Marc Miron
Marc Miron est un médecin français né à Tours et mort en 1608 à Paris. Il est Premier médecin du roi et conseiller de Henri III[1].
Premier médecin du roi Henri III |
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Naissance |
Date inconnue |
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Décès | |
Domicile |
HĂ´tel particulier La Joyeuse, rue de Turenne, Paris |
Formation |
Docteur en médecine de la faculté de médecine de Paris, 1558 |
Activité | |
Famille | |
Fratrie |
François Myron Robert Miron (d) Gabriel Miron (d) |
Enfant |
Archiatrorum Comes Sanctioribus Confiliis |
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Biographie
Famille
Marc Miron nait dans le diocèse de Tours. En 1558, il obtient son doctorat en médecine à Faculté de médecine de Paris. Il obtient la fonction de doyen de la faculté[1].
Il épouse Géneviève de Morvilliers, de la maison du Chancelier de Chyverny. Ils ont pour enfants Charles Miron, archevêque de Lyon. Un autre est Lieutenant Civil et Prévôt des marchands de Paris. Un troisième est Président au Parlement de Paris. Ils ont une fille, Marie qui épouse le Garde des Sceaux Louis le Fèvre de Caumartin.
La famille Miron habite à Paris, dans l'hôtel particulier La Joyeuse, situé du 37 au 43 rue de Turenne, dans le Marais[2]. Seule subsiste aujourd'hui la fontaine de Joyeuse, inscrite au titre des monuments historiques depuis le [3]. En 1576, il est seigneur du château de l'Hermitage, à La Queue-en-Brie[4], qu'il lègue à ses descendants et seigneur de La Ferrière.
Carrière
Marc Miron est le Premier médecin d'Henri III, la fonction hiérarchique de médecine la plus élevée du royaume. Il est le premier à être revêtu du titre d'Archiatrorum Comes, à Sanctioribus Confiliis[1]. En 1573, son maître l'emmène en Pologne. Il le ramène l'année suivante.
Henri III ne lui confit pas seulement sa santé, mais s'enquiert de ses conseils dans ses affaires les plus épineuses. Marc Miron est envoyé à Paris dans un temps de trouble et soutient fortement les intérêts de son Maître contre les Guises.
Il devient capitaine et gouverneur de la ville de Crécy, grand maître enquêteur et général réformateur alternatif des eaux et forêts de Normandie en 1586. Les États généraux obligent le roi à le chasser de son entourage en .
Il meurt le jour de la Toussaint 1608[1].
Controverse sur l'auteur de la Relation de la mort de MM. les duc et cardinal de Guise, par le sieur Miron, médecin du roi Henry III
Ce texte figure parmi les sources utilisées par l'historiographie pour documenter le scénario de l'assassinat des duc et cardinal de Guise. Deux éditions du XIXe siècle (Archives curieuses de l'histoire de France en 1836 et Nouvelle collection des mémoires pour servir à l'histoire de France en 1837) rapportent ce récit qui servira aux historiens contemporains pour donner les détails du scénario imaginé et réalisé de l'assassinat sans remettre en cause l'auteur du manuscrit, attribué à Miron.
Or, les études récentes[5] prouvent que le manuscrit source du récit n'a pas comme auteur le médecin du roi Henri III mais provient de plusieurs manipulations de l'histoire dès le début du XVIIe siècle à des fins politiciennes.
Notes et références
- Jean Baptiste Louis Chomel, Essai historique sur la médecine en France, chez Lottin l'ainé, libraire-imprimeur de monseigneur le duc de Berry, rue S. Jacques, près S. Yves, au Coq, (lire en ligne)
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997 , etc. (1re éd. 1960), 1583 p. (ISBN 978-2-7073-1054-5 et 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 1 476
- Notice no PA00086115, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château de l’Hermitage (pavillon d’angle), La Queue-en-Brie », sur Topic-Topos.com (consulté le )
- Marie-Pierre Litaudon, « L’archive dans tous ses états. Enquête autour de la « Relation de la mort de MM. les duc et cardinal de Guise, par le sieur Miron, médecin du roi Henri III. 1588» », Les Dossiers du Grihl - Hors-série n°7,‎ (lire en ligne)