Époisses
Époisses est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle a donné son nom à un fromage. Sur le territoire de la commune se trouve également le château d'Époisses, monument historique.
Époisses | |||||
Mairie d'Époisses | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | CĂ´te-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Terres d'Auxois | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marie Virely 2020-2026 |
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Code postal | 21460 | ||||
Code commune | 21247 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Espicéens, Espicéennes[1] | ||||
Population municipale |
769 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 30′ 28″ nord, 4° 10′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 233 m Max. 321 m |
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Superficie | 21,72 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Semur-en-Auxois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Semur-en-Auxois | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂ´te-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://www.epoisses.fr | ||||
GĂ©ographie
Epoisses est dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle n'est pas loin de plusieurs petites villes: Semur-en-Auxois et Montbard et de grosses villes: Auxerre et Dijon.
Communes limitrophes
Vignes (Yonne) | Corsaint | Corrombles | ||
Toutry | N | Torcy-et-Pouligny | ||
O Époisses E | ||||
S | ||||
Vieux-Château | Montberthault | Forléans |
Urbanisme
Typologie
Époisses est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Semur-en-Auxois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 54 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,5 %), prairies (28,7 %), forêts (4 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
La seigneurie d'Espoisse possédait de vastes étangs au finage de Bussières, au bas du hameau du lieu-dit le Faubourg[9].
Au XIIe siècle, le village voit la construction d'une abbatiale et d'un colombier au XVIe siècle[10].
Politique et administration
HĂ©raldique
Blasonnement :
De gueules au mur crénelé adextré d'une échauguette couverte, le tout d'argent maçonné de sable et chargé en cœur d'un écu échiqueté d'azur et d'or. |
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2020, la commune comptait 769 habitants[Note 4], en diminution de 1,28 % par rapport Ă 2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Le village est notoirement connu par ses fromageries produisant l'Ă©poisses, fromage au lait de vache AOC depuis 1991 et d'une AOP depuis 1996.
Lieux et monuments
Le château d'Époisses est constitué à l'origine de deux enceintes. Quatre tours, dont le donjon, sont construites au XIIIe siècle afin d'en assurer la protection[10]. Au cours des siècles suivants, le château est réaménagé entre le XIVe siècle et le XVIIIe siècle, notamment par Imbert de La Platière, seigneur de Bourdillon, maréchal de France, originaire du Nivernais. Celui-ci transforme profondément Epoisses. Par exemple, il fait construire le porche de la tour qui porte aujourd'hui son nom. La révolution française et des négociations avec le Comité de salut public vont amener à la destruction des parties fortifiées et la diminution de la hauteur des tours. Au XXe siècle, différents bâtiments du château et le jardin sont classés aux monuments historiques.
Le village comprend Ă©galement d'autres lieux et monuments :
- Croix de chemin, rues de Semur, des Forges, des Éperons et d'Avallon.
- Église Saint-Symphorien, dans la cour du château, rue de Semur.
- Fromagerie Berthaut, fabricant d'Époisses (fromage), place du Champ de Foire.
- Mairie, rue des Forges.
- Maison natale du général Jacques Lazare Savettier de Candras, place Candras (rue des Forges).
- Vestiges du prieuré d'Époisses (de l'ordre de Grandmont), fondé en 1189 par Hugues III de Bourgogne[15].
- L'entrée du château d'Époisses.
- L'Ă©glise Saint-Symphorien.
- La mairie.
- La maison natale du général de Candras.
Personnalités liées à la commune
- Famille de Pechpeyrou-Comminges de Guitaut
- Imbert de La Platière (1516-1567), militaire français du XVIe siècle, seigneur d’Époisses, maréchal de France le
- Madame de Sévigné, qui avait des terres dans les environs, a séjourné plusieurs fois au château d'Époisses, propriété de la famille de Pechpeyrou. Elle qualifia le château de « maison d'une grandeur et d'une beauté surprenante[16]. »
- Jacques Lazare Savettier de Candras (1768 - ), baron de La Tour de Pré, général des armées de la République et de l'Empire, né à Époisses et mort à la bataille de la Bérézina (Russie)
- Jean-Baptiste Simon Firmin Marie, vicomte de Fréhaut (1769-1835), général des armées de la République et de l'Empire, né à Époisses.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- L'Internaute > Époisses (21460), Côte-d'Or
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Baudiau 1990, p. 143.
- Martin 1990, p. 144.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Histoire et description
- Lettre Ă Mme de Grignan, 25 octobre [1673]
Bibliographie
- Abbé Jacques-François Baudiau, Le Morvand, t. 3, Guénégaud, (réimpr. 2), 2e éd. (1re éd. 1854).
- Nicolas Martin, La France fortifiée : Châteaux, villes et places fortes, Paris, Nathan, , 195 p. (ISBN 2-09-284371-0)