Claude Rameau (peintre)
Claude Rameau, surnommé le « peintre de la Loire », est un peintre et dessinateur français, né le à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire)[1] et mort le à Saint-Satur (Cher).
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(Ă 79 ans) Saint-Satur (Cher) |
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Biographie
Claude Rameau voit le jour le à Bourbon-Lancy en Saône-et-Loire, fils d’un chaudronnier et d’une lingère.
Dès l’enfance, il manifeste un vif intérêt pour le dessin et, jeune homme, abandonne son poste de fonctionnaire à la mairie pour se consacrer à la peinture[2].
On le retrouve quelque temps plus tard à Paris, où il s’inscrit à l’Académie Julian, une école privée de peinture et de sculpture. Il y fréquente l'atelier des peintres William Bouguereau et Gabriel Ferrier[2].
En 1898, il fait la connaissance du peintre Louis Charlot. Les deux hommes partagent un logement Ă Paris, cour du Dragon, et louent un atelier rue des Artistes[2].
De 1911 à 1929, il est le conservateur du musée de Saint-Nazaire à Bourbon-Lancy, sa ville natale[3].
Dans les années 1920, il s’installe dans une maison de marinier de Saint-Thibault-sur-Loire, un faubourg de Saint-Satur, dans le département du Cher[4]. Il habite avec sa femme, Ursule Goyard, rue Serveau-Quillier[5].
Entre 1933 et 1936, il a pour élève le peintre paysagiste nivernais Rex Barrat[6].
En 1937, il participe à la décoration du pavillon Berry-Nivernais de l’Exposition internationale des arts et techniques appliqués à la vie moderne en fournissant plusieurs tableaux des bords de la Loire[7].
Il meurt le Ă Saint-Satur.
RĂ©ception critique
- 1913 : « N’est-il pas de toute évidence que Claude Rameau nous apparaît d’année en année, comme un des futurs maîtres du paysage ? Ce jeune artiste, qu’un isolement éloigne trop fréquemment des luttes parisiennes, n’a pas la place à laquelle son grand art a droit. Car sa robustesse française, son sens large du style, lui valent, depuis quelques années, toute la ferveur des initiés. Il y a en lui comme un atavisme éclatant de toute notre école française et ses paysages, par l’ampleur aérienne qu’ils évoquent, se classent déjà parmi les œuvres les plus robustes et les plus originales du temps présent. »[8]
- 1914 : « Claude Rameau, peintre savant aux notes impressionnantes »[9].
- 1921 : « Claude Rameau, peintre très sensible, aux accords très fins »[10].
- 1937 : « Claude Rameau, peintre honnête, laborieux, exact mais peu personnel et par conséquent peu lyrique »[11].
Expositions
- 1956 : exposition rétrospective, salon de la Société nationale des beaux-arts, Paris[12].
Galerie
- La Loire.
Collections publiques
Hommages
Une rue porte son nom à Nevers, ainsi qu’une ruelle à Saint-Thibault-sur-Loire.
Références
- Bourbon-Lancy, naissances, 1873-1882, Archives départementales de Saône-et-Loire, 5E47/25.
- Jean-Louis Charlot, « Claude Rameau, le peintre de la Loire », Vents du Morvan, no 27, 2007-2008.
- « Fileuse Bourbonnaise », Plateforme ouverte du patrimoine (POP).
- Vincent Michel, « À Sancerre, un particulier vient de faire don d’une toile signée du paysagiste Claude Rameau », Le Berry républicain, .
- Saint-Satur, 1936, Archives départementales du Cher, 6M 0337.
- Georges Marchand, « Rex Barrat - Peintre », Les Amis du vieux Varzy.
- « Le pavillon Berry-Nivernais », La Dépêche du Berry, 3 juin 1937, RetroNews.
- J.-C. Holl, Le Courrier français, 19 janvier 1913.
- « Les expositions » La Libre Parole], 12 avril 1914.
- Mercure de France, 1er avril 1921.
- Raymond Cogniat, « La salon d’automne », Beaux-Arts, 29 octobre 1937.
- Société nationale des beaux-arts, Catalogue du Salon, Paris, 1956.
Annexes
Articles connexes
- Louis Charlot, peintre, ami de Claude Rameau
- Rex Barrat, peintre, élève de Claude Rameau
Bibliographie
- Jean-Louis Charlot, « Claude Rameau, le peintre de la Loire », Vents du Morvan, no 27, 2007-2008.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- AGORHA
- (en) Bénézit
- (en) MutualArt
- (nl + en) RKDartists
- (en) Union List of Artist Names