Grémonville
Grémonville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Grémonville | |||||
L'Ă©glise. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville | ||||
Maire Mandat |
Daniel Beuzelin 2020-2026 |
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Code postal | 76970 | ||||
Code commune | 76325 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Grémonvillais | ||||
Population municipale |
450 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 54 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 40âČ 17âł nord, 0° 49âČ 39âł est | ||||
Altitude | Min. 133 m Max. 167 m |
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Superficie | 8,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Yvetot | ||||
LĂ©gislatives | DixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
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GĂ©ographie
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve Ă 11 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 933,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 42 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Grémonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (97 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), prairies (13,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,9 %), forĂȘts (3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (2,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Germudi villa en 1049[21], Germundivilla en 1071, Germunvilla en 1147, Gremunvilla en 1279[22].
Selon Ernest NÚgre, il s'agit d'un toponyme en -ville au sens ancien de « domaine rural » (cf. villa), précédé du nom de personne d'origine germanique Germod ou Germund (proche également du vieux norrois Geirmundr).
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[28].
En 2020, la commune comptait 450 habitants[Note 8], en augmentation de 6,89 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le chĂąteau ;
- l'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul ;
- le prieuré.
Personnalités liées à la commune
- Micheline Ostermeyer (1922-2001) passe les derniÚres années de sa vie à Grémonville.
- Constant LecĆur (1923-2000), nĂ© Ă GrĂ©monville, dĂ©putĂ©, ancien maire.
- Albert de Bellegarde, né à Grémonville en 1832, collectionneur.
- Alexis Gougeard grandit à Grémonville.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune de GrĂ©monville se blasonnent ainsi : Les deux tĂȘtes de lĂ©opards d'or rappellent les armes de la Normandie. |
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Voir aussi
Bibliographie
- « GrĂ©monville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Ăditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
- Olivier Chaline, « Des sources en dur et en doré : les églises du président d'Acquigny », Histoire, économie & société, 31, 2012, p. 105-119. Numérisé sur cairn.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Grémonville et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Grémonville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article], p. 152.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, volume 2, Droz, GenÚve, 1991, p. 937.
- « Le maire brigue un 4e mandat : GrĂ©monville. Jean-Louis Denouette conduit une liste renouvelĂ©e avec huit nouveaux candidats dont trois femmes », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le premier magistrat vient d'annoncer sa candidature. Il retrouvera sur sa route son ancien adjoint Daniel Beuzelin qui conduit, Ă nouveau, une liste d'opposition ».
- « Le benjamin du canton », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « n dernier conseiller municipal mais Daniel Beuzelin est dĂ©jĂ assurĂ© de remporter la mairie et de sâinstaller dans le fauteuil de Jean-Louis Denouette. Le futur premier magistrat, ĂągĂ© de 36 ans, sera dâailleurs le benjamin du canton. Il y a six ans, Daniel Beuzelin avait rĂ©ussi Ă mettre en ballottage lâĂ©quipe du maire sortant mais la tendance sâĂ©tait inversĂ©e au second tour. Cette fois-ci, les Ă©lecteurs ont manifestĂ© lâenvie de changement dĂšs le premier tour. (...) Le maire Jean-Louis Denouette, Ă©lu au conseil depuis 1977 et maire depuis 1995, accuse le coup mais le prend avec philosophie grĂące Ă un score honorable ».
- « Municipales 2020. Daniel Beuzelin, vise un 2e mandat Ă GrĂ©monville : Le maire sortant prĂ©sente une liste composĂ©e de 8 autres Ă©lus sortants et deux nouveaux candidats », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « GrĂ©monville. Daniel Beuzelin rĂ©Ă©lu maire pour son deuxiĂšme mandat : Les Ă©lus ont Ă©tĂ© reconduits dans leurs fonctions », Le Courrier cauchois,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.