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Saint-Valery-en-Caux

Saint-Valery-en-Caux (prononcĂ© [sɛ̃valʁiɑ̃ko:]), Saint-Valdy en normand, est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime en rĂ©gion Normandie.

Saint-Valery-en-Caux
Saint-Valery-en-Caux
Le port et le centre-ville.
Blason de Saint-Valery-en-Caux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC de la CÎte d'Albùtre
Maire
Mandat
Jean-François Ouvry
2020-2026
Code postal 76460
Code commune 76655
DĂ©mographie
Gentilé Valeriquais
Population
municipale
3 906 hab. (2020 en diminution de 7,66 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 373 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 51â€Č 50″ nord, 0° 42â€Č 28″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 80 m
Superficie 10,47 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Valery-en-Caux
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Valery-en-Caux
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-Valery-en-Caux
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives 10e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Liens
Site web https://saintvaleryencaux.fr

    L'ajout d'un accent aigu sur le « e » est une pratique incorrecte.

    GĂ©ographie

    Situation

    SituĂ© sur le littoral du pays de Caux, Ă  environ 60 km au nord de Rouen, Saint-Valery-en-Caux est le chef-lieu d'un canton de l'arrondissement de Dieppe. Saint-Valery-en-Caux se trouve Ă  30 km de Dieppe et de FĂ©camp et Ă  une dizaine de kilomĂštres de la centrale nuclĂ©aire de Paluel qui se situe plus prĂ©cisĂ©ment au lieu-dit Conteville.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Caractéristiques

    C'est une petite station balnĂ©aire Ă©quipĂ©e d'un port, d'une mĂ©diathĂšque, d'un centre culturel (Le Rayon Vert), d'une piscine (piscine du Littoral), d'un casino avec cinĂ©ma et night-club. Elle possĂšde Ă©galement une Ă©glise du Moyen Âge, un clocher (le clocher Saint-LĂ©ger), un cloĂźtre (le cloĂźtre des PĂ©nitents) et une chapelle.

    Maison dite de Henri IV.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 883 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve Ă  27 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 798,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă  64 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Valery-en-Caux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-Valery-en-Caux, une unitĂ© urbaine monocommunale[17] de 4 006 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Valery-en-Caux, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (61,3 %), zones urbanisĂ©es (25 %), prairies (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,9 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,4 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[26].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctum Walaricum en 990, Sancti Walarici vers 1025[27], Ecclesia Sancti Walarici (ou Walerici) entre 1130 et 1164, Sancto Walarico in Planis en 1273, Saint Valeri Ús plains en 1282, De Sancto Wallarico in planis en 1284[28], Sanctus Valericus in Planis en 1337, Saint Valier Ús plains en 1374[28], Saint Valery Ús plains en 1456[28], Saint Valery Ús plains en 1456[28], Saint-Valery-en-Caux en 1953[29].

    Saint-Valery s'Ă©crit Saint-Wary en picard. Le nom est sans rapport avec le latin Valerius dont sont issus ValĂšre et ValĂ©rie. Il procĂšde du nom germanique Walaric, ce qui explique le e muet. On retrouve le mĂȘme phĂ©nomĂšne dans la commune de Saint-Valery-sur-Somme.

    L'hagiotoponyme fait rĂ©fĂ©rence Ă  Valery de Leuconay pour lequel Guillaume le ConquĂ©rant avait une grande vĂ©nĂ©ration, il fit prĂ©lever une partie de ses reliques et les emporta dans diffĂ©rentes Ă©glises d’Angleterre. Il en dĂ©posa aussi en Normandie, dans ce lieu qui prit plus tard le nom de Saint-Valery-en-Caux. On peut voir aussi un gisant dans l’église Saint-Valery de Varengeville-sur-Mer.

    Le pays de Caux est une région naturelle de Normandie appartenant au Bassin parisien.

    Histoire

    Affiche de 1892.
    Jongkind, (1852)
    Port de St Valery en Caux
    musĂ©e Kröller-MĂŒller, Otterlo.

    Le nom de Saint-Valery-en-Caux apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans un document datant de 990, selon la charte dans laquelle Richard Ier, duc de Normandie, octroie une partie de ses biens personnels Ă  l’abbaye de FĂ©camp. Cette charte a aujourd’hui disparu, mais une copie du XIIe siĂšcle est actuellement conservĂ©e Ă  la bibliothĂšque municipale de Rouen. Cette citation confirme l’existence de la ville Ă  la fin du Xe siĂšcle, mais le mystĂšre demeure sur l’époque Ă  laquelle lui fut donnĂ© ce nom. La lĂ©gende de la crĂ©ation de la ville dit qu’elle aurait Ă©tĂ© fondĂ©e au VIIe siĂšcle lorsque l’évangĂ©lisation des campagnes se dĂ©veloppe sous l’impulsion des rois francs. Ainsi, Walaric[30] fondateur du monastĂšre de LeuconaĂŒs (Saint-Valery-sur-Somme), fut appelĂ© « l’apĂŽtre des falaises » en portant la bonne parole sur tout le littoral. Selon la mĂȘme lĂ©gende, il aurait fondĂ© un prieurĂ© au fond de la vallĂ©e de NĂ©ville, lĂ -mĂȘme oĂč sera plus tard construite l’église de Saint-Valery-en-Caux. La population des alentours se fixa autour de ce prieurĂ© afin de suivre la pratique du culte, donnant ainsi naissance Ă  la ville.

    En 1472, aprÚs avoir levé le siÚge de Beauvais, Charles le Téméraire met Saint-Valery et toute la contrée à feu et à sang.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Port-le-Pelletier[31].

    La bataille de Saint-Valery

    Le centre-ville fut presque entiĂšrement dĂ©truit par les bombardements lors du siĂšge de la ville, du 10 au . En effet, dĂšs le , la 7e Panzerdivision menĂ©e par Rommel perce jusqu'Ă  la Seine les positions du 9e corps d'armĂ©e français du gĂ©nĂ©ral Ihler ainsi que de la 51e division d'infanterie (Highland) du major-gĂ©nĂ©ral Fortune, et les isole. Rommel, devinant l'intention des AlliĂ©s de s'embarquer pour l'Angleterre fait encercler FĂ©camp le . Par ses tirs d'artillerie, il oblige la Navy Ă  s'Ă©loigner : deux de ses navires sont endommagĂ©s. Les troupes alliĂ©es se replient sur Saint-Valery-en-Caux, dernier port de la poche. Le 11, Rommel fait pilonner la ville et le port de Saint-Valery-en-Caux. Le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Berniquet, commandant la 2e division lĂ©gĂšre de cavalerie, y perd la vie. Lors de cette journĂ©e, les AlliĂ©s opposent une rĂ©sistance tenace, afin de pouvoir embarquer un maximum de troupes dans l'hypothĂšse de l'arrivĂ©e de la Royal Navy. Un Ă©pais brouillard empĂȘche tout embarquement de nuit. Au matin du , le cargo armĂ© français le CĂ©rons[32] engage un duel avec les canons allemands juchĂ©s sur la falaise d'amont de Saint-Valery. AprĂšs avoir dĂ©truit deux canons de 105 mm allemands, le patrouilleur est coulĂ©. Le cargo français rĂ©quisitionnĂ© Granville est touchĂ© par un obus de char allemand et coule au large de Paluel. Rommel accepte la reddition du gĂ©nĂ©ral Ihler en dĂ©but de soirĂ©e sur la place dĂ©truite de la ville.

    La 7e Panzer a dĂ» mobiliser tous ses moyens pour rĂ©duire la dĂ©fense franco-Ă©cossaise mais est rĂ©compensĂ©e par la prise de douze gĂ©nĂ©raux alliĂ©s dont Ihler et le major-gĂ©nĂ©ral Victor Fortune commandant la 51e division d'infanterie (Highland). En outre, entre douze mille et vingt-six mille soldats, dont au moins huit mille Britanniques, une centaine de canons, cinquante-huit blindĂ©s lĂ©gers et trois cent soixante-huit mitrailleuses, ainsi que des milliers de fusils et de camions sont capturĂ©s par l'armĂ©e allemande. À la suite de la bataille de Saint-Valery, Rommel Ă©crira Ă  sa femme :

    « TrÚs chÚre Lu,

    Ici, la bataille est terminée. Un commandant de corps d'armée et 4 commandants de division se sont présentés à moi aujourd'hui sur la place du marché de Saint-Valery, contraints par ma division à se rendre. Moments merveilleux ! »

    — Erwin Rommel, 12 juin 1940.

    Saint-Valery-en-Caux sera libérée par les Alliés le [33].

    Aix-en-Provence marraine de guerre

    AprÚs la bataille qui a lieu du 10 au , Saint-Valery-en-Caux est détruite à prÚs de 70 %. En particulier, la majorité des bùtiments administratifs sont anéantis, mais également la plupart des habitations. Le , Alexandre Pujes et Michel Saffier, respectivement préfet délégué et sous-préfet de Dieppe, sont en visite à Saint-Valery et constatent l'état catastrophique dans lequel la ville se trouve encore depuis . Le maire, André Retel, suggÚre alors que la ville soit adoptée par une ville marraine de guerre, comme cela a pu déjà se faire lors de la PremiÚre Guerre mondiale.

    Le conseil municipal d'Aix-en-Provence reçoit la requĂȘte envoyĂ©e par Alexandre Pujes le . La dĂ©cision est prise de verser un premier secours de 50 000 francs. Saint-Valery-en-Caux apprend l'adoption le . Son annonce officielle et celle du premier versement survient lors du conseil municipal du .

    Afin de pouvoir soutenir sa filleule, Aix-en-Provence multiplie les actions, ce qui permet d'envoyer Ă  Saint-Valery plusieurs secours.

    AprÚs la Libération

    Le , Ă  la suite d'une panne du systĂšme de freinage, un train transportant des soldats de l'armĂ©e amĂ©ricaine ne parvient pas Ă  s'arrĂȘter et traverse la gare terminale de Saint-Valery. Le bilan est lourd : 89 soldats amĂ©ricains sont tuĂ©s et 152 sont blessĂ©s[34].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le DVD Jean-François Ouvry remporte le scrutin avec 798 voix (51,75 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Joël Sallé (DVG, 462 voix, 29,96 %) et par Raphaël Distante (DVD, 282 voix, 18,29 %), l'abstention s'étant élevée à 47,49 %[35].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca 1942 André Retel
    Henri Cherfils Rad. Conseiller gĂ©nĂ©ral de Saint-Valery-en-Caux (1945 → 1955)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1959 mars 2001 Jacques Couture RI puis UDF-PR
    puis DL
    Médecin retraité
    Député suppléant de Roger Fossé (1968-1986)
    Conseiller rĂ©gional de Haute-Normandie (1986 → 1998)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Saint-Valery-en-Caux (1955 → 2004)
    mars 2001 mars 2014 Gérard Mauger DVD Ingénieur EDF retraité
    mars 2014 mai 2020[36] Dominique Chauvel PS puis DVG Formatrice, en détachement
    DĂ©putĂ©e de la Seine-Maritime (10e circ. (2012 → 2017)
    ConseillĂšre gĂ©nĂ©rale de Fontaine-le-Dun (2004 → 2015)
    Vice-prĂ©sidente du conseil gĂ©nĂ©ral de la Seine-Maritime (2008 → 2015)
    mai 2020[37] En cours
    (au 10 août 2020)
    Jean-François Ouvry DVD Vice-prĂ©sident de la CC de la CĂŽte d'AlbĂątre (2020 → )

    Distinctions et labels

    La commune est classée « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris.

    Jumelages

    Saint-Valery-en-Caux est jumelée à :

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[39].

    En 2020, la commune comptait 3 906 habitants[Note 8], en diminution de 7,66 % par rapport Ă  2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 7954 8454 8875 0185 3285 2365 3705 4045 377
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 8004 7104 6944 5224 2384 4964 1034 0143 912
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 5533 5443 2022 7902 6082 5572 5662 4552 954
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 9053 0893 2745 5014 5954 7824 5464 4704 254
    2018 2020 - - - - - - -
    3 9073 906-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La vente du poisson sur le Quai d'Amont.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Maison Henri-IV : détail de la façade.
    Cette maison fut construite par Guillaume Ladiré, riche armateur, en 1540. L'inscription au-dessus du porche en témoigne : « l'an mil V cens XXXX ceste meson fvt faicte P.Gville Ladiré A.Q Diev done bone vie » ;
    Le nom de Maison Henri IV serait issu de la tradition orale selon laquelle, en 1593, lors de campagnes militaires contre la Ligue, dans la rĂ©gion, entre Dieppe et FĂ©camp, Henri IV s'y serait arrĂȘtĂ© coucher.
    Sa construction remonterait au XVIe siĂšcle selon une inscription mentionnant l'annĂ©e 1530 sur une colonne dans la tour du clocher. L'Ă©glise est faite d'une nef et de deux collatĂ©raux. C'est un bĂątiment entiĂšrement en grĂšs, avec une toiture en ardoise. Des vitraux du XIXe siĂšcle de Claudius Lavergne sont encore visibles aujourd'hui. Les confessionnaux, datant du XVe siĂšcle sont classĂ©s monuments Historiques. L'orgue, restaurĂ© en 2008 est signĂ© Nicolas Antoine LĂ©tĂ© (XVIIIe siĂšcle). Par ailleurs, un vitrail a Ă©tĂ© offert par les Écossais d'Inverness, en souvenir de la 51e division d'infanterie (Highland).

    Natifs de Saint-Valery-en-Caux

    Leurs noms sont liés à Saint-Valery-en-Caux

    Saint-Valery-en-Caux et le cinéma

    HĂ©raldique

    Armes de Saint-Valery-en-Caux

    Les armes de la commune de Saint-Valery-en-Caux se blasonnent ainsi : d'azur à deux dauphins adossés d'argent.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Michel Ries et Alain Blocier, Saint-Valery-en-Caux, JouĂ©-lĂšs-Tours, Ă©d. Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-085-3)
    • Raphael Distante, Saint-Valery-en-Caux. 1940, la 51e division d'infanterie (Highland), BĂ©nĂ©vent, , 230 p.
    • Pays'ages de Saint Valery En Caux (coffret double dvd sur l'histoire de la commune)
    • Pays'ages de Saint Valery En Caux (coffret simple dvd : pĂ©riode 1940 1965)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Valery-en-Caux et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Valery-en-Caux et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
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