Saint-Valery-en-Caux
Saint-Valery-en-Caux (prononcĂ© [sÉÌvalÊiÉÌko:]), Saint-Valdy en normand, est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime en rĂ©gion Normandie.
Saint-Valery-en-Caux | |||||
Le port et le centre-ville. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Normandie | ||||
DĂ©partement | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC de la CÎte d'Albùtre | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Ouvry 2020-2026 |
||||
Code postal | 76460 | ||||
Code commune | 76655 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Valeriquais | ||||
Population municipale |
3 906 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 373 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 51âČ 50âł nord, 0° 42âČ 28âł est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 80 m |
||||
Superficie | 10,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Saint-Valery-en-Caux (ville isolée) |
||||
Aire d'attraction | Saint-Valery-en-Caux (commune-centre) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux (bureau centralisateur) |
||||
LĂ©gislatives | 10e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Normandie
| |||||
Liens | |||||
Site web | https://saintvaleryencaux.fr | ||||
L'ajout d'un accent aigu sur le « e » est une pratique incorrecte.
GĂ©ographie
Situation
Situé sur le littoral du pays de Caux, à environ 60 km au nord de Rouen, Saint-Valery-en-Caux est le chef-lieu d'un canton de l'arrondissement de Dieppe. Saint-Valery-en-Caux se trouve à 30 km de Dieppe et de Fécamp et à une dizaine de kilomÚtres de la centrale nucléaire de Paluel qui se situe plus précisément au lieu-dit Conteville.
Caractéristiques
C'est une petite station balnĂ©aire Ă©quipĂ©e d'un port, d'une mĂ©diathĂšque, d'un centre culturel (Le Rayon Vert), d'une piscine (piscine du Littoral), d'un casino avec cinĂ©ma et night-club. Elle possĂšde Ă©galement une Ă©glise du Moyen Ăge, un clocher (le clocher Saint-LĂ©ger), un cloĂźtre (le cloĂźtre des PĂ©nitents) et une chapelle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Dieppe », sur la commune de Dieppe, mise en service en 1949[7] et qui se trouve Ă 27 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 798,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et Ă 64 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Valery-en-Caux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Valery-en-Caux, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 006 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Valery-en-Caux, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].
La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spĂ©cifiques dâurbanisme sây appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et lâĂ©quilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local dâurbanisme le prĂ©voit[23] - [24].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (71,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (61,3 %), zones urbanisĂ©es (25 %), prairies (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,9 %), zones humides cĂŽtiĂšres (1,4 %)[25].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[26].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctum Walaricum en 990, Sancti Walarici vers 1025[27], Ecclesia Sancti Walarici (ou Walerici) entre 1130 et 1164, Sancto Walarico in Planis en 1273, Saint Valeri Ús plains en 1282, De Sancto Wallarico in planis en 1284[28], Sanctus Valericus in Planis en 1337, Saint Valier Ús plains en 1374[28], Saint Valery Ús plains en 1456[28], Saint Valery Ús plains en 1456[28], Saint-Valery-en-Caux en 1953[29].
Saint-Valery s'Ă©crit Saint-Wary en picard. Le nom est sans rapport avec le latin Valerius dont sont issus ValĂšre et ValĂ©rie. Il procĂšde du nom germanique Walaric, ce qui explique le e muet. On retrouve le mĂȘme phĂ©nomĂšne dans la commune de Saint-Valery-sur-Somme.
L'hagiotoponyme fait rĂ©fĂ©rence Ă Valery de Leuconay pour lequel Guillaume le ConquĂ©rant avait une grande vĂ©nĂ©ration, il fit prĂ©lever une partie de ses reliques et les emporta dans diffĂ©rentes Ă©glises dâAngleterre. Il en dĂ©posa aussi en Normandie, dans ce lieu qui prit plus tard le nom de Saint-Valery-en-Caux. On peut voir aussi un gisant dans lâĂ©glise Saint-Valery de Varengeville-sur-Mer.
Le pays de Caux est une région naturelle de Normandie appartenant au Bassin parisien.
Histoire
Le nom de Saint-Valery-en-Caux apparaĂźt pour la premiĂšre fois dans un document datant de 990, selon la charte dans laquelle Richard Ier, duc de Normandie, octroie une partie de ses biens personnels Ă lâabbaye de FĂ©camp. Cette charte a aujourdâhui disparu, mais une copie du XIIe siĂšcle est actuellement conservĂ©e Ă la bibliothĂšque municipale de Rouen. Cette citation confirme lâexistence de la ville Ă la fin du Xe siĂšcle, mais le mystĂšre demeure sur lâĂ©poque Ă laquelle lui fut donnĂ© ce nom. La lĂ©gende de la crĂ©ation de la ville dit quâelle aurait Ă©tĂ© fondĂ©e au VIIe siĂšcle lorsque lâĂ©vangĂ©lisation des campagnes se dĂ©veloppe sous lâimpulsion des rois francs. Ainsi, Walaric[30] fondateur du monastĂšre de LeuconaĂŒs (Saint-Valery-sur-Somme), fut appelĂ© « lâapĂŽtre des falaises » en portant la bonne parole sur tout le littoral. Selon la mĂȘme lĂ©gende, il aurait fondĂ© un prieurĂ© au fond de la vallĂ©e de NĂ©ville, lĂ -mĂȘme oĂč sera plus tard construite lâĂ©glise de Saint-Valery-en-Caux. La population des alentours se fixa autour de ce prieurĂ© afin de suivre la pratique du culte, donnant ainsi naissance Ă la ville.
En 1472, aprÚs avoir levé le siÚge de Beauvais, Charles le Téméraire met Saint-Valery et toute la contrée à feu et à sang.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Port-le-Pelletier[31].
La bataille de Saint-Valery
Le centre-ville fut presque entiĂšrement dĂ©truit par les bombardements lors du siĂšge de la ville, du 10 au . En effet, dĂšs le , la 7e Panzerdivision menĂ©e par Rommel perce jusqu'Ă la Seine les positions du 9e corps d'armĂ©e français du gĂ©nĂ©ral Ihler ainsi que de la 51e division d'infanterie (Highland) du major-gĂ©nĂ©ral Fortune, et les isole. Rommel, devinant l'intention des AlliĂ©s de s'embarquer pour l'Angleterre fait encercler FĂ©camp le . Par ses tirs d'artillerie, il oblige la Navy Ă s'Ă©loigner : deux de ses navires sont endommagĂ©s. Les troupes alliĂ©es se replient sur Saint-Valery-en-Caux, dernier port de la poche. Le 11, Rommel fait pilonner la ville et le port de Saint-Valery-en-Caux. Le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Berniquet, commandant la 2e division lĂ©gĂšre de cavalerie, y perd la vie. Lors de cette journĂ©e, les AlliĂ©s opposent une rĂ©sistance tenace, afin de pouvoir embarquer un maximum de troupes dans l'hypothĂšse de l'arrivĂ©e de la Royal Navy. Un Ă©pais brouillard empĂȘche tout embarquement de nuit. Au matin du , le cargo armĂ© français le CĂ©rons[32] engage un duel avec les canons allemands juchĂ©s sur la falaise d'amont de Saint-Valery. AprĂšs avoir dĂ©truit deux canons de 105 mm allemands, le patrouilleur est coulĂ©. Le cargo français rĂ©quisitionnĂ© Granville est touchĂ© par un obus de char allemand et coule au large de Paluel. Rommel accepte la reddition du gĂ©nĂ©ral Ihler en dĂ©but de soirĂ©e sur la place dĂ©truite de la ville.
La 7e Panzer a dû mobiliser tous ses moyens pour réduire la défense franco-écossaise mais est récompensée par la prise de douze généraux alliés dont Ihler et le major-général Victor Fortune commandant la 51e division d'infanterie (Highland). En outre, entre douze mille et vingt-six mille soldats, dont au moins huit mille Britanniques, une centaine de canons, cinquante-huit blindés légers et trois cent soixante-huit mitrailleuses, ainsi que des milliers de fusils et de camions sont capturés par l'armée allemande. à la suite de la bataille de Saint-Valery, Rommel écrira à sa femme :
« TrÚs chÚre Lu,
Ici, la bataille est terminée. Un commandant de corps d'armée et 4 commandants de division se sont présentés à moi aujourd'hui sur la place du marché de Saint-Valery, contraints par ma division à se rendre. Moments merveilleux ! »
â Erwin Rommel, 12 juin 1940.
Saint-Valery-en-Caux sera libérée par les Alliés le [33].
Aix-en-Provence marraine de guerre
AprÚs la bataille qui a lieu du 10 au , Saint-Valery-en-Caux est détruite à prÚs de 70 %. En particulier, la majorité des bùtiments administratifs sont anéantis, mais également la plupart des habitations. Le , Alexandre Pujes et Michel Saffier, respectivement préfet délégué et sous-préfet de Dieppe, sont en visite à Saint-Valery et constatent l'état catastrophique dans lequel la ville se trouve encore depuis . Le maire, André Retel, suggÚre alors que la ville soit adoptée par une ville marraine de guerre, comme cela a pu déjà se faire lors de la PremiÚre Guerre mondiale.
Le conseil municipal d'Aix-en-Provence reçoit la requĂȘte envoyĂ©e par Alexandre Pujes le . La dĂ©cision est prise de verser un premier secours de 50 000 francs. Saint-Valery-en-Caux apprend l'adoption le . Son annonce officielle et celle du premier versement survient lors du conseil municipal du .
Afin de pouvoir soutenir sa filleule, Aix-en-Provence multiplie les actions, ce qui permet d'envoyer Ă Saint-Valery plusieurs secours.
AprÚs la Libération
Le , Ă la suite d'une panne du systĂšme de freinage, un train transportant des soldats de l'armĂ©e amĂ©ricaine ne parvient pas Ă s'arrĂȘter et traverse la gare terminale de Saint-Valery. Le bilan est lourd : 89 soldats amĂ©ricains sont tuĂ©s et 152 sont blessĂ©s[34].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le DVD Jean-François Ouvry remporte le scrutin avec 798 voix (51,75 % des suffrages exprimés), devançant les listes menées par Joël Sallé (DVG, 462 voix, 29,96 %) et par Raphaël Distante (DVD, 282 voix, 18,29 %), l'abstention s'étant élevée à 47,49 %[35].
Liste des maires
Distinctions et labels
La commune est classée « quatre fleurs » au Concours des villes et villages fleuris.
Jumelages
Saint-Valery-en-Caux est jumelée à :
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[39].
En 2020, la commune comptait 3 906 habitants[Note 8], en diminution de 7,66 % par rapport Ă 2014 (Seine-Maritime : â0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
- Antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Rouen.
- C'est à Saint-Valery-en-Caux qu'a été installé en 2000 le relais français du cùble sous-marin de communication transatlantique TAT-14[41] - [42].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Maison à colombage dite Henri IV[43], appelée aussi maison Ladiré
- Cette maison fut construite par Guillaume Ladiré, riche armateur, en 1540. L'inscription au-dessus du porche en témoigne : « l'an mil V cens XXXX ceste meson fvt faicte P.Gville Ladiré A.Q Diev done bone vie » ;
- Le nom de Maison Henri IV serait issu de la tradition orale selon laquelle, en 1593, lors de campagnes militaires contre la Ligue, dans la rĂ©gion, entre Dieppe et FĂ©camp, Henri IV s'y serait arrĂȘtĂ© coucher.
- Sa construction remonterait au XVIe siĂšcle selon une inscription mentionnant l'annĂ©e 1530 sur une colonne dans la tour du clocher. L'Ă©glise est faite d'une nef et de deux collatĂ©raux. C'est un bĂątiment entiĂšrement en grĂšs, avec une toiture en ardoise. Des vitraux du XIXe siĂšcle de Claudius Lavergne sont encore visibles aujourd'hui. Les confessionnaux, datant du XVe siĂšcle sont classĂ©s monuments Historiques. L'orgue, restaurĂ© en 2008 est signĂ© Nicolas Antoine LĂ©tĂ© (XVIIIe siĂšcle). Par ailleurs, un vitrail a Ă©tĂ© offert par les Ăcossais d'Inverness, en souvenir de la 51e division d'infanterie (Highland).
- Ăglise Saint-Martin dont l'orgue est classĂ© comme objet monument historique[44] - [45] ;
- CimetiĂšre militaire de la Seconde Guerre mondiale ;
- Les couvent et cloßtre des Pénitents, fondé au XVIIe siÚcle ;
- Port de plaisance de 550 places ;
- Phare de Saint-Valery-en-Caux ;
- Clocher Saint-LĂ©ger ;
- Chapelle Notre-Dame-de-Bon-Port (1953), due à l'architecte Raymond Lopez et ses vitraux à André-Louis Pierre.
- Camp Lucky Strike.
Natifs de Saint-Valery-en-Caux
- Adrien Victor Auger (1787-1854), peintre Ă©lĂšve de Jacques-Louis David ;
- Jacques-François Ochard (1800-1870), peintre ;
- Paul-FĂ©lix-ArsĂšne Billard (1829-1901), Ă©vĂȘque de Carcassonne ;
- René Cogny (1904-1968), officier général ;
- Fabien Canu (1960-), judoka.
Leurs noms sont liés à Saint-Valery-en-Caux
- Alexandre Dumas fils y passait ses étés ;
- Sacha Guitry, qui débute en 1905 au Casino ;
- Marcel Dupré, musicien, passe tous ses étés jusqu'en 1939 à la Villa Julia-Marie.
Saint-Valery-en-Caux et le cinéma
- 1968 : dans le film Angélique et le Sultan, Colin Paturel déclare qu'il est originaire de la commune.
- 2004 : ArsÚne Lupin de Jean-Paul Salomé (séquence du phare)
- 2009 : Le Nom des gens de Michel Leclerc (séquence de la plage)
HĂ©raldique
|
Les armes de la commune de Saint-Valery-en-Caux se blasonnent ainsi : d'azur à deux dauphins adossés d'argent. |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Michel Ries et Alain Blocier, Saint-Valery-en-Caux, Joué-lÚs-Tours, éd. Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-085-3)
- Raphael Distante, Saint-Valery-en-Caux. 1940, la 51e division d'infanterie (Highland), Bénévent, , 230 p.
- Pays'ages de Saint Valery En Caux (coffret double dvd sur l'histoire de la commune)
- Pays'ages de Saint Valery En Caux (coffret simple dvd : période 1940 1965)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Dieppe - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Valery-en-Caux et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Dieppe - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Valery-en-Caux et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Valery-en-Caux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Valery-en-Caux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative Ă lâamĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Jean Adigard des Gautries. Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite). Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958. Page 161.
- Archives de Seine-Maritime 7 H.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 939.
- D'oĂč Valery avec -e- [Ăž] et non -Ă©- [e], ce nom Ă©tant sans rapport Ă©tymologique avec le prĂ©nom ValĂ©rie. En français [a] latin ou germanique a donnĂ© un e "muet" [Ăž].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Le Cerons - navire réquisitionné par la marine française
- http://www.xn--armes-dsa.com/ossian-seipel-fr-07.htm
- (en) HistoryNet Staff, « Russell C. Eustice Recalls the Troop Train 2980 Tragedy at St. Valery-en-Caux During World War II », sur historynet.com, (consulté le ).
- « Saint-Valery-en-Caux 76460 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
- « AprĂšs trente ans de carriĂšre politique dans le pays de Caux, Dominique Chauvel part « le cĆur lĂ©ger » : Saint-Valery-en-Caux. Câest une carriĂšre politique longue de trente ans qui touche Ă sa fin. Maire, dĂ©putĂ©e, vice-prĂ©sidente du conseil gĂ©nĂ©ral, Dominique Chauvel estime avoir « beaucoup donnĂ© au service des autres. » Elle aspire aujourdâhui Ă penser un peu plus Ă elle et aux siens », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- ĂlĂ©onore Sinoquet, « Ă Saint-Valery-en-Caux, le nouveau maire, Jean-François Ouvry, veut « redresser les comptes de la ville » », Paris-Normandie,â (lire en ligne, consultĂ© le ) « Saint-Valery-en-Caux, le nouveau maire, Jean-François Ouvry a Ă©tĂ© Ă©lu avec 22 voix et 5abstentions, lundi 25 mai ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- (en) Site officiel du TAT-14
- http://www.wikileaks.ch/cable/2009/02/09STATE15113.html REQUEST FOR INFORMATION:CRITICAL FOREIGN DEPENDENCIES (CRITICAL INFRASTRUCTURE AND KEY RESOURCES LOCATED ABROAD, Wikileaks décembre 2010
- Notice no PA00101052.
- Notice no PM76002151.
- Notice no PM76003237.