TER Franche-Comté
Le TER Franche-Comté était le réseau de Transports express régionaux (TER) de l'ancienne région administrative Franche-Comté. Depuis la fusion des régions en 2017, ses services sont délivres depuis par le réseau TER Bourgogne-Franche-Comté.
TER Franche-Comté | ||
Deux X 73500 en gare de Morteau. | ||
Situation | Bourgogne-Franche-Comté | |
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Type | Transport express régional | |
Entrée en service | 1986 | |
Longueur du réseau | 770 km | |
Lignes | 42 | |
Gares | 66 | |
Fréquentation | 21 000/jours | |
Ăcartement des rails | 1 435 mm | |
Propriétaire | RFF/SNCF | |
Exploitant | SNCF | |
Site Internet | www.ter.sncf.com/franche-comte | |
Carte du réseau. | ||
Il a reprĂ©sentĂ©, en 2010, environ 180 circulations de trains et 100 circulations d'autocars par jour de pleine semaine, utilisĂ©es par plus de 20 000 voyageurs par jour en moyenne. Le rĂ©seau ferroviaire de Franche-ComtĂ© ouvert au trafic TER et IntercitĂ©s atteint une longueur de 770 km, et compte 66 gares et points d'arrĂȘt au sein de la rĂ©gion. Les trains affectĂ©s au TER Franche-ComtĂ© ont rĂ©alisĂ© 4,6 millions de train-km pendant l'annĂ©e 2010. La frĂ©quentation du TER Franche-ComtĂ© a augmentĂ© de 27,2 % entre 2004 et 2008, dont 9,5 % rien qu'entre 2007 et 2008 (soit plus de 16 000 voyageurs par jour). L'axe Belfort - MontbĂ©liard - Besançon - Dole - Dijon reprĂ©sente Ă lui seul 63,6 % de la frĂ©quentation.
Le budget transport de la région Franche-Comté a été de 123 000 000 ⏠en 2010, ce qui représente 24 % de son budget. Environ la moitié de cette somme est consacrée aux transports express régionaux. Trois lignes sont certifiées « NF service » sur la base de la norme EN 13816 délivré par Afnor : Besançon - Dijon, Besançon - Belfort et Besançon - Morteau.
Histoire
Le transport régional avant la décentralisation
En 1960, le trafic rĂ©gional et local est assurĂ© surtout par les trains omnibus, qui incluent les trains directs ou semi-directs. Dans l'actuelle rĂ©gion Franche-ComtĂ©, ce trafic porte sur trois Ă cinq allers-retours par jour et par sens sur la plupart des lignes, comme c'est le cas de la majoritĂ© des zones rurales de la France de l'Ă©poque. ConcrĂštement, quatre ou cinq aller-retours circulent sur la ligne de Culmont - Chalindrey Ă Vesoul, la ligne de Dole Ă Belfort, la ligne de Dijon Ă Andelot par Dole, et sur la ligne de Franois Ă Arc-et-Senans (relation Besançon - Mouchard). Entre Besançon et Franois, oĂč les lignes de Dijon et Mouchard sont Ă©tablies en tronc commun, la densitĂ© du trafic est supĂ©rieure, ce qui est Ă©galement le cas sur la section de MontbĂ©liard Ă Belfort. Mais d'autres sections de lignes principales ne voient circuler que trois omnibus par jour et par sens : Lure - Vesoul, Andelot - Vallorbe / Pontarlier. La section occidentale de la ligne de Besançon au Locle (jusqu'au Valdahon) est Ă©galement dans ce cas. Toutes les autres lignes ne disposent que de deux allers-retours omnibus, voire que d'un seul sur la ligne de Belfort Ă Delle et sur la section Mouchard - Saint-Amour de la relation Strasbourg - Lyon-Perrache. Pire, les lignes de Lure Ă Ăpinal et la ligne d'Aillevillers Ă Port-d'Atelier-Amance sont d'ores et dĂ©jĂ dĂ©pourvues de trafic omnibus[a 1]. Plusieurs lignes sont fermĂ©es pendant le programme d'Ă©conomies de 1967/1973, Ă savoir les trois derniĂšres lignes desservant Gray (Is-sur-Tille - Gray le , Gray - Vesoul et Culmont-Chalindrey - Gray le ) et la ligne de Saint-Jean-de-Losne Ă Lons-le-Saunier, le [a 2].
La SNCF n'ayant pu atteindre l'Ă©quilibre financier Ă la fin de l'exercice 1973, le ministĂšre des Finances fixe l'objectif de reporter les services omnibus sur 10 000 km de voies ferrĂ©es sur la route, chiffre bientĂŽt portĂ© Ă 12 500 km. Quand Jacques Chirac devient Premier ministre le , il dĂ©crĂšte rapidement l'arrĂȘt des transferts sur route autoritaires et propose d'attendre tout d'abord l'Ă©laboration des premiers schĂ©mas rĂ©gionaux de transport (SRT) dĂ©cidĂ©e le . Six rĂ©gions sont choisies comme rĂ©gions pilotes, dont la rĂ©gion Franche-ComtĂ© ne fait pas partie, mais le principe est progressivement Ă©tendu sur toutes les rĂ©gions jusqu'en 1977. La Franche-ComtĂ© entame l'Ă©laboration de son SRT dĂšs 1975. Les rĂ©gions vont se voir confier l'organisation des services omnibus, avec l'idĂ©e sous-jacente qu'elles vont fermer des lignes rurales pour utiliser les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es pour l'amĂ©lioration des dessertes dĂ©clarĂ©es d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional par le SRT. Le but global est l'amĂ©lioration des transports collectifs sans coĂ»ts supplĂ©mentaires pour la collectivitĂ©[a 3]. La Franche-ComtĂ© sera la huitiĂšme et derniĂšre rĂ©gion Ă adopter un SRT dans le cadre du dĂ©cret du , en dĂ©cembre 1978[a 4].
Globalement, les SRT n'ont pas eu les effets escomptĂ©s, bien peu de lignes ayant Ă©tĂ© fermĂ©es. Pour les pouvoirs publics, cette premiĂšre tentative de rĂ©gionalisation est vĂ©cue comme un Ă©chec. Le dĂ©cret du relatif aux SRT est donc abrogĂ© et remplacĂ© par un nouveau dĂ©cret publiĂ© le , en gardant le dispositif des SRT. En mars de la mĂȘme annĂ©e dĂ©jĂ , un nouveau contrat d'entreprise a Ă©tĂ© conclu entre l'Ătat et la SNCF, qui retrouve la responsabilitĂ© de la gestion des omnibus. Avec le nouveau dĂ©cret, les dĂ©partements et groupements de communes sont dotĂ©s officiellement de la compĂ©tence de conclure des contrats avec la SNCF, Ă l'instar des rĂ©gions. L'article 3 les encourage de proposer des fermetures de lignes et des transferts sur route jusqu'au , pour ensuite se faire reverser les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es par l'Ătat pour une durĂ©e de sept ans, pour toute mesure mise en Ćuvre avant le . Contrairement au dĂ©cret prĂ©cĂ©dent, ces Ă©conomies ne doivent plus ĂȘtre obligatoirement rĂ©investies dans les transports collectifs, mais peuvent ĂȘtre affectĂ©es librement. Mais la rĂ©gion Franche-ComtĂ© ne suit pas la logique des transferts sur route et s'efforce de maintenir les lignes Besançon - Le Locle et Andelot - La Cluse. Elle ne propose pas non plus de rĂ©organiser la desserte ferroviaire sur une ligne choisie, mais envisage d'amĂ©liorer la desserte par autocar le long des lignes fermĂ©es antĂ©rieurement au trafic voyageurs (Besançon - Vesoul, Gray - Vesoul et Besançon - Pontarlier), et de crĂ©er des lignes rĂ©gionales entre Lons-le-Saunier, Morez et Saint-Claude[a 5].
La LOTI, promulguĂ©e le , encourage la dĂ©centralisation des transports, sans pour autant dĂ©finir un cadre prĂ©cis. Puis, la loi du sur la rĂ©partition des compĂ©tences entre les communes, les dĂ©partements, les rĂ©gions et l'Ătat donne le coup d'envoi Ă la dĂ©centralisation sur un plan plus gĂ©nĂ©ral, avec, entre autres, l'instauration du suffrage universel des Conseillers rĂ©gionaux. Sur le plan des transports ferroviaires rĂ©gionaux, l'attitude de l'Ătat reste ambivalente. En effet, il ne veut pas doter les rĂ©gions des budgets nĂ©cessaires leur permettant de se substituer Ă l'Ătat pour le versement de la contribution d'Ă©quilibre des services SNCF d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional. Il craint que les rĂ©gions puissent dĂ©tourner ces fonds de leur destination initiale et ne rĂ©duisent les services ferroviaires, ce qui n'est plus souhaitĂ©, contrairement aux annĂ©es 1970. De ce fait, la dĂ©centralisation des services ferroviaires ne peut ĂȘtre que facultative, l'Ătat l'encourageant toutefois et souhaite que les rĂ©gions s'investissent dans leur amĂ©lioration[a 6].
De la naissance du TER jusqu'à la régionalisation
Le TER Franche-ComtĂ© est lancĂ© en 1986 Ă la suite de la mise en place d'une nouvelle politique commerciale de la SNCF sur le plan des transports rĂ©gionaux, souhaitant affirmer davantage sa propre identitĂ© d'entreprise en mettant fin, notamment, aux dĂ©corations des trains suivant les souhaits des rĂ©gions. « TER » traduit une stratĂ©gie commerciale reposant sur la marque TER avec son logo et sa dĂ©coration, sorte de label de qualitĂ© ; la charte TER signĂ©e entre la SNCF et les rĂ©gions qui le souhaitent ; et la gamme commerciale TER. Elle s'exprime Ă travers l'information voyageurs, la promotion et la communication institutionnelle. Parmi les quatre coloris que la SNCF propose pour la livrĂ©e du matĂ©riel TER, la Franche-ComtĂ© choisit le bleu. Le TER veut rajeunir l'image des transports ferroviaires rĂ©gionaux, jusque-lĂ nĂ©gligĂ©s et souffrant d'une mauvaise image. Pour la premiĂšre fois, une telle initiative est mise en Ćuvre sur le plan national et s'accompagne de conventions avec toutes les rĂ©gions (sauf trois, retardataires). DĂšs janvier 1986, la rĂ©gion signe sa convention d'exploitation avec la SNCF pour une durĂ©e de quatre ans, alors que la durĂ©e usuelle est de cinq ans. Il s'agit d'une convention dite « Ă la marge », c'est-Ă -dire la RĂ©gion ne doit assumer que les charges supplĂ©mentaires engendrĂ©es par les modifications du service de l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence effectuĂ©es Ă sa demande. Autrement dit, les trains rĂ©gionaux ne coĂ»tent rien Ă la RĂ©gion tant qu'elle ne demande pas des amĂ©nagements de l'offre. La RĂ©gion a droit au versement d'un bonus si la frĂ©quentation augmente Ă la suite des modifications qu'elle a apportĂ©es Ă la desserte[a 7]. Ce dĂ©but de conventionnement global coĂŻncide Ă peu prĂšs avec l'instauration du TER, mais est en fait un dĂ©veloppement indĂ©pendant issu de la politique de dĂ©centralisation.
Le premier matĂ©riel Ă©lectrique moderne conçu pour le trafic rĂ©gional en dehors de l'Ăle-de-France sont les automotrices Ă©lectriques de la famille des Z2. La RĂ©gion commande deux Z 9500 bicourant, numĂ©rotĂ©es Z 99501 et Z 99502, mises en service en 1983. En plus, des rares roulements conduisent quelques-unes de dix-huit Z 9500 basĂ©es Ă Marseille jusqu'Ă Besançon et Belfort. Mais ce n'est qu'Ă partir de 1986 que les Z2 s'imposent en Franche-ComtĂ©. Le dĂ©pĂŽt de VĂ©nissieux reçoit alors quinze Z 9600 dont plusieurs sillonnent la rĂ©gion. Elles remplacent, sur la ligne du Haut-Bugey, les EAD X 4630 de Nevers peu adaptĂ©es Ă cette ligne de montagne. En mĂȘme temps, le dĂ©pĂŽt de Thionville reçoit vingt-deux Z 11500 majoritairement employĂ©es en Lorraine et Alsace, mais allant rĂ©guliĂšrement Ă Belfort et Besançon Ă©galement[a 8].
Au dĂ©but du TER Franche-ComtĂ©, environ 20 % des services TER portent sur des lignes purement routiĂšres. Des autocars complĂ©mentaires existent sur 42 % des voies ferrĂ©es ouvertes au service voyageurs. Jusqu'Ă l'Ă©chĂ©ance de la premiĂšre convention, ce taux passe Ă 51 %[a 9]. Pendant la mĂȘme pĂ©riode, la plupart des rĂ©gions commencent Ă investir dans la modernisation de l'infrastructure ferroviaire ou des gares. La Franche-ComtĂ© par contre fait partie des trois rĂ©gions qui n'investissent quasiment rien en ce domaine, soit 300 000 francs pour la pĂ©riode de 1985 Ă 1992 (allongement d'un quai, abribus et poteaux d'arrĂȘt pour des lignes routiĂšres). Pendant cette mĂȘme pĂ©riode, le Conseil rĂ©gional consacre un budget plus important aux investissements dans le matĂ©riel roulant, Ă savoir 21 700 000 francs. Mais c'est le cinquiĂšme montant le plus petit des vingt rĂ©gions de la France continentale hors Ăle-de-France ; il ne reprĂ©sente que 1,425 % des investissements en matĂ©riel roulant de l'ensemble de ces vingt rĂ©gions. Sur le plan des investissements ferroviaires, la Franche-ComtĂ© se classe donc Ă la 19e place des rĂ©gions françaises[a 10].
Le TER Franche-ComtĂ© est Ă la limite dĂ©ficitaire pendant les quatre premiĂšres annĂ©es, avec des rĂ©sultats comptables variant entre â1 074 000 francs pour l'exercice 1987 et 1 534 000 francs pour l'exercice 1990. Ces chiffres tiennent compte, bien entendu, de la contribution versĂ©e par l'Ătat au titre de l'exploitation du service public de transport rĂ©gional de voyageurs. Le rĂ©sultat encourageant de 1990 ne se rĂ©pĂšte pas, car la Franche-ComtĂ© fait partie des dix rĂ©gions connaissant une baisse du trafic entre 1991 et 1996. Elle est assez marquĂ©e et porte sur 22 % du nombre des voyageurs transportĂ©s. DĂšs l'exercice 1992, apparaĂźt donc de nouveau un solde nĂ©gatif de â356 000 francs alors que le solde provisoire avait Ă©tĂ© de 2 851 000 francs. AprĂšs cette mauvaise surprise pour la RĂ©gion, l'exercice 1993 est une fois de plus dĂ©ficitaire avec â3 807 000 francs, alors que d'autres rĂ©gions ayant subi une baisse de trafic depuis 1990 restent bĂ©nĂ©ficiaires. Ces rĂ©sultats ne sont publiĂ©s, avec des chiffres provisoires qui plus est, qu'en . Les responsables de la SNCF ne parviennent pas Ă justifier de façon satisfaisante ces mauvais rĂ©sultats, tout en demandant aux rĂ©gions concernĂ©es de lui verser des contributions Ă concurrence des dĂ©ficits, alors que c'est la SNCF elle-mĂȘme qui distribue la contribution de l'Ătat parmi les rĂ©gions. Cette expĂ©rience instille donc la mĂ©fiance des rĂ©gions Ă l'Ă©gard de la SNCF, l'opacitĂ© des chiffres ne permettant pas d'exclure que cette derniĂšre rĂ©percute les charges financiĂšres du rĂ©seau Ă grande vitesse sur les dessertes rĂ©gionales[a 11].
En effet, Ă partir de l'exercice 1993, la SNCF essaie de dĂ©charger sur les rĂ©gions les dĂ©ficits de ses express d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional (EIR), catĂ©gorie dĂ©finie par la sociĂ©tĂ© nationale en 1990. Elle demande aux rĂ©gions de les intĂ©grer dans le conventionnement des TER et rĂ©duit en mĂȘme temps l'offre de ce type de trains pour donner plus d'ampleur Ă sa requĂȘte, si bien que les rĂ©gions cĂšdent devant la crainte de voir disparaĂźtre ces services. En Franche-ComtĂ©, les EIR reprĂ©sentent 12,38 % des trains-km TER+EIR, contre 14,01 % sur le plan national. Avec une occupation moyenne de 96 personnes, elles reprĂ©sentent toutefois 21,43 % des voyageurs-kilomĂštres TER+EIR, contre 19,75 % sur le plan national. Mais les EIR franc-comtois n'atteignent qu'un taux de couverture de 52 %. Chaque voyageur-kilomĂštre produit, selon la comptabilitĂ© de la SNCF, un dĂ©ficit de 44 francs. DĂšs le service d'Ă©tĂ© 1991, les deux paires de EIR empruntant la ligne d'Aillevillers Ă Port-d'Atelier-Amance sont supprimĂ©es : les voitures directes de fin de semaine d'Ăpinal Ă Nice par Culmont - Chalindrey, et l'autorail express quotidien d'Ăpinal pour Culmont - Chalindrey Ă©tablissant la correspondance avec l'express diurne Reims - Nice et retour. Ătant donnĂ© que la RĂ©gion ne finance pas le remplacement par des TER, cette ligne ayant perdu depuis longtemps son service omnibus perd l'ensemble de son trafic voyageurs. Il est vrai que les express de la relation Belfort - Ăpinal par Lure et Aillevillers relevant jusque-lĂ du domaine commercial sont simultanĂ©ment dĂ©classĂ©s en EIR, et la RĂ©gion prend donc en charge leur dĂ©ficit Ă partir de 1993. Une autre ligne disparaĂźt dans des conditions similaires avec l'entrĂ©e en vigueur du service d'hiver 1992/93, en : la ligne de Belfort Ă Delle, desservie par deux paires d'express internationaux Belfort - Delle en remplacement des voitures directes Paris - Berne[a 12].
Depuis la régionalisation en 2002
Les expĂ©riences gagnĂ©es dans les six rĂ©gions pilotes retenues en 1996 (et dont la Franche-ComtĂ© ne fait pas partie) sont dĂ©cisives pour la gĂ©nĂ©ralisation du conventionnement global des services TER par la loi relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains (SRU), promulguĂ© le , Ă compter du . Les rĂ©gions deviennent ainsi autoritĂ©s organisatrices de transports et se substituent Ă l'Ătat pour le versement des contributions Ă la SNCF en vertu du trafic rĂ©gional. La Franche-ComtĂ© entre dans cette nouvelle Ăšre avec un Contrat de plan 2000-2006 prĂ©voyant des investissements ferroviaires de 486 000 000 francs, dont 74 300 000 francs Ă la charge de la RĂ©gion et 31 500 000 francs Ă la charge des dĂ©partements[a 13].
Vingt autorails X 73500 dits « X TER » sont commandés par le Conseil régional, destinés à remplacer les X 2800 sur la ligne de Besançon au Locle et sur la relation semi-circulaire Dole - Mouchard - Andelot - Morez - Saint-Claude - Oyonnax - Dijon. Le nombre de X TER commandés étant supérieur aux besoins de ces deux dessertes, ils vont également circuler sous caténaire, toutes les autres lignes franc-comtoises étant électrifiées[a 14]. La Franche-Comté est la derniÚre région à voir circuler des X 2800 en service régulier ; il s'agit des unités X 2827, X 2830 et X 2900 affectés aux trains Besançon - Le Valdahon jusqu'à fin 2008, avec les derniers services assurés début 2009, parfois jusqu'au Locle.
Dans l'optique du raccordement du canton du Jura à la LGV Rhin-RhÎne, les Chemins de fer fédéraux suisses réparent le tronçon transfrontalier Boncourt (Suisse) - Delle (France) de la ligne Delémont - Delle. Longue de 1 600 m, cette section est électrifiée et remise en service le [1]. L'exploitation est désormais assurée par les CFF, à raison d'un train toutes les heures, tous les jours de la semaine. Dix-neuf aller-retours quotidiens sont ainsi proposés. Les trains sont des express régionaux (RE) ayant comme origine et destination Bienne, sauf les quatre derniers allers-retours entre 20 h 00 et minuit, qui sont des trains régionaux (R) en provenance et à destination de Porrentruy[2].
Convention TER 2007 - 2012
Depuis la convention conclue en 2002 pour une durée de cinq ans, signée par Jean-François Humbert, président du Conseil régional de Franche-Comté et Noël Belin, directeur régional de la SNCF, le Conseil régional de Franche-Comté est l'autorité organisatrice de transports pour les transports régionaux. Une nouvelle convention, signée le par Raymond Forni, président du Conseil régional de Franche-Comté et Josiane Beaud, directrice régionale de la SNCF, en présence d'Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF, couvre la période 2007-2012.
Le budget transport de la rĂ©gion Franche-ComtĂ© a Ă©tĂ© de 123 000 000 ⏠en 2010, ce qui reprĂ©sente 24 % de son budget[3]. Environ la moitiĂ© de cette somme est consacrĂ©e aux transports express rĂ©gionaux, dont 1 300 000 ⏠au financement de la tarification rĂ©gionale[3]. La vente des titres de transport couvre seulement 22 % des coĂ»ts de production des TER. La RĂ©gion assure le complĂ©ment sous la forme d'une contribution financiĂšre. Le coĂ»t de production d'un train-kilomĂštre s'Ă©lĂšve Ă 15,5 ⏠en Franche-ComtĂ©, et celui de l'arrĂȘt d'un train en gare Ă 22 âŹ[4].
Relations TER
Présentation
Le rĂ©seau TER Franche-ComtĂ© couvre l'ensemble de la rĂ©gion Ă l'exception de la ligne Belfort-Mulhouse relevant de la compĂ©tence du TER Alsace. La gare de ChĂšvremont et la gare de Petit-Croix bien qu'appartenant au TER Franche-ComtĂ© sont desservies par ces liaisons, y inclus la gare de Belfort. La ligne de Frasne Ă VerriĂšres-de-Joux (frontiĂšre) n'est desservie que par des TGV et des autocars TER. La section de Vesoul Ă Culmont - Chalindrey de la ligne de Belfort Ă Paris n'est desservie que par des IntercitĂ©s (sauf certains jours), sans arrĂȘt intermĂ©diaire, et le plus souvent sans arrĂȘt Ă Culmont - Chalindrey.
Le réseau TER Franche-Comté s'étend au-delà des limites de la région :
- jusqu'Ă Dijon en rĂ©gion Bourgogne (axe Dijon â Belfort et ligne routiĂšre Gray - Dijon) ;
- jusqu'Ă Bourg-en-Bresse (ligne Besançon â Lons-le-Saunier â Bourg-en-Bresse) et Oyonnax (ligne Dole â Andelot â Morez â St Claude â Oyonnax) en rĂ©gion RhĂŽne-Alpes ;
- jusqu'au Locle et Ă La Chaux-de-Fonds en Suisse, dans le canton de NeuchĂątel ;
- jusqu'Ă Vallorbe en Suisse, dans le canton de Vaud (autocars TER uniquement) ;
- jusqu'Ă Ăpinal (ligne Belfort â Lure â Ăpinal) en rĂ©gion Lorraine ;
- jusqu'à Culmont-Chalindrey en région Champagne-Ardenne.
En 2010, 65 gares et points d'arrĂȘts ont Ă©tĂ© desservis par 180 trains les jours de pleine semaine, circulant sur 770 km de voies ferroviaires et transportant plus de 20 000 voyageurs par jour. Les 93,3 % des trains sont arrivĂ©s Ă destination Ă l'heure ou avec un retard ne dĂ©passant pas 5 min[3]. Les trains affectĂ©s au TER Franche-ComtĂ© ont rĂ©alisĂ© 4,6 millions de train-km[4]. Les autocars TER Franche-ComtĂ©, couvrant 40 circulations par jour de pleine semaine, ont quant Ă eux rĂ©alisĂ© 1,07 million de vĂ©hicule-km. S'y ajoutent 60 services assurĂ©s par les autocars des lignes du Conseil rĂ©gional, qui ne relĂšvent pas du TER proprement dit mais acceptent les titres de transport SNCF pour des voyages au-delĂ des limites des lignes. La frĂ©quentation du TER Franche-ComtĂ© a augmentĂ© de 27,2 % entre 2004 et 2008, dont 9,5 % rien qu'entre 2007 et 2008 (soit plus de 16 000 voyageurs par jour). L'axe Belfort - MontbĂ©liard - Besançon - Dole - Dijon reprĂ©sente Ă lui seul 63,6 % de la frĂ©quentation. Trois lignes sont certifiĂ©es « NF service » sur la base de la norme EN 13816 dĂ©livrĂ© par Afnor : Besançon - Dijon, Besançon - Belfort et Besançon - Morteau[3].
DĂ©tails des relations desservies
Les liaisons ferroviaires régionales sont essentiellement articulées autour des gares de Besançon-Viotte, Belfort et Dole. Les liaisons TGV vers les grandes villes se concentrent sur les gares de Besançon-TGV et Belfort-TGV :
- Axes Dijon â Dole â Besançon et Besançon â MontbĂ©liard â Belfort ; ces deux axes nâen constituent en rĂ©alitĂ© qu'un seul, dit « axe SaĂŽne-Doubs » (ligne Dole-Ville â Belfort).
- Câest lâaxe structurant des dĂ©placements en Franche-ComtĂ© : le long de cet axe passent autoroutes, canaux et principales voies de chemins de fer. Il regroupe 63,6 % du trafic de passagers du TER Franche-ComtĂ© en 2008 et 60 % des recettes. La desserte de cet axe a Ă©tĂ© recomposĂ©e au service d'hiver 2005 pour donner plus de souplesse et de densitĂ© Ă l'offre.
- La premiĂšre section de cet axe entre Dijon et Dole-Ville est en fait la premiĂšre partie de la ligne Dijon-Ville â Vallorbe (hors du rĂ©seau rĂ©gional).
- Depuis le , elle est parcourue, jusqu'au raccordement de Villers-les-Pots (via la LGV Rhin-RhĂŽne), par les TGV Paris â Besançon, les TGV Paris â Mulhouse, le TGV Lille â Mulhouse, les TGV Marseille â Strasbourg, les TGV Montpellier â Strasbourg, les TGV franco-suisses Lyria Paris â Zurich et, sur la ligne classique, par le TGV Paris â Besançon, les TGV franco-suisses Lyria Paris â Berne et Paris â Lausanne. Les trains de nuit LunĂ©a Strasbourg â Nice et Strasbourg â Portbou et Thello Paris-Lyon â Milan â Padoue â Venise ont Ă©tĂ© supprimĂ©s.
- Avant le , elle Ă©tait parcourue par le TGV Paris â Besançon - Belfort , le TGV Lille â Besançon, le TGV Marseille â Strasbourg, le TGV Montpellier - Strasbourg (seulement en pĂ©riode estivale), les trains Corail Lyon â Strasbourg, le train de nuit LunĂ©a Strasbourg â Nice et Strasbourg - Portbou , les TGV franco-suisses Lyria Paris â Berne et Paris â Lausanne, et le service franco-italien Artesia Paris-Bercy â Milan â Padoue â Venise et Paris-Bercy - Bologne - Florence - Rome).
- Axe Besançon â Mouchard â Lons-le-Saunier â Bourg-en-Bresse, dit « axe du Revermont » (via la ligne de Dole-Ville Ă Belfort jusqu'Ă Franois et la ligne de Franois Ă Arc-et-Senans, puis une partie de la ligne de Dijon-Ville Ă Vallorbe (frontiĂšre) jusqu'Ă Mouchard et enfin la ligne de Mouchard Ă Bourg-en-Bresse).
- DeuxiĂšme axe par son importance du TER Franche ComtĂ©, il est en grande partie Ă voie unique dans le Jura (au sud de Mouchard et jusquâĂ Saint-Amour en bordure des trois rĂ©gions). Il regroupe 14,3 % de la frĂ©quentation.
- Avant le , il Ă©tait parcouru par les dĂ©funts trains Corail Lyon â Strasbourg, dont certains furent remplacĂ©s, aprĂšs cette date, par des TER Belfort - Lyon, et par le TGV Marseille â Strasbourg via Lons-le-Saunier ce dernier est toutefois supprimĂ© en .
- Axe Besançon â Morteau â La Chaux-de-Fonds, dit « ligne des Horlogers » (ligne Besançon-Viotte â Le Locle-Col-des-Roches).
- Cet axe a Ă©tĂ© certifiĂ© NF en 2005. Lâexploitation de cet axe se fait avec des matĂ©riels X 73500 et XGC. Les X 2800, parfois remorquant des XR 6200, ne sont plus en service commercial depuis le . Une particularitĂ© de ces circulations est dâemprunter la cĂŽte de Morre. Cette ligne qui reprĂ©sente 6,5 % de la frĂ©quentation du rĂ©seau TER de Franche-ComtĂ© en 2008, et qui est exploitĂ©e en coopĂ©ration avec le canton suisse voisin, a vu sa frĂ©quentation augmenter de 89 % depuis 2002 grĂące Ă une augmentation significative des Ă©changes transfrontaliers. Depuis , les relations jusquâĂ La Chaux-de-Fonds sont assurĂ©es par quatre X 73500 (X 73752 Ă 73755) Ă©quipĂ©s du systĂšme de sĂ©curitĂ© ferroviaire suisse Integra-Signum.
- Axes Vesoul â Lure â Belfort â MontbĂ©liard (ligne Paris-Est â Mulhouse-Ville) et Ăpinal â Lure â Belfort (ligne Blainville-DameleviĂšres â Lure)
- Ces deux lignes dites « ligne du Pied des Vosges » regroupent 7,7 % de la fréquentation en 2008.
- En tronc commune entre Lure et Belfort, elles ne sont pas encore Ă©lectrifiĂ©es (comme aussi une grande partie de la ligne Paris â Mulhouse), de sorte que la ligne Ăpinal - Lure reste cantonnĂ©e Ă un rĂŽle rĂ©gional. La section Lure â Belfort ainsi que la ligne de Montbozon Ă Lure font lâobjet d'une demande, soutenue par la rĂ©gion, dâĂ©lectrification afin dâassurer une jonction plus efficace et plus rapide entre les axes majeurs europĂ©en du Rhin Ă la MĂ©diterranĂ©e, avec une augmentation des frĂ©quences y compris par des TGV internationaux qui doivent encore allonger leur temps de parcours en transitant plus Ă lâouest par Dijon (sur un axe Paris-Lyon dĂ©jĂ fort saturĂ©, alors que la Suisse dĂ©veloppe une liaison ferroviaire de forte capacitĂ© vers le nord de lâItalie dont la desserte depuis la France via la LGV Rhin-RhĂŽne soulagerait le trafic rhodanien, amĂ©liorerait lâattractivitĂ© rĂ©gionale de la Franche-ComtĂ© et soulagerait le trafic routier dans les vallĂ©es vosgiennes)[5].
- Axes Dole â Mouchard â Frasne â Pontarlier (ligne Frasne â Les VerriĂšres) et Dole â Mouchard â Saint-Claude â Oyonnax (ligne Andelot-en-Montagne â La Cluse)
- Le premier axe est également emprunté par les TGV Paris-Lausanne sur toute sa longueur. Le TER circule donc en alternance avec les TGV pour compléter le service sur cet axe régional.
- La seconde ligne vers le sud est appelĂ©e « ligne des Hirondelles », nom inspirĂ© par la grĂące et la beautĂ© de ses viaducs dans les vallĂ©es jurassiennes et celles du Haut-Bugey, jusquâau abords de la rĂ©gion genevoise : son terminus Ă La Cluse est situĂ© dans le dĂ©partement de lâAin (en rĂ©gion RhĂŽne-Alpes). La section finale depuis Oyonnax (qui fait partie de la Ligne du Haut-Bugey) a Ă©tĂ© temporairement fermĂ©e entre 2005 et 2010 et reportĂ©e sur route, afin de la rĂ©amĂ©nager par des travaux importants pour le trafic international des TGV entre Nantua et GenĂšve, et pour amĂ©liorer la desserte des vallĂ©es alpines savoyardes.
- Ces deux lignes de montagne regroupent 6,6 % de la fréquentation en 2008.
- Axes Besançon-Viotte â Besançon Franche-ComtĂ© TGV (ligne Besançon-Viotte â Vesoul)
- C'est l'axe de liaison avec la LGV Rhin-RhÎne. La liaison journaliÚre est assurée par 30 navettes dont certaines continuant jusqu'à La Chaux-de-Fonds[6].
Le cadencement a débuté le avec l'ouverture de la LGV Rhin-RhÎne et son extension générale sur le plan national.
Par rail
Les relations desservies par des trains TER sont rĂ©sumĂ©es dans le tableau ci-dessous. Les numĂ©ros des lignes correspondent Ă ceux utilisĂ©s en 2012 pour les documents horaires. Pour plus de clartĂ©, n'ont Ă©tĂ© retenus que les numĂ©ros renvoyant vers la desserte dĂ©taillĂ©e sur les axes considĂ©rĂ©s, Ă©vitant ainsi au maximum que des lignes soient repĂ©rĂ©es par plusieurs numĂ©ros. Sur plusieurs lignes, les trains sont complĂ©tĂ©s par des autocars. Ces services Ă©tant repris par le tableau de la section suivante, le tableau n'en tient pas compte. Dans la colonne Horaires, sont indiquĂ©s le premier dĂ©part de la gare nommĂ©e en dernier lieu, et le dernier dĂ©part de la gare en dernier lieu. Est considĂ©rĂ©e comme fonctionnant en soirĂ©e une ligne dont le dernier dĂ©part a lieu aprĂšs 20 h 30, si ce train effectue la totalitĂ© du parcours. Sur des parcours partiels, les lignes peuvent donc fonctionner en soirĂ©e sans que cela soit indiquĂ© dans le tableau. Ces renseignements se portent sur le cas le plus reprĂ©sentatif, soit les jours du lundi au vendredi hors jours fĂ©riĂ©s. La durĂ©e du voyage peut varier en fonction des diffĂ©rents services, les horaires n'Ă©tant pas parfaitement cadencĂ©s sur toutes les lignes. Est indiquĂ©e la durĂ©e du voyage la plus reprĂ©sentative, s'appliquant aux trains couvrant l'ensemble de la relation, qui le plus souvent ne s'arrĂȘtent pas dans l'ensemble des gares.
Caractéristiques | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
BESANĂON-VIOTTE â Franois â Dole â DIJON-VILLE | |||||||
Longueur 91,5 km |
Durée 0 h 55 1 h 00 1 h 13 |
Nb. arrĂȘts 5 7 12 |
Soirée / Dimanche - Férié / |
Horaires 5 h 09 - 23 h 09 |
Réseau TER Bourgogne / Franche-Comté | ||
BESANĂON-VIOTTE â Baume-les-Dames â MontbĂ©liard â BELFORT | |||||||
Longueur 95,9 km |
Durée
1 h 13 1 h 25 |
Nb. arrĂȘts 5 12 |
Soirée / Dimanche - Férié Non / |
Horaires 5 h 30 - 20 h 11 |
Réseau TER Franche-Comté | ||
BESANĂON-VIOTTE â Franois â Arc-et-Senans â Mouchard â Lons-le-Saunier â Saint-Amour â BOURG-EN-BRESSE | |||||||
Longueur 153,0 km |
Durée 1 h 52 |
Nb. arrĂȘts 16 |
Soirée / Dimanche - Férié Non / |
Horaires 7 h 17 - 19 h 51 |
Réseau TER Franche-Comté | ||
DOLE â Mouchard â Andelot â Frasne â PONTARLIER et ANDELOT â Morez â SAINT-CLAUDE | |||||||
Longueur 93,0 km 73,2 km |
Durée 1 h 18 1 h 30 |
Nb. arrĂȘts 9 9 |
Soirée / Dimanche - Férié Non / |
Horaires 5 h 57 - 18 h 21 6 h 25 - 12 h 08 |
Réseau TER Franche-Comté | ||
BOURG-EN-BRESSE â Oyonnax â SAINT-CLAUDE | |||||||
Longueur 79 km |
Durée 1 h 33 |
Nb. arrĂȘts 11 |
Soirée / Dimanche - Férié Non / |
Horaires 5 h 26 - 18 h 23 |
Réseau TER Franche-Comté / RhÎne-Alpes | ||
BELFORT â Lure â ĂPINAL et BELFORT â Lure â VESOUL | |||||||
Longueur 107,5 km 61,7 km |
Durée 1 h 31 0 h 46 |
Nb. arrĂȘts 11 7 |
Soirée / Dimanche - Férié / Non / |
Horaires 6 h 27 - 20 h 35 6 h 39 - 18 h 35 |
Réseau TER Franche-Comté / Lorraine | ||
BESANĂON â Le Valdadon â Morteau â Le Locle â LA-CHAUX-DE-FONDS | |||||||
Longueur 76,7 km (en France) |
Durée 1 h 50 |
Nb. arrĂȘts 16 |
Soirée / Dimanche - Férié Non / |
Horaires 5 h 51 - 19 h 33 |
Réseau TER Franche-Comté / CFF | ||
DELLE â Boncourt â Porrentruy â DELĂMONT | |||||||
Longueur 40,3 km |
Durée 0 h 44 |
Nb. arrĂȘts 14 |
Soirée / Dimanche - Férié / |
Horaires 5 h 26 - 22 h 23 |
RĂ©seau CFF | ||
BESANĂON - FRANCHE-COMTĂ TGV â BESANĂON-VIOTTE | |||||||
Longueur 11 km |
Durée 0 h 17 |
Nb. arrĂȘts 2 |
Soirée / Dimanche - Férié / |
Horaires 6 h 07 - 22 h 40 |
Réseau TER Franche-Comté | ||
MULHOUSE-VILLE â Altkirch â BELFORT | |||||||
Longueur 48,2 km |
Durée 0 h 50 |
Nb. arrĂȘts 11 |
Soirée / Dimanche - Férié / |
Horaires 5 h 29 â 21 h 53 |
Réseau TER Alsace / Franche-Comté |
Par autocar
Les relations régionales assurées par autocar se partagent entre des lignes organisées par la SNCF et faisant partie du réseau TER proprement dit, et des lignes organisées par le Conseil régional par délégation de service public. Sur ces derniÚres lignes, les tarifs SNCF s'appliquent uniquement aux voyages au-delà des limites d'une ligne.
Le Conseil rĂ©gional fait publier dans le guide rĂ©gional des transports les horaires de trois lignes dĂ©partementales, choisies pour leur importance. La relation no 11 rĂ©sume les lignes no 3 et 30 du rĂ©seau dĂ©partemental du Territoire de Belfort « Optymo ». Elle est destinĂ©e Ă ĂȘtre remplacĂ©e par une desserte par train internationale franco-suisse, mais ne s'appliquent que les tarifs propres Ă Optymo. La relation no 12 est assurĂ©e en alternance par des cars TER et des cars du rĂ©seau dĂ©partemental de la Haute-SaĂŽne « Lignes saĂŽnoises ». Ă bord des cars de ce dernier rĂ©seau, les tarifs SNCF s'appliquent uniquement aux voyages au-delĂ des limites de cette ligne. La relation no 18 correspond Ă la ligne 34 du rĂ©seau dĂ©partemental de la CĂŽte-d'Or « Transco ». Il s'agit d'une ligne interrĂ©gionale, mais ne s'appliquent que les tarifs propres Ă Transco.
Les lignes no 3, 5, 7 8 et 10 sont des services complémentaires à la desserte ferroviaire, alors que les autres lignes sont purement routiÚres. Elles remplacent pour la plupart d'entre eux des lignes de chemin de fer fermées au trafic voyageurs, ou, dans le cas de la ligne no 13, une ligne qui n'est plus parcourue que par des TGV Lyria.
Trains touristiques TER
Sur la « ligne des Hirondelles », surnom donné à la Ligne d'Andelot à Morez, des programmes touristiques sont proposés certains jours en intégrant les trains du service régulier. Un guide explique les particularités de la ligne, et un autocar emmÚne les participants depuis Morez vers des lieux et sites à découvrir, selon les saisons. Un repas franc-comtois dans une auberge est également compris dans le forfait[7].
La « ligne des Horlogers », surnom donnĂ© Ă la ligne de Besançon au Locle en raison de l'importance des manufactures d'horloges dans cette zone du massif du Jura Ă cheval entre la France et la Suisse, peut ĂȘtre librement dĂ©couverte les samedis grĂące Ă un forfait libre circulation. Avec ce billet spĂ©cial, il est possible de poursuivre l'excursion jusqu'aux villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds situĂ©es dans le canton de NeuchĂątel[8].
Une relation touristiques TER est assurĂ©e de janvier Ă dĂ©but mars sur la ligne de Dijon-Ville Ă Vallorbe (frontiĂšre) : Le train spĂ©cial TER Franche-ComtĂ© La Gentiane Bleue[9], train touristique pour les skieurs dĂ©sirant rejoindre la station de ski de MĂ©tabief. Cette desserte fonctionne uniquement certains quatre dimanches et deux week-ends par saison (2012), lorsque l'enneigement du domaine skiable est supposĂ© ĂȘtre suffisant Ă la pratique des sports d'hiver. Le train spĂ©cial dessert les gares de Dijon-Ville, Genlis, Auxonne, Dole et Longevilles - Rochejean, oĂč est assurĂ©e une correspondance par bus pour la station de ski[10]
Tarification
Les tarifs valables sur l'Ă©chelle nationale s'appliquent sur le TER Franche-ComtĂ© Ă©galement. En complĂ©ment, la rĂ©gion propose des formules tarifaires spĂ©cifiques, se divisant en tarifs tout public et tarifs soumis Ă des conditions d'Ă©ligibilitĂ©. Les tarifs rĂ©gionaux sont, pour la plupart, valables sur certaines lignes au-delĂ des limites administratives de la rĂ©gion, mais les lignes admises ne sont pas les mĂȘmes pour tous les tarifs.
Tarifs tout public
Des carnets de dix billets sont vendus pour un tarif réduit de 25 % ou de 50 % au choix, cette derniÚre réduction n'étant valable qu'en « période bleu ». Les billets sont non nominatifs, utilisables dans les deux sens et valables pendant un an[11].
Activi'TER est un abonnement nominatif pour un trajet choisi, au sein de la rĂ©gion ou vers Dijon, Bourg-en-Bresse, Ăpinal et Culmont - Chalindrey. L'abonnement peut ĂȘtre hebdomadaire (pour sept jours consĂ©cutifs), mensuel ou annuel (pour douze mois consĂ©cutifs). Deux niveaux de prix existent : un tarif tout public permettant de bĂ©nĂ©ficier de jusqu'Ă 75 % de rĂ©duction sur le plein tarif, et un tarif pour les jeunes de moins de vingt-six ans (Activi'TER Jeunes) pour obtenir jusqu'Ă 80 % de rĂ©duction[12].
Facili'TER est un abonnement nominatif intermodal, permettant de combiner les trajets en TER avec les réseaux de transport en commun des agglomérations de Besançon (Ginko), Belfort (Optymo), Montbéliard (CTPM), Dole (Dolebus), Vesoul (Vbus) ou Dijon (Divia). L'économie réalisée est de 15 ⏠par mois par rapport à l'achat de deux abonnements différents. Il existe également une version Facili'TER jeunes[13].
La carte Visi'TER est une carte de rĂ©duction nominative pour les trajets au sein de la rĂ©gion, applicable uniquement les samedis, dimanches et jours fĂ©riĂ©s, ainsi que pendant les vacances scolaires de l'acadĂ©mie de Besançon. Elle donne droit Ă 50 % de rĂ©duction sur le plein tarif, et jusqu'Ă quatre personnes accompagnant le titulaire de la carte peuvent bĂ©nĂ©ficier de la mĂȘme rĂ©duction. Pendant les vacances d'Ă©tĂ©, le quatriĂšme et le cinquiĂšme voyageur ne payent que 1 ⏠pour l'aller-retour. La carte est vendue au prix de 10 ⏠() et est valable pendant un an[14].
Le pass Visi'TER est un forfait de libre circulation, pour des trajets illimitĂ©s au sein de la rĂ©gion ou vers Dijon, Bourg-en-Bresse, Ăpinal et Culmont - Chalindrey. Le forfait est proposĂ© pour le samedi (Pass visi'TER 1 journĂ©e) ou pour le week-end entier (Pass visi'TER 2 jours consĂ©cutifs). Cependant, les deux formules s'appliquent pendant toute la durĂ©e des vacances scolaires de l'acadĂ©mie de Besançon, et peuvent indiffĂ©remment ĂȘtre utilisĂ©s n'importe quel jour de la semaine. Pour les jeunes de moins de vingt-six ans, une version pour deux jours existent, vendue au prix de la version un jour tout public[15].
Existe Ă©galement un forfait Visi'TER Groupes, dont les conditions se distinguent sensiblement des formules pour voyageurs individuels. En effet, Visi'TER Groupes est valable tous les jours de l'annĂ©e et pendant une durĂ©e de soixante-douze heures. La rĂ©servation des trajets est recommandĂ©e, les demandes pouvant ĂȘtre traitĂ©s dans un dĂ©lai de 24 h, ou de 72 h si elles sont effectuĂ©es un vendredi[16].
Tarifs soumis à des conditions d'éligibilité
La carte Solidari'TER est une carte de rĂ©duction nominative gratuite, valable pendant un an. Elle est accordĂ©e aux bĂ©nĂ©ficiaires de l'Allocation de solidaritĂ© spĂ©cifique (ASS) ; de l'Allocation temporaire d'attente (ATA) ; du Revenu de solidaritĂ© active (RSA) ; ainsi qu'aux personnes travaillant sous un Contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS). La rĂ©duction accordĂ©e est de 75 % sur le plein tarif, pour des billets vers des destinations au sein de la rĂ©gion ou vers Dijon, Bourg en Bresse, Belfort, Ăpinal, Saint-Claude, Le Locle, Vallorbe et Les VerriĂšres. La carte est Ă©galement valable sur les lignes routiĂšres rĂ©gionales LivĂ©o Gray et Vesoul. Les personnes souhaitant obtenir la carte doivent constituer un dossier. Les piĂšces Ă fournir et procĂ©dures sont diffĂ©rentes selon les cas[17].
Mobili'TER est une rĂ©duction de 50 % sur le plein tarif accordĂ©e aux demandeurs d'emploi pour leurs dĂ©placements dans le cadre d'une recherche d'emploi. L'aller-retour doit ĂȘtre effectuĂ© dans la journĂ©e, et le tarif n'est disponible que pour les dĂ©placements au sein de la rĂ©gion. Pour avoir droit Ă la rĂ©duction, il faut faire une demande Ă PĂŽle emploi qui remettra un bon Ă prĂ©senter au point de vente SNCF[18].
Matériel roulant
Dans les boites dĂ©roulantes ci-dessous, la liste des locomotives et des rames de la rĂ©gion Franche-ComtĂ©, la date des mises en service commercial ainsi que les noms de baptĂȘmes de certaines de ces rames.
STF Bour. - F.C. : Superviseur Technique de Flotte Bourgogne Franche-ComtĂ©. EntitĂ© gĂ©rant le matĂ©riel TER qui Ă©tait affectĂ© au dĂ©pĂŽt de Dijon-Perrigny. Mais tout le matĂ©riel continue d'ĂȘtre rĂ©parĂ© ou rĂ©visĂ© au Technicentre Bourgogne Franche-ComtĂ©. Ce systĂšme de superviseur (existant aussi pour les locomotives de Fret) a Ă©tĂ© implantĂ© pour Ă©viter certaines opĂ©rations logistiques.
Automoteurs
En 2011 la rĂ©gion a achetĂ© quatre X 73500 d'occasion aux rĂ©gions Alsace et Nord-Pas-de-Calais, pour 3,4 millions dâeuros[19], pour le remplacement des X 4750 vieillissants. Ce sont les X 73549, X 73567, X 73765 et X 73767.
Rames | Mise en service | Radiation | DĂ©pĂŽt | BaptĂȘme |
---|---|---|---|---|
X 73549 | / | STF Bour. - F.C. | Metzeral () | |
X 73567 | / | STF Bour. - F.C. | Reichshoffen () | |
X 73593 | / | STF Bour. - F.C. | ||
X 73608 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73612 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73613 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73705 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73744 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73745 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73746 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73747 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73750 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73751 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73752 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73753 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73754 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73755 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73756 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73757 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73758 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73765 | / | STF Bour. - F.C. | ||
X 73767 | / | STF Bour. - F.C. | ||
X 73799 | / | Dijon-Perrigny | ||
X 73800 | / | Dijon-Perrigny |
Rames | Mise en service | Radiation | DĂ©pĂŽt | BaptĂȘme |
---|---|---|---|---|
X 76667/668 | / | STF Bourg. - FC | ||
X 76673/674 | / | STF Bourg. - FC | ||
X 76679/680 | / | STF Bourg. - FC | ||
X 76713/714 | / | STF Bourg. - FC | ||
X 76715/716 | / | STF Bourg. - FC |
Automotrices
Rames | Mise en service | Radiation | DĂ©pĂŽts | BaptĂȘmes |
---|---|---|---|---|
Z 9505 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 9508 | Dijon-Perrigny | / | ||
Z 9510 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 9513 | / | Dijon-Perrigny | Ambérieu-en-Bugey () | |
Z 99581 | / | Dijon-Perrigny | Franche-Comté | |
Z 99582 | / | Dijon-Perrigny | Franche-Comté |
Rames | Mise en service | Radiation | DĂ©pĂŽts | BaptĂšmes |
---|---|---|---|---|
Z 9616 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 9618 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 9631 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 9632 | / | Dijon-Perrigny | / |
Rames | Mise en service | Radiation | DĂ©pĂŽts | BaptĂšmes |
---|---|---|---|---|
Z 27589/590 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 27597/598 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 27599/600 | / | Dijon-Perrigny | / | |
Z 27613/614 | / | Dijon-Perrigny | / |
Motrices | Mise en service | Radiation | Composition | DĂ©pĂŽts | BaptĂȘmes |
---|---|---|---|---|---|
Z 51565/566 | / | 4 c. | Dijon-Perrigny | / | |
Z 51567/568 | / | 4 c. | Dijon-Perrigny | / | |
Z 51569/570 | / | 4 c. | Dijon-Perrigny | / | |
Z 51571/572 | / | 4 c. | Dijon-Perrigny | / | |
Z 51573/574 | / | 4 c. | Dijon-Perrigny | / | |
Z 51575/576 | / | 4 c. | Dijon-Perrigny | / | |
Z 51577/578 | / | 4 c. | Dijon-Perrigny | / |
Locomotives pour rames tractées
motrices | Mise en service | Radiation | DĂ©pĂŽts | BaptĂȘmes |
---|---|---|---|---|
BB 22247R | / | STF Bour. - F.C. | / | |
BB 22248R | / | STF Bour. - F.C. | / | |
BB 22249R | / | STF Bour. - F.C. | Velaux | |
BB 22354R | / | STF Bour. - F.C. | Ancenis () | |
BB 22356R | / | STF Bour. - F.C. | Lorient () | |
BB 22359R | / | STF Bour. - F.C. | / | |
BB 22361R | / | STF Bour. - F.C. | / |
motrices | Mise en service | Radiation | DĂ©pĂŽts | BaptĂȘmes |
---|---|---|---|---|
BB 25622 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25623 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25634 | / | Dijon-Perrigny | / | |
BB 25638 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25639 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25641 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25653 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25654 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25673 | / | Dijon-Perrigny | / | |
BB 25684 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25685 | Dijon-Perrigny | / | ||
BB 25686 | Dijon-Perrigny | / |
Voitures et rames tractées
- 5 rames réversibles régionales (RRR) : les no 04, 06, 07, 08, 09.
- 14 voitures Corail
- 7 voitures-pilote Corail réversibles : 4 B5uxh et 3 B6dux.
Matériel TER Bourgogne
Il arrive souvent que du matériel roulant de la région Bourgogne soit utilisé pour les trains du TER Franche-Comté, ceci suivant les roulements de matériels.
Matériel étranger
2 A/R Frasne-Berne sont assurés en rame RBDe 562 CFF Colibri, en correspondance avec les TGV Paris-Lausanne à la suite de la suppression au service 2010 d'un aller/retour TGV Paris-Berne.
Matériel Futur
La rĂ©gion Franche-ComtĂ© a achetĂ© 7 rames RĂ©giolis pour 49 MâŹ[20]. Elle prĂ©voit pour 2025 un investissement total de 200 M⏠pour 27 rames RĂ©giolis, afin de renouveler les Z9500, les Z9600, les rames Corail rĂ©versibles avec BB 22200, et les rames rĂ©versibles rĂ©gionales avec BB 25500, utilisĂ©s sur les axes Ă©lectrifiĂ©s, sur un total de 36 nouvelles rames. La premiĂšre de ces rames a Ă©tĂ© livrĂ©e le [21].
Matériel Passé
- Locomotives Ă©lectriques BB 16500
- Autorails X 2100
- Autorails X 2720 (RGP)
- Autorails X 3800
- ĂlĂ©ments automoteurs diesels X 4300 (EAD)
- ĂlĂ©ments automoteurs diesels X 4500 (EAD)
- ĂlĂ©ments automoteurs diesels X 4630 (EAD)
- ĂlĂ©ments automoteurs diesels X 4750 (EAD)
- Voiture UIC
- Voiture USI
- 2 Autorails X 2800+ 3 Remorques XR 6200.
DerniĂšre rĂ©gion Ă exploiter ce type de matĂ©riel, l'arrĂȘt des circulations commerciales de ce matĂ©riel a eu lieu sur l'axe Besançon-Valdahon le .
Le pelliculage
- Décoration spécifique Ligne des hirondelles pour les X 73744 et 73751 de TER Franche-Comté.
- Depuis quatre X 73500, (X 73752 Ă 73755) de TER Franche-ComtĂ©, prĂ©sentent la particularitĂ© d'ĂȘtre dotĂ©s du systĂšme de sĂ©curitĂ© ferroviaire Integra-Signum pour circulation en Suisse et sont utilisĂ©s sur la ligne Besançon - Le Locle - La Chaux-de-Fonds dite ligne des horlogers avec dĂ©coration spĂ©cifique ligne des horlogers pour les X 73752 Ă 73755.
- Les autorails XGC X 76500 et ZGC Z 27500 portent le logo de la Franche Comté. En observant bien le dessin que forme le tracé blanc à cÎté prÚs du logo, on peut y reconnaßtre le plan exact de la Saline royale d'Arc-et-Senans, monument historique classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982, célÚbre dans la région.
- Logo du Conseil régional de Franche-Comté sur une Z2 rénovée.
- Pelliculage Franche-Comté sur un X 76500
Les projets du conseil régional
RĂ©alisĂ© : rĂ©ouverture d'une partie de la ligne Besançon-Viotte â Vesoul
La réouverture en 2011, avec électrification en 25 kV d'une section de la ligne de Besançon-Viotte à Vesoul (fermée au service voyageurs le [22]), de la gare de Besançon-Viotte à la gare de Besançon Franche-Comté TGV, pour la desserte TER et TGV de la gare TGV[23].
Desserte TER d'une partie de la ligne
La desserte TER de la gare TGV avec crĂ©ation de trois arrĂȘts intermĂ©diaires (Besançon-Portes de Vesoul, Ăcole-Valentin, Miserey-Salines) est partiellement rĂ©alisĂ©e[23] : la halte d'Ăcole-Valentin est en service.
RĂ©ouverture de la ligne Belfort â Delle
La ligne de Belfort Ă Delle sera de nouveau active et son ouverture est prĂ©vue vers 2018[24], avec la crĂ©ation de six arrĂȘts Ă : Danjoutin, Sevenans, Belfort - MontbĂ©liard TGV (Meroux), Morvillars, Grandvillars et Joncherey[25].
Raccordement de la Lorraine Ă la LGV Rhin-RhĂŽne
En partenariat avec la rĂ©gion Lorraine pour 2020 â 2022, il est prĂ©vu le raccordement de la Lorraine Ă la LGV Rhin-RhĂŽne par Lure[26].
Galerie photos
Galerie d'une partie du parc roulant du TER Franche-Comté
Locomotive Ă©lectrique BB 22200
- BB22391 en gare de Besançon-Viotte assurant un TER Dijon-Belfort.
Locomotive Ă©lectrique BB 25500
- Ter Ă Clerval.
Automotrice Ă©lectrique Z 9500
Automotrice Ă©lectrique Z 9600
- Une rame Z2 entre Franois et Arc-et-Senans à proximité de Byans-sur-le-Doubs
Automotrice Ă©lectrique Z 27500
- ZGC Franche Comté à Sainte Colombe (Doubs)
- ZGC Franche Comté en gare de Besançon
- TER Lons le Saunier-Besançon desservant Mouchard
Autorails X 4750
- X 4784 TER Franche-Comté assurant un TER Lorraine
Autorails X 73500
- X 73758 Ă Morteau.jpg
- X 73500 en gare de Belfort.
- X 73500 en gare de Morteau.
- TER Saint-Claude - Dole Ă Saint-Laurent
- train TER Besançon-Viotte - Morteau
- TER et tuyé à Morteau.
- X 73752.
Autorails X 76500
- BĂątiment voyageurs d'Auxonne avec un XTER St Claude-Dijon.
- Gare de Liesle, direction Mouchard avec TER assuré en XGC pour Lons-le-Saunier
- XGC en gare de Morez.
Rames RĂ©versibles RĂ©gionales (R.R.R)
Voitures Corail du TER Franche-Comté
- B5uxh à Montbéliard
Notes et références
- « Jura : les trains passent à nouveau la frontiÚre », sur Swissinfo, (consulté le ).
- [PDF] « Horaire de la ligne 240 Delle â Boncourt - Porrentruy - DelĂ©mont », sur fahrplanfelder.ch (consultĂ© le ).
- « Découvrez les chiffres TER », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- « TER : du cÎté construction », sur Conseil régional de Franche-Comté (consulté le ).
- Jean-Paul Vannson, « Ferroviaire : union sacrĂ©e Ăpinal â Belfort... », LâEst rĂ©publicain,â (lire en ligne)
- [PDF]www.ter-sncf.com/Regions/franche_comte horaires Besançon-Viotte - Besançon TGV
- « Envolez vous par le train avec la Ligne des Hirondelles », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- « La ligne des Horlogers », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- Site TER ligne Dijon-Belfort, Evadez-vous à Métabief avec la Gentiane Bleue ! lire en ligne (consulté le 31 août 2010).
- [PDF] « Laissez-vous conduire en TER à Métabief avec La Gentiane Bleue », sur Office de tourisme Métabief (consulté le ).
- « Carnet de 10 billets », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- « Activi'TER tout public » et « Activi'TER jeunes » sur le site « TER Franche-Comté » (consulté le ).
- « facili'TER tout public » et « Facili'TER jeunes » sur le site « TER Franche-Comté » (consulté le ).
- « Carte visi'TER », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- « Pass visi'TER » et « Pass visi'TER jeunes » sur le site « TER Franche-Comté » (consulté le ).
- « Forfait visi'TER groupes », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- « Solidari'TER », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- « Mobili'TER », sur TER Franche-Comté (consulté le ).
- http://www.fnaut-fc.fr/spip.php?article336 Consulté le 26 février 2012.
- « Sept rames « Régiolis » pour les TER de Franche-Comté »
- « Les infos au 10 mai | Dijon-Belfort », sur maligne-ter.com (consulté le )
- Cf. Marc Gayda, AndrĂ© Jacquot, Patricia Laederich, Pierre Laederich Histoire du rĂ©seau ferroviaire français, Ăditions de lâOrmet, Valignat (03) 1996, (ISBN 2-906575-22-4), p. 190.
- LGV Rhin RhÎne, lettre au riverains. Hors-série ligne de Devecey.
- Soline Demestre, « PHOTOS - Ligne Belfort-Delle : un chantier spectaculaire à la gare TGV », sur francebleu.fr, (consulté le ).
- Aude Sillans, « Belfort-Delle, le point sur la ligne », sur france3-regions.francetvinfo.fr/franche-comte, (consulté le ).
- « SNCF : Nancy-Lyon en 2 h 38, d'ici 2020-2022 », L'Alsace, .
- Pierre-Henri Ămangard et. al., De l'omnibus au TER, (voir dans la bibliographie)
- p. 458.
- p. 122.
- p. 150-152.
- p. 180.
- p. 180 et 187-195.
- p. 228-231 et 236.
- p. 232-237, 242 et 288.
- p. 263-264.
- p. 257-260.
- p. 292-294.
- p. 306-310 et 381.
- p. 314-320 et 332.
- p. 344-345 et 392-393.
- p. 350-351.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Pierre-Henri Ămangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN 2-902808-83-6).