Saint-Léger-sous-Beuvray
Saint-Léger-sous-Beuvray est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Léger-sous-Beuvray | |||||
Place centrale de Saint-Léger-sous-Beuvray (au fond, la mairie). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan | ||||
Maire Mandat |
Anne-Marie Ducreux 2020-2026 |
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Code postal | 71990 | ||||
Code commune | 71440 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Léodégariens | ||||
Population municipale |
373 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 27″ nord, 4° 06′ 07″ est | ||||
Altitude | Min. 294 m Max. 821 m |
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Superficie | 34,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autun-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Commune située dans le Morvan au mont Beuvray.
Communes limitrophes
Saint-Prix | La Grande-Verrière | |||
Glux-en-Glenne (Nièvre) Larochemillay (Nièvre) |
N | Laizy | ||
O Saint-Léger-sous-Beuvray E | ||||
S | ||||
Poil (Nièvre) | La Comelle |
Urbanisme
Typologie
Saint-Léger-sous-Beuvray est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48,5 %), forêts (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le mont Beuvray, et son site de Bibracte, ont été occupés dès le Néolithique, comme l'attestent les nombreux objets lithiques recueillis sur l'ensemble du mont - avec une plus grande densité à Champlay, le point le plus haut du mont[8].
Nommé Beuvremont avant la Révolution.
Le , à la tombée de la nuit, seize habitants furent blessés et/ou défigurés par un loup enragé qui visita le village après être descendu du sommet du mont Beuvray. Tous sauf un décédèrent d'hydrophobie. À la suite de cet incident, une confrérie de Saint-Hubert fut établie à l'église par l'autorité de l'évêque pour la destruction des bêtes sauvages[9].
Vers 1935 : une stèle gallo-romaine sculptée dans un bloc de granulite est découverte dans un champ au lieu-dit Moreillon, près du hameau de Corlon (pierre représentant une femme à chevelure roulée en bandeau sur le front qui, peu après, sera transportée pour être dressée dans la cour d'une ferme du hameau)[10].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2020, la commune comptait 373 habitants[Note 4], en diminution de 5,57 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Église paroissiale de Saint-Léger
L'église du village s'élève en contrebas du bourg. Son nom paroissial reprend celui de Léger d'Autun, évêque d'Autun canonisé au VIIe siècle et personnage emblématique de l'histoire de la Bourgogne[21]. La bâtisse actuelle du XIXe siècle (restaurée de 1856 à 1858) est une reconstruction faite sur des vestiges du XIIe réaménagés au XVIe[22]. Toute faite de pierre de taille, le chœur original, l'abside romane a été conservé à l’instar de la nef et le transept[23]. L'église a bénéficié d'une dernière restauration effectuée entre 1962 et 1965 comportant des ajouts majeurs soit ; trois rosaces et huit vitraux. Ces derniers ont été décorés à l’effigie des saints patrons des donateurs ayant participé au financement[22]. D’autres éléments architecturaux tels les piliers cannelés rappellent ceux de la cathédrale Saint-Lazare d’Autun.
Autres lieux et monuments
- Bibracte, oppidum gaulois situé sur le mont Beuvray.
- Musée de la civilisation celtique.
- Chapelle Saint-Martin, croix et fontaine de Saint-Martin (source de la Braconne), au sommet du Beuvray.
- Château de la Bouthière, étang de Poisson.
- F-84F Thunderstreak, avion de chasse de Jean et Marcel Pauchard, exposé dans la cour de la ferme de Marcel Pauchard au lieudit Montandé.
- Les queules de hêtres de Bibracte (témoins des anciennes pratiques du plessage destiné à rendre les haies infranchissables pour le bétail avant l’invention du barbelé, ils sont issus d’un paysage de bocage aujourd’hui disparu sous la monoculture du douglas)[24].
Foire aux Marrons
Terre de castanëiculture, le village accueille depuis un peu plus d'un siècle[25] - [26] lors de la dernière fin de semaine d'octobre, une foire aux Marrons annuelle au centre du bourg[27]. Mettant en valeur les produits locaux du terroir bourguignon et morvandiau, le produit phare des producteurs et exposants est la châtaigne, historiquement très populaire dans la gastronomie locale[28].
La foire s'étale généralement de deux jours, entraînant la piétonnisation complète du village. Un concours est organisé durant la fin de semaine et un prix est remis au plus beau panier de châtaigne et plus bel étal de producteurs[29]. Deuxième animation principale, l'Exposition des Vieilles Mécaniques Morvandelles s'y tient aussi annuellement[30]. Au fil du temps cette foire s'est agrandie, accueillant aux côtés des vendeurs de châtaignes, des manèges et attractions pour enfants ainsi que des artisans locaux et marchands de tout type (textile, décorations, articles ménagers etc.)[30].
Personnalités liées à la commune
- l'abbé Jean Massin, né à Saint-Léger-sous-Beuvray, attaché à la communauté Saint-Sulpice, arrêté le 10 aout 1792 à Paris et mis à mort à la prison des Carmes le suivant[31].
- Joseph-François de Champeaux (1775-1845), identificateur en 1806 du premier échantillon minéral d'uranium radioactif découvert en France (l'autunite), mort à Saint-Léger-sous-Beuvray (château de Lavault) le [32].
- Jean Marie Philibert dit René Desvignes (1909-1945), cordonnier au village, puis résistant mort tragiquement en Allemagne en 1945.
- Augustin Jordan, militaire, Compagnon de la Libération, et diplomate français, y est décédé le et y est inhumé.
- Ernest Goujon, champion cycliste qui participa aux Tours de France 1908 et 1909, est né à Saint-Léger le .
- Claude Truchot-Prudence, écrivain, éditeur (fondateur des Éditions du Levain).
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Léger-sous-Beuvray sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Autun », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- [Saligny et al. 2011] Laure Saligny, Rémi Martineau, Jimmy Linton, Jehanne Affolter, Sébastien Francisco et Lyse Basset, « Le Néolithique du Morvan : état des connaissances », Revue archéologique de l'Est, (lire en ligne [sur academia.edu], consulté le ), p. 8 et p. 9, fig. 2 : « Localisation des découvertes mésolithiques et néolithiques sur le Mont Beuvray ».
- Source : Lucien Taupenot (alias Luc Hopneau), La rage en Saône-et-Loire : prophylaxie et traitement avant Pasteur, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 45 (printemps 1981), pp. 27-28.
- Source : J. Langiaux et Henri Parriat, Une stèle gallo-romaine inédite de la région du Beuvray, revue « La Physiophile » no 49, , p. 12-13.
- « Marcel Corneloup. », sur Fédération Internationale des Eurochestries (consulté le ).
- « Michel Jannel : condamné pour harcèlement sexuel, il quitte sa mairie. », sur Libération.fr (consulté le ).
- Ministère de l'intérieur, « Résultats des élections municipales 2008. », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- Paul Farouze, « Association nationale des membres de l’ordre national du mérite, Décembre 2016, Bulletin n°5. », sur Section71.anmonm.com (consulté le ).
- Guy LHENRY (CLP), « Anne-Marie Ducreux présente sa liste composée de 4 femmes et 7 hommes. », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Saint-Léger-sous-Beuvray, Municipales 2020 : enjeux et résultats. », sur Le Monde (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- BAUDIAU Jacques, Le Morvan, essai géographique, topographique et historique (lire en ligne).
- « Église à Saint-Léger-sous-Beuvray », sur Fondation du Patrimoine (consulté le ).
- « Eglise paroissiale Saint-Léger », sur Patrimoine du Morvan (consulté le ).
- Site figurant parmi les ensembles boisés remarquables de « L’inventaire des arbres remarquables de Bourgogne ». Source : Alain Desbrosse, Arbres et arbustes remarquables de Bourgogne : un inventaire en marche depuis 26 ans…, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 199-200 de novembre 2019, pp. 9-17.
- « Producteurs de Marrons », sur Le Petit Futé (consulté le ).
- Jean-Charles Cougny, « La foire aux marrons de Saint-Léger-sous-beuvray », sur www.ventsdumorvan.org (consulté le ).
- « Visiteurs et soleil font le succès de la foire aux marrons [DIAPORAMA] », sur Le Journal de Saône-et-Loire (consulté le ).
- Jean-François Perret, « Castanëiculture ; La châtaigne, une activité en voie de perdition dans le Morvan », sur Le Journal du Centre (consulté le ).
- « Foire aux marrons », sur eTerritoires (consulté le ).
- « Foire aux marrons de Saint-Leger sous Beuvray », sur Information Jeunesse Bourgogne (consulté le ).
- Source : revue bimensuelle Église d'Autun, Chalon & Mâcon, n° 16-17 du 21 juillet 1989, p. 407.
- « "L'effet radiant" en Saône-et-Loire, il y a un siècle », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 112 de décembre 1997, pages 19 et 20.