Accueil🇫🇷Chercher

Yvecrique

Yvecrique est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en région Normandie.

Yvecrique
Yvecrique
Mairie-école.
Blason de Yvecrique
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Communauté de communes Plateau de Caux-Doudeville-Yerville
Maire
Mandat
Jackie Marcatté
2020-2026
Code postal 76560
Code commune 76757
Démographie
Gentilé Yvecriquais
Population
municipale
636 hab. (2020 en diminution de 3,78 % par rapport à 2014)
Densité 107 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 41′ 17″ nord, 0° 48′ 40″ est
Altitude Min. 129 m
Max. 167 m
Superficie 5,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Yvetot
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Yvecrique
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Yvecrique
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Seine-Maritime
Yvecrique
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Yvecrique

    Géographie

    Commune du pays de Caux.

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Entrée de l'agglomération.
      Entrée de l'agglomération.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 977 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 44 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Yvecrique est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    La superficie de la commune est de 6,0 km².

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,5 %), prairies (7,4 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), forêts (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Morphologie

    La commune est composée du Centre-Bourg et de 6 hameaux :

    • Hameau de Bihorel, au nord-ouest en direction de Doudeville, en bordure d'Amfreville-les-champs.
    • Hameau de La Vatine, au sud-est, en bordure de Grémonville.
    • Hameau de Bosc-Adam, au nord-ouest, en bordure d'Harcanville.
    • Hameau de Gournay, au sud du hameau de La Vatine en bordure de Gémonville et Etoutteville.
    • Hameau La Bruyère, au sud-ouest, en bordure d'Etoutteville, direction Yvetot
    • Hameau Le Thuit, entre le hameau de Bihorel et le Centre-Bourg, au nord-ouest du Centre-Bourg.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ivecriche au XIIe siècle ; Ivicrique vers 1240 ; Yvecrique en 1337 ; Ivecrique en 1473 ; Ivecrique en 1714 ; Yuecrique en 1715 ; Yvecrique en 1757 (Cassini)[21].

    Du norrois kirkja « église » (islandais, féroïen kirkja, vieux danois kyrkiæ, kirkæ, néo-norvégien kyrkje, kyrkja) précédé du nom de personne d'origine germanique Ivo qui eut une grande diffusion en Normandie. L'explication « l'église de Saint Yves » n'est pas justifiée. En effet, ce toponyme est probablement antérieur au XIe siècle, bien que la première mention ne date que du XIIe siècle, car l'appellatif -crique peut difficilement avoir été utilisé postérieurement[22]. Yves de Chartres (Saint Yves) vivait au XIe siècle.

    Le nom d'Yves / Yvon se retrouve fréquemment en Normandie comme dans Yvetot, Yvetot-Bocage, Boisyvon, La Chapelle-Yvon, etc.

    François de Beaurepaire estime qu'un seul et même personnage pourrait se retrouver dans Ismesnil (Yvemesnil XIIe siècle), hameau situé sur la commune d'Allouville-Bellefosse et Yvecrique « l'église d'Yves »[22].

    Le norrois kirkja se retrouve dans La Crique, les Criquebeuf, Criquetot et Carquebut de Normandie.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mai 2020[23] Dominique Lachèvres Retraité de l'enseignement
    Vice-président de la CC du Plateau de Caux-Fleur de Lin (2014 → 2016)
    mai 2020[24] - [25] En cours
    (au 10 août 2020)
    M. Jackie Marcatté Cadre commercial à la retraite

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

    En 2020, la commune comptait 636 habitants[Note 8], en diminution de 3,78 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    950733749758831840800800796
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    780781759728678569536521447
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    398400403316310292286308276
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    233220195448649635653664646
    2020 - - - - - - - -
    636--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'école communale.

    Vie associative et sportie

    • Salle polyvalente.
      Salle polyvalente.
    • Terrain multisports.
      Terrain multisports.

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Aubin

    L'église Saint-Aubin
    Le cimetière.

    L'église fut entièrement reconstruite en 1770, grâce à la générosité de Pierre Robert Le Roux d'Esneval, seigneur du lieu. Le curé Thibault confia la reconstruction à son frère Charles[30] qui, en 1776, construira l'église de Grémonville. Cette église abrite depuis ce jour le corps entier de saint Placide et sa fiole de sang, sous le maître autel, extrait du cimetière de Saint-Calixte de Rome le .

    La cloche

    L'abbé Cochet, dans "Les églises de l'arrondissement d'Yvetot", édité à Paris en 1852, mentionne : « À l'intérieur du clocher, une vieille cloche portant l’effigie de François Ier avec cette inscription : "Je fus faicte pour servir en ceste église-ci, l'an mille cinq cens vingt" ».

    Refondue et bénite en 1900, elle porte ces inscriptions :

    1re face : L'an mil cinq cens et vingt, je fus faicte pour servir en ceste église. L'an mil neuf cents, Monseigneur Fuzet, archevêque de Rouen, Messieurs Brainville, curé d'Yvecrique, Briard, Maire d'Yvecrique, Fabriciens : Eugène Hébert, président de la fabrique, Messieurs Brainville Lenge-Lherondel, trésorier et Eugène Lefèbvre, Courayer. J'ai été refaite par souscription grâce à la générosité des paroissiens. Havard à Villedieu, Hubert Roy à Sainte Austreberthe.

    2e face : J'ai été bénite par Messire Thomas Lemonnier, Vicaire général et nommée : Antoinette Marie Juliette Georgette par Monsieur Antoine Briard, Maire et Madame Georges Turpin, née Juliette Fauvel.

    Héraldique

    Armes de Yvecrique

    Les armes de la commune de Yvecrique se blasonnent ainsi :

    Tiercé en pairle : au 1er de sinople à deux épis de blé d'or passés en sautoir, au 2e de gueules à deux léopards d'or l'un au-dessus l'autre, au 3e d'azur à l'église du lieu d'argent ; au filet en pairle d'or brochant sur la partition.



    Blason enregistré par le Conseil Français d’héraldique, officialisé par délibération de Conseil Municipal le 26 juin 2009.


    Les deux léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.

    Jumelage

    La commune est jumelée avec Le Guerno.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Yvecrique et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Yvecrique et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Rouen », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Charles de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, Paris, 1982-1984, p. 1082 (avant-dernière page)
    22. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 167.
    23. « Yvecrique. Vœux du maire : les derniers du mandat de Dominique Lachèvres », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    24. « Municipales 2020 : Jackie Marcatté candidat à Yvecrique : Le 1er adjoint au maire sortant souhaite succéder à Dominique Lachèvres qui ne se représente pas », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    25. « Yvecrique. Jackie Marcatté succède à Dominique Lachèvres au poste de maire », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    30. Notice no IA00020180.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.