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TER Bourgogne

Le TER Bourgogne était le réseau de lignes TER de l'ancienne région administrative Bourgogne. La fusion des réseaux TER Bourgogne et TER Franche-Comté en 2017 a eu comme conséquence la création d'une nouvelle entité appelée TER Bourgogne-Franche-Comté.

TER Bourgogne
Image illustrative de l’article TER Bourgogne

Image illustrative de l’article TER Bourgogne
TER Bourgogne en gare de Saincaize

Situation Bourgogne-Franche-Comté
Type Transport express régional
Entrée en service 1986
Longueur du rĂ©seau 1 139 km
Lignes 18
Gares 126[1]
FrĂ©quentation 43 700 /jour
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire RFF/SNCF
Exploitant SNCF
Site Internet www.ter.sncf.com/bourgogne
Vitesse maximale 160
RĂ©seaux connexes TGV

Image illustrative de l’article TER Bourgogne
Plan du réseau

Il a reprĂ©sentĂ©, en 2010, environ 43 700 voyages par jour effectuĂ©s grĂące aux 350 trains et cent autocars TER Bourgogne mis en circulation les jours de pleine semaine, avec une distance de parcours de 15,9 km en moyenne. Pour l'annĂ©e, la performance du TER Bourgogne a Ă©tĂ© de 694 000 000 voyageurs-km et de 9 800 000 train-km. Cent-vingt-six gares et points d'arrĂȘt sont ouverts au service de voyageurs. Quatre lignes sont certifiĂ©es « NF service » sur la base de la norme EN 13816 dĂ©livrĂ© par Afnor.

Le Conseil rĂ©gional de Bourgogne a consacrĂ© au TER un budget de 152 700 000 â‚Ź en 2011. La moyenne d'Ăąge du matĂ©riel est de quinze ans et a diminuĂ© de dix ans depuis 2004[2].

Histoire

Le transport régional avant la décentralisation

En 1960, le trafic rĂ©gional et local est assurĂ© surtout par les trains omnibus, qui incluent les trains directs ou semi-directs. Dans l'actuelle rĂ©gion Bourgogne, ce trafic est alors bien dĂ©veloppĂ© autour de Dijon, Chalon-sur-SaĂŽne et Paray-le-Monial, avec quatre Ă  neuf aller-retours par jour sur la plupart de lignes, et mĂȘme dix aller-retours ou plus entre Chagny et Chalon-sur-SaĂŽne. Au nord de Cravant - Bazarnes et de Saint-Florentin - Vergigny, la desserte est Ă©galement relativement bien fournie avec trois Ă  cinq aller-retours par jour selon les sections, et mĂȘme davantage entre Laroche-Migennes et Auxerre. Par contre, au sud de cette derniĂšre gare jusqu'Ă  Autun et Cercy-la-Tour (lignes aujourd'hui fermĂ©es au-delĂ  de Corbigny et Avallon), ainsi que sur deux sections de la ligne de Paris Ă  Lyon, ne circulent qu'un Ă  deux aller-retours omnibus par jour. C'est le cas de Saint-Florentin - Dijon-Ville et de Chalon-sur-SaĂŽne - MĂącon. À la limite avec la Franche-ComtĂ©, les lignes depuis Is-sur-Tille vers ChĂątillon-sur-Seine, Culmont-Chalindrey et Gray ne sont quant Ă  eux frĂ©quentĂ©s que par un seul omnibus par sens et par jour[a 1].

La SNCF n'ayant pu atteindre l'Ă©quilibre financier Ă  la fin de l'exercice 1973, le ministĂšre des Finances fixe l'objectif de reporter les services omnibus sur 10 000 km de voies ferrĂ©es sur la route, chiffre bientĂŽt portĂ© Ă  12 500 km. Quand Jacques Chirac devient Premier ministre le , il dĂ©crĂšte rapidement l'arrĂȘt des transferts sur route autoritaires et propose d'attendre tout d'abord l'Ă©laboration des premiers schĂ©mas rĂ©gionaux de transport (SRT) dĂ©cidĂ©e le . Six rĂ©gions sont choisies comme rĂ©gions pilotes, dont la rĂ©gion Bourgogne ne fait pas partie, mais le principe est progressivement Ă©tendu sur toutes les rĂ©gions jusqu'en 1977. La Bourgogne entame l'Ă©laboration de son SRT en 1976. Les rĂ©gions vont se voir se confier l'organisation des services omnibus, avec l'idĂ©e sous-jacente qu'elles vont fermer des lignes rurales pour utiliser les Ă©conomies rĂ©alisĂ©es pour l'amĂ©lioration des dessertes dĂ©clarĂ©es d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional par le SRT. Le but global est l'amĂ©lioration des transports collectifs sans coĂ»ts supplĂ©mentaires pour la collectivitĂ©. Mais le SRT Bourgogne reste sans suite[a 2]. Ensuite, l'État ayant Ă©tĂ© déçu par les SRT et le peu de fermetures enclenchĂ©es, le nouveau contrat d'entreprise entre État et SNCF de mars 1979 donne Ă  la SNCF les moyens de dĂ©cider d'elle-mĂȘme de la fermeture de lignes. C'est ce qu'elle fait d'abord le avec la ligne de Clamecy Ă  Corbigny (33 km), oĂč les trains ne sont occupĂ©s que par onze personnes en moyenne. Puis, le , la ligne de Dracy-Saint-Loup (prĂšs d'Autun) Ă  Santenay-les-Bains (prĂšs de Chagny) (36,8 km) est interceptĂ©e par la nouvelle LGV Sud-Est et de ce fait fermĂ©e au trafic voyageurs[a 3].

Alors que la RĂ©gion s'est vu rejeter son SRT car voulant rouvrir deux lignes, le changement de politique aprĂšs l'Ă©lection de François Mitterrand comme PrĂ©sident de la RĂ©publique apporte, en 1982, les « rĂ©ouvertures Fiterman ». Est concernĂ©e en Bourgogne, la ligne de Clamecy Ă  Corbigny, fermĂ©e seulement depuis un an et demi Ă  sa rĂ©ouverture le pour les express en dĂ©but et fin de semaine. Une desserte quotidienne est mĂȘme rĂ©tablie avec l'horaire d'Ă©tĂ© 1982, entrant en vigueur le 23 mai. Mais n'est crĂ©Ă© qu'un seul aller-retour circulant dans la mi-journĂ©e, et apparemment mal placĂ© pour la clientĂšle potentielle qui le boude : ces trains ne sont frĂ©quentĂ©s que par dix personnes en moyenne, ce qui est le plus mauvais rĂ©sultat pour les rĂ©ouvertures de cette Ăšre. À partir de l'horaire d'hiver 1983/84, le train part de Corbigny le matin et rentre le soir, mais cette circulation sera rapidement abandonnĂ©e Ă©galement[a 4]. Par ailleurs, au dĂ©but des annĂ©es 1980, la SNCF est pour la premiĂšre fois encouragĂ©e d'augmenter l'offre omnibus de sa propre initiative, ce qu'elle fait Ă  chaque changement d'horaire d'Ă©tĂ© 1981 jusqu'Ă  hiver 1983/84[a 5].

La LOTI, promulguĂ©e le , encourage la dĂ©centralisation des transports, sans pour autant dĂ©finir un cadre prĂ©cis. Puis, la loi du sur la rĂ©partition des compĂ©tences entre les communes, les dĂ©partements, les rĂ©gions et l'État donne le coup d'envoi Ă  la dĂ©centralisation sur un plan plus gĂ©nĂ©ral, avec, entre autres, l'instauration du suffrage universel des Conseillers rĂ©gionaux. Sur le plan des transports ferroviaires rĂ©gionaux, l'attitude de l'État reste ambivalente. En effet, il ne veut pas doter les rĂ©gions des budgets nĂ©cessaires leur permettant de se substituer Ă  l'État pour le versement de la contribution d'Ă©quilibre des services SNCF d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional. Il craint que les rĂ©gions puissent dĂ©tourner ces fonds de leur destination initiale et ne rĂ©duisent les services ferroviaires, ce qui n'est plus souhaitĂ©, contrairement aux annĂ©es 1970. De ce fait, la dĂ©centralisation des services ferroviaires ne peut ĂȘtre que facultative, l'État l'encourageant toutefois et souhaite que les rĂ©gions s'investissent dans leur amĂ©lioration[a 6].

De la naissance du TER jusqu'à la régionalisation

Le TER Bourgogne est lancĂ© en 1986 Ă  la suite de la mise en place d'une nouvelle politique commerciale de la SNCF sur le plan des transports rĂ©gionaux, souhaitant affirmer davantage sa propre identitĂ© d'entreprise en mettant fin, notamment, aux dĂ©corations des trains suivant les souhaits des rĂ©gions. « TER » traduit une stratĂ©gie commerciale reposant sur la marque TER avec son logo et sa dĂ©coration, sorte de label de qualitĂ© ; la charte TER signĂ©e entre la SNCF et les rĂ©gions qui le souhaitent ; et la gamme commerciale TER. Elle s'exprime Ă  travers l'information voyageurs, la promotion et la communication institutionnelle. Parmi les quatre coloris que la SNCF propose pour la livrĂ©e du matĂ©riel TER, la rĂ©gion Bourgogne choisit le jaune. Le TER veut rajeunir l'image des transports ferroviaires rĂ©gionaux, jusque-lĂ  nĂ©gligĂ©s et souffrant d'une mauvaise image. Pour la premiĂšre fois, une telle initiative est mise en Ɠuvre sur le plan national et s'accompagne de conventions avec toutes les rĂ©gions (sauf trois, retardataires). En dĂ©cembre 1986, la rĂ©gion signe donc sa convention d'exploitation avec la SNCF pour une durĂ©e de cinq ans, remplacĂ©e toutefois par une nouvelle convention dĂšs mai 1991. Il s'agit d'une convention dite « Ă  la marge », c'est-Ă -dire la RĂ©gion ne doit assumer que les charges supplĂ©mentaires engendrĂ©es par les modifications du service de l'annĂ©e de rĂ©fĂ©rence effectuĂ©es Ă  sa demande. Autrement dit, les trains rĂ©gionaux ne coĂ»tent rien Ă  la RĂ©gion tant qu'elle ne demande pas des amĂ©nagements de l'offre. La RĂ©gion a droit au versement d'un bonus si la frĂ©quentation augmente Ă  la suite des modifications qu'elle a apportĂ©es Ă  la desserte[a 7]. Ce dĂ©but de conventionnement global coĂŻncide Ă  peu prĂšs avec l'instauration du TER, mais est en fait un dĂ©veloppement indĂ©pendant issu de la politique de dĂ©centralisation.

Entre 1985 et 1992, la rĂ©gion consacre au total 40 100 000 francs aux investissements dans le matĂ©riel et se classe Ă  la dixiĂšme place des rĂ©gions françaises. Par contre, elle ne dĂ©pense que 300 000 francs pour les investissements d'infrastructure et se retrouve en queue de classement avec trois autres rĂ©gions. Globalement, elle n'atteint donc que le dix-septiĂšme place sur les vingt rĂ©gions de la France continentale hors Île-de-France[a 8]. Ce n'est qu'en 1996 que la RĂ©gion effectue son premier investissement d'infrastructure, portant sur l'amĂ©nagement de quelques gares avec rehaussement des quais, installation de distributeurs automatiques et de panneaux Ă©lectroniques d'affichage. Avec la Franche-ComtĂ©, le Limousin et la Picardie, la Bourgogne est l'une des derniĂšres rĂ©gions Ă  se lancer dans la modernisation des infrastructures ferroviaires, sans pour autant dĂ©velopper de projets majeurs. Le Contrat de plan État - RĂ©gion 2000-2006 prĂ©voit quatre fois plus d'investissements routiers que ferroviaires en Bourgogne, avec une participation rĂ©gionale de 96 000 000 francs pour l'infrastructure ferroviaire. La moitiĂ© de cette somme est affectĂ©e Ă  la modernisation de la ligne de Nevers Ă  Chagny. Sont ensuite programmĂ©es des amĂ©liorations des plans des voies Ă  Gare de Laroche - Migennes, Seurre (crĂ©ation d'une voie terminus Ă  quai) et Dijon[a 9].

Le TER Bourgogne est Ă  la limite dĂ©ficitaire pendant les quatre premiĂšres annĂ©es, avec des rĂ©sultats comptables variant entre −223 000 francs pour l'exercice 1988 et 936 000 francs pour l'exercice 1989. Le rĂ©sultat devient encourageant en 1990 avec un bĂ©nĂ©fice de 3 541 000 francs pour la SNCF, tenant compte, bien entendu, de la contribution versĂ©e par l'État au titre de l'exploitation du service public de transport rĂ©gional de voyageurs. Cette tendance ne se confirme pas, car la Bourgogne fait partie des dix rĂ©gions connaissant une baisse du trafic entre 1991 et 1996. Elle est toutefois plus faible que dans les autres rĂ©gions concernĂ©es et ne porte que sur 25 000 000 voyageurs-km et sur 2 % du nombre de voyageurs transportĂ©s. DĂšs l'exercice 1992, apparaĂźt de nouveau un solde nĂ©gatif de −327 000 francs alors que le solde provisionnel avait Ă©tĂ© de 2 865 000 francs. AprĂšs cette mauvaise surprise pour la RĂ©gion, l'exercice 1993 est une fois de plus dĂ©ficitaire avec −3 864 000 francs, alors que d'autres rĂ©gions ayant subi une baisse de trafic depuis 1990 restent bĂ©nĂ©ficiaires. Ces rĂ©sultats ne sont publiĂ©s, avec des chiffres provisoires qui plus est, qu'en juin 1995. Les responsables de la SNCF ne parviennent pas Ă  justifier de façon satisfaisante ces mauvais rĂ©sultats, tout en demandant aux rĂ©gions concernĂ©es de lui verser des contributions Ă  concurrence des dĂ©ficits, alors que c'est la SNCF elle-mĂȘme qui distribue la contribution de l'État parmi les rĂ©gions. Cette expĂ©rience instille donc la mĂ©fiance des rĂ©gions Ă  l'Ă©gard de la SNCF, l'opacitĂ© des chiffres ne permettant pas d'exclure que cette derniĂšre rĂ©percute les charges financiĂšres du rĂ©seau Ă  grande vitesse sur les dessertes rĂ©gionales. La Bourgogne est par ailleurs la seule rĂ©gion Ă  rĂ©ussir l'exploit de ne rien verser Ă  la SNCF au titre de la couverture des dĂ©ficits[a 10].

En effet, Ă  partir de l'exercice 1993, la SNCF essaie de dĂ©charger sur les rĂ©gions les dĂ©ficits de ses express d'intĂ©rĂȘt rĂ©gional (EIR), catĂ©gorie rĂ©cemment dĂ©finie par la sociĂ©tĂ© nationale. Elle demande aux rĂ©gions de les intĂ©grer dans le conventionnement des TER et rĂ©duit en mĂȘme temps l'offre de ce type de trains pour donner plus d'ampleur Ă  sa requĂȘte, si bien que les rĂ©gions cĂšdent devant la crainte de voir disparaĂźtre ces services. En Bourgogne, les EIR reprĂ©sentent 11,52 % des trains-km TER+EIR, contre 14,01 % sur le plan national. Avec une occupation moyenne de cent-quatre personnes, elles reprĂ©sentent toutefois 27,92 % des voyageurs-km TER+EIR, contre 19,75 % sur le plan national. Bien que l'occupation soit parmi les meilleures en France, les EIR bourguignons n'atteignent qu'un taux de couverture de 67 %. Chaque voyageur-km produit, selon la comptabilitĂ© de la SNCF, un dĂ©ficit de 24 francs[a 11].

Le projet du Contrat de plan État - SNCF 1996-2000 mentionne trois lignes en Bourgogne exclusivement utilisĂ©es par des TER et prĂ©sentant un taux de couverture infĂ©rieur Ă  25 %, destinĂ©es potentiellement Ă  ĂȘtre transfĂ©rĂ©es sur la route : Avallon - Autun ; Étang-sur-Arroux - Autun et Paray-le-Monial - Montchanin[a 12]. La premiĂšre a comme vocation de relier le chef-lieu d'arrondissement d'Autun Ă  la capitale et ne prĂ©sente qu'un faible potentiel local. DĂšs l'inauguration de la LGV Sud-Est, elle souffre de la concurrence avec cette ligne, dont la gare du Creusot TGV est reliĂ©e Ă  Autun par des cars de rabattement. Ensuite, le service d'hiver 1994-95 voit la mise en service de deux autres lignes routiĂšres de rabattement, cette-fois ci depuis Saulieu, Semur-en-Auxois et Avallon vers la gare de Montbard qui bĂ©nĂ©ficie d'une desserte TGV. SimultanĂ©ment, la desserte ferroviaire Avallon - Autun est rĂ©duit Ă  un aller-retour quotidien, sans correspondance avec Paris. Comme rĂ©sultat de la protestation locale, le service est lĂ©gĂšrement amĂ©liorĂ© en 2000, mais les voyageurs dĂ©sertent le train car le systĂšme de renseignement horaire de la SNCF indique systĂ©matiquement des correspondances TGV et autocar[a 13].

Les expĂ©riences gagnĂ©es dans les six rĂ©gions pilotes retenues en 1996 (et dont la Bourgogne ne fait pas partie) sont dĂ©cisives pour la gĂ©nĂ©ralisation du conventionnement global des services TER par la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains (SRU), promulguĂ© le , Ă  compter du . Les rĂ©gions deviennent ainsi autoritĂ©s organisatrices de transports et se substituent Ă  l'État pour le versement des contributions Ă  la SNCF en vertu du trafic rĂ©gional. La Bourgogne entre dans cette nouvelle Ăšre avec un Contrat de plan spĂ©cifiant des ambitions globales, mais peu de projets concrets, ne consacrant par ailleurs pas de budget aux Ă©tudes prĂ©paratoires aux mesures d'infrastructure. Seulement six autorails X 4630 sont rĂ©novĂ©s jusqu'en 2002, et seulement quatre autorails des deux nouvelles sĂ©ries X 72500 et X 73500 sont achetĂ©s[a 14].

Depuis la régionalisation en 2002

TER Bourgogne en gare de Chalon-sur-SaĂŽne.

Début 2002, le Conseil régional devient autorité organisatrice de transports.

L'offre Dijon - Nevers est progressivement dĂ©veloppĂ©e et portĂ©e Ă  8 allers retours; le temps de parcours est ramenĂ© Ă  environ 2h15 Ă  la fois Ă  la suite de suppressions d'arrĂȘts et de l'introduction des X72500, X73500 puis des B81500 avec changement de mode en marche Ă  la bifurcation de Chagny.

Une offre directe Auxerre - Dijon, d'abord en rame tractée légÚre, puis en B81500, est introduite progressivement.

En 2006, une nouvelle desserte du nord de la Bourgogne est mise en place, avec l'introduction de nombreux trains directs Paris - Bercy - Auxerre en B81500, avec changement de mode à Laroche Migennes. Certains trains sont prolongés jusqu'à Avallon ou Clamecy voire Corbigny, aprÚs coupe à Auxerre; les X73500 disparaissent alors de ces lignes, au profit d'un matériel certes bimode, mais la plupart du temps trop capacitif. Cette desserte complÚte l'offre antérieure, maintenue, de TER en rames corail réversibles Paris Gare-de Lyon Dijon (ultérieurement re-prolongée sur Lyon pour certains trains), progressivement basculée sur Paris Bercy, et la desserte de "grande couronne" Paris - Sens - Laroche-Migennes, réorganisée.

Un partenariat avec les Régions Centre et RhÎne Alpes permet la création d'un aller retour Tours - Lyon via Paray le Monial par juxtaposition de missions. Similairement, un aller-retour direct Dijon - Troyes a été créé en partenariat avec la région Champagne-Ardenne.

Avec le changement d'horaire du , la ligne Avallon - Autun est dĂ©finitivement fermĂ©e au trafic voyageurs, quinze ans aprĂšs que le service avait Ă©tĂ© rĂ©duit, pour une premiĂšre fois, Ă  un unique aller-retour par jour (voir ci-dessus). Elle ne transporte plus qu'une cinquantaine de personnes en 2008, et l'horaire est restreint, pour une seconde fois, Ă  un seul aller-retour. L'occupation des trains varie alors entre zĂ©ro et cinq personnes. La suppression de ces trains devait faciliter l'organisation du trafic de marchandises, qui aurait Ă©tĂ© ainsi soumis Ă  moins de contraintes[3] sur cette ligne Ă  faible dĂ©bit; plus prĂ©cisĂ©ment, la ligne devait ĂȘtre reprise par un OFP, ce qui Ă©tait incompatible avec le maintien de la desserte TER. Finalement, la desserte fret a Ă©tĂ© Ă©galement abandonnĂ©e, malgrĂ© le dĂ©veloppement d'une scierie Ă  La Roche en Brenil. Le service de substitution par autocars TER se limite Ă  la section Saulieu - Autun, portant sur trois aller-retours du lundi au vendredi, deux allers simples le samedi et un aller simple les dimanches et fĂȘtes. Le positionnement des circulations ne permet pas l'aller-retour dans la journĂ©e Autun - Saulieu. Quant Ă  la section Saulieu - Avallon, elle n'est plus desservie que par cinq circulations hebdomadaires (aller le lundi et vendredi, retour le lundi et dimanche)[4].

De nombreuses dessertes ont vu leur offre fortement allĂ©gĂ©e depuis 2013, cas de Moulins - Paray le Monial, Dijon - Seurre, et d'Auxerre Avallon / Clamecy en 2015, avec suppression d'au moins 2 allers retours quotidiens sur chaque branche, pourtant rĂ©novĂ©es dans le cadre du plan de relance (voir ci-dessous). La gare de Saincaize perd la quasi-totalitĂ© de ses arrĂȘts, y compris TER.

À la suite de la fusion des rĂ©gions en 2016, l'autoritĂ© organisatrice des transports rĂ©gionaux est la rĂ©gion Bourgogne-Franche-ComtĂ© qui hĂ©rite de la propriĂ©tĂ© du matĂ©riel roulant.

Identité visuelle (logotype)

  • Le logo de 2002 Ă  2014.
    Le logo de 2002 Ă  2014.
  • Le logo depuis 2014.
    Le logo depuis 2014.

Convention TER 2007/2016

Un BGC Bourgogne assure un TER Cosne-sur-Loire-Nevers.

C'est la deuxiÚme convention d'exploitation des services TER Bourgogne depuis que la Région est devenue autorité organisatrice de transports le . Cette convention a été signée par Josiane Beaud pour la SNCF et François Partriat, président du Conseil régional de Bourgogne ; la volonté des deux parties ayant été de s'engager pour une période de dix ans.

Moyennant la convention, le Conseil RĂ©gional veut inciter la SNCF Ă  replacer le client au centre des prĂ©occupations et fixe Ă  ce titre un certain nombre d'objectifs, qui sont traduits par des procĂ©dures appropriĂ©es dĂ©finies dans la convention. PremiĂšrement, la qualitĂ© de service et la ponctualitĂ© sont Ă  amĂ©liorer, et la poursuite de la certification « NF service » par Afnor, sur la base de la norme EN 13816, est encouragĂ©e. Sont visĂ©es Ă©galement des aspects tels que la propretĂ©, les services en gare et l'information des voyageurs. DeuxiĂšmement, les voyageurs rĂ©guliers subissant des retards importants seront Ă  indemniser. TroisiĂšmement, un schĂ©ma pour rĂ©pondre Ă  la problĂ©matique de l'accessibilitĂ© aux personnes handicapĂ©es est Ă  Ă©laborer. Finalement, une centrale d'information intermodale « Mobigo Â» est mise en place.

La convention comporte une clause de revoyure, visant Ă  dresser un bilan des cinq premiĂšres annĂ©es en 2012, soit Ă  mi-parcours, afin d'apporter les ajustements nĂ©cessaires aux mĂ©canismes conventionnels. À l'issue de cette convention, et selon l'Ă©tat d'avancement de la transcription des directives de l'Union europĂ©enne dans le droit français, le Conseil rĂ©gional de Bourgogne pourra soit proroger la prĂ©sente convention, soit repasser une convention avec la SNCF ou tout autre transporteur ferroviaire avec ou sans mise en concurrence[5].

Relations TER

TER Bourgogne : fréquences des dessertes les jours types de pleine semaine (mardi et jeudi), horaire annuel 2012.

Par rail

Le TER Bourgogne couvre l'ensemble des lignes classiques de la rĂ©gion ouvertes au service voyageurs, sauf la ligne de Mouchard Ă  Bourg-en-Bresse dont l'unique gare situĂ©e en Bourgogne (Cuiseaux) est fermĂ©e. En 2010, l'horaire comportait 350 trains par jour de pleine semaine, empruntĂ©es par 43 700 en moyenne tous les jours. La distance parcourue par voyageur Ă©tait de 15,9 km seulement en moyenne. La production a Ă©tĂ© de 694 000 000 voyageurs-km et de 9 800 000 train-km. Cent-vingt-six gares et points d'arrĂȘt sont ouverts au service de voyageurs. Quatre lignes sont certifiĂ©es « NF service » sur la base de la norme EN 13816 dĂ©livrĂ© par Afnor[2].

Les relations desservies par des trains TER sont rĂ©sumĂ©es dans le tableau ci-dessous. Les numĂ©ros des lignes correspondent Ă  ceux utilisĂ©s en 2012 pour les documents horaires. Pour plus de clartĂ©, n'ont Ă©tĂ© retenus que les numĂ©ros renvoyant vers la desserte dĂ©taillĂ©e sur les axes considĂ©rĂ©s, Ă©vitant ainsi au maximum que des lignes soient repĂ©rĂ©es par plusieurs numĂ©ros. Sur plusieurs lignes, les trains sont complĂ©tĂ©s par des autocars. Ces services Ă©tant repris par le tableau de la section suivante, le tableau n'en tient pas compte. Dans la colonne Horaires, sont indiquĂ©s le premier dĂ©part de la gare nommĂ©e en dernier lieu, et le dernier dĂ©part de la gare en premier lieu. Est considĂ©rĂ©e comme fonctionnant en soirĂ©e une ligne dont le dernier dĂ©part a lieu aprĂšs 20 h 30, si ce train effectue la totalitĂ© du parcours. Sur des parcours partiels, les lignes peuvent donc fonctionner en soirĂ©e sans que cela soit indiquĂ© dans le tableau. Ces renseignements se portent sur le cas le plus reprĂ©sentatif, soit les jours du lundi au vendredi hors jours fĂ©riĂ©s. La durĂ©e du voyage peut varier en fonction des diffĂ©rents services, les horaires n'Ă©tant pas parfaitement cadencĂ©s. Est indiquĂ©e la durĂ©e du voyage la plus reprĂ©sentative, s'appliquant aux trains couvrant l'ensemble de la relation, qui le plus souvent ne s'arrĂȘtent pas dans l'ensemble des gares.

Ligne Caractéristiques Illustration
1 DIJON-VILLE ↔ Beaune ↔ Chagny ↔ Chñlon-sur-Saîne ↔ Tournus ↔ Mñcon-Ville ↔ LYON Part-Dieu
Longueur
193,7 km
Durée
2 h 00
Nb. arrĂȘts
20
Soirée / Dimanche - Férié
✔ / ✔
Horaires
6 h 20 - 20 h 40
RĂ©seau
TER Bourgogne / RhĂŽne-Alpes
1bis DIJON-VILLE ↔ Auxonne ↔ Dole ↔ Franois ↔ BESANÇON-VIOTTE
Longueur
91,5 km
Durée
1 h 03
Nb. arrĂȘts
13
Soirée / Dimanche - Férié
✔ / ✔
Horaires
5 h 05 - 22 h 09
RĂ©seau
TER Franche-Comté
2 MONTCHANIN ↔ Montceau-les-Mines ↔ Paray-le-Monial ↔ Digoin ↔ Gilly-sur-Loire ↔ MOULINS-SUR-ALLIER
Longueur
117,8 km
Durée
1 h 50
Nb. arrĂȘts
16
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
6 h 04 - 19 h 06
RĂ©seau
TER Bourgogne
3 NEVERS ↔ Decize ↔ Cercy-la-Tour ↔ Étang-sur-Arroux ↔ Le Creusot-Ville ↔ Montchanin ↔ Chagny ↔ Beaune ↔ DIJON-VILLE (Chagny ↔ Beaune ↔ Dijon : voir aussi 1) (CertifiĂ© NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)
Longueur
214,4 km
Durée
2 h 18
Nb. arrĂȘts
24
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
6 h 06 - 19 h 26
RĂ©seau
TER Bourgogne
5 CHALON-SUR-SAÔNE ↔ Chagny ↔ MONTCHANIN (Chalon-sur-Saîne ↔ Chagny : voir 1 ; Chagny - Montchanin : voir aussi 3)
Longueur
45,1 km
Durée
0 h 39
Nb. arrĂȘts
6
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
7 h 11 - 19 h 10
RĂ©seau
TER Bourgogne
6 LYON-PERRACHE ↔ Lozanne ↔ Lamure-sur-Azergues ↔ Chauffailles ↔ Paray-le-Monial ↔ Digoin ↔ Moulins-sur-Allier ↔ NEVERS (Paray-le-Monial ↔ Moulins : voir 2 ; Moulins ↔ Nevers : voir 8)
Longueur
127,7 km
Durée
2 h 35
Nb. arrĂȘts
14
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
5 h 30 - 17 h 55
RĂ©seau
TER Bourgogne
7 PARIS-BERCY ↔ Montargis ↔ Gien ↔ Cosne-sur-Loire ↔ La CharitĂ© ↔ Pougues-les-Eaux ↔ NEVERS
Longueur
253,0 km
Durée
2 h 25
Nb. arrĂȘts
18
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
4 h 57 - 19 h 04
RĂ©seau
TER Bourgogne
8 MOULINS-SUR-ALLIER ↔ Saincaize ↔ NEVERS
Longueur
60,1 km
Durée
0 h 40
Nb. arrĂȘts
6
Soirée / Dimanche - Férié
✔ / ✔
Horaires
5 h 30 - 21 h 06
RĂ©seau
TER Bourgogne / Auvergne
9 DIJON-VILLE ↔ Saint-Jean-de-Losne ↔ Seurre ↔ Louhans ↔ BOURG-EN-BRESSE
(Dijon ↔ Louhans : certifiĂ© NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)
Longueur
143,0 km
Durée
1 h 43
Nb. arrĂȘts
14
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
5 h 30 - 18 h 43
RĂ©seau
TER Bourgogne / Franche-Comté / RhÎne-Alpes
10 CULMONT - CHALINDREY ↔ Is-sur-Tille ↔ DIJON-VILLE
(Dijon ↔ Is-sur-Tille : certifiĂ© NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)
Longueur
76,6 km
Durée
0 h 56
Nb. arrĂȘts
8
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
6 h 15 - 18 h 02
RĂ©seau
TER Bourgogne / Champagne-Ardenne
11 DIJON-VILLE ↔ Les Laumes-AlĂ©sia ↔ Montbard ↔ Tonnerre ↔ Laroche - Migennes ↔ AUXERRE
(Dijon ↔ Laroche-Migennes : voir 12)
Longueur
178,7 km
Durée
1 h 53
Nb. arrĂȘts
16
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
5 h 36 - 20 h 29
RĂ©seau
TER Bourgogne
12 DIJON-VILLE ↔ Les Laumes-AlĂ©sia ↔ Montbard ↔ Tonnerre ↔ Laroche - Migennes ↔ Sens ↔ PARIS-BERCY
(Laroche - Paris : voir 15) (Dijon ↔ Laroche : certifiĂ© NF service par Afnor sur la base de la norme EN 13816)
Longueur
313,3 km
Durée
2 h 52
Nb. arrĂȘts
16
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
6 h 13 - 19 h 29
RĂ©seau
TER Bourgogne
14 AUXERRE ↔ Cravant-Bazarnes ↔ AVALLON et AUXERRE ↔ Cravant-Bazarnes ↔ Clamecy ↔ CORBIGNY
Longueur
54,4 km
ca. 85 km
Durée
1 h 06
1 h 45
Nb. arrĂȘts
11
11
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
5 h 28 - 20 h 19
5 h 51 - 18 h 40
RĂ©seau
TER Bourgogne
15 PARIS-BERCY ↔ Melun ↔ Moret - VĂ©neux-les-Sablons ↔ Montereau ↔ Sens ↔ Laroche - Migennes ↔ AUXERRE
(Paris ↔ Montereau : Ligne R du Transilien)
Longueur
173,4 km
Durée
1 h 36
Nb. arrĂȘts
19
Soirée / Dimanche - Férié
✔ / ✔
Horaires
4 h 46 - 22 h 38
RĂ©seau
TER Bourgogne
30 BOURG-EN-BRESSE ↔ MÂCON-VILLE
Longueur
37,0 km
Durée
0 h 28
Nb. arrĂȘts
6
Soirée / Dimanche - Férié
Non / Non
Horaires
6 h 57 - 19 h 34
RĂ©seau
TER RhĂŽne-Alpes
34 ORLÉANS ↔ La FertĂ©-Saint-Aubin ↔ Salbris ↔ Vierzon ↔ Mehun-sur-YĂšvre ↔ Bourges ↔ Saincaize ↔ NEVERS
Longueur
183,4 km
Durée
2 h 05
Nb. arrĂȘts
21
Soirée / Dimanche - Férié
Non / ✔
Horaires
5 h 35 - 19 h 15
RĂ©seau
TER Centre

Par autocar

Sur les cent-trente-trois services routiers pourvus les jours de pleine semaine, trente-trois sont en réalité assurés par des taxis[2]. Il ne s'agit toutefois pas de transport à la demande, les taxis circulant selon les horaires établis que des voyageurs se présentent ou non. - Les relations TER Bourgogne desservies par autocar sont, pour la plupart, complémentaires aux relations desservies par train. Les relations no 13 et 16 remplacent des lignes de chemin de fer fermées au trafic voyageurs. Les relations no 14 (desserte de Vézelay), 17 et 18 sont les seules à ne pas suivre le cours des lignes de chemin de fer anciennes ou existantes.

Les fonctions des dessertes complĂ©mentaires par autocar sont de diffĂ©rente nature. Elles ont souvent comme vocation d'assurer une desserte plus fine, en s'arrĂȘtant dans des localitĂ©s dont les gares sont fermĂ©es au trafic voyageurs ou ne disposent plus que de rares arrĂȘts pendant les heures de pointe. C'est le cas des relations no 3 et 4 (section Le Creusot - Étang-sur-Arroux). Dans d'autres cas, les dessertes par autocar assurent par contre une desserte directe, comme sur la relation no 2 entre Montchanin et Paray-le-Monial. Sur certaines relations Ă  faible demande, les autocars sont aussi nombreux voire plus nombreux que les trains, comme sur les relations no 2 (section Moulins - Paray-le-Monial), 6 et 14 (section Corbigny - Clamecy). Mais des dessertes par autocar existent aussi le long de certains tronçons de lignes de chemin de fer bien frĂ©quentĂ©es oĂč elles parent au manque de capacitĂ©, ou Ă  la difficultĂ© de mettre en place des trains Ă  certaines heures. C'est le cas des relations no 1, 5, 8 et 15. Parfois, les autocars n'assurent plus qu'une desserte rĂ©siduelle et ne circulent qu'une fois par sens et par jour (cas de Selongey - Langres), voire ne circulent que certains jours de la semaine (cas de la section Avallon - Saulieu de la relation no 13 et de la relation no 18), mĂȘme si des trains ne sont pas du tout proposĂ©es entre les mĂȘmes villes.

Parcours
1 Chagny ↔ Chalon-sur-Saîne (1,5 AR / jour)
2 Montchanin ↔ Paray-le-Monial et Paray-le-Monial ↔ Moulins-sur-Allier
3 Nevers ↔ Decize ↔ Cercy-la-Tour ↔ Luzy
4 Le Creusot ↔ Étang-sur-Arroux et Étang-sur-Arroux ↔ Autun
5 Montchanin ↔ Chalon-sur-Saîne (1 AR / jour)
6 Paray-le-Monial ↔ Chauffailles ↔ Lozanne
8 Moulins-sur-Allier ↔ Nevers (1 AR / jour)
9 Dijon ↔ Seurre (1 AR / jour) et Seurre ↔ Louhans
10 Dijon ↔ Is-sur-Tille (1 AR /jour) et Is-sur-Tille ↔ Selongey (↔ Langres)
15 Gare de Laroche - Migennes ↔ Auxerre
13 Autun ↔ Saulieu (↔ Avallon)
14 Corbigny ↔ Clamecy ↔ Gare de Cravant - Bazarnes, Corbigny ↔ VĂ©zelay ↔ Sermizelles et Avallon ↔ Gare de Cravant - Bazarnes
16 Chagny ↔ Nolay ↔ Épinac-les-Mines ↔ Autun
17 Chñtillon-sur-Seine ↔ Montbard
18 Clamecy ↔ Avallon ↔ Montbard (1 AR hebdomadaire)
21 Gare de Laroche - Migennes ↔ Gare de Saint-Florentin - Vergigny ↔ Troyes (TER Champagne-Ardenne)
30 Mñcon ↔ Bourg-en-Bresse (TER Rhîne-Alpes)

Tarification

Les tarifs valables sur l'échelle nationale s'appliquent sur le TER Bourgogne également. En complément, la région propose des formules tarifaires spécifiques, se divisant en tarifs tout public et tarifs soumis à des conditions d'éligibilité.

Tarifs tout public

La carte Bourgogne LibertĂ© est une carte de rĂ©duction nominative valable pendant une annĂ©e. Elle donne droit Ă  une rĂ©duction de 25 % pour tous les trajets Ă  l'intĂ©rieur de la rĂ©gion, vers l'Île-de-France par Sens ou vers la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes. Les week-ends, jours fĂ©riĂ©s et pendant les vacances scolaires de l'acadĂ©mie de Dijon, le taux de rĂ©duction est de 50 %. Quel que soit le jour, jusqu'Ă  quatre personnes accompagnant le titulaire de la carte peuvent bĂ©nĂ©ficier de la mĂȘme rĂ©duction. La carte est vendue au prix de 30 € (fĂ©vrier 2012)[6].

L'abonnement Bourgogne FrĂ©quence est un abonnement hebdomadaire, mensuel ou annuel pour un nombre de voyages illimitĂ© sur un parcours choisi au moment de la souscription, au sein de la rĂ©gion ou vers l'Île-de-France par Sens. La rĂ©duction par rapport au plein tarif de la SNCF est de 75 % environ. Les versions mensuelle et annuelle comprennent dĂ©jĂ  les fonctionnalitĂ©s de la carte Bourgogne LibertĂ© : Elles permettent d'acheter des billets au tarif rĂ©duit, dits billets bonus. L'abonnement annuel peut commencer au dĂ©but de chaque mois)[7].

L'abonnement Bourgogne Fréquence + est la version intermodale de l'abonnement décrit ci-dessus. Il inclut les transports en commun d'une ou deux des villes suivantes : Auxerre, Chalon-sur-SaÎne, Dijon, Mùcon, Nevers, Sens et le Le Creusot-Montceau-les-Mines[8].

Depuis les principales gares des lignes Dijon - Paris et depuis Auxerre, des billets aller-retour Ă  prix rĂ©duit sont proposĂ©s pour passer une partie du week-end Ă  Paris. Il y a trois formules au choix : aller-retour dans la journĂ©e du samedi (depuis Dijon uniquement) ; dĂ©part le samedi matin et retour le dimanche aprĂšs-midi ; dĂ©part le dimanche aprĂšs-midi et retour le dimanche matin. Dans le cas de l'aller-retour Dijon - Paris dans la journĂ©e, deux trains diffĂ©rents sont proposĂ©s pour l'aller ainsi que pour le retour. Pour les deux autres formules, les trains Ă  emprunter sont fixĂ©s par avance. Les billets sont vendus en nombre limitĂ© Ă  partir de quinze jours avant le dĂ©part. À titre exceptionnel, un achat en ligne via le site du TER Bourgogne est proposĂ©[9]. Une offre similaire existe pour les Parisiens souhaitant visiter Dijon, avec un dĂ©part le samedi aprĂšs-midi et un retour le dimanche soir[10].

Tarifs soumis à des conditions d'éligibilité

La carte Bourgogne LibertĂ© -26 est une carte de rĂ©duction nominative valable pendant une annĂ©e, dĂ©livrĂ©e aux personnes de moins de vingt-six ans. Elle donne droit Ă  une rĂ©duction de 50 % pour tous les trajets Ă  l'intĂ©rieur de la rĂ©gion et vers l'Île-de-France par Sens. Les week-ends, une personne accompagnant le titulaire de la carte peut bĂ©nĂ©ficier de la mĂȘme rĂ©duction. La carte est vendue au prix de 27 € (fĂ©vrier 2012)[11]. Cette carte a Ă©tĂ© supprimĂ©e en septembre 2017, remplacĂ©e par une simple prĂ©sentation de la carte d'identitĂ©.

Les abonnements Bourgogne Fréquence -26 et Bourgogne Fréquence+ -26 reprennent les caractéristiques des abonnements Bourgogne Fréquence et Bourgogne Fréquence +, sans spécification du taux de réduction[12].

Le ChĂ©quier Bourgogne Emploi est rĂ©servĂ©e aux demandeurs d'emploi et destinĂ© Ă  faciliter les dĂ©placements pour se rendre Ă  des entretiens d'embauche. DĂ©livrĂ© tous les quatre mois par PĂŽle emploi, le chĂ©quier comprend quatre bons pour l'achat de billets aller-retour avec une rĂ©duction de 80 % sur le plein tarif de la SNCF. Le trajet retour doit ĂȘtre effectuĂ© le jour mĂȘme[13].

Matériel roulant

Utilisation

Les AGC (BGC et ZGC) sont prĂ©sents sur la majoritĂ© des relations du TER Bourgogne, notamment les trains MĂącon - Chalon-sur-SaĂŽne - Dijon, qui sont assurĂ©s avec des AGC (ZGC, gĂ©nĂ©ralement, et parfois BGC). En outre, des Z2 du TER Franche-ComtĂ© y circulent parfois. Les voitures Corail, qui sont tractĂ©es ou poussĂ©es par des BB 7200, sont Ă©quipĂ©es de la rĂ©versibilitĂ© avec des voitures pilotes B5uxh et circulent sur la relation Lyon - Dijon - Paris. Du matĂ©riel appartenant au TER RhĂŽne-Alpes circule Ă©galement sur cette relation, dans ce cas, les voitures pilotes sont, gĂ©nĂ©ralement, des B6dux, bien qu'on puisse voir des voitures B5uxh en tĂȘte des rames RhĂŽne-Alpes. Les motrices y sont trĂšs frĂ©quemment des BB 22200 rĂ©versibles. Les BB 7200 appartenant Ă  la rĂ©gion Bourgogne possĂšdent le logo de la rĂ©gion sur leurs faces latĂ©rales. En outre, la ligne Paris-Lyon - Laroche-Migennes est elle-aussi exploitĂ©e avec des rames Corail rĂ©versibles, ainsi que les BB 7200. Toutefois, les Corail y sont parfois remplacĂ©s par des V 2N. Le parc Corail appartenant Ă  la rĂ©gion Bourgogne devraient ĂȘtre rĂ©novĂ©es en compensation de l'annulation de la commande de Regio 2N.

Les X 73500 circulent sur la ligne Chalon-sur-SaÎne - Montchanin, elles y sont parfois remplacées par des rames de type BGC. La ligne Dijon - Nevers est exploitée par des BGC. Les trains prolongés jusqu'à Tours sont généralement exploités avec des X 72500 tricaisses, appartenant à la région Centre, ayant appartenu à la région Bourgogne avant leur cession.

Matériel actuel

Le matériel est entretenu par les technicentres SNCF de Nevers et Dijon-Perrigny, regroupés pour une meilleure gestion du matériel moteur dans le cadre du projet « STF Bour. - F.C. » (Superviseur Technique de Flotte Bourgogne Franche-Comté).

Automoteurs

Automotrices

Locomotives pour rames tractées

Voitures et rames tractées

Matériel futur

  • La rĂ©gion Bourgogne n'a pas annoncĂ© une commande matĂ©riel neuf pour le moment.

Matériel passé

Livrée

Les rames appartenant au TER Bourgogne arborent le logo de la région avec des portes et des faces rouges du cÎté voiture-pilote et jaune du cÎté motrice. Dans le cas d'un autorail, le cÎté pelliculé en rouge est celui du pot d'échappement[14].

Projets Ă  venir

Dans le cadre du Contrat de projets État-rĂ©gion 2007-2013

Les deux lignes quittant la gare de Cravant - Bazarnes vers le sud, en direction d'Avallon (37,3 km) et en direction de Clamecy (35,3 km), bĂ©nĂ©ficient d'un renouvellement de l'infrastructure pour un montant total de 41 000 000 â‚Ź. La vitesse autorisĂ©e peut ainsi ĂȘtre portĂ©e Ă  110 km/h sur certaines sections[15].

La section de Paray-le-Monial Ă  Montceau-les-Mines (35,8 km) de la ligne du Coteau Ă  Montchanin est soumise Ă  une rĂ©gĂ©nĂ©ration complĂšte de l'infrastructure jusqu'Ă  fin 2013, afin de pouvoir rĂ©tablir la vitesse maximale initiale de 100 km/h. Le coĂ»t global de l'opĂ©ration est de 41 000 000 â‚Ź[15].

La section d'Imphy Ă  Montchanin (118,2 km) de la ligne de Nevers Ă  Chagny bĂ©nĂ©ficie d'un systĂšme de signalisation plus performant, afin de pouvoir rĂ©duire le dĂ©lai entre deux trains et augmenter la capacitĂ© de la ligne. Cette mesure permet de faire circuler davantage de trains de marchandises, mais augmente Ă©galement la souplesse de l'exploitation voyageurs. Le coĂ»t global de l'opĂ©ration est de 16 000 000 â‚Ź[15].

Autres projets

Entre Chalon-sur-SaĂŽne et MĂącon (57,6 km), la signalisation est entiĂšrement remplacĂ©e, et une installation permanente de contre-sens est mise en place Ă  la mĂȘme occasion. Les trains peuvent ainsi indiffĂ©remment emprunter l'une ou l'autre des voies, ce qui permet de limiter les retards en situation perturbĂ©e et d'effectuer des travaux d'entretien sur l'une des deux voies, alors que la circulation continue sur l'autre voie. Les travaux d'un montant estimĂ© de 90 000 000 â‚Ź devront ĂȘtre terminĂ©s courant 2012[15].

Le , la SNCF, ferme la section d'Étang-sur-Arroux Ă  Autun et annonce que des Ă©tudes vont ĂȘtre entreprises pour une « modernisation de la voie Â» et une desserte routiĂšre de substitution mise en place[16]. Le 18 dĂ©cembre 2017 a vu le retour des trains Ă  Autun.

Notes et références

  1. Recomptage d'aprÚs la carte ci-dessous, reprenant l'ensemble des gares réperoriées par les fiches horaires.
  2. « Découvrez les chiffres TER », sur TER Bourgogne (consulté le ) ; et « Le TER Bourgogne en quelques chiffres », sur Conseil régional de Bourgogne (consulté le ). Le nombre de gares est de 131 selon les sources ; il n'y en a que 126 aprÚs recomptage.
  3. « La ligne ferroviaire Autun – Avallon fermĂ©e aux voyageurs fin 2011 pour ĂȘtre rĂ©servĂ©e au fret », sur Gens du Morvan (hebdomadaire rĂ©gional) (consultĂ© le ).
  4. « Horaire de la ligne Avallon - Saulieu - Autun » [PDF], sur TER Bourgogne (consulté le ).
  5. « La convention TER 2007-2016 », sur Conseil régional de Bourgogne (consulté le ).
  6. « Bourgogne liberté », sur TER Bourgogne (consulté le ).
  7. « Bourgogne fréquence », sur TER Bourgogne (consulté le ).
  8. « Bourgogne fréquence+ », sur TER Bourgogne (consulté le ).
  9. « Aller/Retour Dijon ↔ Paris » ; « SĂ©jour en famille Ă  Paris » ; et « SĂ©jour festif Ă  Paris » sur le site « TER Bourgogne » (consultĂ© le ).
  10. « Aller/Retour Paris ↔ Dijon », sur TER Bourgogne (consultĂ© le ).
  11. « Bourgogne Liberté -26 », sur TER Bourgogne (consulté le ).
  12. « Bourgogne fréquence -26 » ; et « Bourgogne fréquence+ -26 » sur le site « TER Bourgogne » (consulté le ).
  13. « Chéquier Bourgogne Emploi », sur TER Bourgogne (consulté le ).
  14. https://commons.wikimedia.org/wiki/File%3ARRR_Ch%C3%A2lon-sur-Sa%C3%B4ne_Bourgogne.jpg
  15. « Les projets en Bourgogne / Franche-Comté », sur RFF (consulté le ) ; cliquer sur les titres pour afficher les informations.
  16. « SNCF : fermeture de la ligne Autun / Étang-sur-Arroux Ă  compter du 20 novembre 2016 », sur FR3 Bourgogne, (consultĂ© le ).
  1. p. 458.
  2. p. 150-152.
  3. p. 187-195.
  4. p. 182 et 203-204.
  5. p. 226.
  6. p. 228-231 et 236.
  7. p. 232-237, 242 et 288.
  8. p. 292-293 et 391-392.
  9. p. 380-381 369-427.
  10. p. 306-310 et 381.
  11. p. 314-320.
  12. p. 328-331.
  13. p. 360-361.
  14. p. 344-345, 421 et 381-382.

Voir aussi

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • Pierre-Henri Émangard, Bernard Collardey et Pierre Zembri, Des omnibus aux TER (1949-2002), Paris, La Vie du Rail, , 466 p. (ISBN 2-902808-83-6). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Articles connexes

Lien externe

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