Ambronay
Ambronay (prononcé [ɑ̃.bʁɔ.ne]) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle se situe à quelques kilomètres d'Ambérieu-en-Bugey.
Ambronay | |||||
Vue du château d'Ambronay (ou château de Blains), mairie d'Ambronay. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Vincent Mancuso 2023-2026 |
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Code postal | 01500 | ||||
Code commune | 01007 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ambrons | ||||
Population municipale |
2 827 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 84 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 00′ 23″ nord, 5° 21′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 225 m Max. 765 m |
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Superficie | 33,55 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Ambérieu-en-Bugey (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambérieu-en-Bugey | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ain
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | ambronay.fr | ||||
Géographie
La commune d'Ambronay se situe au centre d’un hémicycle de moyenne montagne, au pied du contrefort le plus occidental du Jura bugiste ; elle est bordée sur sa façade ouest par la rivière l’Ain.
Il s'agit d'une commune rurale dont le territoire compte 3 355 hectares dont 720 boisés.
Le point le plus haut s'établit au lieu-dit le Morimont qui culmine à 643 m ; en plaine, le point le plus bas est à 299 m près du hameau du Genoud.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Ambronay est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,7 %), forêts (24,9 %), prairies (17,1 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,5 %), zones urbanisées (4,8 %), mines, décharges et chantiers (2,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Dans les documents médiévaux, Ambronay est mentionnée sous les formes suivantes Ambroniacus en 1193, Ambroniacum en 1225, Ambronais (v.1250), Villa Ambruniaci (1285), Ambronay (v.1325), Ambrogniacus / Ambrognacus (1339), Anbronnay (v.1341), Ambornaco (1417), Ambrunay (1465), Ambrognay (1554), Ambournay (1563), Ambronay (1613), Ambournay en Bugey (1662), Ambournay / Ambronay (1789)[7] - [8].
Le toponyme de Ambronay provient très probablement d'un nom de « domaine gallo-romaine Ambroniacum, formés avec le suffixe -acum du gentilice Ambronius »[8].
Histoire
La restauration des bâtiments anciens continue et fait partie des « 1000 projets » du gouvernement français de 2009. L'histoire d'Ambronay continue d'être étroitement liée à celle de la France.
Moyen Âge
Un moine irlandais y aurait initialement fondé une abbaye de femmes, puis vers l'an 800, saint Barnard, officier de la cour de Charlemagne, entreprend la restauration des bâtiments primitifs et installe un monastère obéissant à la règle de saint Benoît. Il obtient la totale indépendance de l'abbaye qui, au fil des siècles, va devenir de plus en plus puissante. Une bulle de 1051 du pape Léon IX atteste de cette indépendance. Mais la convoitise et les nombreuses guerres font qu'en 1282, l'abbaye demande la protection des Savoyards. Ambronay est alors fortifiée.
En 1308[9] - [Note 4], la « fameuse prise d'Ambronay » qui ne dura qu'une semaine fut le fait d'un tout petit nombre d'habitants ralliés au parti dauphinois. À cette occasion aucun homme d'arme dauphinois ne prit part à cette rébellion. Au début de l'année 1308, le prévôt d'Ambronay dispose d'une garnison « forte » de trois hommes d'armes, qui sont remplacés par d'autres tous les deux ou trois jours[10].
En 1310[11], les gens du Dauphin incendient les défenses de la ville. En 1341[12], trois jours après la Pentecôte, la moitié de la ville, l'étable, la grande tour et la tour du comte sont ravagées par un incendie.
La bastide de Gironville dite fort Sarrazin est construite en 1323 dans le cadre de la guerre entre savoyards et dauphinois. Il s'agit alors d'une levée de terre renforcée par des défenses en bois. Malheureusement elle ne pourra éviter le passage des troupes dauphinoises marchant sur les Savoyards lors de la bataille de Varey.
En 1470, la ville a ses armoiries actuelles.
Époque moderne
En 1601, Ambronay est rattachée au royaume de France par le traité de Lyon. Biron arase la tour Dauphine et le déclin continue jusqu'en 1652, date à laquelle l'abbaye est rattachée à la riche congrégation des moines de Saint Maur. De grosses restaurations sont entreprises.
Époque contemporaine
La Révolution française supprime les ordres religieux le et tout est dispersé à Ambronay. Le cloître est reconverti en prison. Albitte, en 1793, fait abattre le clocher de l'abbaye.
Il faut attendre le pour que le chanoine Garcin et le député Alexandre Bérard obtiennent le début du classement de l'abbaye, suivi en 1905 par celui du cloître.
La ville a son aspect actuel depuis 1762. La rue principale est alors percée et perd son passage couvert, le quartier nord et deux de ses trois portes. Seule la porte de la Gargouille est conservée.
Dans la plaine, un camp militaire est installé en 1916 pour fournir le pain aux soldats du front pendant la Première Guerre mondiale. Il ferme définitivement en .
Le festival international de musique baroque est créé en 1980. En 2003, le centre culturel de rencontre d'Ambronay est ouvert.
Politique et administration
Démographie
Les habitants de Ambronay sont appelés les Ambrones et les Ambrons, notamment sur le site de la mairie. On trouve également mentionnées les formes Ambrunois ou Ambournois[7] - [21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2020, la commune comptait 2 827 habitants[Note 5], en augmentation de 10 % par rapport à 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Abbaye Notre-Dame d'Ambronay
- L'abbaye Notre-Dame d'Ambronay est une abbaye bénédictine, fondée au XIe siècle par Barnard de Romans.
- Au titre des monuments historiques, l'église Notre-Dame fait l’objet d’un classement par arrêté du ; le cloître et la salle capitulaire font l’objet d’un classement par arrêté du , la tour des Archives fait l’objet d’une inscription par arrêté du , les façades et toitures de la tour Dauphine font l’objet d'une inscription par arrêté du , les parties non classées des bâtiments dits conventuels et des bâtiments de l'infirmerie font l’objet d'une inscription par arrêté du , et les bâtiments composant l'abbaye, bâtiments dits conventuels, bâtiments de l'infirmerie, logis abbatial, pigeonnier font l’objet d’un classement par arrêté du [26].
- Bastide de Gironville
- La bastide de Gironville ou Fort Sarrazin ou Les Terreaux est une ancienne maison forte fossoyée[27] du XIVe siècle dont les vestiges se dressent sur la commune.
- La bastide fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [28].
- Enceinte urbaine
- Subsistent des anciennes fortifications de la ville : la porte de la Gargouille ; la tour des Archives (XIIIe siècle ?) ; la tour Dauphine[29].
- Hôtel de ville dit château de Blains ou château d'Ambronay
- Ancien château du XVIe siècle, remanié au XIXe siècle.
Culture
Labellisé Centre culturel de rencontre depuis 2003, Ambronay est un lieu de partage où la culture est accessible à chacun, un lieu d'échange ouvert sur la vie. Enfants, adolescents, amateurs, professionnels, chercheurs, étudiants, artistes internationaux, jeunes professionnels, tout le monde trouve à Ambronay un espace de création et d'épanouissement ouvert à tous.
Pour les amateurs, le Chœur du festival d'Ambronay réunit chaque année entre trente et quarante choristes autour de chefs de renom. Autour de sa réflexion artistique et de sa thématique « musique et sacré », le centre de recherche d'Ambronay a choisi de se déployer dans différentes directions : chercheurs et créateurs travaillent de concert pour en explorer les ramifications intellectuelles, humaines, sociales et artistiques.
Enfin, le Label Ambronay est distribué par Harmonia Mundi depuis 2005. Grâce au soutien des partenaires institutionnels, une nouvelle phase de restauration et de valorisation du patrimoine s'ouvre. Elle permettra aux résidences de s'épanouir et aux séminaires d'entreprises de prendre forme.
Personnalités liées à la commune
- Barnard de Romans (vers 780-841), ecclésiastique, fondateur de l'abbaye Notre-Dame d'Ambronay ;
- Jules Blanchet (1911-1962), homme politique né et mort à Ambronay, maire de la commune de 1945 à 1947 ;
- René de Challant (vers 1503-1565), administrateur, diplomate et soldat au service de la maison de Savoie, mort à Ambronay ;
- Louis Thollon (1829-1887), astronome, spécialiste de spectroscopie, né à Ambronay.
Héraldique
Blasonnement :
De gueules au faisceau rayonnant de treize épis d'or (représentant les treize hameaux de la commune) lié du même[30]. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- N. Chorrier donne pour sa part dans son Histoire générale du Dauphiné la date de 1316, qui fut reprise par Guigue, Quinsonas, Vingtrinier, et d'autres. Cette date de 1316 étant peu probable car une trêve à peu près respectée avait été signée en 1314 à Villar-Benoît (Pontcharra). Il en est de même pour le siège et la prise de Saint-Germain.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Histoire des communes de l'Ain, 1984, p. 52, Présentation.
- Henry Suter, « Ambronay », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
- Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales n°14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN 272970762X), p. 14-15.
- Nicolas Mengus, Châteaux forts au Moyen Âge, Rennes, Éditions Ouest-France, , 283 p. (ISBN 978-2-7373-8461-5), p. 169.
- Alain Kersuzan, ibid., p. 52.
- Alain Kersuzan, ibid., p. 83.
- « Les maires de Ambronay », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- Claude Pennetier, Charles Sowerwine, « BLANCHET Jules, Alfred : Né le 22 novembre 1911 à Ambronay (Ain), mort le 19 janvier 1962 à Ambronay ; cultivateur ; militant et élu communiste de l’Ain ; député (1946-1958) », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 23/12/2013 (consulté le ).
- « Jules, Alfred Blanchet (1911-1962) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
- « La liste «Ambronay pour tous» sera conduite par Gisèle Levrat : Après la décision de Robert Greffet actuel maire d’Ambronay, de ne pas solliciter un second mandat, dix membres du conseil sortant ont souhaité poursuivre sur une liste apolitique, conduite par Gisèle Levrat, 60 ans retraitée et actuelle première adjointe », Le Progrès, 11/10/2013 mis à jour le 30/1/2014 (lire en ligne, consulté le ).
- « Gisèle Levrat, 1re femme maire de la commune », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
- « Marie-Christine Barillot entre dans la bataille des municipales : Actuellement deuxième adjointe au sein du conseil municipal d’Ambronay, Marie-Christine Barillot officialise sa candidature en tant que tête de liste aux prochaines élections municipales en 2020 », Bugey Côtière, (lire en ligne, consulté le ) « Après avoir accompli un mandat en tant que conseillère municipale, suivi par un mandat en qualité d’adjointe, je pense avoir bien compris le fonctionnement d’une commune ».
- « Ambronay - Marie-Christine Barillot est la nouvelle magistrate », La Voix de l'Ain, (lire en ligne, consulté le ) « Marie-Christine Barillot a été élue à la majorité avec 18 voix pour et 5 abstentions du côté de l'équipe minoritaire représentée par Vincent Mancuso ».
- « Vincent Mancuso élu nouveau maire », Le Progrès,
- Gentilé, sur habitants.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Abbaye (ancienne) », notice no PA00116291, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Action thématique programmée en archéologie métropolitaine : "inventaire des fortifications de terre" (groupe Rhône-Alpes), Château de Terre : de la motte à la maison-forte - histoire et archéologie médiévales dans la région Rhône-Alpes, juin 1987-décembre 1988, p. 6.
- « Bastide de Gironville dite Fort Sarrazin », notice no PA00125733, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 30.
- Banque de blason, sur labanquedublason2.com (section “communes de France” puis “01” puis “Ambronay”)
Voir aussi
Bibliographie
- Louis Trénard et Raymond Chevallier, Histoire des communes de l'Ain : Le Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 503 p. (ISBN 978-2-7171-0314-4).
Articles connexes
Liens externes
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