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Yvetot

Yvetot est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Yvetot
Yvetot
La mairie.
Blason de Yvetot
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité CC Yvetot Normandie
(siège)
Maire
Mandat
Francis Alabert
2022-2026
Code postal 76190
Code commune 76758
Démographie
Gentilé Yvetotais
Population
municipale
11 280 hab. (2020 en diminution de 5,93 % par rapport à 2014)
Densité 1 510 hab./km2
Population
agglomération
14 890 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 49° 37′ 04″ nord, 0° 45′ 15″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 157 m
Superficie 7,47 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Yvetot
(ville-centre)
Aire d'attraction Yvetot
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Yvetot
(bureau centralisateur)
Législatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Yvetot
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Yvetot
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Yvetot
Liens
Site web https://www.yvetot.fr/

    Géographie

    Description

    Yvetot est une ville normande, capitale du pays de Caux, située à 32 km au nord-ouest de Rouen, 46 km du Havre, 28 km du littoral de la Côte d'Albâtre à Saint-Valery-en-Caux.

    Elle fait partie du Parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 952 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 41 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Le sud de la ville d’Yvetot est principalement composé de quartiers populaires tels que Rétimare et Fief de Caux, alors que plus au nord se trouvent des quartiers plus résidentiels comme le Fay et le Vallon Fleuri.

    Typologie

    Yvetot est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Yvetot, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 14 890 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yvetot, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (62,9 %), terres arables (16,8 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), forêts (4,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 6 407, alors qu'il était de 6 068 en 2014 et de 5 666 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 90,6 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 50,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 49,2 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yvetot en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,6 % en 2014), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Yvetot en 2019.
    Typologie Yvetot[I 1] Seine-Maritime[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 90,6 87,8 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,9 4 9,7
    Logements vacants (en %) 8,5 8,2 8,2

    Le bailleur social historique de la ville est la SA HLM d’Yvetot, créée en 1922 et devenue Logeal, dont le patrimoine s'étend désormais sur les départements de la Seine-Maritime et de l’Eure[24].

    Voies de communication et transports

    Yvetot est desservie par la l'ancienne route nationale 15 (actuelle RD 6015) reliant Rouen au Havre en passant par le pays de Caux. Elle est également proche de l'ancienne route nationale 29 (actuelle RD 929), qui la relie à Amiens, et de l'autoroute A150 (tronçon nord), raccordée à l'autoroute A29.

    La gare d'Yvetot est desservie par les trains NOMAD Paris St Lazare - Rouen - Le Havre (ex-Intercités) ainsi que des TER Normandie (Rouen - Le Havre et Yvetot - Elbeuf).

    Des correspondances par car pour Saint-Valery-En-Caux (ligne régionale NOMAD Car 525) sont assurées avec les trains Paris - Le Havre et Le Havre - Paris. La gare, le centre-ville et les établissements scolaires (collèges et lycées) sont également desservis par les lignes 503 et 510 du réseau NOMAD Car respectivement à destination de Caudebec-en-Caux et Fécamp[25]

    Des car depuis et vers Doudeville, Alvimare et Fauville-en-Caux sont également mis en place les jours de marché sous le numéro 540 du réseau NOMAD Car[25].

    • La façade de la gare d'Yvetot avant son réaménagement en 2015
      La façade de la gare d'Yvetot avant son réaménagement en 2015
    • Autorails X 73500 en gare
      Autorails X 73500 en gare

    La ville est également desservie par son réseau de transport "Vikibus", composé de 2 lignes circulaires bouclant sur la gare et totalisant 52 arrêts. Le réseau circule tous les jours sauf le dimanche. Une troisième ligne, gratuite, est également mise en place les jours de marché pour desservir plus finement le centre-ville[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ivetoht en 1025-1026, Ivetot en 1046-1048[27].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -tot, issu de l'appellatif toponymique d'origine norroise topt, toft[27], signifiant « emplacement, endroit constructible, ferme », dont on compte environ 350 exemples en Normandie.

    Le premier élément est le nom de personne Ivo, anthroponyme d'origine franque[27] et qui a donné les prénoms Yves (cas sujet) et Yvon Ce lien renvoie vers une page d'homonymie (cas régime) en français. Le nom de personne n'indique pas l'origine ethnique du propriétaire qui peut très bien être d'origine norroise ou anglo-scandinave. En effet, les colons ont souvent adopté, surtout au moment de leur baptême, des anthroponymes germaniques ou autres (cf. Hrólfr / Rollon, baptisé « Robert », ou encore Bernard le Danois, Stigand de Mézidon dit « Odon », et Turstin Haldup dit « Richard »).

    François de Beaurepaire estime qu'un seul et même personnage pourrait se retrouver dans Ismesnil (Yvemesnil XIIe siècle), hameau situé à km sur la commune voisine d'Allouville-Bellefosse et Yvecrique « l'église d'Yves » à 10 km de là[27].

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom d'Yvetot-la-Montagne[28].

    Histoire

    Moyen Âge

    Les origines d'Yvetot, et plus particulièrement du royaume d'Yvetot, restent obscures et de nombreuses hypothèses ont été avancées. Une chose est certaine, aux XIVe et XVe siècles, des actes officiels mentionnent effectivement la qualification de « roi d'Yvetot ». Plus loin dans le temps, la Chronique de Fontenelle du IXe siècle ne cite pas ce lieu. Le nom d'Yvetot est cité pour la première fois dans une charte de donation du duc de Normandie Richard II, en 1021, aux religieux de l'abbaye de Saint-Wandrille. Plusieurs familles (dont la famille d'Yvetot jusqu'en 1401) tinrent la seigneurie d'Yvetot, avec le titre de roi (ou de prince, notamment à partir de Martin du Bellay, vers 1551). On en connaît les généalogies.

    Le roi d'Yvetot

    Ces seigneurs portent souvent le titre de roi, bénéficiant de tous les privilèges de souveraineté jusqu'en 1551. Ce titre de noblesse est attesté en 1024. Détaché de tout hommage, au moins depuis 1203, ce territoire reste une principauté jusqu'en 1789. Cette principauté dépassait les limites actuelles de la commune d'Yvetot puisqu'il comprenait aussi les anciennes paroisses de Saint-Clair-sur-les-Monts et Sainte-Marie-des-Champs.

    En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les droits de la seigneurie d'Yvetot[29].

    Le royaume d'Yvetot est mentionné dans le testament de Jean Meslier, qui dit de lui qu'il est le seul royaume de la Terre qui puisse se voir du haut d'une montagne.

    A partir de 1813-1815, Le Roi d'Yvetot , roi sans royaume, devient une figure populaire de la chanson satirique de cabaret à travers le chansonnier Béranger. Depuis lors le thème est repris en romans, pièces de théâtre, opérettes et opéra-comiques ou au cinéma. On trouve cette figure dans les Misérables de Victor Hugo : « Ce qui est la traduction de rester tranquille. Les grands événements, les grands hasards, les grandes aventures, les grands hommes, Dieu merci, on en a assez vu, on en a par-dessus la tête. On donnerait César pour Prusias et Napoléon pour le roi d’Yvetot[30]. »

    Incendies

    La ville d'Yvetot a été incendiée alors qu'elle était sous domination anglaise en 1418 lors de la Guerre de Cent Ans, puis lors des guerres de Religion en 1592. Redevenue un centre commercial prospère sous Louis XIV avec cinq halles pour les grains, les cordonniers, bouchers, filassiers, merciers et drapiers. Un incendie le 20 Août 1688 détruisit tout le centre-ville. La ville ne fut reconstruite qu'en 1698 et l'église Saint-Pierre en 1771[31]. Si depuis la Réforme, le Pays de Caux reste un fief favorable au protestantisme, Yvetot est une ville de culte catholique[32].

    Temps modernes

    Femme portant la coiffe du Pays de Caux dit "bonnet cauchois" ou Coiffe d'Yvetot[33]. (vers 1930).

    La prospérité de la ville est liée à un commerce fort développé dès le XVIIe siècle, grâce à son statut de paradis fiscal, et à des filatures de coton en pleine expansion après 1794, avec l'arrivée des machines à vapeur, la ville n'étant traversée d'aucun cours d'eau. Comme dans tout le pays de Caux se pratique, la sculpture et la taille de l'ivoire et de l'os[34].

    Révolution française et Empire

    Le 4 mars 1789, la ville est le lieu d'une émeute due à la cherté des blés. Pendant l'été 1789 la bourgeoisie de la ville s'arme, marquant les tensions dans la ville avec les manants, d'autant que les problèmes d'approvisionnement demeurent. Yvetot devient chef-lieu de district de 1790 à 1795[28], en lieu et place de Caudebec réputée favorable à la Vendée. Jacobine au début de la révolution, Yvetot prend le nom du parti de Robespierre, La Montagne en 1793. Fêtes civiques s'y déroulent, luttes contre les accapareurs, Comité de Salut Public. La société des sans-culottes de Yvetot-la-Montagne félicite la Convention et affirme son idéal républicain le 12 Floréal AN II (le 14 mai 1794)[35]. A la fin de la Terreur suit une période d'épuration et de destruction des arbres de la Liberté[36].

    Napoléon Ier vient deux fois à Yvetot en 1802 et 1810[37].

    Époque contemporaine

    La gare vers 1900

    En 1847 est mise en service la gare d'Yvetot, sur la Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, facilitant le déplacement des personnes et le transport des marchandises, favorisant ainsi le développement économique de la ville.

    Au XIXe siècle, la ville et son arrondissement développent une production de tissus, essentiellement du coton, de la soie et de la laine à travers des filatures d'étoffes[38] dont les "Rouennerie" ou "Rouannerie" aux teintes rouge, rose, parme. Les conditions de vie et de travail des ouvriers, hommes, femmes et enfants sont éprouvantes et misérables. En 1850, Yvetot est le premier marché aux étoffes et aux toiles du pays de Caux. La ville compte, en 1861, 40 établissements pour 8500 ouvriers, quand en 1863 elle n'en compte plus que 35 pour 4000 ouvriers[39]. L'activité cotonnière disparaît presque complétement après 1870, à laquelle se substitue aux XIXe et XXe siècles, une forte activité dans le domaine de l'imprimerie.

    La chute de Napoléon III

    L'église St-Pierre d'Yvetot dans France-Album (fascicules 40-54) par A.Karl vers 1880. (source BNF)

    Durant la guerre franco-allemande de 1870, Yvetot sert de base arrière pour les Prussiens, qui s'ils ont pris Rouen ne parviennent pas à prendre Le Havre[40]. Yvetot vit sous occupation prussienne, une période difficile et brutale marquée par de nombreuses réquisitions jusqu'en 1871. Le 8 mai 1871, ils fusillent deux hommes accusés d'avoir, ivres, maltraités des soldats prussiens[41]. C'est durant cette occupation qu'un trésor de plusieurs dizaines de pièces d'or est caché rue de la Briqueterie [42].

    Le Guide-Joanne, de 1885, décrit Yvetot, comme un chef lieu d'arrondissement de 8397 habitants, située dans une plaine fertile mais dépourvu de cours d'eau. L'église du XVIIIe siècle renferme un autel en marbre, des boiseries en chêne et une chaire de 1786[43].

    Le , la ville reçoit le président Carnot.

    Pendant la Première Guerre mondiale, Yvetot est la base arrière du front britannique sur la Somme avec un hôpital militaire anglais.

    Développement de l'Imprimerie

    L'Abeille Cauchoise d'Yvetot

    L'imprimerie apparait à Yvetot autour de 1762, le premier typographe y est autorisé en 1789. En 1803, il y avait qu'un imprimeur, puis en 1815 Resche, puis Jourdain fils en 1816[44]. Le journal L'Abeille Cauchoise ou L'Abeille Cauchoise, journal d'Yvetot et d'annonces judiciaires est fondé en 1804. Ce journal très populaire en Normandie est imprimé au 122, rue du Calvaire, puis rues Haëmers et Lormier. L'Imprimerie de l'Abeille Cauchoise édite aussi le pays de Caux et l'Almanach du Roy d'Yvetot. L'Abeille Cauchoise disparait en 1944. Imprimés par les imprimeurs Bretteville Frères à Yvetot, les journaux hebdomadaires l'Avenir de Duclair, Journal républicain, le Flot, le Réveil d'Yvetot sont fondés vers 1885.

    La seconde guerre mondiale

    Centre-ville et Église Saint-Pierre à Yvetot) en 1941. (Maillard Marcel)- Source BNF

    Le 10 juin 1940, le 25e Panzer-Regiment commandé par Rommel entre dans Yvetot[45], désertée par ses habitants. La ville est alors incendiée en particulier tout le centre-ville et l'église Saint-Pierre. L’occupation commence, elle dure 50 mois dans des conditions inconfortables, avec des centaines de maisons calcinées, plus de 1 000 sinistrés et 2 hectares de terrain anéantis[46]. La gare et sa ligne de chemin de fer sont bombardées en 1942 et en 1944. En juin 1944, des commandos parachutistes anglais y sont largués avec succès[47]. Yvetot est libérée le 1er septembre 1944, par les troupes anglo-canadiennes.

    La reconstruction et l'évolution de l'Imprimerie

    L'église Saint-Pierre, Reconstruction (1956-1963), des architectes Chirol, Flavigny et Marchand avec des vitraux de Max Ingrand.

    Pratiquement rasée en 1940 au début de la Seconde Guerre mondiale par les Allemands, la ville est reconstruite dans un style classique à partir de 1945. La ville reprend de l'ampleur économique et devient un grand centre d'imprimerie, pour les journaux Témoignage Chrétien, ou en encore les éditions du Fleuve Noir qui y imprime les romans de Frédéric Dard, San-Antonio grâce entre autres à l'Imprimerie Commerciale[48], également imprimeur du fameux J'irai cracher sur vos tombes de Boris Vian en 1946 pour les éditions Scorpion[49]. Sous l'impulsion d'André Bettencourt, les journaux Le Petit Cauchois et Le Réveil d'Yvetot fusionnent en 1948 et deviennent Le Courrier cauchois, publié par la Société Cauchoise de presse et de publicité sise à Yvetot[50]. En 1958, Yvetot est décrite comme un centre d'imprimerie d'intérêt régional selon La revue de Rouen, en effet les destructions sévères du Havre et de Rouen ont entrainé une relocalisation vers les imprimeries d'Yvetot, restées indemne. La ville compte 5 Imprimeries. En 1967, l'Imprimerie Commerciale devient l'Imprimerie Nouvelle[51]. Elle fusionne avec l’imprimerie Édition Témoignage Chrétien, et devient ETC Inn installée à Sainte-Marie-des-Champs jusqu’à sa fermeture en 2018[52]. Les bâtiments de l'Imprimerie Nouvelle sont détruits en décembre 2022[53].

    En 1950, la bibliothèque municipale d'Yvetot contient alors 40000 ouvrages. La Bibliothèque créée en 1790 possède environ 10000 livres du XVIIe au XIXe siècle, ainsi qu'un fond d'éditions techniques, exemple de la culture ouvrière[54].

    Autres activités

    Crée en 1912, une marque de layette Ozona, développe des layettes pour bébé à partir de 1950 avec près de 800 ouvrières. Dernier établissement de tisserands, les Etablissements Laporte ferme en 2014. La ville comptait également deux minoteries. La marque de margarine Astra crée en 1912 à Yvetot déménage dans la banlieue parisienne en 1933. la laiterie est fermée en 1972[55].

    Politique et administration

    Jusqu'en 1926, Yvetot a été chef-lieu de l'ancien arrondissement d'Yvetot, supprimé à cette occasion et jamais reconstitué. Elle était donc siège d'une sous-préfecture.

    La ville d'Yvetot est le chef-lieu du canton.

    Rattachements administratifs

    La commune après avoir été le chef-lieu de l'arrondissement d'Yvetot de 1801 à 1926, fait désormais partie de l'arrondissement de Rouen du département de la Seine-Maritime.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Yvetot[28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton d'Yvetot

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.

    Intercommunalité

    Yvetot est le siège de la communauté de communes Yvetot Normandie, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous le nom de communauté de communes de la Région d'Yvetot et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    Élections municipales

    • Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans la Seine-Maritime, la liste menée par le maire sortant Émile Canu (PS) remporte le scrutin avec 56,71 % des suffrages exprimés et 2 016 voix, suivie par les listes menées respectivement par la candidate divers-centre Charlotte Masset (29,59 %, 1 052 voix) et par le divers-centre Laurent Benard (13,7 %, 487 voix), l'abstention s'élevant à 59,26 %[56].

    Référendums

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1798 1830 Charles Delalande[57]
    1830 1840 Jean-Louis Bourdon-Bénard Conseiller général d'Yvetot (1833 → 1842)
    Alexandre Roussel[58] Président de la Caisse d'épargne (1856 → 1862 et 1874 → 1880)
    Augustin Buisson[59] Avocat
    Député de la Seine-Inférieure (1869 → 1870 et 1871 → 1876)
    1846 Pierre Lefèvre[60] - [61] Droite
    Légitimiste
    Filateur,
    Conseiller général d'Yvetot (1848 → 1852)
    Représentant du peuple (1848 → 1849)
    Chevalier de la Légion d'honneur
    1881 1905 Ferdinand Lechevallier[62] - [Note 8] républicain modéré Manufacturier
    Député de la Seine-Inférieure (1881 → 1905)
    Robert Lemonnier Républicain Manufacturier
    Conseiller général d'Yvetot (1883 → 1910)
    1908 1925 Eugène Bocheux[63] - [Note 9] URD Directeur de la caisse d'épargne
    Conseiller général d'Yvetot (1910 → 1925)
    Fondateur de la société d’HBM en 1922, actuellement Logéal Immobilière
    Les données manquantes sont à compléter.
    1933 mars 1959 Marcel Richard Médecin
    Conseiller général d'Yvetot (1931 → 1940 et 1945 → 1958)
    mars 1959 juin 1995 Pierre Bobée[64] - [Note 10] SE puis
    Rad. puis MRG
    Médecin
    Conseiller général d'Yvetot (1960 → 1994)
    Officier de la Légion d'honneur
    juin 1995 mars 2008 Philippe Décultot[65] DVD Médecin
    Conseiller général d'Yvetot (1994 → 2008)
    Président de la CC Yvetot Normandie (2002 → 2004)
    mars 2008 septembre 2022[66]
    (démission)
    Émile Canu[67] PS Docteur ès lettres, proviseur de lycée retraité
    Conseiller général d'Yvetot (2008 → 2015)
    octobre 2022[68] En cours
    (au 23 mars 2023)
    Francis Alabert Cadre retraité

    Distinctions et labels

    En 2011, la commune d'Yvetot a été récompensée par le label « Ville Internet @@@ »[69].

    Jumelages

    Ainsi, la Ville est jumelée depuis 1967 avec Hemmingen en Allemagne, depuis 1975 avec Lanark en Écosse, et elle a souhaité s'ouvrir sur les pays de l'Est en signant officiellement une charte de jumelage avec Kyjov, ville de Moravie en République tchèque le Ce jumelage tripartite a tissé des liens très forts entre les populations et les différentes générations de ces trois villes. Des échanges sont régulièrement organisés entre les établissements scolaires, les sapeurs pompiers, les employés de la Poste, les clubs sportifs, les écoles de musique...

    En 2007, un protocole de coopération décentralisée entre le département de Seine-Maritime, la Ville d'Yvetot, la province de Bam (Burkina) et la ville de Bourzanga (Burkina Faso) a été signé.

    Un futur jumelage est enfin prévu avec la ville polonaise de Murowana-Goslina. Une délégation des habitants et élus de cette ville a été récemment reçue par la municipalité et le comité des échanges.

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Liste des établissements scolaires[70]
    Écoles maternellesÉcoles primairesCollègesLycées

    Écoles maternelles publiques :

    • École Elisabeth Cottard
    • École Léopoldine Hugo
    • École Auguste Rodin

    École maternelle privée :

    • École Saint-Michel

    Écoles primaires publiques :

    • École Cahan-Lhermitte
    • École Jean Prévost

    École primaire privée :

    • École Saint-Michel

    Établissement public :

    • Collège Albert Camus

    Établissement privé :

    • Collège Bobée

    Établissement public :

    • Lycée Raymond Queneau

    Établissement public agricole :

    • Lycée Agricole et Agro-alimentaire / CFA-CFPPA

    Établissement privé :

    • Lycée Jean XXIII

    L'école Saint-Michel est la plus vieille école maternelle et primaire (316 ans). Elle a été ouverte le . Elle était auparavant une école mixte et un pensionnat pour filles. La ville dispose également d'une école maternelle et primaire publique, d'un collège public, d'un collège privé, d'un lycée polyvalent public, d'un lycée privé et d'un lycée agricole.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[71] - [Note 11].

    En 2020, la commune comptait 11 280 habitants[Note 12], en diminution de 5,93 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9 8009 5009 4189 7589 0219 0209 0839 1838 922
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8 6048 9218 8738 2828 4448 3977 9727 6177 545
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 3527 1337 1267 0107 1347 1627 2146 8046 885
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 9329 51010 43310 60510 80710 77010 94311 72511 888
    2020 - - - - - - - -
    11 280--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports et loisirs

    Yvetot abrite de nombreux clubs sportifs, parfois de haut niveau, comme ceux de handball et de hockey sur gazon. On y trouve également le football, le basket, le rugby, la gymnastique, l'athlétisme, le VTT, le tennis, la pétanque, le judo, le karaté, le full contact, le tennis de table et l'escrime et d'autres. La MJC Yvetot propose des animations sportives également.

    L'équipe féminine d'Yvetot de hockey sur gazon entraînée par Hubert Verrier est montée en élite en 2009, soit la première division française.

    La maison des jeunes et de la culture Yvetot

    Logo de la MJC Yvetot

    La MJC Yvetot[73] est une association laïque régie par la loi de 1901 et agréée Jeunesse et Éducation populaire. Elle fut fondée en 1962 par l'équipe municipale de Pierre Bobée et une quarantaine de jeunes.

    Elle repose sur l’apprentissage de la citoyenneté des jeunes en favorisant leur accès à la responsabilité. La MJC est affiliée au Réseau des MJC Normandes (RMJCN), elle-même membre de la Confédération des MJC de France (CMJCF).

    La démocratie se vivant au quotidien, la MJC a pour mission d’animer des lieux d’expérimentation et d’innovation sociale répondant aux attentes des habitants. Ses actions et services encouragent l’initiative, la prise de responsabilité et une pratique citoyenne.

    Médias

    Économie

    Concours d'animaux de boucherie en 2013.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Abbaye d'Yvetot
    Vitrail de l'église Saint-Pierre
    • Église Saint-Pierre, construite de 1949 à 1956 après les destructions de la Seconde Guerre mondiale sur les plans de Pierre Chirol, Robert Flavigny et Yves Marchand:sur un plan circulaire destiné à favoriser des innovations liturgiques, mais l'emplacement de l'autel et du chÅ“ur surélevé lui donnent un fonctionnement proche d'une église à plan basilical.
      L'édifice a un diamètre de 40 m et une hauteur de 20 m. Le campanile, séparé du bâtiment, a une hauteur de 44 m et a été construit en 1963. L'entrée est surmontée d'une sculpture monumentale de René Collamarini représentant saint Pierre
      Son vitrail (considéré comme le plus grand d'Europe avec 1 046 m2) achevé en 1956 par Max Ingrand est un puzzle minutieux d'une douzaine de pièces en verre qui présente des saints, avec un large volet consacré aux Normands du diocèse de Rouen. Il donne une ambiance lumineuse particulière à l'édifice[74].
    • Musée municipal des ivoires
    • Manoir du Fay : Un manoir typiquement cauchois construit en 1613 par Pierre Houel de Valleville. Ce manoir fut notamment la résidence de vacances de Pierre Corneille. Il a été classé Monument historique en 1996. D'une exceptionnelle qualité architecturale, en pierre calcaire et briques à motif de losanges dans le style Henri IV, il est maintenant à l'abandon[75], mais le parc et la cour sont régulièrement utilisés pour des représentations artistiques ou théâtrales et des feux d'artifice. Le club de tir à l'arc utilise également des installations sur le territoire du manoir du Fay.
    • L'église Saint-Pierre
      L'église Saint-Pierre
    • Une pièce du Musée des ivoires
      Une pièce du Musée des ivoires
    • Le manoir du Fay
      Le manoir du Fay
    • Le monument aux morts
      Le monument aux morts

    Institution ecclésiastique

    Le Séminaire d'Yvetot, institution ecclésiastique scolaire, fondée en 1826, a eu comme élèves l'écrivain Guy de Maupassant (de 1863 à 1868), l'évêque de Soissons, Mgr Jean-Baptiste Théodore Duval, l'évêque d'Arras, Mgr Eugène Julien, Louis Deschamps, Edward Montier, Raymond Mensire et Léonard-Auguste Beaucousin[76] fut fermé en 1908. Deux écoles privées catholiques existent toujours L'école St Michel fondée en 1707, pour les filles (et où fut scolarisée Annie Ernaux) et le Lycée Jean XXIII.

    Yvetot dans les arts et la culture

    Coiffe d'Yvetot.

    À l'entrée « Yvetot » du Dictionnaire des idées reçues de Gustave Flaubert, on trouve l'article suivant : « YVETOT : Voir Yvetot et mourir ! (v. Naples et Séville) ».

    De nombreux ouvrages de l'auteure Annie Ernaux ont pour cadre la ville d'Yvetot, parmi eux : La Place, Les Années, Retour à Yvetot

    Citée dans une chanson de Béranger : le Roi d'Yvetot[77].

    Film tourné à Yvetot

    Natifs d'Yvetot

    Monument funéraire du Colonel Trupel.
    • Jean-Aimable Trupel (1771-1850) - Forgeron de formation, il s'engage dans l'armée en 1791 comme simple soldat et finit sa carrière en tant que colonel de l'armée impériale, baron d'Empire, commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis. Il a participé à de nombreuses batailles du Premier Empire dont Wagram, Leipzig, Waterloo et a subi de multiples blessures. Les soldats impériaux disaient d'ailleurs : « Brave comme Trupel ». Il est né à Yvetot le , est mort à Rouen le et est inhumé au cimetière monumental de Rouen[78] - [79] ;

    Y ont passé leur enfance ou leur adolescence

    • Pierre Delanoë (1918-2006), parolier ;
    • Annie Ernaux (1940), écrivaine française, lauréate du prix Renaudot en 1984 pour La Place et prix Nobel de littérature en 2022 ;
    • Jean-Luc Mélenchon (1951), homme politique français, y est scolarisé à onze ans, après son arrivée de Tanger en famille ;
    • Claudine Loquen (1965), artiste peintre, y est scolarisée au Collège Albert Camus (de 1976 à 1978) ;
    • Georges Pernoud (1947-2021), animateur de télévision ;
    • Serge Reggiani (1922-2004), comédien.
    • Auguste Rodin (1840-1917), sculpteur, dont le père Jean Baptiste (1803-1883) né à Yvetot et sa famille paternelle Claude Rodin (1764-1823) et Clothilde Renault (1775-1858) née à Yvetot sont des toiliers (marchand de coton) d'Yvetot.

    Y est mort

    Héraldique

    Blason de Yvetot Blason
    De gueules à deux gerbes de blé en chef et deux navettes passées en sautoir en pointe, le tout d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Une rue de la commune porte le nom de ce maire
    9. Une cité de logements municipaux porte son nom.
    10. Le nom de ce maire a été donné en 2014 à l'IME situé rue Joseph-Coddeville : « Merci Monsieur Bobée » : À l’occasion de la pose de la première pierre de sa réhabilitation, l’institut médico-éducatif a révélé son nouveau nom : Pierre Bobée. Le chantier durera deux ans pour un budget de six millions d’euros », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Yvetot et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Yvetot et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 d'Yvetot », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Yvetot », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. Ghislain Annetta, « Yvetot : logement social, Logeal soigne ses locataires : Vendredi, le bailleur social Logeal a signé, avec les représentants des locataires de son parc, le plan de concertation 2017-2020. Cette cérémonie officielle s’est déroulée au siège, à Yvetot. », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    25. « Seine-Maritime : lignes régulières | Région Normandie », sur www.normandie.fr (consulté le )
    26. « Yvetot.fr | Site officiel de la Ville d'Yvetot. Fil Infos - Actualités - Conseil Municipal - Mairie - Cadre de vie - Enfance et jeunesse - Sports et loisirs - Solidarité et santé - Culture et patrimoine » (consulté le )
    27. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 167.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Lettres patentes de Louis XI, Rouen, octobre 1464 (lire en ligne).
    30. in Victor Hugo, Les misérables, Tome 4, Livre 1, édition 2mile Testard, 1890, p5.
    31. Alexandre Fromentin, Essai historique sur Yvetot, et coup d'œil jeté sur ses environs, Valmont ... Péron, Rouen, 1844, pp80-84.
    32. in Léonard Émile-Guillaume, La résistance protestante en Normandie au XVIIIe siècle , Cahier des Annales de Normandie n°34, 2005, pp. 11-93.à lire sur www.persee.fr/doc/annor_0570-1600_2005_hos_34_1
    33. voir le site patrimoine normand, Georges Bernage, Coiffes et costume normand : bonnet cauchois, Patrimoine Normand n°48, novembre-décembre 2003-janvier 2004. À lire sur https://www.patrimoine-normand.com/article-147079-bonnet-cauchois.html, consuté le 14 décembre 2022
    34. voir son Musée de l'ivoire
    35. in Adresse de la société populaire d'Yvetot-la-Montagne (Seine-Maritime) qui félicite la Convention sur ses travaux et offre le produit d'une souscription ouverte au sein de la société et destinée aux défenseurs de la patrie, lors de la séance du 12 floréal an II (1er mai 1794), Archives Parlementaires de la Révolution Française Année 1971, Archives Parlementaires de 1787 à 1860 - Première série (1787-1799) 89 p. 523. Paris 1971 à lire sur www.persee.fr/doc/arcpa_0000-0000_1971_num_89_1_28693_t1_0523_0000_8
    36. in Olivier Chaline, La Révolution à Yvetot, R. Tougard, La Révolution à Yvetot, t. I Du crépuscule de la principauté à l'aube de la République», Yvetot 1988 ; t. II «Au temps de la Montagne», L'Imprimerie Nouvelle, Yvetot 1989. In: Études Normandes, 39e année, n°4, 1990. Prospective et aménagement - une société en mouvement. pp. 84-85. à lire sur www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_1990_num_39_4_1958_t1_0084_0000_2
    37. in Francis RENOUT, Yerville de la Révolution à l'Empire, Cercle généalogique du Pays de Caux, publié le 14 avril 2021 à lire sur https://www.geneacaux.fr/
    38. in Francis Renout, L'Industrie cotonnière dans l'arrondissement d'Yvetot au XIXe siècle, Cercle Généalogique du Pays de Caux, Seine Maritime, 7 octobre 2022 à lire sur https://www.geneacaux.fr/spip/spip.php?article821
    39. "Il est relativement facile d'expliquer les causes de la disparition de l'activité cotonnière dans l'arrondissement d'Yvetot, machinisme, guerre de Sécession, manque de moyens de communication, manque de cours d'eau, tempérament conservateur du fabricant" in Jean Mazel L’industrie cotonnière dans l’arrondissement d’Yvetot au XIXe siècle, Études Normandes, Année 1972, N°257 pp. 1-16
    40. Ghislain Annetta, Une guerre oubliée : l'arrondissement d'Yvetot pendant le conflit franco-allemand de 1870, Le Courrier Cauchois, le 10 juin 2016à lire sur https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-89442-une-guerre-oubliee-l-arrondissement-d-yvetot-pendant-le-conflit-franco-allemand-de-1870
    41. in Le Rappel,directeur Albert Bardieux, Journal, du 15 mai 1871, Paris p2.
    42. in J. C. Moesgaard et G. Salaün, « Le trésor d’Yvetot (Seine-Maritime) : monnaies en or de la guerre de 1870-1871 », dans Trésors monétaires. Trésors de l’ouest de la France, t. XXII, Paris, BnF, 2007, p. 321-324.
    43. in Guide Joanne, Normandie, Paris Hachette, 1885 p36
    44. In Pierre Deschamp, Dictionnaire de géographie ancienne et moderne,Paris, 1870, p.1385.
    45. in Raymond Ruffin, Jeannine Balland, Normandie 1939-1944, le temps des épreuves, éditions Presse de la Cité, 1997.
    46. in Site Officiel de la ville d'Yvetot à lire sur https://www.yvetot.fr/histoire-de-la-ville/
    47. Jean-Luc Leleu, Combattre en dictature 1944, La Wehrmacht face au débarquement, Perrin, Paris, 2022.
    48. in Didier Clatot, Yvetot grand centre d'imprimerie aux XIXe et XXe siècles, éditions Caravel création, Fauville-en-Caux, 2015.
    49. in Noel Arnaud, Dossier de l'affaire J'irai cracher sur vos tombes, Bourgois, Paris, 2006, p270
    50. in Laurent Quevilly La Presse cauchoise à lire sur http://jumieges.free.fr/journal_de_Duclair2.html
    51. in Ghislain Annetta, "Yvetot : imprimerie, une histoire qui a fait couler de l'encre , le Courrier Cauchois, le 31 décembre 2015.
    52. in Parc Régional des Boucles de la Seine Normandie à lire https://webmuseo.com/ws/pnr-seine-normande/app/collection/expo/72
    53. in Yvetot. Une page se tourne à l'Imprimerie Nouvelle, Patrimoine. L'imprimerie Nouvelle aura imprimé Le Courrier Cauchois de 1967 à 2007. Des travaux de démolition ont débuté. Le Courrier Cauchois, publié le 13/12/2022 à 19h57, à lire sur https://www.lecourriercauchois.fr/actualite-333046-yvetot-une-page-se-tourne-a-l-imprimerie-nouvelle
    54. in Michel Dreyfus, "Les sources de l'histoire ouvrière, sociale et industrielle en France, XIXème et XXème siècles : guide documentaire", Editions ouvrières, Paris, 1987, p.249.
    55. Ghislain Annetta, Yvetot : textile et idustrie, l'économie au passé composé, Le Courrier Cauchois, Yvetot, le 30 septembre 2016
    56. « Yvetot 76190 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    57. « Charles Delalande », Les célébrités, sur https://seine76.fr (consulté le ).
    58. « Alexandre Roussel », Les célébrités, sur https://seine76.fr (consulté le ).
    59. « Augustin, François Buisson (1812-1876) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    60. « Pierre, Nicolas, Pascal Lefèvre (1798-1865 », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    61. « Lefèvre Pierre Nicolas Pascal », base Léonore, ministère français de la Culture.
    62. « Ferdinand Lechevallier (1840-1905) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    63. « Eugène Bocheux », Célébrités, sur https://seine76.fr (consulté le ).
    64. « Yvetot: Pierre Bobée, maire pendant 36 ans : Figure historique de la commune, Pierre Bobée est décédé samedi à l'âge de 85 ans. Estimé par ses concitoyens, il est à l'origine de nombreuses institutions », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire pour la première fois en 1959, l'homme de gauche fut réélu cinq fois.Au cours de ses trente-six années de mandature, Pierre Bobée participa activement à l'essor d'Yvetot, tant sur le plan social que culturel.MJC, IME, hôpital…Il est notamment à l'origine de la MJC ».
    65. François Manoury, Éléonore Sinoquet, « Municipales 2020 : l’ancien maire d’Yvetot, Philippe Décultot, veut rassembler le centre et la droite : Philippe Décultot rêve que la ville retombe dans l’escarcelle de la droite. Probable futur allié de Charlotte Masset, l’ancien maire prône le rassemblement et cherche à dissuader Laurent Bénard de se présenter », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 72 ans, Philippe Décultot (Modem) estime avoir encore des choses à apporter à la ville d’Yvetot, dont il fut maire de 1995 à 2008. Battu par Émile Canu (DVG) lors des deux dernières élections municipales, ce médecin retraité milite pour rassembler les forces du centre et de droite. Et pourrait bien répondre à l’appel du pied de la candidate Charlotte Masset ».
    66. Mireille Loubet, « À Yvetot, Émile Canu, maire de la ville depuis 2008 démissionne de son mandat pour raisons de santé : C’est par un courrier lu par le premier adjoint à la toute fin du conseil municipal du mercredi 21 septembre 2022 que sa décision de se retirer de la vie politique cauchoise a été annoncée », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    67. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Yvetot. Emile Canu vise un troisième mandat : "L'âge, c'est dans la tête" : Émile Canu, maire d'Yvetot depuis 2008, vise une troisième mandat. Il sera à nouveau tête de liste aux prochaines élections », Le Courrier cauchois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    68. Olivier CASSIAU et Mireille Loubet-Anquetil, « Après la démission d’Émile Canu, Francis Alabert est élu maire d’Yvetot : Premier adjoint au maire depuis quatorze ans à Yvetot, Francis Alabert a été élu maire d’Yvetot lundi 10 octobre 2022. Il succède à Émile Canu, démissionnaire pour raisons de santé. », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    69. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
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    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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