par fer a permis de renoncer à la construction d'un point de croisement. Les trois aller-retours par autorail étant remplacés par six aller-retours par autocar allant au-delà de Motteville jusqu'à la gare d'Yvetot, les voyageurs se montrent plutôt satisfaits du service routier. Puis, à la fin de la construction de l'autoroute, la ligne de chemin de fer est « sournoisement » fermée, sans annonce de la part de la Région ou de la SNCF[a 9]. En revanche, les deux autres lignes mises sur la sellette sont maintenues.

Ă€ la mĂŞme Ă©poque, la RĂ©gion entame le premier projet de modernisation d'une ligne en faveur du trafic de voyageurs. Il s'agit de la ligne de Malaunay Ă  Dieppe, deuxième de la rĂ©gion en termes de frĂ©quentation, avec un nombre de voyageurs ne dĂ©passant guère les 2 100 par jour. Après quelques annĂ©es nĂ©cessaires au bouclage du financement, impliquant par ailleurs le dĂ©partement de la Seine-Maritime, les travaux commencent en 1999 et porte sur le renouvellement de l'infrastructure ferroviaire et des ouvrages d'art, la signalisation et la remise Ă  niveau des installations voyageurs dans quatre gares. Après la fin des travaux financĂ©s Ă  concurrence de 100 000 000 par la rĂ©gion, la ligne bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d'un nouveau matĂ©riel, des autorails monocaisse X 73500. Il s'agit du premier matĂ©riel neuf financĂ© par la rĂ©gion, exception faite de l'X 2200 pour la ligne de FĂ©camp. Les X 73500 sont Ă©galement affectĂ©s Ă  la courte ligne pĂ©riurbaine du Havre Ă  Rolleville, qui, longtemps nĂ©gligĂ©e, est dotĂ©e d'un service largement renforcĂ©e entre Le Havre et Montivilliers en septembre 2001. En revanche, le service sur le tronçon final est rĂ©duit de moitiĂ©. Les quais sont refaits Ă  neuf, mais l'infrastructure proprement dite reste inchangĂ©e. Deux autres modernisations de lignes sont cofinancĂ©es par la RĂ©gion ; Rouen - Le Havre avec 16 000 000 francs pour des amĂ©nagements qualitatifs, et Paris - Granville avec 94 000 000 francs[a 10]. S'y ajoute la crĂ©ation de deux pĂ´les d'Ă©change multimodaux et d'un nouveau point d'arrĂŞt. Ă€ partir de l'an 2000, les investissements en faveur du fret ferroviaire absorbent de nouveau la majoritĂ© des investissements de la rĂ©gion dans le domaine des transports.

Les rĂ©flexions sur une rĂ©gionalisation plus importante entrent dans une phase dĂ©cisive en 1996. L'offre TER en cette annĂ©e servira de rĂ©fĂ©rence au calcul des compensations financières futures que les rĂ©gions verseront elles-mĂŞmes Ă  la SNCF, ce qui donne lieu Ă  un Ă©tat des lieux de la situation du TER. En Haute-Normandie, comme dans sept autres rĂ©gions, le niveau d'offre est infĂ©rieur Ă  la moyenne (environ 2 train-km par habitant) et le niveau d'usage en voyageurs-km par habitant Ă©galement. Le niveau du dĂ©ficit du trafic rĂ©gional par habitant est Ă©galement infĂ©rieur Ă  la moyenne nationale[a 11]. Une expĂ©rimentation du transfert total de la responsabilitĂ© pour l'organisation des transports rĂ©gionaux vers les Conseils rĂ©gionaux est menĂ©e dans six rĂ©gions-pilotes. Les expĂ©riences gagnĂ©es sont dĂ©cisives pour la gĂ©nĂ©ralisation du conventionnement global des services TER par la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains (SRU), promulguĂ© le , Ă  compter du . Les rĂ©gions deviennent en mĂŞme temps autoritĂ©s organisatrices de transports et se substituent Ă  l'État pour le versement des contributions Ă  la SNCF en vertu du trafic rĂ©gional[a 12].

Depuis la régionalisation en 2002

Début 2002, le Conseil régional devient autorité organisatrice de transports.

Le logo avant 2014.
Le logo avant 2014.

Depuis le , les deux derniers aller-retours par autorail subsistant sur la section Gisors - Serqueux de la ligne de Saint-Denis à Dieppe sont remplacées par des autocars pour motif de l'abaissement de la vitesse plafond de la ligne à 40 km/h. La fermeture de la ligne n'a jamais été annoncée ; il est possible que le service soit rétabli après la rénovation de la ligne pour les besoins du trafic de marchandises.

Depuis la fusion des régions, l'autorité organisatrice des transports est devenue la région Normandie, qui conserve la propriété du matériel roulant[2].

Relations TER

Par rail

Fréquence de la desserte les jours-type de pleine semaine (mardi et jeudi), horaire annuel 2012.

La desserte par rail du TER Haute-Normandie couvre la totalitĂ© des lignes classiques exploitĂ©es en service voyageurs au sein de la rĂ©gion, sauf la courte section entre la limite d'avec la rĂ©gion Picardie et la gare de Gisors gĂ©rĂ©e par Transilien pour le compte de la rĂ©gion. Le TER Haute-Normandie a reprĂ©sentĂ©, en 2009, près de 20 000 voyages quotidiens effectuĂ©s sur 567 km de voies ferrĂ©es avec 67 gares et points d'arrĂŞt, rĂ©alisĂ©s au moyen de 255 circulations de trains (TER et IntercitĂ©s) sur les neuf liaisons ferroviaires conventionnĂ©es par la rĂ©gion[1]. La ligne de Paris Ă  Granville et la ligne de Paris Ă  Gisors sont isolĂ©es du reste du rĂ©seau. La ligne d'Abancourt au TrĂ©port franchit plusieurs fois les limites avec la rĂ©gion Picardie et dessert des communes des deux rĂ©gions ; par ailleurs, parmi les communes donnant leur nom Ă  la gare du TrĂ©port-Mers, la première est situĂ©e en Haute-Normandie et la seconde en Picardie. Une douzaine de petites gares subsistantes ne conservent plus qu'une desserte rĂ©siduelle avec moins de trois aller-retours par jour en pleine semaine[3].

Les relations desservies par des trains TER sont résumées dans le tableau ci-dessous. La région n'utilisant pas de numéros de relation, les numéros figurant au tableau ont été attribués en partant de la ligne de Paris au Havre, et en continuant avec les lignes affluentes contre le sens de l'horloge, pour finir avec les deux lignes à l'extrême est de la région vers Gisors et Le Tréport. Sur plusieurs lignes, les trains sont complétés par des autocars. Ces services étant repris par le tableau de la section suivante, le tableau n'en tient pas compte.

Dans la colonne Horaires, sont indiqués le premier départ de la gare nommée en dernier lieu, et le dernier départ de la gare en dernier lieu. Est considérée comme fonctionnant en soirée une ligne dont le dernier départ a lieu après 20 h 30, si ce train effectue la totalité du parcours. Sur des parcours partiels, les lignes peuvent donc fonctionner en soirée sans que cela soit indiqué dans le tableau. Ces renseignements se portent sur le cas le plus représentatif, soit les jours du lundi au vendredi hors jours fériés. La durée du voyage peut varier en fonction des différents services, les horaires n'étant pas cadencés. Est indiquée la durée du voyage la plus représentative, s'appliquant aux trains couvrant l'ensemble de la relation, qui le plus souvent ne s'arrêtent pas dans l'ensemble des gares.

Ligne Caractéristiques Illustration
1 Paris Saint-Lazare ↔ Mantes-la-Jolie ↔ Vernon - Giverny ↔ Gare de Rouen-Rive-Droite ↔ Yvetot ↔ Bréauté - Beuzeville ↔ Le Havre
Longueur
227,9 km
Durée
2 h 30
Nb. arrĂŞts
28
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 28 - 21 h 20
RĂ©seau
TER Haute-Normandie
2 Amiens ↔ Abancourt ↔ Serqueux ↔ Rouen Rive Droite
Longueur
118,2 km
Durée
1 h 14
Nb. arrĂŞts
13
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
6 h 18 – 18 h 27
RĂ©seau
TER Picardie / Haute-Normandie
3 Rouen Rive Droite ↔ Malaunay ↔ Auffay ↔ Dieppe (Rouen - Malaunay : voir aussi 1)
Longueur
60,7 km
Durée
0 h 45
Nb. arrĂŞts
10
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 32 - 21 h 24
RĂ©seau
TER Haute-Normandie
4 Bréauté-Beuzeville ↔ Fécamp
Longueur
19,7 km
Durée
0 h 22
Nb. arrĂŞts
2
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
6 h 47 - 19 h 50
RĂ©seau
TER Haute-Normandie
5 Le Havre ↔ Montivilliers ↔ Rolleville
Longueur
15,2 km
Durée
0 h 28
Nb. arrĂŞts
7
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
6 h 52 - 19 h 40
RĂ©seau
TER Haute-Normandie
6 Rouen Rive Droite ↔ Elbeuf - Saint-Aubin ↔ Serquigny ↔ Bernay ↔ Lisieux ↔ Caen (Serquigny - Caen : voir aussi 7)
Longueur
163,5 km
Durée
1 h 40
Nb. arrĂŞts
10
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 52 - 19 h 01
RĂ©seau
TER Haute-Normandie / Basse-Normandie
7 Paris Saint-Lazare ↔ Mantes-la-Jolie ↔ Évreux-Normandie ↔ Serquigny ↔ Bernay ↔ Lisieux ↔ Caen (↔ Cherbourg)
Longueur
239,9 km
Durée
1 h 08
Nb. arrĂŞts
16
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 08 - 20 h 45
RĂ©seau
TER Haute-Normandie / Basse-Normandie
8 Paris-Vaugirard ↔ Dreux ↔ Verneuil-sur-Avre ↔ L'Aigle (↔ Granville) (Paris-Montparnasse - Dreux : Ligne N du Transilien)
Longueur
150,0 km
Durée
1 h 23
Nb. arrĂŞts
9
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 25 - 19 h 43
RĂ©seau
TER Haute-Normandie / Basse-Normandie
Ligne J du Transilien Paris Saint-Lazare ↔ Pontoise ↔ Chaumont-en-Vexin ↔ Gisors-Embranchement
Longueur
62 km
Durée
1 h 20
Nb. arrĂŞts
21
Soirée / Dimanche - Férié
✔️ / ✔️
Horaires
5 h 10 - 20 h 40
RĂ©seau
Transilien
10 Beauvais ↔ Abancourt ↔ Eu ↔ Le Tréport-Mers
Longueur
104,0 km
Durée
1 h 36
Nb. arrĂŞts
13
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔️
Horaires
5 h 49 - 18 h 35
RĂ©seau
TER Picardie / Haute-Normandie
11 Gisors-Embranchement ↔ Sérifontaine ↔ Gournay-Ferrières ↔ Serqueux
Longueur
50,0 km
Durée
0 h 39
Nb. arrĂŞts
4
Soirée / Dimanche - Férié
Non / Non
Horaires
5 h 59 - 20 h 24
RĂ©seau
TER Haute-Normandie

Par autocar

Le TER Haute-Normandie comporte quatre liaisons routières, dont trois remplaçant des anciennes lignes de chemin de fer fermées au trafic voyageurs, et une complétant le service par fer sur la ligne de Bréauté-Beuzeville à Fécamp.

Deux anciennes lignes régionales sont sorties du conventionnement par le Conseil régional, à savoir Le Havre - Honfleur - Caen et Rouen - Pont-Audemer[4].

Parcours
4 Gare de Bréauté - Beuzeville ↔ Fécamp
11 Yvetot ↔ Saint-Valery-en-Caux
12 Rouen ↔ Louviers ↔ Évreux [↔ Verneuil-sur-Avre] (2 AR hebdomadaires entre Évreux et Verneuil)
13 Gisors ↔ Serqueux ↔ Dieppe

Tarification

Les tarifs valables sur l'échelle nationale s'appliquent sur le TER Haute-Normandie également. En complément, la région propose des formules tarifaires spécifiques, se divisant en tarifs tout public et tarifs soumis à des conditions d'éligibilité.

À partir de 2017, les deux tarifications spécifiques des deux anciennes régions doivent être unifiées en une tarification propre à la nouvelle région [5].

Tarifs tout public

La carte HN'Go LibertĂ© est une carte de rĂ©duction rĂ©gionale valable tous les jours sur l'ensemble des relations TER. La rĂ©duction accordĂ©e est de 25 % du lundi au vendredi et de 50 % le week-end. Trois autres personnes accompagnant le titulaire de la carte peuvent bĂ©nĂ©ficier de la mĂŞme rĂ©duction le week-end. Valable pendant un an, la carte HN'Go LibertĂ© est vendue au prix de 30 â‚¬ () et se charge sur la carte Ă  puces Atoumod[6].

Sous le titre HN'Go, la RĂ©gion propose des abonnements tout public permettant de bĂ©nĂ©ficier de jusqu'Ă  75 % de rĂ©duction par rapport au plein tarif de la SNCF, pour des dĂ©placements quotidiens sur une relation choisie au sein de la rĂ©gion, vers la Basse-Normandie ou la Picardie. Le taux de rĂ©duction est le mĂŞme que pour les abonnements de travail SNCF, qui eux sont limitĂ©s Ă  des parcours infĂ©rieurs Ă  75 km et strictement rĂ©servĂ©s aux salariĂ©s. Les abonnements HN'Go sont disponibles comme abonnements hebdomadaires (pour sept jours consĂ©cutifs au choix), mensuels (du premier au dernier jour d'un mois) ou annuels (pour douze mois entiers consĂ©cutifs, au prix de 10,5 mois). Ces abonnements se chargent sur la carte Ă  puces Atoumod, et les formules mensuelle et annuelle incluent dĂ©jĂ  les fonctionnalitĂ©s de la carte HN'Go LibertĂ©[7].

Contrairement à la région voisine Picardie, la Haute-Normandie ne propose pas d'abonnements subventionnés vers Paris ou l'Île-de-France.

Tarifs soumis à des conditions d'éligibilité

Sous le titre HN'Go Jeunes, la Région propose une gamme tarifaire calquée sur les offres tout public décrites ci-dessus, destinée aux jeunes de moins de vingt-six ans. Le prix de la carte HN'Go Jeunes est par ailleurs identique à celui de la version tout public, mais la carte se distingue par un taux de réduction de 50 % sur toute la semaine. Telle est également la réduction accordée sur présentation des abonnements HN'Go Jeunes en version mensuelle ou annuelle[8]. Contrairement à d'autres régions, la Haute Normandie ne réserve pas ses abonnements subventionnés aux apprentis et étudiants.

Régions Transport Solidarité est un carnet de douze bons échangeables contre des titres de transport gratuits, valable pendant un an et destiné aux demandeurs d'emploi. Ils peuvent retenir le carnet gratuitement auprès de leur agence Pôle emploi moyennant les justificatifs requis[9]. La région ne propose pas de réductions destinées aux personnes à faibles revenus des autres catégories.

Matériel roulant

Automoteurs

Automotrices

Voitures et rames tractées

Notes et références

  1. « Découvrez les chiffres TER », sur TER Haute-Normandie (consulté le ). Après recomptage des gares d'après la carte proposée par le même site, leur nombre doit être corrigé et porté à 67 (au lieu de 72), en tenant compte de la fermeture du point d'arrêt d'Eu-la-Mouillette et de l'abandon du service par fer entre Gisors et Serqueux.
  2. http://transports.blog.lemonde.fr/2014/06/04/les-ter-dans-le-chamboule-tout-des-regions/
  3. Horaire annuel 2012 : Bourgtheroulde, Bourth, Glos-Monfort, Saint-Étienne-du-Rouvray, Tillières et Tourville : 1 AR ; Saint-Germain - Saint-Rémy : 1,5 AR ; Pont-de-l'Arche : 2 AR ; St-Martin-du-Vivier, Morgny, Longuerue-Vieux-Manoir, Sommery : 2,5 AR.
  4. Elles figurent encore sur la carte du réseau TER Haute-Normandie sur le site TER de la SNCF, mais leurs fiches horaires ne sont plus disponibles sur ce site ; « Carte du réseau », sur TER Haute-Normandie (consulté le ).
  5. « Tarification dans l’Eure et la Seine-Maritime - La Région Normandie », sur www.normandie.fr (consulté le )
  6. « HN'Go Liberté », sur TER Haute-Normandie (consulté le ).
  7. « HN'Go hebdo ou mensuel » et « HN'Go annuel » sur le site « TER Haute-Normandie » (consulté le ).
  8. « HN'Go Jeunes hebdo ou mensuel » ; « HN'Go Jeunes annuel » et « Carte HN'Go Jeunes » sur le site « TER Haute-Normandie » (consulté le ).
  9. « Régions Transport Solidarité », sur TER Haute-Normandie (consulté le ).
  10. http://www.hautenormandie.fr/Environnement-Transports/Transports/Les-trains-en-circulation VO 2N en circulation Haute-Normandie
  1. p. 458.
  2. p. 150-152.
  3. p. 203 et 207-208.
  4. p. 228-231 et 236.
  5. p. 232-237 et 288.
  6. p. 227, 238 et 242.
  7. p. 292-294 et 395.
  8. p. 306-308.
  9. p. 330-332.
  10. p. 394-396.
  11. p. 338-339.
  12. p. 344-345 et 421.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre-Henri Émangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN 2-902808-83-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

Liens externes

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