La Comelle
La Comelle est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
La Comelle | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan | ||||
Maire Mandat |
Alain d'Anglejan 2020-2026 |
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Code postal | 71990 | ||||
Code commune | 71142 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Comellois[1] - [2] | ||||
Population municipale |
247 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 52′ 49″ nord, 4° 06′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 283 m Max. 446 m |
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Superficie | 22,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autun-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Saint-Léger-sous-Beuvray | Laizy | |||
Poil (Nièvre) |
N | |||
O La Comelle E | ||||
S | ||||
Saint-Didier-sur-Arroux | Étang-sur-Arroux |
Urbanisme
Typologie
La Comelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,5 %), forêts (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), zones urbanisées (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Albert Dauzat associe ce toponyme aux Commelle, Courmelles, Courmelles y décelant le français colonne suffixé de -ellum (diminutif)[10].
Histoire
: consécration par le cardinal Perraud, évêque d’Autun, de l’église de l’Assomption, construite par la fabrique de La Comelle avec les offrandes (finances et travaux) des habitants (une plaque en laiton, scellée à l’entrée de la chapelle Sainte-Radegonde, retrace la construction et la consécration de cette église).
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2020, la commune comptait 247 habitants[Note 4], en augmentation de 21,08 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église de l'Assomption, consacrée en 1901, dont le principal intérêt artistique réside dans ses vitraux historiographiés des familles notables du pays et par ses vitraux historiés néo-gothiques (plusieurs donnent le nom du maître-verrier : J. Bessac, à Grenoble). Son clocher tout en pierre de taille, de base octogonale, est couronné de la Couronne de la Vierge ; il abrite deux cloches fondues en 1881[15].
- La chapelle Sainte-Claire. Il s'agit surtout d'une fontaine surmontée d'un petit édifice. Ce lieu est très ancien.
- Divers châteaux, parmi lesquels le château du Jeu, élégant petit château doté de deux pavillons et de deux tours[16].
- Le lavoir au centre du village, édifié vers 1900, rénové en 2021[17].
- Le lieu-dit Maison de Bourgogne[18].
Personnalités liées à la commune
- Jeanne Barret (1740-1807), première femme à accomplir un tour du monde. Déguisée en homme, elle se fit passer pour le valet de son compagnon Philibert Commerson, botaniste du voyage de Bougainville en 1766-1768. Son histoire est romancée dans les livres La Bougainvillée, de Fanny Deschamps (1982) et La Prisonnière des mers du Sud de Jean-Jacques Antier (2009).
- Pierre César Charles de Sercey, amiral né au château du Jeu.
- Lucien Labille, né à Dracy-Saint-Loup et décédé en 1940 à La Comelle, peintre en Morvan et instituteur du village.
- Sandrine Collette, née à Paris en 1970, docteur en sciences politique, écrivaine : Des nœuds d'acier (2012), Un vent de cendres (2014), Six Fourmis blanches (2015), Il reste la poussière (2016) Les Larmes noires sur la terre (2017), Juste après la vague (2018), tous parus chez Denoël. Elle a obtenu de nombreuses récompenses, comme le grand prix de littérature policière (Paris), le Prix du festival de Frontignan, Le Prix du festival de Villeneuve-lès-Avignon ainsi que le Prix littéraire des lycéens et apprentis de Bourgogne, le prix Landerneau…
- La Comelle sert de cadre géographique à l'intrigue du roman Trois de Valérie Perrin (2021).
Pour approfondir
Bibliographie
- Roland Niaux et Danielle Develay, « La Comelle », Histoire et archéologie en Morvan et Bourgogne,‎ (lire en ligne)
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
- habitants.fr
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Autun », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, , p. 202b.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Sur la plus grosse cloche, qui pèse 594 kg, figure l'inscription : « J’ai été fondue en 1881 et bénite par Mr Jacques Berger, curé de la paroisse de La Comelle. J’ai eu pour parrain Anne Philibert Raoul Mollerat, comte du Jeu, et pour marraine, Marie Antoinette Charrins des Boursons. » Sur la plus petite (de 344 kg), il est écrit : « J’ai été fondue en 1881 et bénite par Mr Jacques Berger, curé de la paroisse de La Comelle. J’ai eu pour parrain Charles Repoux de La Comelle, et pour marraine Louise Amélie Lucie Marie Mollerat du Jeu, baronne de Mengin-Fondragon. » Source : Brochure de présentation de l'église de l'Assomption de La Comelle éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).
- Demeure dont le propriétaire, en 1978, était le vicomte F. du Jeu. Source : Châteaux et manoirs de Saône-et-Loire : quelques châteaux de Saône-et-Loire qui n'ont pas été retenus pour l'ouvrage consacré aux châteaux de France, article du colonel de La Comble paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 37 (avril 1978), p. 9.
- « La Comelle. Le lavoir au cœur du village sera rénové cet été », sur Le Journal de Saône-et-Loire (consulté le ).
- Claus-Peter Haverkamp, « Flâneries ou découvertes inattendues », Images de Saone-et-Loire, no 177,‎ , p. 12-13.