Étang-sur-Arroux
Étang-sur-Arroux est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Étang-sur-Arroux | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan | ||||
Maire Mandat |
Dominique Commeau 2020-2026 |
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Code postal | 71190 | ||||
Code commune | 71192 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Étangeois | ||||
Population municipale |
1 803 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 52 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 52′ 01″ nord, 4° 11′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 266 m Max. 433 m |
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Superficie | 34,63 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autun-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | etang-sur-arroux.fr | ||||
Elle est membre du parc naturel régional du Morvan.
Géographie
Hydrographie
Le village est traversé par l'Arroux. Il s'y jette le Mesvrin, issu de Couches, et la Braconne, descendue du mont Beuvray.
Communes limitrophes
La Comelle | Laizy | Brion | ||
N | Mesvres La Chapelle-sous-Uchon | |||
O Étang-sur-Arroux E | ||||
S | ||||
Saint-Didier-sur-Arroux | Saint-Nizier-sur-Arroux | La Tagnière |
Urbanisme
Typologie
Étang-sur-Arroux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), forêts (7,7 %), zones urbanisées (5 %), terres arables (1,2 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
De 1893 à 1954, Étang-sur-Arroux fut relié à Digoin (via Gueugnon) par un pittoresque « tacot » : celui qui circulait sur la ligne à voie étroite Digoin-Étang-sur-Arroux, inaugurée le et longue de 53 kilomètres[8]. Elle faisait partie du réseau de Saône-et-Loire de la compagnie CFD.
Héraldique
Blason | D'azur au pont de cinq arches d’argent sur une rivière du même, entre deux collines losangées de sinople et d'or mouvant des flancs, le pont surmonté à senestre d'un cristal de neige d'argent ; au chef bandé d'azur et d'or et à la bordure de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Liste des maires
Jumelage
Étang-sur-Arroux figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi − puis officialisé − des liens d'amitié avec une localité étrangère[11].
La commune est jumelée avec Edenkoben (Allemagne).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2020, la commune comptait 1 803 habitants[Note 3], en diminution de 6,19 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Les 1 922 habitants de la commune, en 2014, ont moins de 30 ans pour 570 d'entre eux, 652 ont entre 39 et 59 ans et 700 ont 60 ans ou plus[16].
Parmi les 1 078 personnes qui, en 2014, ont entre 15 et 64 ans. 63 % sont des actifs ayant un emploi, 11,9 % sont chômeurs, 9,1 % sont élèves ou étudiants, 9,6 % sont retraités ou préretraités et 6,4 % sont d’autres inactifs.
Logement
Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 989 ; 846 sont des résidences principales, 64 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 79 sont des logements vacants. Le nombre de maisons est de 750 et celui des appartements de 186[16].
Économie et emploi
Sur le territoire communal il existe, au , 188 établissements actifs qui emploient 518 salariés au total[16] :
- 21 appartiennent au secteur de l’agriculture (5 salariés au total) ;
- 16 au secteur de l'industrie (79 salariés au total) ;
- 11 sont du secteur de la construction (58 salariés) ;
- 98 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (109 salariés au total) ;
- 42 sont du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (267 salariés au total).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Au XIIe siècle, le village d'Étang-sur-Arroux était tenu en arrière fief par une noble famille, les d'Estang.
- L'ancienne église Saint-Pierre du XIe siècle laissa place, au milieu du XIXe siècle, à l'édifice actuel de style néogothique. À partir du XIXe siècle, avec l'essor de l'industrie, la commune devint un important carrefour routier et ferroviaire.
- Le pont à 5 arches, symbole du nouvel essor d'Étang-sur-Arroux, devint vite, et demeure encore aujourd'hui, le blason de la ville.
- La Perrière, sur la rive gauche de l'Arroux, est un lieu très ancien et formait autrefois, comme Étang, une dépendance de l'évêché d'Autun. Il fut cédé en fief au comte de Nevers. Une ancienne voie romaine conduisait les habitants d'Autun à Toulon-sur-Arroux en passant par le Mousseau.
- Le château de la Perrière : le castel était un fleuron du patrimoine du chancelier Nicolas Rolin. L’équipe du centre de castellologie de Bourgogne s'est intéressée au site et a entrepris des fouilles. Voici les conclusions des travaux de fouille menés à ce jour : « Nous voyons apparaître aujourd'hui un bâtiment au plan fortement contraint par le relief, avec au nord un château « haut », bâti au sommet d'un rocher, et sans doute rapidement victime de la désagrégation du substrat, et au sud un château bas qui enveloppe le rocher à la base et essaie d’en régulariser le plan. Le château haut est sans doute un peu plus ancien, c'est en tout cas ce que donne à penser l'archère à étrier. Il est composé d'une tour ronde à l'est et d'un bâtiment à base carrée à l'ouest. Cet ensemble a souffert précocement de l'instabilité du substrat. La tour ronde s'est ouverte et a sans doute été rapidement détruite. Le bâtiment ouest a été dans un premier temps stabilisé par une terrasse de chemisement, qui elle-même a été absorbée dans un talus. Tous ces efforts n'ont pas empêché la totale disparition de la courtine nord. Au sud, les structures, plus basses, ont moins souffert. Elles sont sans doute également plus tardives. On imagine mal la savante stéréotomie des tours octogonales avant le XIVe siècle, aussi est-il tentant d'attribuer ce chantier à Nicolas Rolin. Le passage du rond à l'octogone pourrait être une référence à la tour du château Rivau (tour des Ursulines à Autun) ou de celle du Plessis à Blanzy. Néanmoins, aucun de ces exemples ne met en place une stéréotomie aussi maîtrisée. Au sommet du tertre, des prospections de surface ont permis de repérer de larges tâches cendreuses noires, riches en céramiques médiévales. Assurément, il ne s'agit ni de terre végétale, ni de couche de démolitions. Comme nous l'avons vu, le château a été soigneusement démonté. Le sommet de la butte n'est donc pas recouvert par d'épaisses couches de remblais, mais il semble au contraire que les couches d'occupation soient à l'air, et disparaissent rapidement sous l'agression de l'érosion, accélérée par le défrichement et les visiteurs de plus en plus nombreux. Enfin, dernier mystère : nos dégagements n'ont pas permis de mettre en évidence l'emplacement d’une porte, ce qui compromet évidemment la compréhension générale du site. Le dégagement des derniers remblais qui cachent la périphérie du château, au milieu du flanc ouest et sur l'angle nord-ouest, pourrait peut-être apporter des réponses à cette question ».
- La Maison du Passeur : située en bordure de l'Arroux, cette maison du XVIIe siècle est le symbole du village de cette époque. En effet c'est ici que vivait « le passeur » qui permettait aux Etangois de passer d'une rive à l'autre grâce à sa barque. L'actuel pont, aujourd'hui ne fut construit qu’au XIXe siècle.
- La grotte de la Garenne : appelée ainsi pour sa situation au lieu-dit « la Garenne », a été construite comme une réplique de Lourdes. C'est l'abbé Gadant qui, avec l'aide de sa paroisse, édifia cette grotte inaugurée le 26 juillet 1936 en présence d'un chapelain de Paray le Monial le Père Henry et Le Père Astier aumônier de Mâcon.
- Panorama de Beauvoir : en montant sur les hauteurs de la commune d'Étang-sur-Arroux, en direction de Saint-Didier-sur-Arroux, peu après le hameau de Velet.
- Le gymnase des Guillemots : l'architecte Daubert a réalisé le gymnase d'Étang-sur-Arroux dans la plus pure tradition néogothique de Viollet-le-Duc. Il décida de faire évacuer les eaux de cette enveloppe d'ardoises noires au moyen de gargouilles au dessin contemporain. Ce monolithe noir est devenu un repère dans ce paysage sans le dénaturer.
- La bibliothèque municipale, installée en 1990 dans une ancienne forge artisanale[17].
- Une reproduction de la grotte de Lourdes[18].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Autun », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Ce que furent les transports dans l'ouest du département », article de Paul Chaussard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 93 (printemps 1993), pages 7 à 10.
- Extrait de la fiche de M. Robert JACQUEMARD, sur lesbiographies.com
- Extrait de la fiche de M. Dominique COMMEAU, sur lesbiographies.com
- Avec Autun, Bourbon-Lancy, Chagny, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Loisy, Mâcon Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Dossier complet Commune d’Étang-sur-Arroux (71192) », sur insee.fr, (consulté le ).
- Annie Bleton-Ruget, Alain Dessertenne, Françoise Geoffray, Martin Raether, Des bibliothèques dans des lieux patrimoniaux, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », n° 199-200 de novembre 2019, p. 50-63.
- Revue « Église d'Autun » n° 17, 2019.
Pour approfondir
Bibliographie
- Abbé Jacques-François Baudiau, Le Morvand, Nevers, 1865; 3e éd. Guénégaud, Paris, 1965, 3 vol., t.II, p. 376-383.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Parc naturel régional du Morvan
- Écomusée du Morvan
- Étang-sur-Arroux sur le site de l'Institut géographique national