Aillevillers-et-Lyaumont
Aillevillers-et-Lyaumont est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Aillevillers-et-Lyaumont | |||||
L'Ă©glise de la DĂ©collation-de-Saint-Jean-Baptiste. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
DĂ©partement | Haute-SaĂ´ne | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Haute Comté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Tramesel 2020-2026 |
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Code postal | 70320 | ||||
Code commune | 70006 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Aillevillerois | ||||
Population municipale |
1 488 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 55′ 16″ nord, 6° 20′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 260 m Max. 516 m |
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Superficie | 36,3 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Luxeuil-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-Loup-sur-Semouse | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-SaĂ´ne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | aillevillers-et-lyaumont.eu | ||||
GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Aillevillers-et-Lyaumont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), prairies (9,7 %), terres arables (4,9 %), zones urbanisées (3,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Le territoire d'Aillevillers est une terre dite de surséance; régulièrement convoitée entre Lorrains et Comtois jusqu'au XVIIIe siècle.
Aillevillers absorbe en 1808 la commune de Lyaumont et devient Aillevillers-et-Lyaumont[8].
La cerise
Le décret du homologue l'appellation d'origine contrôlée kirsch de Fougerolles[9]. Le territoire d'Aillevillers est compris dans cet AOC.
Même si Fougerolles est connu pour être le « pays de la cerise », il ne faut pas oublier qu'Aillevillers disposait aussi de nombreuses distilleries dès le milieu du XIXe siècle. Pour preuve, ci-dessous une liste de quelques-unes d'entre elles :
- Distillerie Chaput-Nobert (fondée vers 1895, elle fonctionna jusqu'au milieu du XXe siècle) ;
- Distillerie Godard (attestée en 1876, elle fonctionna jusqu'au milieu du XXe siècle) ;
- Distillerie Robert, puis Cholley (fondée en 1872 à Fougerolles, la distillerie Robert est transférée à Aillevillers en 1876. Cessation d'activité en 1976) ;
- Distillerie Causeret-Parisot, puis Causeret (fondée en 1891. Cessation d'activité vers 1905) ;
- Distillerie Pernet (fondée en 1864, par un négociant de Rambervillers (88). Fonctionne jusqu'au milieu des années 1960, où elle est reprise par les distilleries Raspiller puis Saguin de Fougerolles) ;
- Distillerie Grandjean et Fils (fondée vers 1840).
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Loup-sur-Semouse[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le territoire du canton s'est agrandi, passant de 13 à 23 communes.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du val de Semouse, créée le .
Dans le cadre des prescriptions du schéma départemental de coopération intercommunale approuvé en par le préfet de Haute-Saône, et qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des belles sources, de la communauté de communes Saône et Coney et de la communauté de communes du val de Semouse[10], la commune est désormais membre de la communauté de communes de la Haute Comté, créée le .
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
En 2020, Aillevillers-et-Lyaumont comptait 1488 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres « recensements » sont des estimations.
Services publics
Une bibliothèque, une gare et un bureau de poste sont présents sur la commune. Les autres services publics sont disponibles à Luxeuil-les-Bains et Lure.
- La poste.
- La bibliothèque.
- La gare.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Les chalots : annexes des fermes qui servaient Ă la conservation du grain.
- Les monuments aux morts.
- L'Ă©glise de la DĂ©collation-de-Saint-Jean-Baptiste.
- Le grand pont de la voie ferrée.
- La Grande Chaudeau ou château de Buyer[19], château construit en 1809 par l'architecte bisontin Claude Antoine Colombot, pour Marie-Françoise, veuve de Charles-Joseph de Buyer (château, écurie, ferme, rendez-vous de chasse, conciergerie et parc).
- La Petite Chaudeau ou château Demandre[20], château construit entre 1836 et 1839 par l'architecte A. Grandmougin, pour l'industriel Claude-François Demandre (château, écurie, chenil, logement, remise et parc).
- Tréfilerie[21]
- Monument aux morts principal.
- Sa statue.
- Monument aux morts des guerres de Crimée et de 1870.
- Le grand pont.
- L'Ă©glise.
- La chapelle Barrault, dite chapelle de la Vierge-de-la-Croix.
Personnalités liées à la commune
- Georges Balandier, ethnologue et sociologue.
- Marie Dauguet, poétesse.
- Roger Munier, Ă©crivain, traducteur et critique[22].
HĂ©raldique
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Les armes de la ville se blasonnent ainsi : coupé : au 1) d’azur semé de billettes d’or, au lion issant du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout, au second échiqueté d’argent et de gueules, à la bordure de sinople. |
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Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Luxeuil-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret n° 2010-453 du 3 mai 2010 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Kirsch de Fougerolles » sur Légifrance.
- « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011, portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 5-6.
- « Aillevillers-et-Lyaumont : les noces de diamant des époux Fallot », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
- « Les quarante ans de mandat de Jean-Marie Chaise », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
- « Réunion du conseil municipal du samedi 29 mars 2014 à 10 heures » [PDF], Comptes rendus Conseil Municipal - Budget, Commune d'Aillevillers-et-Lyaumont (consulté le ).
- « Aillevillers-et-Lyaumont : la liste de Jean-Claude Tramesel », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
- « Aillevillers-et-Lyaumont : un nouveau maire pour la commune », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
- « Aillevillers-et-Lyaumont : Jean-Claude Tramesel, candidat », L'Est républicain,‎ (lire en ligne).
- « Renouvellement de mandat pour Jean-Claude Tramesele », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- La Grande Chaudeau sur le site patrimoine.bourgognefranchecomte.fr
- La Petite Chaudeau sur le site patrimoine.bourgognefranchecomte.fr
- Notice no IA70000218, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Personnalités », sur aillevillers-et-lyaumont.eu (consulté le )