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X 2200

Le X 2200 est un autorail français, anciennement en service pour les dessertes TER des petites lignes non électrifiées. Il est largement inspiré des autorails X 2100 dont il est une version simplifiée. Trois unités acquises par les régions sont numérotées dans la série des X 92200.

X 2200 et X 92200
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Composition X 2200 en gare de Vieilleville.
Identification
Exploitant(s) SNCF/TER
DĂ©signation X 2201-2257 et X 92201-92203
Motorisation Diesel turbocompressé
Composition Autorail monocaisse
Couplage UM 3 entre eux et avec X 2100 / X 2800 et jumelage possible avec d'autres autorails
Construction 60 autorails
Constructeur(s) ANF Industrie
Mise en service 1985-1988
Effectif 0 au 29/12/2017
Service commercial TER
Retrait 29 décembre 2017
Places assises
1re cl. 2e cl. PMR
Origine
8551
Modernisés
-561
Caractéristiques techniques
Écartement standard (1 435 mm)
Carburant gazole
Moteur thermique

1 moteur diesel Saurer S1 DHR 6 cylindres en ligne

Remotorisé : 1 moteur diesel MAN V12 LE602
Puissance

440 kW

Remotorisé : 478 kW
Ă  1550 tr/min
Transmission hydraulique Voith T 320 R
Puissance continue 412 kW
Capacité en carburant 800 L
Masse en service 42 t
Largeur 2,870 m
Hauteur 3,810 m
Longueur totale 22,400 m
Empattement 15,400 m
Bogies Y 235
Empattement du bogie 2,400 m
DiamÚtre des roues Ø840
Portes 4 Ă  1 vantail
Intercirculation 2
Vitesse maximale 140 km/h

[1] - [2] - [3]

Les 60 autorails sont livrés entre 1985 et 1988, et circulent, pour les derniers, jusqu'à la fin . Au cours des années 2000, une partie de la série bénéficie d'une remotorisation, d'un nouvel aménagement intérieur et de la livrée TER « institutionnelle » bleue et grise.

Description

Caractéristiques techniques

L'X 2234 en livrĂ©e TER avec une face avant de X 2100 en tĂȘte d'une rame composĂ©e de deux X 2200 encadrant une remorque XR 6000.

Les X 2200 se prĂ©sentent comme une sĂ©rie Ă©troitement dĂ©rivĂ©e et simplifiĂ©e des X 2100[4]. Ils utilisent la mĂȘme caisse, le mĂȘme moteur Saurer S1 DHR. Par contre, les extrĂ©mitĂ©s de la caisse sont lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes, bien qu'interchangeables. La boĂźte de vitesses Voith T 320 R est proche, mais plus simple et moins lourde. Le frein hydrodynamique utilisĂ© sur les X 2100 est abandonnĂ© ; les bogies peuvent donc aussi adopter une structure plus simple. Les portes, rappelant celles des voitures Corail, sont pliantes et non plus louvoyantes-coulissantes mais lĂ  aussi les deux modĂšles sont compatibles. Le principe de la cabine de conduite modulable n'est pas reconduit et le poste de pilotage n'occupe que les deux tiers de la largeur de l'autorail. Le tiers, restant Ă  droite offre directement une vue sur la voie pour des voyageurs debout, comme sur les rames SoulĂ© des CFC, et on y trouve gĂ©nĂ©ralement des crochets Ă  vĂ©los Ă  cet endroit. Toutes ces dispositions permettent une diminution de 1,7 t de la masse de l'autorail par rapport Ă  un X 2100 et, Ă  puissance moteur Ă©gale, la puissance massique des X 2200 est lĂ©gĂšrement supĂ©rieure, amĂ©liorant un peu les performances en service[5] - [6].

Cet autorail peut ĂȘtre tractant dans une certaine limite de poids en service commercial. Il peut ĂȘtre couplĂ© avec plusieurs remorques de type XR 6000, XR 6100, XR 6200, XR 96000, XR 96200 et d'autres Ă©lĂ©ments automoteurs de sa sĂ©rie ainsi que de type X 2100 et X 2800. Il peut tracter jusqu'Ă  2 remorques par engin avec une composition maximale de 6 caisses[7].

L'X 2250 présente la particularité d'avoir une caisse en acier inoxydable au lieu d'acier de construction mécanique comme les autres autorails de cette série ; il est mis en service en au dépÎt de Tours[8]. Cet élément est radié en avril 2010 à Bordeaux, ne roulant plus depuis des mois.

Aménagements intérieurs et livrées

Une UM à gauche en livrée rouge et grise d'origine.
Un engin en livrée rouge et grise modifiée.

L'emplacement du compartiment de premiÚre classe, au centre de la caisse prÚs des locaux techniques et du dispositif d'échappement du moteur sur les X 2100, est trÚs largement décrié. L'aménagement intérieur des X 2200 est entiÚrement revu pour répondre à cette critique : le compartiment de premiÚre classe est reporté prÚs de l'une des plateformes d'entrée. De construction, du cÎté opposé, une rampe et un emplacement pour une personne à mobilité réduite sont aménagés. L'autorail peut ainsi accueillir 63 passagers, 8 en premiÚre classe et 55 en seconde classe dont 9 sur des strapontins. Les fauteuils, garnis de skaï marron-orangé, sont disposés par rangées de quatre dans les deux classes, ce qui constitue (avec l'aménagement similaire des X 2100, une rupture avec les EAD dans lesquels les passagers de seconde classe sont assis sur des banquettes[9].

La premiĂšre livrĂ©e sortie d'usine est rouge dans l'entourage des baies et sur les portes, blanc pour le reste de la caisse avec des faces frontales gris anthracite bordĂ©es de rouge comme sur les RGP1 (X 2720 et X 2770) rĂ©novĂ©s mais, pour des raisons de visibilitĂ© (agents travaillant sur les voies), le gris anthracite cĂšde rapidement la place au rouge et n'est conservĂ© que sur le trumeau sĂ©parant les deux baies frontales[5]. À la livraison, certains autorails arborent toutefois une livrĂ©e spĂ©cifique : l'X 92202 est bleu isabelle et blanc, l'X 2202 bleu foncĂ© et blanc, l'X 92203 blanc avec des bandes orange, bleue et verte[10].

Lors de la mise en place des livrées TER régionales au début des années 1990, l'X 92201 devient vert perroquet et blanc, l'X 92203 jaune lithos et blanc[11].

  • X 2200 en livrĂ©es rĂ©gionales TER des annĂ©es 1990.
  • L'X 92201 vert perroquet.
    L'X 92201 vert perroquet.
  • L'X 92203 jaune lithos.
    L'X 92203 jaune lithos.

Remotorisation et rénovation

L'X 2218 en UM avec la livrée TER.

À la fin des annĂ©es 1990, les moteurs Saurer des X 2200 posent des problĂšmes de maintenance, de vibrations, de consommation et de pollution. La dĂ©cision est prise de les remplacer sur tout ou partie du parc, qui arrive Ă  mi-vie. Un moteur dĂ©jĂ  utilisĂ© des engins de travaux publics et des camions est retenu. Il s'agit du moteur MAN 2842 LE Ă  douze cylindres en V et turbocompresseur. Pouvant dĂ©velopper jusqu'Ă  588,8 kW, il est limitĂ© sur les X 2100 Ă  478,4 kW pour rester compatible avec la boĂźte de vitesses des autorails. L'X 2131 sert de prototype Ă  cette remotorisation rĂ©alisĂ©e en sur la base d'un kit « prĂȘt Ă  monter » rĂ©alisĂ© par Socofer[12]. Cette opĂ©ration se rĂ©vĂ©lant un succĂšs une fois des ajustements effectuĂ©s, il est dĂ©cidĂ© de l'Ă©tendre Ă  quarante des cinquante exemplaires de la sĂ©rie Ă  partir de 2003[13].

Au dĂ©but de l'annĂ©e 2000, le conseil rĂ©gional du Limousin finance la rĂ©novation des espaces intĂ©rieurs de vingt X 2200. À partir de 2006, la rĂ©gion Aquitaine se lance Ă©galement dans la modernisation de 20 autorails. Les unitĂ©s concernĂ©es, choisies parmi celles dont le moteur est remplacĂ©, sont Ă©galement repeintes aux couleurs TER unifiĂ©es mariant le bleu et deux tons de gris et leur amĂ©nagements intĂ©rieur est revu : elles sont dĂ©sormais intĂ©gralement transformĂ©es en seconde classe, et leur capacitĂ© est rĂ©duite Ă  57 passagers dont une place amĂ©nagĂ©e pour accueillir une personne Ă  mobilitĂ© rĂ©duite[14] - [5].

CarriĂšre

Le rĂŽle confiĂ© aux X 2200 est principalement de remplacer les derniers X 2400 et X 2700 mais aussi de re-dynamiser des liaisons entre des grandes villes en dehors des parcours directs[15]. Si l'X 2201 arrivĂ© au dĂ©pĂŽt de Limoges en est le premier autorail de ce type Ă  la SNCF, la vĂ©ritable tĂȘte de sĂ©rie mise en service Ă  Sotteville le est l'X 92201, acquis par la rĂ©gion Haute-Normandie[16] - [5]. Suivent, jusqu'au , la rĂ©ception des X 2202 Ă  2257 Ă  la SNCF, de l'X 92202 pour le compte de la rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es et de l'X 92203 Ă  la rĂ©gion Languedoc-Roussillon[15] - [10].

Lignes desservies

TER Limousin
TER Poitou-Charentes
TER Aquitaine
TER Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur
    • Liaison semi-rapide Le Puy en Velay / Lyon Part-Dieu via St Étienne pour correspondance rapide par TGV sur Paris gare de Lyon financĂ©e par le District urbain du Puy en Velay assurĂ©e par le X 2202 avec livrĂ©e particuliĂšre

DĂ©pĂŽts titulaires

Neuf dépÎts de la SNCF ont compté des X 2200 à leurs effectifs[15] ; parmi eux, celui de Limoges a accueilli les premiers exemplaires SNCF en 1985. Les derniÚres unités sont retirées du service en [17] :

A droite L'X 2234 avec la face avant des X 2100, en gare de Sarlat, une remorque XR 6200 Ă  gauche.
  • L'X 2201 rentre en collision le avec un autorail italien sur la voie unique du tunnel de la Biogna Ă  Saint-Dalmas-de-Tende[18]. JugĂ© irrĂ©parable, il est radiĂ© le [19].
  • L'X 2202 subventionnĂ© par le District Urbain du Puy en Velay (d'oĂč sa teinte "bleu sainte vierge") pour assurer une liaison semi-rapide Le Puy - Lyon Part-Dieu pour une correspondance TGV.
  • L'X 2234 a la particularitĂ© d'avoir les faces identiques aux X 2100.
  • L'X 92202 fut prĂȘtĂ© Ă  la rĂ©gion Aquitaine puis retourna Ă  son dĂ©pĂŽt d'attache Toulouse pour y ĂȘtre radiĂ©.

Engins préservés

  • X 2204 : PrĂ©servĂ© en service par l'Association du Train Touristique du Centre Var[20]
  • X 2208 : PrĂ©servĂ© Chemins de fer du Centre-Bretagne, Ă  Pontivy (Morbihan)
  • X 2210 : PrĂ©servĂ© Ă  Montluçon, gĂ©rĂ©e par l'« AAATV » (« Amicale des Anciens et Amis de la Traction Ă  Vapeur », section Montluçon)
  • X 2215 : PrĂ©servĂ© Ă  l’ÉcomusĂ©e de Breil/Roya
  • X 2217 : PrĂ©servĂ© Ă  l’ÉcomusĂ©e de Breil/Roya[21]
  • X 2224 : PrĂ©servĂ© Ă  Montluçon, gĂ©rĂ©e par l'« AAATV » (« Amicale des Anciens et Amis de la Traction Ă  Vapeur », section Montluçon)
  • X 2230 : PrĂ©servĂ© Ă  Montluçon, gĂ©rĂ©e par l'« AAATV » (« Amicale des Anciens et Amis de la Traction Ă  Vapeur », section Montluçon)
  • X 2232 : PrĂ©servĂ© Ă  Montluçon, gĂ©rĂ©e par l'« AAATV » (« Amicale des Anciens et Amis de la Traction Ă  Vapeur », section Montluçon)
  • X 2233 : PrĂ©servĂ© Ă  Bort-les-Orgues , gĂ©rĂ© par le Chemins de Fer de la Haute Auvergne ; utilisation depuis l'Ă©tĂ© 2017 sur Riom - Lugarde (train touristique Gentiane-Express)
  • X 2235 : PrĂ©servĂ© Ă  la CitĂ© du train Ă  Mulhouse (entrĂ© le )
  • X 2238 : PrĂ©servĂ© Ă  Bort-les-Orgues , gĂ©rĂ© par le Chemins de Fer de la Haute Auvergne, utilisation depuis l'Ă©tĂ© 2017 sur Riom - Lugarde (train touristique Gentiane-Express)
  • X 2247 autorail Limousin (entrĂ©e 7 mars 2022)
  • X 2251 : PrĂ©servĂ© Chemins de fer du Centre-Bretagne, Ă  Pontivy (Morbihan)
  • X 2255 autorail Limousin (entrĂ©e 7 mars 2022)

Modélisme

La firme Lima a produit cet autorail en HO Ă  partir de 1988[22](voir la revue ferroviaire "Voies FerrĂ©es" numĂ©ro 45 de janvier et fĂ©vrier 1988 pages 70,71 et 72 oĂč une prĂ©sentation de ce modĂšle a Ă©tĂ© faite). Le modĂšle a ensuite Ă©tĂ© repris par Jouef en 1998[23] et remis Ă  jour en 2013 avec une nouvelle motorisation, transmission et Ă©lectronique[24]. Depuis, la firme Jouef dĂ©cline son modĂšle et sort rĂ©guliĂšrement de nouvelles versions[25].

À l'Ă©chelle N, les firmes Mikadotrain et l'artisan RĂ©mois StĂ©phane Levaux sous le nom de Mistral ont commercialisĂ© ce modĂšle[26].

Notes et références

  1. Redoutey 2007, p. 275.
  2. Revue bimestrielle Voies Ferrées, Le matériel moteur de la SNCF, en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année
  3. Revue mensuelle Rail Passion, État trimestriel du matĂ©riel moteur SNCF, un article par trimestre
  4. Fieux 2002, p. 33.
  5. Fieux 2002, p. 34.
  6. Constant 1999, p. 70-71.
  7. Jehan Hubert Lavie (en collaboration avec Daniel Quint), « Les rĂšgles de circulation des remorques unifiĂ©es », Corespondances, no 2 hors sĂ©rie « L'art de composer les trains d'autorail »,‎ , p. 41-44.
  8. Constant 1999, p. 72.
  9. Constant 1999, p. 70.
  10. G. L., « Les X 2200 : variations autour d'une caisse », La Vie du rail, no 2024,‎ , p. 2.
  11. Collardey 2007, p. 49.
  12. Bernard Vieu, « L'X 2131, prototype pour une nouvelle motorisation de la sĂ©rie 2100/2200 », La Vie du rail, no 2804,‎ , p. 5.
  13. FrĂ©dĂ©ric Didelot, « Une remotorisation nĂ©cessaire », Ferrovissime, no 54,‎ , p. 49 (lire en ligne).
  14. Constant 1999, p. 73.
  15. Constant 1999, p. 71.
  16. Constant 1999, p. 71-72.
  17. Marc Carémentrant, « La fin des X 2200 », sur le site de Rail Passion, (consulté le ).
  18. « Rapport de la commission administrative d'enquĂȘte sur l'accident survenu la 27 janvier 2003 dans le tunnel de la Biogna (Ă  proximitĂ© de Saint-Dalmas-de-Tende, Alpes-Maritimes » [PDF], sur le site du conseil gĂ©nĂ©ral des ponts et chaussĂ©es (consultĂ© le ).
  19. Collardey 2007, p. 50.
  20. « Touristic train of Centre-Var », sur attcv.fr (consulté le ).
  21. http://trainsso.pagesperso-orange.fr/X2200.pdf
  22. J.H. Lavie et F. Marx, « Les rĂ©gionaux de l'Ă©tape : Lima : X 2200 + XR 6100 en HO », Loco-Revue, LR Presse, no 502,‎ , p. 224-229 (ISSN 0024-5739).
  23. J.H. Lavie et Jean-Paul Quatresous, « Les X 2100 et X 2200 Lima passent par Champagnole », Loco-Revue, LR Presse, no 618,‎ , p. 71 (ISSN 0024-5739).
  24. AurĂ©lien PrĂ©vot, « Les X 2100 et 2200 Jouef : Les annĂ©es 80 sur votre rĂ©seau », Loco-Revue, LR Presse, no 797,‎ , p. 34-35 (ISSN 0024-5739).
  25. AurĂ©lien PrĂ©vot, « Le retour des X 2100 et X 2200 », Loco-Revue, LR Presse, no 812,‎ , p. 11 (ISSN 0024-5739).
  26. Vincent Burgun, « L'X 2200 Mikadotrain : Un joli petit autorail ! », Loco-Revue, LR Presse, no 781,‎ , p. 106-107 (ISSN 0024-5739).

Voir aussi

Bibliographie

  • « État annuel du matĂ©riel moteur SNCF », Rail Passion, no 139, .
  • Alain Blot, X2100, X2200 et leurs remorques XR6000, l'auteur, , 224 p. (ISBN 978-2-7466-9133-9).
  • Bernard Collardey, « Les X 2200 : des autorails simples et fiables », Rail Passion, no 118,‎ , p. 42-51.
  • Olivier Constant, EncyclopĂ©die du matĂ©riel moteur SNCF : SupplĂ©ment Ă  la revue « Le Train », t. 4 : Les autorails des annĂ©es 1950 Ă  nos jours (2e partie), Publitrains, , 98 p. (ISSN 1267-5008).
  • LoĂŻc Fieux, « X 2100-2200 : le dernier autorail SNCF », Loco Revue, no 658,‎ , p. 29-35 (lire en ligne)
  • AurĂ©lien PrĂ©vot, « X 2100-2200 Jouef en H0 », Loco-Revue, no 796, , Auray, LR Presse, pages 32-33.
  • Denis Redoutey, Le matĂ©riel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 5e Ă©d., 400 p. (ISBN 978-2-915034-65-3).

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