Bourbon-Lancy
Bourbon-Lancy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
Bourbon-Lancy | |||||
La rue de l'Horloge. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Arroux, Loire et Somme | ||||
Maire Mandat |
Édith Gueugneau 2020-2026 |
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Code postal | 71140 | ||||
Code commune | 71047 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourbonniens | ||||
Population municipale |
4 684 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 37′ 13″ nord, 3° 46′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 202 m Max. 346 m |
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Superficie | 55,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bourbon-Lancy (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Bourbon-Lancy (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Digoin | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | bourbon-lancy.fr | ||||
Elle est connue, notamment, pour sa station thermale, qui est la dernière encore en activité en Bourgogne avec celle de Saint-Honoré-les-Bains[1].
Géographie
Localisation
Bourbon-Lancy est une petite cité médiévale dans le sud-ouest de la Bourgogne. Elle est située à l’extrémité ouest du département de Saône-et-Loire, à la limite avec l’Allier et la Nièvre. Bourbon-Lancy est à 27 km de Digoin, à 35 km de Moulins et à 55 km de Montceau-les-Mines.
Lesme | Vitry-sur-Loire | Maltat | ||
Garnat-sur-Engièvre (Allier) Beaulon (Allier) |
N | Mont | ||
O Bourbon-Lancy E | ||||
S | ||||
Saint-Aubin-sur-Loire | Gilly-sur-Loire | Chalmoux |
Voies de communication et transports
La commune est accessible par autocar depuis Moulins (Réseau départemental trans’allier[2]).
Géologie et relief
Deux unités géologiques existent : le socle primaire du Morvan à l'est et la Limagne tertiaire à l'ouest ; elles sont séparées par une grande dislocation (rupture de couches terrestres) qu'empruntent les sources thermales pour venir au jour[3].
Les thermes
Les bains de Bourbon-Lancy sont réputés pour soigner les rhumatismes. On compte plusieurs sources chaudes : la Limbe (58 °C) et Saint-Léger, Valois, La Reine et Descures (au-dessus de 45 °C)[5].
Climat
Le climat de Bourbon-Lancy est de type océanique, avec des tendances continentales dû à l'éloignement de la mer. Les hivers y sont froids et humides, les brouillards fréquents et souvent givrants, les ciels clairs se caractérisent par de fortes gelées souvent inférieures à −5 °C. La neige n'y est pas très fréquente, mais les quantités peuvent être importantes. Les records de froid sont proches des −23 °C, atteints en 1985. Les printemps sont tardifs mais de belles journées printanières en mars ne sont pas rares et, avec le vent du sud qui peut souffler assez fort, les 20 °C peuvent être atteints. Toutefois le froid ne lâche pas prise facilement en Bourbonnais, et les gels peuvent anéantir les fleurs des cerisiers jusqu'en mai. Les étés sont très lumineux et secs. Les orages n'éclatent que rarement avec violence. La présence de la Loire toute proche est importante. Le vent d'ouest apporte souvent de belles journées sèches et chaudes. Les canicules peuvent être fortes et Bourbon-Lancy se distingue en Saône-et-Loire par ses records de chaleurs, atteints notamment en août 2003 avec 41,9 °C. En résumé, un climat à la teinte particulière souvent influencée par les vents du nord l'hiver, de sud et d'ouest l'été. La pluviométrie est importante en hiver et au printemps, l'été et l'automne se montrant plus secs et lumineux[6].
Urbanisme
Typologie
Bourbon-Lancy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourbon-Lancy, une unité urbaine monocommunale[10] de 4 927 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11] - [12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,2 %), forêts (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), terres arables (8,9 %), zones urbanisées (7,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,8 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
Le nom de la commune, composé de Bourbon et de Lancy, a deux origines différentes[17] : le nom de Bourbon viendrait du gaulois borua[18], de l'ancien français borbe/bourbe comparable à l'occitan borba, « boue, bourbier », tous deux d'origine gauloise avec le mot borba/borva, source bouillonnante, d'où la boue qu'elle produit, de Borvo ou encore Bormanus un surnom d'Apollon qui aurait donné Bourbon mais aussi La Bourboule dans le Puy-de-Dôme ou, dans l'Allier, Bourbon-l'Archambault. Le surnom de Lancy viendrait d'un ancien seigneur nommé Ancellus.
Histoire
Antiquité
Bourbon-Lancy est surtout connue depuis l’Antiquité pour ses eaux thermales qui, des Romains aux curistes du XXIe siècle, soignent les rhumatismes.
L'agglomération d'époque romaine, située sur le territoire du peuple des Éduens, semble s'être développée sous les règnes des empereurs Auguste et Tibère en périphérie d'un important sanctuaire des eaux dont les divinités tutélaires, Borvo / Apollon et Damona, sont connues par plusieurs inscriptions antiques trouvées dans la commune[19]. Ce lieu de culte devait se trouver à proximité des thermes actuels, qui recouvrent les captages de source et les thermes romains, encore visibles au XVIIe siècle[20]. Un important réseau de galeries antiques liées à l'évacuation des eaux est encore conservé sous le parc thermal[21]. Le lieu de culte, ses sources d'eaux chaudes et son bois sacré sont décrits de manière allusive par un orateur éduen dans un discours d'invitation à l'empereur Constantin en 310[22].
Dans sa plus grande extension, l'agglomération d'époque romaine s'étendait des thermes aux environs de l'église Saint-Nazaire et au plan d'eau du Breuil. La ville figure sur la table de Peutinger[23] sous le nom d'Acquis Bormonis. Outre les activités liées au sanctuaire, l'agglomération abritait des activités artisanales dont des ateliers de production de statuettes en terre cuite à l'emplacement du plan d'eau du Breuil[24].
Moyen Âge et Renaissance
L'agglomération du haut Moyen Âge est documentée par la découverte de sarcophages à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Martin[25] et de monnaies des empereurs byzantins Zénon et Justinien[26]. Elle abrite alors un atelier monétaire qui frappe des monnaies à la légende BORBON CAS(TRUM)[27].
Sur l'éperon surplombant les thermes, on bâtit durant le Moyen Âge un château fort orné de sept tours. La ville compte comme patrimoine médiéval un beffroi (qui auparavant était garni d'un pont-levis et d'une grille[28]), le vieux quartier et un rempart, ainsi qu'une église (église Saint-Nazaire, datant du Xe siècle et remaniée au XIIe siècle) du roman primitif, qui lui vaut d'être membre des sites clunisiens. Elle a été le « bailliage le plus occidental de la Bourgogne »[29].
Bourbon-Lancy constituait une baronnie. Au XIIIe siècle, les seigneuries de Bourbon-Lancy et d'Uchon étaient aux Semur de Luzy puis aux Châteauvillain. Mais bien auparavant, depuis le XIe siècle au moins, une famille de Bourbon dominait la région de l'Arroux en Autunois, comme l'a montré l'historien Jean Richard[30] - [31], dont les membres se nommaient notamment Ancéis (Ansei, Anséide, Ansedeus), et Bourbon l'Ancéis s'est transformé en Bourbon-Lancy. Cette famille a donné de nombreux rameaux à la généalogie compliquée : les Montperroux, les Clessy (cf. la postérité naturelle du duc Louis) etc. Il est plausible que par des mariages Bourbon-Lancy soit passé aux Semur[32] - [33] puis aux Châteauvillain.
- Jean Ier de Châteauvillain (†1313 ; fils de Simon Ier de Broyes-Châteauvillain) possédait Luzy, ainsi que Thil-sur-Arroux, Uchon, Bourbon-Lancy et Semur (terres qu'il engage un moment au duc Robert en 1282)[34]. Son fils cadet Guy/Guyot de Châteauvillain-Luzy (†1288), transmet Luzy et Semur à son fils Jean (†1339), alors qu'Uchon et Bourbon passent à sa fille Marie (†ap. 1335), qui épouse en 1311 Guillaume II de Mello (né vers 1280/1285-†v. 1326), seigneur d'Époisses et de Givry.
- Les Mello[35] vont tenir Uchon et Bourbon jusqu'à la fin du XIVe siècle : Guillaume II de Mello d'Epoisses (il était le fils de Guillaume Ier de Mello d'Epoisses - †vers 1283/1285 ; arrière-petit-fils du connétable Dreu IV et petit-neveu de Dreu V de Mello - et d'Agnès de Saint-Vérain) et sa femme Marie de Châteauvillain-Luzy les transmettent à leur dernier fils Guy de Mello (†v. 1370) puis à une fille de ce dernier, Marie de Mello, femme de Guillaume de La Trémoïlle (†v. 1397 ; maréchal de Bourgogne, oncle de Georges).
- Les La Trémoïlle[36] — comtes de Joigny et sires d'Antigny à la génération suivante car Guy de La Trémoïlle (†av. 1438), le fils de Guillaume et Marie de Mello, marie Marguerite de Noyers, héritière de Joigny et d'Antigny — assument Uchon et Bourbon avec Louis de La Trémoïlle (†sans postérité vers 1467 ; fils de Guy et Marguerite), puis sont continués à Bourbon par les Vergy d'Autrey[37] (car une sœur de Louis, Claude de La Trémoïlle (†v. 1438/1440), dame d'Antigny et de Bourbon-Lancy — alors qu'Uchon passe à leur sœur aînée Jeanne de La Trémoïlle, comtesse de Joigny — épouse en 1434 Charles de Vergy d'Autrey, †1467), les Vergy de Champvans (car la petite-fille de Claude et Charles de Vergy, Marguerite de Vergy d'Autrey (†1472), fille de leur fils Antoine de Vergy (†v. 1458), marie en 1469 sans postérité son cousin Guillaume IV de Vergy-Champvans et Champlitte, †v. 1520), enfin par les Talmay :
- car Guillemette de Vergy d'Autrey (v. 1440-1504), sœur d'Antoine et tante de Marguerite de Vergy ci-dessus, dame de Frôlois et d'Antigny, héritière de Bourbon-Lancy en 1472, épouse 1° 1451 Guillaume de Pontailler-Talmay (d'où la suite d'Antigny), puis 2° 1476 Claude de Toulongeon de La Bastie (-sur-Cerdon) (†v. 1503 ; fidèle du Téméraire puis de Marie et Maximilien, chevalier de la Toison d'Or en 1482, sire de Sennecey en 1483 ; fils d'Antoine (1385-1432) qui fut sire de Buxy, La Bastie, Montrichard, Traves, St-Aubin, maréchal de Bourgogne, chevalier de la Toison d'Or en 1430).
- Mais la baronnie de Bourbon-Lancy est alors vendue à Anne de Beaujeu (1461-1522 ; duchesse de Bourbon et d'Auvergne, dame de Beaujeu, fille de Louis XI et sœur de Charles VIII). Après la chute de son gendre le connétable-duc Charles de Bourbon (1490-1527), les duchés de Bourbon et d'Auvergne passent à Louise de Savoie (1476-1531 ; mère du roi François) vers 1527/1528, puis sont rattachés à la Couronne en 1531 par François Ier (comme le duché de Bourgogne, dès 1477, par Louis XI), et Bourbon-Lancy l'est aussi.
- Gilbert-Charles Le Gendre (1688-1746), 1er marquis de St-Aubin en 1718 sous la Régence (un fief que son père Charles Le Gendre (†1702) avait acheté en 1652), acquiert aussi la terre de Bourbon-Lancy cette même année 1718 par aliénation de la Couronne à son profit. Bourbon suit désormais le sort féodal de St-Aubin :
- achat par les du Crest en 1752 (Pierre-César du Crest (1711-1763), père de Mme de Genlis) ; par Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles (1717-1799 ; mari de la marquise de Pompadour) en 1757 jusqu'en 1770 (puis retour à la Couronne : Louis XV) ; enfin par Charles-Jean-Baptiste des Gallois de La Tour (1715-1802 ; arrière-petit-fils de Charles Le Gendre (†1702) ci-dessus)[38] en 1771. Marquis de St-Aubin et vicomte de Gléné, sire de la Tour (-Chalabran), Chezelles et Dompierre, premier président du Parlement de Provence et intendant de la généralité d'Aix, Charles-Jean-Baptiste des Gallois sera ainsi le dernier seigneur de Bourbon-Lancy, abordant la Révolution en position fort délicate à Marseille.
En 1580, Henri III envoie son premier médecin, Miron, son premier architecte, Androuet du Cerceau, et son contrôleur des bâtiments, Donon, à Bourbon-Lancy pour remettre en état les bains et préparer le séjour de la reine, Louise de Lorraine, atteinte de stérilité[39]. Il leur faut très vite « remettre aucunement l'ancienne commodité des bains accablés et confondus dans leurs ruines, destoupper les canaux, tant des fontaines que de la vuidange desdicts Bains, où déjà la longueur du temps avoit ensevely le nom avec la forme de la chose »[40]. Louise de Lorraine y séjourne d’août à novembre 1580. Elle y revient en 1582 et 1583 pour tenter, en vain, de devenir enceinte[41].
Période moderne
En 1622, la commune accueille des membres des frères mineurs capucins ; le 10 mars 1658, elle les dote d'une aide de 40 livres, « attendu qu'ils sont grand nombre de religieux et que les aumônes qui leur sont données par les habitants de cette ville ne sont pas suffisantes pour les faire subsister, et que journellement ils rendent de signalés services aux dits habitants »[42].
Période contemporaine
Elle est chef-lieu de district de 1790 Ã 1795[43].
En 1793, Bourbon-Lancy, à l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire, change de nom et devient provisoirement Bellevue-les-Bains[44].
Au XIXe siècle, le marquis Étienne Jean François d'Aligre fait bâtir un hôpital, par philanthropie, déboursant quatre millions de francs or ; une statue du marquis et de son épouse, ainsi que des armoiries dispersées rappellent leur don[45]. En juin 1904, des inondations submergent en partie la ville[46].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta provisoirement le nom de Bellevue-les-Bains[47].
Politique et administration
Élections municipales de 2020
Lors des élections municipales des 23 et 30 mars 2014, trois listes étaient candidates : la liste du Parti socialiste conduite par le maire sortant, une liste divers gauche et une liste divers droite. La liste PS a été largement battue (ne recueillant que 31 % des suffrages exprimés) par la liste divers gauche (46 % des suffrages exprimés), la liste divers droite recueillant 21 %[48].
Listes des maires
Jumelages
Bourbon-Lancy figure parmi les quinze premières communes de Saône-et-Loire à avoir établi – puis officialisé – des liens d'amitié avec une localité étrangère[50].
À ce jour, la ville est jumelée avec :
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[52].
En 2020, la commune comptait 4 684 habitants[Note 4], en diminution de 7,6 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
La ville contient un club de football (USB Bourbon-Lancy), un club de basket (Bourbon Basket), et un club de judo (ASFPT Judo Bourbon-Lancy).
Économie
Site industriel implanté à Bourbon-Lancy depuis 1874, l’usine FPT - Fiat Powertrain Technologies - (ex-Iveco-Unic) est le premier employeur privé de Bourgogne, avec un effectif de plus de 1 600 personnes. L’établissement produit des moteurs d’une puissance de 240 à 700 chevaux. Ces moteurs équipent principalement les véhicules du groupe Fiat : Iveco, Irisbus, CNH, etc. Le site, fondé en 1874, était alors la manufacture des machines agricoles Puzenat. L'activité évolue dans les années 1960 avec la fabrication des tracteurs Someca. À la création d'Iveco (Groupe Fiat) en 1975, l'établissement s'est spécialisé dans la fabrication des moteurs diesels. Il produit également des moteurs GNV, dont le plus puissant moteur au monde, d'une puissance de 460 chevaux[54]. L'usine de Bourbon-Lancy est également un site pilote pour le groupe Fiat.
La commune compte également plusieurs PME : « La Fromagerie Terre D'or », « Les Parfums Jardin de France », etc.
Le slogan touristique qui accompagne le logotype de la ville est : « Bourbon-Lancy, le plein de vie ».
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le Vieux Quartier.
- Le château du Vignault.
- La glacière du Fourneau.
- Le château Puzenat (XVIIIe siècle), occupé par le Centre de l’enfance.
- Le château Sarrien (XVIIIe siècle, construit par le baron Dormy de Neuvy), occupé par le Centre d’animation sociale et culturelle[55].
- Trois églises (église Saint-Nazaire, église du Sacré-Cœur, chapelle de Saint-Denis).
- L'hôpital d'Aligre, qui se dota tout à la fin du XIXe siècle de ses propres thermes, petit bijou d'architecture dû à l'architecte François Dulac[56].
- La fontaine du Vieux Bourbon.
- La porte de l'Éperon, les remparts.
- L'hôtel de ville, édifié d'après des plans dessinés par Émiland Gauthey[57]. Bâti en 1783, il fait partie des quatre hôtels de ville hérités de l'Ancien Régime en Saône-et-Loire[58].
- Un monument à la guerre de 1870 et un autre à la Première Guerre mondiale.
- Le pont du Fourneau franchit la Loire par la RD 973 en direction de Beaulon dans le département de l'Allier.
- Le Grand Hôtel.
- Le moulin Ragon (« Petit Robinson »).
Lieux disparus
- Hippodrome de Sornat (1896-1974)[59].
Musées
- Musée du Breuil (archéologique).
- Musée municipal Saint-Nazaire.
- Musée de la machine agricole.
- Musée des métiers du bois.
Espaces verts
Bourbon-Lancy est classée ville fleurie, elle possède trois « fleurs ».
Personnalités liées à la commune
- Charles Jean-Baptiste des Gallois de La Tour (1715-1802).
- Claude Rameau (1876-1955), « peintre de la Loire », est né dans la commune[60]. Il est le conservateur du musée de Saint-Nazaire de 1911 à 1929[61].
- Ferdinand Sarrien, maire de Bourbon-Lancy, député, sénateur, ministre et président du Conseil. Il a donné son nom au château Sarrien.
- Michel Laurent, coureur cycliste (1974-1984).
- Bernard Depierre (1945-), homme politique.
- Edith Gueugneau, députée de la 2e circonscription de Saône-et-Loire (2012-2017) et maire de Bourbon-Lancy (2014-).
Coutumiers des bains
- Madame de Sévigné, écrivaine. La maison où elle résidait existe encore dans le vieux Bourbon, quartier de l’horloge.
- Catherine de Médicis, reine de France[62].
- Paul Bourget, écrivain.
Héraldique
Blason | D'azur au lion d'or accompagné de huit coquilles du même rangées en orle. |
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Détails | Armes des premiers seigneurs de Bourbon-l'Archambault. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Brian Timms mentionne l’existence d’une variante blasonnée ainsi : « d’or au lion de gueules, à l’orle de huit coquilles d’azur » qui, selon lui, aurait été mentionnée pour la première fois dans un document en 1631. Ces armes, qui étaient celles des seigneurs de Bourbon (-l'Archambault) de la famille de Dampierre (1196-1296), auraient pu être octroyées à la ville par Eudes de Bourgogne (1230-1269), comte de Nevers, d’Auxerre et de Tonnerre, duc héritier de Bourgogne, époux à partir de 1248 de Mathilde II de Bourbon (v. 1234-1262), dame de Bourbon.
Pour approfondir
Bibliographie
- Guide de Bourbon-Lancy, texte de Bernard de Vaulx, édité par le Syndicat d'initiatives et des amis des arts de Bourbon-Lancy et ses environs, 1955, 31 pages.
- Jean Forest (maire adjoint), Bourbon-Lancy, la visite du vieux quartier, revue « Images de Saône-et-Loire » no 45 (printemps 1981), p. 25–26.
- Bourbon-Lancy, ville du dieu Borvo, revue « Images de Saône-et-Loire » no 45 (printemps 1981), p. 21–23.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Michel Pauty, Du 19e siècle à aujourd'hui, les destins contrastés de nos stations thermales, revue « Pays de Bourgogne » n° 232, avril 2012, pp. 21-31.
- Site des transports de l'Allier (consulté le 6 octobre 2009).
- J.F. Destombes, « Etude géologique et hydrologique du bassin thermal de Bourbon-Lancy », sur infoterre.brgm.fr, .
- Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, p. 5.
- Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, p. 21.
- le journal de Saône et Loire, août 2003)
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bourbon-Lancy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bourbon-Lancy », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Coll., Notes historiques et médicales sur l'établissement thermal de Bourbon-Lancy, (Saône-et-Loire) : renseignements, tarifs, eaux chlorurées sodiques., Paris, Baillière et fils, , 38 p. (Consultable sur BNF/Gallica), Chap. 1. Étymologie du nom de Bourbon-Lancy p. 7.
- Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, 2004, La Différence, p. 67
- CIL XIII, 2805, 2806, 2807, 2808, 2809.
- Comier, "Lettre touchant les eaux minérales de Bourbon-Lancy", Mercure Galant, juillet 1681, p. 175-198.
- Barriquand L., "Le collecteur d'eau gallo-romain des thermes de Bourbon-Lancy", in Notet J.-C. (dir.), 20 ans d'Archéologie en Saône-et-Loire, Montceau-les-Mines, CDRA 71, 2019, p. 15-22.
- Panégyriques latins, VII, 22.
- P. Barrière, « Lignes de terre et lignes d'eau d'après la Table de Peutinger », revue des études anciennes, t. XLV, nos 1-2,‎ , p. 94 (DOI 10.3406/rea.1943.3250).
- [Notet et al. 1989] Jean-Claude Notet, Micheline Rouvier-Jeanlin et Martine Joly, Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire) : Un atelier de figurines en terre cuite gallo-romaines (les fouilles du Breuil : 1985/86), Paris, éd. de la Maison des Sciences de l'Homme, coll. « Documents d'archéologie française » (no 25), , 222 p. (ISBN 2-7351-0373-0).
- Communication de MM. A. Héron de Villefosse et M. Boirot, séance du 6. 11. 1912, Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1912, p. 395-405
- Boirot M., Histoire de Bourbon-Lancy. Manuscrit dactylographié, sans date. Conservé à la Mairie de Bourbon-Lancy, p. 170.
- Prou M., Catalogue des monnaies françaises de la Bibliothèque Nationale. Catalogue des monnaies mérovingiennes. Paris, 1892, n° 146-147, pl. III, n° 12.
- Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, p. 9.
- Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, p. 4.
- « Le château et les seigneurs de Montperroux », sur Les Bourbons du Val d'Arroux et de Montperroux, par Gilles Auloy et Hervé Mouillebouche
- « Seigneurs de Bourbon-Lancy », sur MedLands
- « Histoire de Semur-en-Brionnais et de ses barons (cf. à partir de Dalmace II), par l'abbé François Cucherat », sur Mémoires de la Société éduenne, t. XV (1887) et t. XVI (1888)
- « Seigneurs de Semur-en-Brionnais », sur MedLands
- « Seigneurs de Châteauvillain », sur MedLands
- « De Mello, p. 10 et 11 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2005 et 2022
- « Maison de La Trémoïlle, p. 3 et 14 », sur Racines & Histoire, par Etienne Pattou, 2005 et 2022
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- « Jean-Baptiste des Gallois et son fils Charles-Jean-Baptiste », sur Geneanet, arbre de "Fraternelle"
- SCHEID John, NICOUD Marilyn , BOISSEUIL Didier, et al., Le thermalisme, Paris, Ed.CNRS, 2015, Chapitre Médecine et thermalisme à l’époque moderne : suivisme des pratiques et plasticité doctrinale dans les recueils de consilia et consultations français (milieu xvie siècle-début xixe siècle) de COSTE Joël, p.233
- Aubery J., Les bains de Bourbon Lancy et Larchanbaut, Paris, Perier, 1604, p. 54-5 cité par Joël COSTE, op; cit. p. 233
- Boucher Jacqueline, Deux épouses et reines à la fin du xvie siècle : Louise de Lorraine et Marguerite de France, Saint-Etienne, Publications de l’université de Saint-Etienne, 1995
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats officiels sur le site du ministère de l'Intérieur.
- PV de la réunion du conseil municipal du 5 avril 2014 signé par le maire élu Édith Gueugneau.
- Avec Autun, Chagny, Chalon-sur-Saône, Chauffailles, Cuisery, Épinac, Étang-sur-Arroux, Loisy, Mâcon Lugny, Paray-le-Monial, Romenay, Saint-Amour-Bellevue, Sanvignes-les-Mines et Tournus. Source : Bernard Humblot, « Quand la Saône-et-Loire s'intéresse aussi aux pays voisins », revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 de décembre 1972, pp. 9-11.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Centre France, « Saône-et-Loire - FPT à Bourbon-Lancy complète sa gamme de moteurs GNV », www.lamontagne.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Bâtisse tirant son nom du président du Conseil de la IIIe République et dont la construction est attribuée à l'architecte Edme Verniquet, sans preuve formelle. Source : Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, « Edme Verniquet (1727-1804), un architecte classique en Saône-et-Loire », revue Images de Saône-et-Loire, n° 197, mars 2019, pages 6 à 11.
- « Les thermes de l'hospice d'Aligre à Bourbon-Lancy », article d'Alain Dessertenne et Françoise Geoffray paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 170 de juin 2012, pages 16 à 19.
- Fascicule Guide de Bourbon-Lancy, 1955, page 12.
- Avec ceux de Louhans (1766), de Givry (1771) et de Tournus (1777). Source : « Nos hôtels de ville », article d'Alain Dessertenne et de Jean-François Rotasperti paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 100 de mars 1995, pages 6 à 10.
- « Les Hippodromes (B) », sur jeanlouis.maldant.free.fr (consulté le ).
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- Jacques-François Chomel, Traité des eaux minérales, bains et douches de Vichy, avec des observations sur les eaux de Bourbon l'Archambault et du Mont d'Or en Auvergne, (lire en ligne), Henry III frequentoit les bains de Bourbon-Lancy & Catherine de Medicis, épouse de Henry Il doit sa fécondité à ces eaux ; son Medecin Femel lui ayant conseillé non-seulement la boisson des eaux mais même les bains & la douche, elle eut au bout de neuf mois Henry III, ensuite Charles IX & François Il qui ont tous regné successivement..