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Ambérieu-en-Bugey

AmbĂ©rieu-en-Bugey (prononcĂ© [ɑ̃.be.ʁjĂž ɑ̃ by.ʒɛ]) est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Ain en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. C’est une ville de la rĂ©gion lyonnaise qui appartient Ă©galement Ă  la rĂ©gion naturelle historique du Bas-Bugey Ă  environ 7 km de Lagnieu.

Ambérieu-en-Bugey
Ambérieu-en-Bugey
L'hĂŽtel de ville, de nuit.
Blason de Ambérieu-en-Bugey
Blason
Ambérieu-en-Bugey
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Daniel Fabre
2020-2026
Code postal 01500
Code commune 01004
DĂ©mographie
Gentilé Ambarrois, Ambarroises
Population
municipale
14 288 hab. (2020 en augmentation de 1,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 581 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 57â€Č 47″ nord, 5° 21â€Č 15″ est
Altitude Min. 237 m
Max. 753 m
Superficie 24,60 km2
Unité urbaine Ambérieu-en-Bugey
(ville-centre)
Aire d'attraction Ambérieu-en-Bugey
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Ambérieu-en-Bugey
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Ambérieu-en-Bugey
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Ambérieu-en-Bugey
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Ambérieu-en-Bugey
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Ambérieu-en-Bugey
Liens
Site web ville-amberieuenbugey.fr

    C'est la ville la plus peuplĂ©e de l'arrondissement de Belley. Elle est Ă©galement le bureau centralisateur du canton d'AmbĂ©rieu-en-Bugey, qui regroupe dix-huit communes pour 30 427 habitants en 2020 ; enfin elle est la ville-centre d'une unitĂ© urbaine de 17 301 habitants en 2020[1].

    Ses habitants sont appelés les Ambarrois[2]. La ville s'est appelée Ambérieu jusqu'au , date à laquelle elle est devenue Ambérieu-en-Bugey.

    La ville est connue pour avoir Ă©tĂ© un important nƓud ferroviaire mais Ă©galement pour avoir obtenu la Croix de guerre 1939-1945 avec citation, Ă  la LibĂ©ration.

    Selon le classement « OĂč fait-il bon vivre en France ? »[Note 1] rĂ©alisĂ© par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois d'AmbĂ©rieu est au 3e rang sur 304 zones rĂ©pertoriĂ©es[3].

    GĂ©ographie

    Situation

    La ville d'AmbĂ©rieu-en-Bugey se trouve Ă  environ 55 km au nord-est de Lyon, 35 km au sud-est de Bourg-en-Bresse, 15 km au nord-est de Meximieux et Ă  45 km au nord-ouest de Belley ainsi qu’à 55 km au sud-ouest d’Oyonnax.

    Ambérieu-en-Bugey est située au pied des contreforts occidentaux du Jura (montagnes du Bugey) et s'ouvre sur la plaine de l'Ain, au débouché de la cluse de l'Albarine.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Climat

    Une station mĂ©tĂ©orologique est ouverte le . Elle est jusqu'au Ă  45,955, 5,34833 puis au mĂȘme endroit du au mais cinq mĂštres plus haut Ă  252 m d'altitude.
    Du au , elle est Ă  45,97833, 5,345.
    Depuis, le , la station Ă  l'aĂ©rodrome est Ă  45,97639, 5,32944, Ă  250 m d'altitude[4].

    Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.

    Relevés météorologiques de la station d'Ambérieu 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −1,7 −0,3 1,4 4,2 8,3 11,2 13,4 12,9 10,5 7,1 2,3 −0,8 5,7
    Température moyenne (°C) 1,8 3,7 6,4 9,6 13,8 17,1 19,8 19,1 16,3 11,8 6,1 2,5 10,7
    Température maximale moyenne (°C) 5,3 7,8 11,4 15,1 19,3 23,1 26,2 25,3 22 16,4 9,9 5,7 15,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −26,9
    1963
    −20,8
    1963
    −15,5
    1971
    −6,1
    1956
    −3,3
    1960
    1,3
    1962
    3,6
    1954
    3
    1986
    −1,2
    1972
    −7,2
    1997
    −10
    1955
    −17,3
    2009
    −26,9
    1963
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,1
    1999
    22,9
    1960
    26,6
    1990
    29,1
    2018
    34,4
    2009
    38,1
    2003
    40,2
    1983
    40,3
    2003
    39,1
    1942
    28,9
    1977
    23,2
    1995
    21,3
    1989
    40,3
    2003
    Nombre de jours avec gel 18,5 14,6 12,1 5,7 0,5 0 0 0 0,2 1,9 9,8 17,6 81
    Ensoleillement (h) 53,4 81 130,5 167,2 199,6 230,9 273,9 236,2 183,2 119,9 65,1 46,3 1 787,2
    PrĂ©cipitations (mm) 93,8 86,9 100,8 93,9 111,5 98,2 66,5 91,6 98,1 102,7 107 102,1 1 153
    Humidité relative (%) 86 83 77 74 75 75 72 75 80 85 86 87 80
    Source : Infoclimat et Météo climat bzh dyndns.org[5] - [6]
    1981-2010 (station Ambérieu 253 m)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −0,8 −0,3 2,3 5 9,4 12,3 14,6 14 10,9 8,1 3 0,4 6,6
    Température maximale moyenne (°C) 5,9 7,9 12,7 16,1 20,4 24,1 27 26,6 22 16,9 10,3 6,5 16,4
    Source : Station homologuée Météo-France[7]

    Relief et géologie

    Le territoire communal[8] a une altitude comprise entre 237 m et 753 m.

    Le sous-sol a fait l'objet d'une importante activité économique dans la région d'Ambérieu, au XIXe siÚcle et jusqu'à la premiÚre moitié du XXe siÚcle ; par exemple, l'extraction de lignite (utilisé en particulier pour le chauffage) était une activité importante à Ambérieu, durant la PremiÚre Guerre mondiale[9].

    Ambérieu-en-Bugey témoigne des caractéristiques du Bugey sur le plan géologique : la région est composée d'un relief montagneux plissé, partiellement karstifié, qui est la prolongation méridionale du massif du Jura. La datation des roches calcaires du Bugey se situe entre le Jurassique pour les anticlinaux et le Crétacé pour les synclinaux. Les plissements sont bien visibles selon les affleurements et les falaises[10].

    Ambérieu et la plaine de l'Ain au loin vue du Bugey à l'est de la ville.

    Hydrographie

    On dĂ©nombre plusieurs cours d'eau Ă  AmbĂ©rieu-en-Bugey[11]. Outre l'Albarine qui coule Ă  AmbĂ©rieu-en-Bugey[12], deux ruisseaux eux-mĂȘmes affluents de l'Albarine coulent sur le territoire de la commune : le ruisseau du Seymard, long de 15,5 km[13] et la Caline[14], ruisseau long de 3,4 km.

    Transport ferroviaire

    La ville était également desservie, de 1897 à 1951, par les Tramways de l'Ain, un chemin de fer secondaire à voie métrique la reliant à Cerdon et Ars.
    On en voit ici la gare.
    Entrée de la gare d'Ambérieu.

    La gare d'AmbĂ©rieu-en-Bugey qui se situe Ă  la jonction de la ligne MĂącon - AmbĂ©rieu avec la ligne Lyon - GenĂšve est desservie par de nombreux TER Ă  destination de Lyon, de Bourg-en-Bresse, de MĂącon, de Dijon, d'Évian-les-Bains, de Besançon, de Strasbourg, de Culoz, de GenĂšve, de Saint-Gervais-les-Bains, d'Aix-les-Bains et de ChambĂ©ry.

    Historique

    Historiquement, le chemin de fer a desservi la commune dĂšs 1856[15], faisant de la ville un important nƓud ferroviaire et de la gare, « l’un des plus grand centre [sic] de triage national »[15]. Certaines lignes, aujourd'hui disparues (par exemple la ligne AmbĂ©rieu - Montalieu-Vercieu) tĂ©moignent d'une grande activitĂ© ferroviaire Ă  AmbĂ©rieu-en-Bugey ; activitĂ© illustrant d'ailleurs l'essentiel des collections du musĂ©e du cheminot, depuis 1987.

    Dans les annĂ©es 1930, le nƓud ferroviaire, parfois surnommĂ© l'« Ă©toile d'AmbĂ©rieu » compte 247 locomotives au dĂ©pĂŽt ; le bourg compte alors environ 6 500 habitants et la compagnie des chemins de fer de Paris Ă  Lyon et Ă  la MĂ©diterranĂ©e y emploie environ 2 150 cheminots[16].

    Le 7 juin 1944, une opération est organisée par des cheminots résistants et des maquisards, elle met hors service 52 locomotives et de nombreux autres matériels. Cette action, en diminuant les capacités d'un site stratégique et en réduisant les communications de l'armée allemande, évite le bombardement du site par les alliés[17] ; une stÚle à proximité de la gare d'Ambérieu-en-Bugey rappelle ce fait d'armes.

    Transports aériens

    Représentation d'un Mirage, à Ambérieu-en-Bugey.

    Depuis le dĂ©but du XXe siĂšcle, une certaine activitĂ© aĂ©rienne est prĂ©sente Ă  AmbĂ©rieu-en-Bugey ; Ă  titre d'exemple, Antoine de Saint-ExupĂ©ry a reçu son baptĂȘme de l'air en , sur l'aĂ©rodrome civil de BelliĂšvre[18].

    La base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey a été aménagée en , pendant la Seconde Guerre mondiale, comme terrain temporaire tous temps par l'United States Air Force XII Engineer Command. Nommée « base Colonel-Chambonnet », elle est aujourd'hui un centre d'approvisionnement et de réparation d'équipements électroniques de bord d'avions et matériels de détection de télécommunications au sol et d'aide à la navigation et centre de fabrication d'équipements simples.

    Il existe aussi un aérodrome civil situé sur les communes voisines de Chùteau-Gaillard et d'Ambronay.

    La commune est également située à 32 kilomÚtres de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.

    Historique

    Plusieurs écoles de pilotage se sont succédé à Ambérieu-en-Bugey : l'école bressane d'Aviation, fondée en 1909 par Mignot et Harding, à laquelle s'associera la Société Aérienne de Lyon-Bron. En 1912, elle prendra le nom de Deperdussin-SPAD et sera dirigée par le pilote René Vidart. On peut également citer l'école de pilotage Louis-Mouthier, inaugurée en 1911. En 1915 était implantée l'école militaire de pilotage d'Ambérieu. Enfin, en 1928, l'école de pilotage Caudron quitte Le Crotoy dans la Somme pour s'installer à Ambérieu-en-Bugey. Cette école a formé Jean Mermoz et René Fonck.

    Transports routiers

    Le territoire de la commune est traversée par l'autoroute A42. Une sortie dessert la commune : Sortie 8 Ambérieu-en-Bugey, pour la direction GenÚve.

    En outre, plusieurs routes départementales desservent la commune : la route départementale D 1075 (l'ancienne route nationale 75) qui relie Bourg-en-Bresse à Sisteron, la route départementale D 1504, (l'ancienne route nationale 504), qui relie Ambérieu-en-Bugey à la commune du Bourget-du-Lac et la route départementale D 904 (l'ancienne route dite du « Val de SaÎne »).

    En 2007, sur 5 468 mĂ©nages ambarrois, 85,1 % des mĂ©nages possĂ©daient au moins une voiture sachant que 35,1 % de l'ensemble des mĂ©nages possĂ©daient au moins deux voitures[19].

    Bus

    Depuis le , un réseau composé en 2018 de cinq lignes de bus a été mis en place en remplacement du service Ambar'bus. Le nouveau réseau porte le nom de TAM (Réseau de Transport Ambarrois) et voit ses horaires calés sur ceux de la ligne TER Lyon-Ambérieu. Le réseau fonctionne de 5 h 40 à 20 h 45 environ et transporte 208 passagers par jour[20].

    La commune réfléchit aussi à l'élargissement du périmÚtre de transport urbain à des communes voisines[21].

    Urbanisme

    Typologie

    AmbĂ©rieu-en-Bugey est une commune urbaine[Note 2] - [22]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'AmbĂ©rieu-en-Bugey, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[25] et 17 096 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AmbĂ©rieu-en-Bugey, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (49 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (49,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49 %), zones urbanisĂ©es (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (12,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (11,3 %), terres arables (3,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,1 %), prairies (0,6 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Logement

    En 2007, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 5 949[19] (contre 5 185 en 1999). Parmi ces logements, 91,9 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 2,1 % des rĂ©sidences secondaires et 6,0 % Ă©taient des logements vacants.

    Ces logements étaient pour une part de 50,7 % de maisons individuelles et 48,6 % d'appartements. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement était de 41,7 %[19].

    Toponymie

    Monnaie en or des Ambarres, peuple gaulois occupant le territoire actuel du département de l'Ain et dont le nom explique le toponyme Ambérieu-en-Bugey.

    Ambérieu est attesté sous la forme Villa Ambariacus en 853[31], ensuite Ambayreu en 1240[32].

    Le second élément -acus, représente le suffixe d'origine gauloise *-āko(n), généralement noté -acum en latin. C'est un suffixe locatif à l'origine qui va plus tard désigner des villae gallo-romaines. Il a généralement évolué phonétiquement en -ieu dans la région. Le premier élément désignerait le peuple gaulois (peuple celte) des Ambarres dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) cÎté de la SaÎne (Arar, la SaÎne) » ou serait un anthroponyme gaulois Ambarrius. Ambérieux-en-Dombes, Ambérieux, Ambérac et Ambeyrac sont des formations toponymiques analogues.

    En arpitan, langue parlĂ©e dans la rĂ©gion, cette commune s'Ă©crit AmbĂšriƓx.

    Histoire

    Antiquité

    On a trouvé au hameau de Saint-Germain des traces de stations gauloises et la présence des Romains y est attestée par la découverte de nombreuses poteries et médailles.

    Un certain nombre de découvertes archéologiques relatives à l'Antiquité ont été réalisées à Ambérieu-en-Bugey[33] :

    • en 1839 ou 1840, est trouvĂ© sur le territoire de la commune, un sarcophage d'enfant ;
    • un document datant de 1856 rapporte la dĂ©couverte de nombreuses monnaies datant du Haut Empire romain ;
    • des vestiges d'une villa ont Ă©tĂ© mis au jour dans les annĂ©es 1940 dans le quartier Saint-Germain ;
    • dans le mĂȘme quartier, sur l'aire des ruines du chĂąteau de Saint-Germain, un niveau archĂ©ologique a Ă©tĂ© mis au jour ; il contenait des sĂ©pultures barbares mais Ă©galement une chapelle datant du Haut Moyen Âge.

    Moyen Âge

    Le chĂąteau des Allymes et le hameau de Brey-de-vent.

    Le bourg fortifié d'Ambérieu est mis à sac et entiÚrement brulé le [34]. Le comte de Savoie fait détruire les murailles et les tours nobles de la ville qui ne furent jamais reconstruites. Les habitants devinrent des serfs privés des libertés seigneuriales. Tout fut transféré dans le bourg neuf, fondé en 1325, que nous appelons maintenant le vieux Saint-Germain.

    Entre 1321 et 1328, le comte de Savoie rĂ©pare et renforce les dĂ©fenses du chĂąteau et fait construire un nouveau bourg en remplacement de celui d’AmbĂ©rieu ; actuel quartier du vieux Saint-Germain[35]. En 1326, Saint-Germain devient chef–lieu de bailliage[Note 4] - [36].

    En 1355, le traitĂ© de Paris fixe les limites entre les États de Savoie et le DauphinĂ©. La ville se situe alors sur la ligne de dĂ©fense du comtĂ© de Savoie, face Ă  la France. Une sĂ©rie de fortifications et de bĂąties est mise en place pour assurer la protection des marches de la Savoie. Le chĂąteau des Allymes, la bĂątie de Brey-de-Vent, le chĂąteau de Saint-Germain et le chĂąteau de Saint-Denis-en-Bugey participent Ă  cette ligne de dĂ©fense des possessions bugistes du comte de Savoie. PĂ©rouges, citĂ© savoyarde situĂ©e dans la plaine joue un rĂŽle commercial Ă  la frontiĂšre avec le DauphinĂ© et la France jusqu'au traitĂ© de Lyon.

    Époque moderne

    Le , le traité de Lyon rattache le Bugey, et donc Ambérieu, à la France. Ce traité entre le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et le roi Henri IV de France intÚgre également à la France la Bresse, le Bugey (à l'époque, explicitement distingué du Valromey) et le pays de Gex.

    Seconde Guerre mondiale

    Marcel Demia et les maquis de l'Ain

    Fin 1941, Henri Romans-Petit est engagĂ© dans le rĂ©seau Espoir Ă  Saint-Étienne. Lors de la fĂȘte de NoĂ«l, un rĂ©sistant indĂ©pendant Marcel Demia, maraĂźcher-horticulteur de la commune d'AmbĂ©rieu-en-Bugey s'y rend pour visiter ses parents. Les deux hommes se rencontrent et Ă©changent leurs points de vue sur la situation. Leur engagement commun incite Henri Romans-Petit Ă  dĂ©couvrir l'organisation de la RĂ©sistance dans le dĂ©partement de l'Ain[37]. Marcel Demia lui parle des jeunes rĂ©fractaires qu'il a placĂ©s dans des fermes isolĂ©es et des difficultĂ©s qu'il rencontre dans son organisation. Henri Romans-Petit arrive dans l'Ain en 1942[38] et commence Ă  aider les rĂ©fractaires du STO Ă  s'hĂ©berger. AmbĂ©rieu-en-Bugey compte aujourd'hui une rue Marcel-Demia.

    La libération de la ville

    La ville est libérée le par les troupes débarquées en Provence[39]. Connue pour les actions de ses résistants, en particulier issus des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, la ville est surnommée « Ambérieu la Rebelle » et sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec citation.

    Le , Ambérieu devient Ambérieu-en-Bugey.

    Politique et administration

    La commune, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Les Allymes[40].

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Belley du département de l'Ain. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquiÚme circonscription de l'Ain.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Ambérieu-en-Bugey[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 8 à 17 communes.

    Intercommunalité

    La commune est la ville la plus peuplée de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, créée en 1973 sous le statut de district, et transformé en 1994 en SIVOM, et qui a pris son statut actuel de communauté de communes en 2002.

    Tendances et résultats politiques

    Élections prĂ©sidentielles

    RĂ©sultats des seconds tours.

    Référendums

    Administration municipale

    La commune compte entre 10 000 et 20 000 habitants, le conseil municipal est donc composĂ© de 33 membres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs d'Ambérieu puis d'Ambérieu-en-Bugey[45] - [46].
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 1965 LĂ©on Tournier-Billion SFIO Conseiller gĂ©nĂ©ral d'AmbĂ©rieu-en-Bugey (1958 → 1976)
    1965 1971 Paul Combier SFIO-PS Conseiller gĂ©nĂ©ral d'AmbĂ©rieu-en-Bugey (1976 → 1982)
    1971 1977 Antoine Buy DVG
    1977 1991 Robert Marcelpoil DVD Chef d’une entreprise de recyclage des mĂ©taux, conseiller rĂ©gional de 1983 Ă  1986.
    Décédé dans ses fonctions le en allant constater les dégùts d'une inondation de l'Albarine[51] - [52]
    1992 1995 Gilles Bolliet DVD
    1995 2008 Gilles Piralla DVD Conseiller gĂ©nĂ©ral d'AmbĂ©rieu-en-Bugey (1994 → 2001)
    2008 2014 Josiane Exposito PS ConseillĂšre rĂ©gionale (2004 → 2010[53])
    2014[54] En cours
    (au 13 janvier 2019[55])
    Daniel Fabre
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[56]
    UDI puis Horizons[57] Cadre dans une entreprise publique
    Vice-prĂ©sident de la CC plaine de l'Ain (2014[58] → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    Plan de désherbage communal « zéro chimique »

    La commune, à l'instar de Saint-Vulbas ou encore Pérouges, expérimente dÚs 2011 un plan de désherbage qui n'implique pas l'utilisation de produits chimiques[59].

    Qualité de l'air

    Partie prenante de la communautĂ© de communes de la plaine de l'Ain, la commune d'AmbĂ©rieu-en-Bugey participe Ă  ce titre aux actions de contrĂŽle de la qualitĂ© de l'air, qualitĂ© potentiellement remise en cause par la proximitĂ© du parc industriel de la Plaine de l’Ain[60].

    Gaz de schiste

    Le sous-sol de la rĂ©gion d'AmbĂ©rieu-en-Bugey recĂšle du gaz de schiste. L'exploitation potentielle de ces gisements provoque en 2011 une certaine hostilitĂ© exprimĂ©e par des mouvements politiques locaux ; les actions de sensibilisation menĂ©es par ces mouvements sont diverses : diffusion[61] - [62] du documentaire Gasland — comme en — ou encore manifestations[63] Ă  Blyes, la principale commune concernĂ©e dans la rĂ©gion.

    Jumelages

    Vue de l'Ă©glise Saint-Michel de Mering.

    La ville d'Ambérieu-en-Bugey est jumelée avec la ville allemande de Mering depuis 1973[64].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[65] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 14 288 habitants[Note 7], en augmentation de 1,9 % par rapport Ă  2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 9152 8502 8922 6572 6472 8002 6772 5212 458
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4722 7823 0472 9543 4273 3963 6183 6353 548
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0234 1004 3344 7965 7056 7946 8467 1427 159
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7 7488 9499 5509 73710 45511 43612 70913 83914 081
    2020 - - - - - - - -
    14 288--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  40,8 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,8 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,4 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 6 856 hommes pour 7 348 femmes, soit un taux de 48,27 % d'hommes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (49,33 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,9
    5,6
    75-89 ans
    8,6
    12,6
    60-74 ans
    15,9
    17,3
    45-59 ans
    16,6
    20,5
    30-44 ans
    18,5
    22,9
    15-29 ans
    20,5
    20,3
    0-14 ans
    18,0
    Pyramide des ùges du département de l'Ain en 2018 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,6
    5,9
    75-89 ans
    7,9
    15,1
    60-74 ans
    15,7
    21,1
    45-59 ans
    20,5
    19,9
    30-44 ans
    19,8
    16,6
    15-29 ans
    15,3
    20,8
    0-14 ans
    19,1

    Enseignement

    Ambérieu-en-Bugey est située dans l'Académie de Lyon.

    Un GRETA, organisme spécialisé dans la formation continue pour adultes, est basé à Ambérieu-en-Bugey. Le centre de formation d'apprentis Bernard-Palissy est aussi basé dans la commune.

    Culture

    Le musée du cheminot à Ambérieu-en-Bugey.
    Panneau « ville de l'autobiographie ».

    Outre le chemin de fer, comme tend Ă  le montrer la crĂ©ation du musĂ©e du cheminot en 1987, AmbĂ©rieu-en-Bugey dĂ©veloppe autour de sa mĂ©diathĂšque, un intĂ©rĂȘt pour le patrimoine autobiographique accueillant notamment le siĂšge de l'Association Pour l'Autobigraphie (APA).

    De plus, la ville est dotée d'une maison des associations.

    Santé

    Plusieurs centres médicaux sont basés à Ambérieu-en-Bugey : outre la clinique mutualiste qui inclut une maternité, se trouvent dans la ville, le cabinet médical des Allymes, le centre d'action médico-sociale précoce Paul-Mourlon et le Service d'éducation spécialisée et de soins à domicile également nommé Paul-Mourlon, et la maison médicale de garde de la plaine de l'Ain.

    Manifestations culturelles et festivités

    Deux événements notables de la ville :

    • le premier, le festival Jazz dans le parc Ă©tait un festival de jazz organisĂ© par la MJC d'AmbĂ©rieu qui se dĂ©roulait dans le parc des Échelles en juillet. Sa 13e et derniĂšre Ă©dition a eu lieu en 2006 ; depuis 2007, il a Ă©tĂ© remplacĂ© par Sous les Etoiles, la Place, manifestation gratuite prĂ©sentant, les vendredis soir du mois de juillet, divers spectacles gratuits en plein air ;
    • le second, le Salon du Gourmet accueille chaque annĂ©e au mois de novembre des dizaines d'exposants venus de toute la France pour prĂ©senter leurs produits artisanaux.

    L'association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique, située à Ambérieu-en-Bugey, organise également, de maniÚre ponctuelle, des manifestations culturelles.

    Sports

    La ville est dotée de plusieurs infrastructures sportives : les gymnases Cordier, BelliÚvre, Saint-Exupéry et celui de la Plaine de l'Ain. On peut également citer, le centre nautique Laure-Manaudou, le stade Théo-Tillier[Note 9] et le skatepark.

    MĂ©dias

    Le journal Le ProgrÚs propose une édition quotidienne dédiée à la région du Bugey. Voix de l'Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département. Le Journal du Bugey est un hebdomadaire qui propose lui, des informations davantage centrées sur le secteur d'Ambérieu-en-Bugey et de ses environs.

    La chaĂźne France 3 RhĂŽne-Alpes Ă©met dans la ville.

    La station de radio locale FC Radio couvre principalement la région ambarroise sur le 97.6 FM. Elle est originaire de Montluel[69].

    Cultes

    L'Ă©glise Saint-Jean-Marie-Vianney.
    • Culte catholique
    La ville relĂšve du groupement paroissial du mĂȘme nom, qui comprend Ă©galement Bettant, ChĂąteau-Gaillard, Saint-Denis-en-Bugey et Saint-Maurice-de-RĂ©mens, au sein du diocĂšse de Belley-Ars. Elle possĂšde deux Ă©glises, Saint-Jean-Marie-Vianney, avenue Roger Salengro et Saint-Symphorien, rue AmĂ©dĂ©e Bonnet[70]. La chapelle Notre-Dame de la CĂŽte, place Publique de Saint-Germain, la chapelle Saint-Roch aux Allymes et la chapelle de la rue du Tremollard.
    • Culte protestant
    Un temple protestant évangélique est établi au 31 rue de la Résistance.
    • Culte musulman
    La ville d'Ambérieu-en-Bugey est pourvue de deux mosquées.
    La premiÚre, la mosquée Essalem, dont le permis de construire est délivré par la mairie en 2013 [71], a ouvert ses portes aux fidÚles en 2017 et a été inaugurée en octobre 2018[72], elle est implantée au 34 Av. Maréchal de Lattre de Tassigny.
    La commune est également pourvue d'une mosquée turque, située au 190 Rue Berthelot.
    • TĂ©moins de JĂ©hovah
    En 2017, les tĂ©moins de JĂ©hovah sont implantĂ©s dans la ville d'AmbĂ©rieu-en-Bugey, au 1 rue Émile-Bravet[73].

    Franc-maçonnerie

    Une loge maçonnique, la Fraternité bugeysienne, est basée à Ambérieu-en-Bugey. Elle dispose d'ailleurs d'un temple maçonnique situé sur la commune de Saint-Denis-en-Bugey. Elle est affiliée au Grand Orient de France.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, selon l'enquĂȘte de l'Insee[19], les revenus moyens nets par foyer Ă©taient en 2008 de l'ordre de 21 335 euros par an. 54,0 % des foyers fiscaux de la commune Ă©taient alors imposables.

    En 2008 toujours, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage[Note 10] Ă©tait de 17 750 €, ce qui plaçait AmbĂ©rieu-en-Bugey au 13 724e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[74].

    Emploi

    En 2007, la population d'Ambérieu-en-Bugey se répartissait[19] ainsi : 66,3 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, et 7,4 % de retraités, un chiffre trÚs inférieur au 18,2 % national.

    En 2007 toujours, le taux de chĂŽmage Ă©tait de 10,5 % contre 12,1 % en 1999[19].

    Une agence PÎle emploi pour la recherche d'emploi est localisée dans la ville.

    Répartition des emplois par domaine d'activité en 2007

    Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Ambérieu-en-Bugey 0,4 % 6,1 % 9,5 % 22,7 % 29,2 % 32,2 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : INSEE[19]

    Entreprises et commerces

    Au , Ambérieu-en-Bugey comptait 908 établissements[19] : 59 étaient spécialisés dans une activité industrielle, 89 dans la construction, 618 dans le commerce, 15 en agriculture et 142 étaient relatives au secteur administratif.

    En 2010, 97 entreprises ont été créées sur le territoire dont 69 sous le régime auto-entrepreneur[19].

    Liste des entreprises créées à Ambérieu-en-Bugey :

    • CotĂ©lac : crĂ©Ă©e en 1993, par Pierre Pernod et RaphaĂ«lle Cavalli ;
    • OOGarden : crĂ©Ă©e en 2006, par Sylvain Legoux.

    Tiers-lieux

    Le Lab01, est un fablab situĂ© dans la maison des entreprises et des savoirs, quartier gare Ă  AmbĂ©rieu, a ouvert ses portes en . C'est un tiers-lieu oĂč l'on trouve un espace de coworking, un atelier de fabrication numĂ©rique et un Living Lab[75]. L'espace fablab est Ă©quipĂ© de diffĂ©rentes machines comme des imprimantes 3d, dĂ©coupeuse laser et autres.

    Culture et patrimoine

    Monuments civils

    La tour de Gy.
    • ChĂąteau des Allymes
    Le chùteau des Allymes, « castrum Alemorum », est un ancien chùteau fort du XIVe siÚcle, rebùti au XVIe siÚcle et restauré au XIXe siÚcle[76], centre de la seigneurie des Allymes, qui se dresse au hameau éponyme.
    C'est le seul exemplaire de forteresse médiévale du Bugey.
    Au titre des monuments historiques : le chĂąteau est classĂ© par arrĂȘtĂ© du ; les ruines de l'ancienne enceinte extĂ©rieure sont partiellement inscrites par arrĂȘtĂ© du ; les vestiges de la basse-cour, de la barbacane, de la tour extĂ©rieure nord et de la courtine sont classĂ©s par arrĂȘtĂ© du [77].
    • Maison-forte de Saint Germain, dite tour de Gy
    La maison forte de Saint-Germain ou tour de Gy est une ancienne maison forte, des XIVe et XVe siĂšcles, centre de la seigneurie de Gy.
    La maison forte fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [78].
    • ChĂąteau de Saint-Germain
    Porte ogivale du chĂąteau de Saint-Germain.
    Le chùteau de Saint-Germain est un ancien chùteau fort, fondé au XIIe siÚcle, en ruine et qui fut le centre de la seigneurie et de la chùtellenie de Saint-Germain-d'Ambérieu[Note 11].
    Le chñteau fut au cƓur des affrontements que se livrùrent en Bugey, les comtes de Savoie et les dauphins de Viennois au XIIIe et XIVe siùcles.
    • ChĂąteau des Échelles
    ChĂąteau du XIXe siĂšcle, Ă  l'origine sur les terres de la famille Buynand Échelles[79], situĂ© dans le quartier de Vareille. Son parc est inscrit jardin remarquable Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[80].
    Par ailleurs, sur le territoire communal se dressent ou se sont dressés : une station gauloise, au hameau de Saint-Germain ; une poype ou motte castrale, au lieu-dit la Poype ; le chùteau de Bons ; le chùteau du Tiret, cité en 1339 ; la bùtie de Brey-de-Vent ; le chùteau des Croix, du début du XVIIIe siÚcle.

    Monuments religieux

    • Chapelle Notre-Dame de la CĂŽte (Saint-Germain).
    Chapelle du XVIIIe siÚcle abritant un retable en bois polychrome du XVIe siÚcle, classé au titre objet aux monuments historiques, évoquant des scÚnes de la vie de la Sainte Vierge en sept tableaux[81], et des vitraux représentant Blanche de Castille et sainte Catherine.
    • Chapelle des Allymes
    Chapelle renfermant une toile du XVIIe siÚcle (1606) de Vespasianus Longus, classée monument historique, représentant notamment La Vierge au Rosaire, saint Dominique et sainte Catherine de Vienne.
    • Église Saint-Symphorien, du XIXe siĂšcle, en centre-ville.
    • Église dĂ©diĂ©e Ă  saint Jean-Marie Vianney, du XXe siĂšcle, dans le quartier de la gare.
    • Temple de l'Église rĂ©formĂ©e, place Marcelpoil.

    Patrimoine naturel

    La commune compte plusieurs parcs : celui dit du « Lac Bleu », dans le quartier de Vareilles ; celui des Échelles, classĂ© jardin remarquable[80], dans lequel chaque annĂ©e en juillet se dĂ©roulait le festival de jazz Jazz dans le parc et enfin le « Parc du Grand Dunois ».

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Ambérieu-en-Bugey a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec deux fleurs[82]. La commune a reçu la premiÚre fleur des villes et villages fleuris en 2005 et la seconde en 2008.

    Ambérieu-en-Bugey et le cinéma

    Plusieurs films ont été tournés partiellement à Ambérieu-en-Bugey : en 2001, L'Emploi du temps de Laurent Cantet ; et en 2004, Cause toujours ! de Jeanne Labrune.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Ambérieu-en-Bugey Blason
    Coupé, au premier échiqueté d'or et d'azur de deux tires, au second de gueules, au lion d'hermine brochant sur le tout[83].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AndrĂ© Buisson, Carte archĂ©ologique de la Gaule : 01. Ain, Paris, AcadĂ©mie des Inscriptions et Belles-Lettres, , 192 p. (ISBN 2-87754-010-3, lire en ligne)
    • Alphonse Vicaire, Observations sur le placement de l'Ă©glise d'AmbĂ©rieu-en-Bugey, (lire en ligne).
    • Alain Kersuzan, DĂ©fendre la Bresse et le Bugey, Presses universitaires de Lyon, .
    • Armand Decour, Saint-Germain merveille du Bugey, Éditions de TrĂ©voux, .

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les critĂšres utilisĂ©s par Les Échos pour dĂ©terminer un classement sont la croissance de la population, l'espĂ©rance de vie, le revenu des mĂ©nages, la pauvretĂ©, les familles monoparentales, le chĂŽmage, les salariĂ©s prĂ©caires, les diplĂŽmĂ©s en supĂ©rieur ainsi que les licences sportives.
    2. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Centre administratif aux fonctions militaires, financiĂšres et judiciaires
    5. NommĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral.
    6. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Le lycée est surnommé lycée solaire en raison des panneaux solaires qui couvrent sa toiture. Le , une mini-tornade a déplacé et renversé plusieurs véhicules et a endommagé légÚrement le lycée, sans toutefois faire de blessés.
    9. Stade portant le nom du maire qui a succĂ©dĂ© Ă  Émile Bravet en 1940.
    10. Revenu fiscal médian par ménage : 50 % des ménages déclarent fiscalement moins que cette donnée (foyers non imposables inclus) ; 50 % des ménages déclarent fiscalement plus que cette donnée.
    11. Amédée VI de Savoie démembrera la seigneurie en faveur de François Nicod en 1354 lorsqu'il lui inféode le chùteau des Allymes.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

    Références

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    2. « Nom des habitants des communes françaises, Ambérieu-en-Bugey », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
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    4. [PDF] Fiche du poste 01089001, contenant les données publiques de la station Météo-France, consulté le 24 octobre 2015
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    6. [« AmbĂ©rieu, 253 m », sur MĂ©tĂ©o climat bzh dyndns.org (consultĂ© en ).
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    10. Notices des cartes du BRGM no 651 (Bourg-en-Bresse) et 676 (Saint-Rambert-en-Bugey), 652 (Nantua) et 700 (Belley).
    11. « Recherche relative à Ambérieu-en-Bugey », sur SANDRE.
    12. « Fiche de l'Albarine », sur SANDRE.
    13. « Fiche du Seymard », sur SANDRE.
    14. « Fiche de la Caline », sur SANDRE.
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    16. « Historique », sur Musée du Cheminot d'Ambérieu-en-Bugey (consulté le ).
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    42. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2007 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur. ConsultĂ© le 27/06/2011.
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