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Grémonville

Grémonville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Grémonville
Grémonville
L'Ă©glise.
Blason de Grémonville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville
Maire
Mandat
Daniel Beuzelin
2020-2026
Code postal 76970
Code commune 76325
DĂ©mographie
Gentilé Grémonvillais
Population
municipale
450 hab. (2020 en augmentation de 6,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 54 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 40â€Č 17″ nord, 0° 49â€Č 39″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 167 m
Superficie 8,27 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Yvetot
LĂ©gislatives DixiĂšme circonscription
Localisation
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Grémonville
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Grémonville

    GĂ©ographie

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 984 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve Ă  11 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 933,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  42 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Grémonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (91,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (97 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (65,2 %), prairies (13,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,9 %), forĂȘts (3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (2,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,4 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Germudi villa en 1049[21], Germundivilla en 1071, Germunvilla en 1147, Gremunvilla en 1279[22].

    Selon Ernest NĂšgre, il s'agit d'un toponyme en -ville au sens ancien de « domaine rural Â» (cf. villa), prĂ©cĂ©dĂ© du nom de personne d'origine germanique Germod ou Germund (proche Ă©galement du vieux norrois Geirmundr).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    Louis Marcel Bataille de Bellegarde
    1861 Albert Bataille de Bellegarde
    1911 1927 Pierre Haincque de Saint-Senoch
    1953 1959 Constant LecƓur Rad. Agriculteur
    DĂ©putĂ© de la Seine-Maritime (1956 → 1958)
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995[23] avril 2014[24] Jean-Louis Denouette
    avril 2014 En cours
    (au 10 août 2020)
    Daniel Beuzelin Agriculteur
    Vice-prĂ©sident de la CC Plateau de Caux-Doudeville-Yerville (2020 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[25] - [26]

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[28].

    En 2020, la commune comptait 450 habitants[Note 8], en augmentation de 6,89 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    680600618527573611580522542
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    493500482486446449402397338
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    351352387385354433511445450
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    303333346401452393390388416
    2017 2020 - - - - - - -
    433450-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Micheline Ostermeyer (1922-2001) passe les derniĂšres annĂ©es de sa vie Ă  GrĂ©monville.
    • Constant LecƓur (1923-2000), nĂ© Ă  GrĂ©monville, dĂ©putĂ©, ancien maire.
    • Albert de Bellegarde, nĂ© Ă  GrĂ©monville en 1832, collectionneur.
    • Alexis Gougeard grandit Ă  GrĂ©monville.

    HĂ©raldique

    Armes de Grémonville

    Les armes de la commune de Grémonville se blasonnent ainsi :
    d’azur au chevron d’argent chargĂ© d’une fleur de lys de gueules soutenue de deux molettes d’éperon du mĂȘme posĂ©es Ă  plomb, accompagnĂ© en chef de deux tĂȘtes de lĂ©opard d’or et en pointe d’un coq du mĂȘme.


    Les deux tĂȘtes de lĂ©opards d'or rappellent les armes de la Normandie.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • « GrĂ©monville », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
    • Olivier Chaline, « Des sources en dur et en dorĂ© : les Ă©glises du prĂ©sident d'Acquigny », Histoire, Ă©conomie & sociĂ©tĂ©, 31, 2012, p. 105-119. NumĂ©risĂ© sur cairn.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Grémonville et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Grémonville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article], p. 152.
    22. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, volume 2, Droz, GenÚve, 1991, p. 937.
    23. « Le maire brigue un 4e mandat : GrĂ©monville. Jean-Louis Denouette conduit une liste renouvelĂ©e avec huit nouveaux candidats dont trois femmes », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Le premier magistrat vient d'annoncer sa candidature. Il retrouvera sur sa route son ancien adjoint Daniel Beuzelin qui conduit, Ă  nouveau, une liste d'opposition ».
    24. « Le benjamin du canton », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « n dernier conseiller municipal mais Daniel Beuzelin est dĂ©jĂ  assurĂ© de remporter la mairie et de s’installer dans le fauteuil de Jean-Louis Denouette. Le futur premier magistrat, ĂągĂ© de 36 ans, sera d’ailleurs le benjamin du canton. Il y a six ans, Daniel Beuzelin avait rĂ©ussi Ă  mettre en ballottage l’équipe du maire sortant mais la tendance s’était inversĂ©e au second tour. Cette fois-ci, les Ă©lecteurs ont manifestĂ© l’envie de changement dĂšs le premier tour. (...) Le maire Jean-Louis Denouette, Ă©lu au conseil depuis 1977 et maire depuis 1995, accuse le coup mais le prend avec philosophie grĂące Ă  un score honorable ».
    25. « Municipales 2020. Daniel Beuzelin, vise un 2e mandat Ă  GrĂ©monville : Le maire sortant prĂ©sente une liste composĂ©e de 8 autres Ă©lus sortants et deux nouveaux candidats », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    26. « GrĂ©monville. Daniel Beuzelin rĂ©Ă©lu maire pour son deuxiĂšme mandat : Les Ă©lus ont Ă©tĂ© reconduits dans leurs fonctions », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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