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Bernard Depierre

Bernard Depierre, né le à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), est un homme politique français.

Bernard Depierre
Fonctions
Député français
–
(9 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Circonscription 1re de la CĂ´te-d'Or
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Robert Poujade
Successeur Laurent Grandguillaume
Conseiller général du canton de Dijon-7
–
Prédécesseur Maurice Lombard
Successeur Alain Millot
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Bourbon-Lancy (SaĂ´ne-et-Loire)
Nationalité Française
Parti politique RPR puis UMP

Député

Il a été élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 1re circonscription de la Côte-d'Or. Il est réélu en 2007 avec plus de 55 % des suffrages. Il perd son siège face à Laurent Grandguillaume le .

  • Il est membre du groupe UMP de l'AssemblĂ©e nationale et Ă©lu par ses pairs au bureau du Groupe UMP Ă  l'AssemblĂ©e nationale.
  • Bernard Depierre a dĂ©posĂ© une proposition de loi visant Ă  renforcer l'apprentissage des gestes de premiers secours ainsi qu'un texte tendant Ă  instaurer un service minimum Ă  La Poste les jours de grève.
  • SpĂ©cialiste du sport, il a Ă©tĂ© nommĂ© Ă  cinq reprises rapporteur ou porte-parole de projets de loi portant sur cette thĂ©matique dont le dernier date du (loi contre le trafic de produits dopants), et, est l'instigateur des JournĂ©es Parlementaires sur le Sport. En 2010 il est nommĂ© par la Commission des Affaires culturelles et de l'Ă©ducation Ă  l'AssemblĂ©e nationale PrĂ©sident-Rapporteur d'une mission sur les Grandes infrastructures sportives. Il a dĂ©posĂ© en 2010 une proposition de loi avec son collègue Richard MalliĂ© et l’appui de plus de cent dĂ©putĂ©s, pour lutter contre les violences dans les stades ; Ce texte vise Ă  allonger la durĂ©e d’interdiction de stade de 6 Ă  24 mois, ou 36 mois en cas de rĂ©cidive et Ă  associer les fĂ©dĂ©rations, les clubs et les supporters Ă  ce combat en leur communiquant les noms des interdits de stade pour qu’aucun billet ne leur soit dĂ©livrĂ©.
  • Il a votĂ© en 2007 le projet de loi constitutionnelle relatif Ă  l'interdiction de la peine de mort[1]. Ceci après avoir cosignĂ© en 2004 un projet de loi visant Ă  rĂ©tablir la peine de mort pour actes de terrorisme (proposition de loi du no 1521).
  • Il est le signataire d'une lettre datĂ©e du , aux cĂ´tĂ©s de 80 autres dĂ©putĂ©s, demandant au ministre de l'Éducation nationale de retirer des manuels scolaires la thĂ©orie du genre[2].

Mandats

  • 21/03/1977 - 13/03/1983 : membre du conseil municipal de Dijon (CĂ´te-d'Or)
  • 14/03/1983 - 19/03/1989 : adjoint au maire de Dijon (CĂ´te-d'Or)
  • 20/03/1989 - 18/06/1995 : adjoint au maire de Dijon (CĂ´te-d'Or)
  • 27/03/1994 - 16/03/2008 : membre du conseil gĂ©nĂ©ral de la CĂ´te-d'Or
  • 19/06/1995 - 18/03/2001 : adjoint au maire de Dijon (CĂ´te-d'Or)
  • 19/03/2001 - 13/07/2002 : membre du conseil municipal de Dijon (CĂ´te-d'Or)
  • 16/06/2002 - 17/06/2012: dĂ©putĂ© de la première circonscription de (CĂ´te-d'Or)
  • DĂ©putĂ© de la (CĂ´te-d'Or)
  • PrĂ©sident du Groupe d'Ă©tudes sur le sport Ă  l'AssemblĂ©e nationale

Domaine diplomatique

Polémique

Bernard Depierre a installé sa permanence parlementaire dans un cinq-pièces acheté au cœur de Dijon. « Je ne trouvais rien à louer », plaide-t-il. Sa technique a consisté à faire passer sur le compte de l'indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) le crédit lié à l'achat du logement. Une fois le crédit remboursé, le logement en question financé par cette indemnité servant théoriquement à couvrir les dépenses associées à l'exercice du mandat, n'appartiendra pas à la République, mais à l'élu[4].

Divers

  • Sur le plan local, il a Ă©tĂ© adjoint chargĂ© de la politique de la ville, de la jeunesse et des sports de la ville de Dijon, et, a assurĂ© la prĂ©sidence de la Commission Ă©ducation, affaires culturelles et touristiques, sports et jeunesse du Conseil gĂ©nĂ©ral de CĂ´te d'Or.
  • Il a Ă©galement fondĂ© le CFA du Sport Ă  Dijon avec les annexes de Gueugnon, Chalon, Cuiseaux-Louhans, JDA Dijon.
  • Bernard Depierre a exercĂ© les fonctions de DRH au sein de grands groupes pharmaceutiques et, dans sa fonction de lĂ©gislateur, s'implique tout particulièrement sur les sujets ayant trait Ă  l'emploi, au monde de l'entreprise et Ă  la santĂ©.
  • Ancien dirigeant de la JDA Dijon et de la Ligue nationale de basket-ball, il est prĂ©sident de la ligue de Bourgogne de basket-ball.
  • En 2006, il crĂ©e la polĂ©mique sur le jeu vidĂ©o Rule of Rose en disant: « le but de ce jeu est de violer, battre et tuer une jeune fille. C’est un appel Ă  la violence, Ă  la mort, au viol. », ce qui est totalement faux[5].
  • En , il est candidat Ă  la prĂ©sidence de la FĂ©dĂ©ration française de basket-ball. Il retire sa candidature après le premier tour de scrutin[6].
  • Ă€ la suite de sa dĂ©faite aux dernières Ă©lections lĂ©gislatives de 2012, ayant rĂ©alisĂ© deux mandats de dĂ©putĂ©s, Bernard Depierre sera prochainement avocat au barreau de Dijon spĂ©cialisĂ© dans le droit social Ă  temps partiel.
  • Bernard Depierre signe son retour en politique Ă  l’occasion des Ă©lections dĂ©partementales de 2021 sur le Canton de Talant. Ă‚gĂ© de 75 ans, il se dĂ©clare candidat sans Ă©tiquette, son parti (LR) lui ayant refusĂ© l’investiture. Il est Ă©liminĂ© dès le premier tour du scrutin.

Notes et références

Liens externes

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