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Centrale nucléaire de Paluel

La centrale nuclĂ©aire de Paluel est situĂ©e sur le territoire de la commune de Paluel (Seine-Maritime), Ă  40 km de Dieppe, 65 km de Rouen et 70 km du Havre, sur la cĂ´te de la Manche en Normandie.

Centrale nucléaire de Paluel
Administration
Pays
RĂ©gion
DĂ©partement
Commune
Coordonnées
49° 51′ 28″ N, 0° 38′ 07″ E
Opérateur
Construction
Mise en service
1985-1986
Statut
En service
Direction
Jean-Marie Boursier
RĂ©acteurs
Fournisseurs
Type
RĂ©acteurs actifs
4 Ă— 1 330 MW [1] - [2] - [3] - [4]
Puissance nominale
5 320 MW
Production d’électricité
Production annuelle
26,43 TWh (2019)
Facteur de charge
56,7 % (en 2019)
68,1 % (jusqu'en 2019)[5]
Production moyenne
25,44 TWh (2015 Ă  2019)
Production totale
1 089,55 TWh (fin 2019)

Source froide
Site web
Carte

Elle comprend quatre rĂ©acteurs nuclĂ©aires opĂ©rationnels pour un total de 5 320 MWe (puissance nette Ă  disposition du rĂ©seau).

Présentation

La centrale nuclĂ©aire de Paluel a Ă©tĂ© construite entre 1977 et 1986[6]. Elle est exploitĂ©e par EDF. La centrale, qui utilise l'eau de mer (Manche) pour son système de refroidissement, dispose de quatre rĂ©acteurs nuclĂ©aires de 1 330 MW chacun.

Plus de 1 400 salariĂ©s d'EDF travaillent Ă  la centrale de Paluel, ainsi que 750 salariĂ©s permanents d'entreprises prestataires.

Production / maintenance

Caractéristiques des réacteurs

Les quatre réacteurs de Paluel ont été construits par Framatome de 1977 à 1986. Ils font partie du palier P4, comme les deux premiers réacteurs de la centrale nucléaire de Flamanville et les deux réacteurs de la centrale nucléaire de Saint-Alban. Depuis leur mise en service, ils sont exploités par EDF. Les caractéristiques des réacteurs sont les suivantes :

Nom du réacteurPalierPuissance [MW]Début constr.Raccord. au réseauMise en service comm.1re visite décennale2e visite décennale3e visite décennale
ThermiquebruteNette
Paluel-1[1] P43 817 MWt1 382 MWe1 330 MWe aoĂ»t 1977juin 1984dĂ©c 1985199620062016
Paluel-2[2] P43 817 MWt1 382 MWe1 330 MWejan 1978sept 1984dĂ©c 1985199520052015[7]
Paluel-3[3] P43 817 MWt1 382 MWe1 330 MWe fĂ©v 1979sept 1985fĂ©v 1986199720072017
Paluel-4[4] P43 817 MWtt1 382 MWe1 330 MWe fĂ©v 1980avril 1986juin 1986199820082019

Les quatre réacteurs fonctionnent à l'uranium enrichi.

Fin 2021 EDF instruit une demande auprès de l'ASN (avec avis de l'IRSN) afin d'expérimenter l'utilisation de combustible recyclé MOX dans le réacteur n°4 de Paluel : la Programmation Pluriannuelle de l'Energie (PPE) 2019-2028 fixe la fermeture de 12 réacteurs de 900 MWe et maintient l'utilisation de MOX jusqu'à l'horizon 2040. Or en 2022 seul certains réacteurs de 900 MWe sont habilités à utiliser ce combustible. EDF envisage de « moxer » certains réacteur de 1 300 MWe afin de tenir ces objectifs[8].

Production

En 2018, les quatre unitĂ©s de production de la centrale nuclĂ©aire de Paluel ont produit 31,98 milliards de kilowattheures. Cela reprĂ©sente environ 8 % de la production nuclĂ©aire française.

ArrĂŞts pour maintenance

Pour les centrales nucléaires, il existe trois types d’arrêts pour maintenance :

  • l’arrĂŞt pour simple rechargement du combustible ;
  • la visite partielle, visant au rechargement du combustible mais aussi Ă  un important programme pĂ©riodique de maintenance ;
  • la visite dĂ©cennale, un examen de sĂ»retĂ© impliquant des contrĂ´les approfondis et rĂ©glementaires des principaux composants (cuve du rĂ©acteur, circuit primaire, enceinte du bâtiment rĂ©acteur).

Visites décennales

La centrale nucléaire de Paluel a été conçue pour une durée d’exploitation d’au moins 40 ans. Tous les dix ans, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est chargée de se prononcer sur la poursuite d’exploitation, en fonction des résultats fournis à la suite des examens menés dans le cadre des visites décennales.

En 2019, Paluel achèvera son programme de maintenance et de modernisation des troisièmes visites décennales de ses réacteurs.

Sûreté des installations

La centrale nucléaire de Paluel dispose d’une équipe chargée de la sûreté, qui compte 18 auditeurs et ingénieurs qui s’assurent du respect de l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale.

Une exploitation sous contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire

Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale de Paluel est soumise aux contrôles de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Cette entité indépendante assure, au nom de l’État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection. Cette surveillance peut prendre la forme d’inspections programmées ou d’inspections inopinées. En 2018, 30 inspections ont été réalisées par l’ASN, dont 12 inopinées[9].

En plus des Ă©lĂ©ments recueillis lors de ses inspections, l’ASN dispose de donnĂ©es fournies par l’exploitant, conformĂ©ment Ă  la procĂ©dure rĂ©glementaire de dĂ©claration des Ă©vĂ©nements significatifs. EDF est en effet tenu de dĂ©clarer Ă  l’ASN tout Ă©vĂ©nement significatif qui surviendrait au sein de ses installations nuclĂ©aires. Le rĂ´le de l’ASN est alors de vĂ©rifier que les problèmes ont Ă©tĂ© analysĂ©s de manière pertinente  et que les mesures ont Ă©tĂ© prises pour corriger la situation et Ă©viter que l’évĂ©nement ne se reproduise. Tous les Ă©vĂ©nements ayant trait Ă  l’exploitation, survenus Ă  la centrale nuclĂ©aire de Paluel, dĂ©clarĂ©s Ă  l’ASN et rendus publics, sont classĂ©s selon une Ă©chelle de gravitĂ© internationale dite « Ă©chelle INES » (International nuclear event scale).

Évaluation complémentaire de sûreté

Au lendemain de l’accident survenu à Fukushima, en mars 2011, les centrales nucléaires françaises ont fait l’objet d’évaluations complémentaires de sûreté afin d’examiner la robustesse des installations face à des situations extrêmes. Les résultats apportés à l’ASN l’ont conduit à juger le niveau de sûreté des installations satisfaisant. Le régulateur a également demandé qu’un certain nombre d’améliorations soient apportées pour faire face aux situations les plus improbables. Pour cela EDF a défini un plan d’action, qui prévoit notamment :

  • la mise en place de la Force d’action rapide du nuclĂ©aire[10] (FARN) capable d'intervenir, en cas d’urgence, sur n’importe quel site nuclĂ©aire en France et en simultanĂ© sur l’ensemble des rĂ©acteurs d’un mĂŞme site. Les quatre bases installĂ©es Ă  Civaux, Dampierre, Paluel et Bugey sont pleinement opĂ©rationnelles.
  • l’installation d'un moteur Diesel d’ultime secours[11] (DUS) sur l'ensemble des rĂ©acteurs (hors Fessenheim). Le principe est de disposer d'une alimentation Ă©lectrique supplĂ©mentaire en cas de dĂ©faillance des deux alimentations externes et des deux alimentations internes dĂ©jĂ  existantes.

Protection des intervenants

Radioprotection

La réglementation française impose une limite d’exposition annuelle à ne pas dépasser pour les travailleurs intervenant en zone nucléaire. Elle s’élève à 20 mSv sur 12 mois glissants. En 2017, à la centrale nucléaire de Paluel, sur les sept derniers mois de l’année, aucun intervenant n’a dépassé la dose de 14 mSv sur 12 mois glissants[12].

Les niveaux d’exposition, enregistrés par les outils de mesures dont sont obligatoirement équipés tous les intervenants sont régulièrement transmis à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), organisme indépendant chargée de la surveillance des travailleurs exposés aux rayonnements ionisants.

Sécurité

Le programme industriel visant à prolonger la durée de vie des centrales entraîne un nombre plus important d’interventions techniques sur les installations. Dans ce contexte, EDF accompagne ses équipes via un dispositif renforcé de formation et de sensibilisation aux risques spécifiques liés aux interventions.

Surveillance de l’environnement

Le  programme de surveillance de l’environnement est Ă©tabli conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation. Ce programme fixe la nature, la frĂ©quence, la localisation des diffĂ©rents prĂ©lèvements rĂ©alisĂ©s, ainsi que la nature des analyses Ă  effectuer. Sa stricte application fait l’objet de visites et inspections programmĂ©es ou inopinĂ©es de la part de l’ASN qui rĂ©alise des expertises indĂ©pendantes.

Ce dispositif est complété par des études annuelles radio-écologique et hydro-biologique d’impact sur les écosystèmes. Elles sont confiées par EDF à des laboratoires externes qualifiés (IRSN, IRSTEA, Ifremer, Onema, laboratoires universitaires et privés, etc.). Tous les dix ans, une étude radio-écologique plus poussée est réalisée. La grande variété d’analyses, effectuées lors de ces études, permet de connaître plus finement l’impact des installations sur l’environnement, et constitue un témoin objectif de la qualité d’exploitation des centrales.

ContrĂ´le des rejets

Un texte réglementaire[13] spécifique fixe la nature, la fréquence et le type de contrôles pour chaque paramètre (flux ou débit, concentration, activité, température, etc.) de chaque centrale, tant au niveau des prélèvements d’eau que des rejets d’effluents radioactifs, chimiques et thermiques.

Ă€ Paluel, 20 000 prĂ©lèvements sont rĂ©alisĂ©s chaque annĂ©e pour contrĂ´ler les rejets (rejets liquides, effluents et tempĂ©rature) et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des rĂ©sultats en dessous des seuils règlementaires[14].

Protection et information de la population

Information du public

La centrale nuclĂ©aire de Paluel informe la population de son fonctionnement et de son actualitĂ©. Elle dispose d'un espace dĂ©couverte ouvert Ă  tous. Des visiteurs (scolaires ou grand public) sont accueillis tout au long de l’annĂ©e pour des confĂ©rences et des visites des installations. En 2018, 5 141 visiteurs ont bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une information sur le nuclĂ©aire Ă  la centrale de Paluel[14].

Au cours de l’année, plusieurs journées à thèmes sont organisées, souvent en lien avec les associations locales, avec pour objectif de faire découvrir nos métiers et de sensibiliser aux activités liées à la production d’électricité : fête de la science, journées de l’industrie électrique, journées européennes du patrimoine, etc.

L’actualité de la centrale nucléaire de Paluel peut être suivie sur le site internet de la centrale[15] ou via le fil twitter @EDF_Paluel

Chaque année, conformément à l’article L125-15 et L125-16 du Code de l’environnement, la centrale de Paluel publie son rapport annuel d’information du public, dans lequel sont développés les principaux résultats dans les domaines de la sûreté, de la radioprotection, de l’environnement, etc.

Plan particulier d’intervention

Même si tous les moyens techniques, organisationnels et humains sont mis en œuvre pour prévenir d’un accident nucléaire, des mesures de mise en sécurité de la population sont prévues dans le cadre du Plan particulier d’intervention (PPI).

Au sein du dispositif ORSEC, les plans particuliers d’intervention regroupent des dispositions spécifiques adoptées par les de département pour faire face aux risques technologiques liés à la présence d’un barrage ou d’un site industriel (usines chimiques SEVESO 2, centrales nucléaires…). Lorsqu’un événement est susceptible d’avoir des conséquences à l’extérieur du site, sur la population environnante, le préfet, responsable de la protection de celle-ci, déclenche le Plan particulier d’intervention.

En fĂ©vrier 2019, le pĂ©rimètre du PPI a Ă©tĂ© Ă©tendu Ă  20 km autour des installations nuclĂ©aires. Les mesures d’information, de prĂ©vention et de sĂ©curitĂ© concernent dĂ©sormais 104 communes situĂ©es autour de la centrale de Paluel, soit environ 68 000 habitants.

Économie et emplois

Effectifs

La centrale de Paluel comptabilisait 1 422 salariĂ©s EDF et 750 salariĂ©s permanents d’entreprises prestataires en 2018. Lors des arrĂŞts pour maintenance, entre 600 et 2 000 salariĂ©s d’entreprises prestataires supplĂ©mentaires peuvent ĂŞtre amenĂ©s Ă  intervenir sur le site[14].

Investissements pour la modernisation des installations

En 2018, la centrale nucléaire de Paluel a investi plus de 150 millions d’euros dans l’exploitation et la maintenance, ce qui permet de conserver ses installations dans un état optimum permanent pour un fonctionnement en toute sûreté[14].

Apport au territoire

Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses, à titre d’exemple, les marchés passés avec les entreprises régionales pour la maintenance représentent 33,3 millions d’euros.

La centrale nucléaire de Paluel a versé 62,2 millions d’euros de taxes, cotisations et impôts locaux, dont 39,1 millions d’euros au bénéfice des collectivités locales et territoriales et 11,1 millions d’euros au bénéfice du département. Elle soutient également chaque année de nombreuses initiatives locales[14].

Incidents

La tempête en Manche du a provoqué une arrivée massive d'algues dans les tambours filtrants de la station de pompage du circuit de refroidissement. Tous les réacteurs de la centrale ont alors été arrêtés. L’incident a été classé au niveau 1 (anomalie) de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES). Ces algues ont fait perdre 6 % de production à la centrale de Paluel en 2004. Le phénomène de prolifération des algues serait lié, au moins partiellement, aux nitrates d'origine agricole qui se retrouvent entraînés en mer par les eaux de ruissellement.

Entre le 30 et le , en raison de la formation de glace sur les transformateurs électriques, les quatre réacteurs de la centrale nucléaire de Paluel ont été coupés du réseau de transport d'électricité. Les opérations d'ilôtage ont donc été lancées et ont réussi pour les réacteurs no 1, 3 et 4. En revanche, pour le réacteur no 2, une défaillance matérielle au niveau de l'automatisme de contrôle de la vitesse de la turbine a conduit à un arrêt automatique du réacteur. Le réacteur no 2, n'étant alimenté en électricité ni par le réseau de transport ni par son alternateur, les générateurs électrogènes de secours ont démarré afin de maintenir une alimentation électrique de sauvegarde jusqu'au rétablissement de l'alimentation par le réseau de transport[16].

En , un réacteur de la centrale nucléaire EDF de Paluel a été arrêté après un départ de feu sur une excitatrice d'un alternateur. Le feu a été maîtrisé après l'intervention d'une cinquantaine de pompiers[17].

Des fuites à répétition auraient été repérées en , ainsi que des rejets de gaz radioactif et des contaminations de travailleurs[18]. Le CHSCT s'en est saisi, et a engagé toutes les procédures nécessaires. Le syndicat CGT a accusé la direction de la centrale d'avoir fait pression sur les salariés pour poursuivre la production [19]. L'exploitant EDF a alors annoncé qu'un incident avait eu lieu en avril sur le réacteur Paluel-3 lors d'une opération de changement du combustible, mais qu'il n'y avait eu aucune fuite hors de la centrale. L'incident a été classé de niveau 0 (écart) sur l'échelle INES[20].

Le , EDF déclare à l’ASN un événement significatif relatif à la détection tardive de l’arrêt du système de ventilation de l’enceinte du bâtiment réacteur pendant les opérations de rechargement des assemblages combustibles de la cuve du réacteur No 4[21] - [22].

3e visite décennale

La 3e visite décennale (VD3) du réacteur no 2 débute fin mai 2015 et est initialement prévue pour durer jusque début février 2016[23].

Dans la soirĂ©e du , alors que le rĂ©acteur no 2 est Ă  l'arrĂŞt pour sa VD3 (visite dĂ©cennale des 30 ans), un incendie s'est dĂ©clarĂ© sur le condenseur dans la salle des machines. 71 pompiers ont mis plus de six heures et 1 200 m3 d'eau (rĂ©cupĂ©rĂ©s et analysĂ©s avant rejet), pour maĂ®triser l'incendie[24] confinĂ© Ă  l'intĂ©rieur du condenseur. Cet incendie est un feu mĂ©tal qui a pour origine des travaux de dĂ©coupe des tubes en titane du condenseur.

Le , un accident se produit alors que le troisième gĂ©nĂ©rateur de vapeur usĂ© est en train d'ĂŞtre sorti du rĂ©acteur no 2 (qui en compte 4), toujours dans le cadre de la VD3. D'un poids de plus de 400 tonnes, il bascule pendant sa manutention et s'abat de toute sa hauteur (27 mètres) sur le plancher du bâtiment rĂ©acteur ainsi que sur le platelage de protection de la piscine du bâtiment et occasionne des dĂ©gâts matĂ©riels. Un employĂ© est lĂ©gèrement blessĂ© au thorax[25]. L'AutoritĂ© de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire est dĂ©pĂŞchĂ©e immĂ©diatement[26]. Dans un courrier du , les inspecteurs de l'ASN interrogent EDF sur la conformitĂ© des appareils de levage, notamment celle du palonnier utilisĂ© lors des travaux [27]. Le , le directeur de la centrale indique que le rĂ©acteur no 2 ne sera pas redĂ©marrĂ© avant [28] - [29]. Le , dans le cadre d'une fiabilisation de planning, EDF annonce une indisponibilitĂ© du rĂ©acteur n°2 jusqu'au [30] soit un arrĂŞt de 929 jours correspondant Ă  2 ans, 6 mois et 14 jours. Ce très long arrĂŞt pose au passage un problème administratif inĂ©dit : la loi de transition Ă©nergĂ©tique prĂ©voit dĂ©sormais que, « si une installation nuclĂ©aire de base cesse de fonctionner pendant une durĂ©e continue supĂ©rieure Ă  deux ans, son arrĂŞt est rĂ©putĂ© dĂ©finitif ». Le gouvernement peut toutefois proroger cette durĂ©e de trois ans, par « arrĂŞtĂ© motivĂ© pris après avis de l'AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire »[31].

Le réacteur redémarre finalement en [32].

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. (en) « IAEA - Power Reactor Information System », sur https://pris.iaea.org/ (consulté le )
  2. (en) « IAEA - Power Reactor Information System », sur https://pris.iaea.org/ (consulté le )
  3. (en) « IAEA - Power Reactor Information System », sur https://pris.iaea.org/ (consulté le )
  4. (en) « IAEA - Power Reactor Information System », sur https://pris.iaea.org/ (consulté le )
  5. moyennes des valeurs sur PRIS AIEA pour chaque réacteur du site
  6. ASN, « Centrale nucléaire de Paluel » (consulté le )
  7. « Gros lifting pour le deuxième réacteur de la centrale nucléaire de Paluel », sur http://www.paris-normandie.fr/, (consulté le )
  8. « Avis IRSN dec 2021 Moxage Paluel 4 »
  9. « Dossier de presse de Paluel 2019 »
  10. « Focus sur la Force d'Action Rapide du Nucléaire »
  11. « Les diesels d’« ultime » secours des centrales nucléaires »
  12. « Dossier de presse paluel 2019 »
  13. « Décision n° 2017-DC-0588 de l’ASN du 6 avril 2017 »
  14. « Dossier de presse Paluel 2019 »
  15. www.edf.fr/paluel
  16. Incendie à la centrale nucléaire de Paluel, AFP, 25 septembre 2009
  17. Nucléaire: incidents en série à la centrale de Paluel, Médiapart, 22 juin 2011
  18. Centrale de Paluel: EDF sur les traces de Tepco ?, Cgt-dieppe, 16 juin 2011
  19. EDF : incident mineur sur le réacteur Paluel-3 ; pas de fuite, zonebourse, 22 juin 2011
  20. « Y a-t-il un "problème de radioactivité" dans la centrale nucléaire de Paluel ? », sur Sciences et avenir (consulté le )
  21. « Détection tardive de l’arrêt du système de ventilation du bâtiment réacteur pendant les opérations de rechargement en combustible du réacteur n° 4 », sur ASN.fr (consulté le )
  22. « Gros lifting pour Paluel 2 », sur Paris-Normandie (consulté le )
  23. « Seine-Maritime: un incendie touche la centrale nucléaire de Paluel », sur http://www.bfmtv.com, (consulté le )
  24. Émilie Torgemen, « Seine-Maritime : soudain, la chaudière de la centrale nucléaire bascule », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. La-Croix.com, « EDF reconnaĂ®t un « accident de manutention Â» Ă  la centrale nuclĂ©aire de Paluel », sur La Croix (consultĂ© le )
  26. « Prise en compte de la chute en cours de manutention d'un générateur de vapeur dans le bâtiment du réacteur 2 », sur ASN.fr, 07/2016/ (consulté le )
  27. « Centrale de Paluel: le réacteur n°2 arrêté jusqu'en mars 2017 », sur Connaissance des Énergies (consulté le )
  28. « Centrale nucléaire de Paluel : le réacteur n°2 "ne redémarrera pas avant mars 2017" », sur Sciences et avenir (consulté le )
  29. « Portail Services RTE », sur Portail Services RTE (consulté le ).
  30. « Nucléaire : EDF confronté à de longs arrêts », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Le réacteur nucléaire Paluel 2 a redémarré après trois ans d'arrêt », sur Europe 1 (consulté le )
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