Saint-Denis-en-Bugey
Saint-Denis-en-Bugey est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Denis-en-Bugey | |||||
La tour du château de Saint-Denis. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Ain | ||||
Arrondissement | Belley | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain | ||||
Maire Mandat |
Pascal Collignon 2020-2026 |
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Code postal | 01500 | ||||
Code commune | 01345 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | San-Deniens | ||||
Population municipale |
2 245 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 860 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 56′ 58″ nord, 5° 19′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 234 m Max. 338 m |
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Superficie | 2,61 km2 | ||||
Unité urbaine | Ambérieu-en-Bugey (banlieue) |
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Aire d'attraction | Ambérieu-en-Bugey (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ambérieu-en-Bugey | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ain
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | mairie-saintdenisenbugey.fr | ||||
Les habitants sont les San-Deniens.
GĂ©ographie
Saint-Denis-en-Bugey est située dans le Bugey. La commune est traversée par la route départementale 1075 (ancienne N 75 allant de Bourg-en-Bresse à Sisteron) et par la D 5 (allant de Saint-Denis à Bettant), ainsi que par la voie de chemin de fer (Ambérieu-en-Bugey - Lyon). Elle est arrosée par l’Albarine et son affluent de la rive gauche, le Buizin. Le territoire est relativement plat, sauf la colline, d'origine alluviale, où a été construit un château.
Relief et géologie
Saint-Denis-en-Bugey est située sur un substrat d'origine alluvial, datant principalement de l'ère Quaternaire. La colline san-denienne, culminant à 338 mètres, entre le Bois Chausson et Ambutrix ,s'avère être une formation fluvio-glaciaire. Il s'agit, plus précisément, d'une Moraine datant de l'avant dernière glaciation appelée Glaciation de Riss , ici un Poudingue, composé de galets principalement calcaire dans une matrice sablo-limoneuse. La base de la colline alluviale est d'âge Miocène : on y trouve des galets à forte teneur en silice dans une matrice gréseuse. La plaine, quant à elle, d'une altitude moyenne de 250 mètres, possède un faciès datant de la Glaciation de Würm : soit des alluvions fluvio-glaciaires constitués de galets calcaires arrondis dans une matrice limoneuse[1].
Les pierres utilisées dans la construction sont principalement ces galets d'origine fluvio-glaciaire.
Au XXe siècle, on parle d'exploitation de deux sablières et de deux carrières de gravier dans la localité.
Communes limitrophes
Château-Gaillard | Ambérieu-en-Bugey | |||
N | Bettant | |||
O Saint-Denis-en-Bugey E | ||||
S | ||||
Leyment | Ambutrix |
Climat
Saint-Denis-en-Bugey bénéficie d'un Climat semi-continental avec, désormais, des influences méditerranéennes.
Urbanisme
Typologie
Saint-Denis-en-Bugey est une commune urbaine[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambérieu-en-Bugey, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 17 096 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (46,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (38,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,2 %), terres arables (35,5 %), forêts (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
- Le village s'appelait Moyen Ă‚ge dans un premier temps Pont-de-Chauczon, puis Saint-Denis-le-Chosson (ou le Chausson).
- Le village appartenait aux comtes de Savoie au XIVe siècle, dès le Traité de Paris (1355).
- En 1536 le roi François Ier annexe le Bugey. En 1559, le château ou bastille de Saint-Denis est rendu au duc de Savoie.
- Saint-Denis-en-Bugey appartient à la France depuis le traité de Lyon en 1601 (rattachement de la Bresse et du Bugey). Son château a été détruit peu auparavant par le duc de Biron. Il ne subsiste à ce jour que la tour carrée de ce château.
- Pendant la Révolution française, Saint-Denis prend le nom révolutionnaire de Le Chosson d'Albarine[11].
- Le , le village, détaché de Bettant, est érigé en commune distincte.
- En 1867, la nouvelle église, située en face de la mairie, est inaugurée. L'emplacement de l'ancienne église devient une place.
- Le , l'élève pilote Delaunoy du centre d'aviation d'Ambérieu fait une chute mortelle à Saint-Denis-en-Bugey.
- Le 25 mai 1944 , des avions alliés américains Consolidated B-24 Liberator bombardent, par erreur, Saint-Denis-en-Bugey, au lieu de neutraliser les trains de la Gare de triage d'Ambérieu-en-Bugey, utilisés par les Allemands. On déplore 15 morts et de nombreux dégâts matériels.
Toponymie
En 1199, la localité s'appelle "Ponte de Chauczon"
En 1337, on parle de "Castrum et Villa de S. Dionisio de Chauxzone"
En 1563, la localité porte le nom de "Saint-Denys-de-Chausson"
En 1650, on peut trouver la mention "Sainct-Denys-de-Chousson"
Puis, d'après les cartes de Cassini, et jusqu'au , Saint-Denis-en-Bugey portait le nom de Saint-Denis-le-Chosson[12].
Durant la Révolution française, Le Chosson-d'Albarine était le nom de la commune[13].
Politique et administration
DĂ©coupage territorial
La commune de Saint-Denis-en-Bugey est membre de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Chazey-sur-Ain. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Belley, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[15]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Ambérieu-en-Bugey pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[15], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].
Administration municipale
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2020, la commune comptait 2 245 habitants[Note 3], en diminution de 0,44 % par rapport Ă 2014 (Ain : +5,07 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Éducation
La commune compte une école maternelle, créée en 1933, et une école élémentaire. Il n'y a pas de collège.
L'école enfantine était située au rez-de-chaussée de l'ancienne mairie.
Économie
Saint-Denis-en-Bugey est une commune tournée, au début du XXe siècle, sur l'élevage laitier, la culture de céréales et la Viticulture. Une usine électrique se situait en haut de la rue des usines (actuellement rue Victor Hugo) et était alimentée par le Buizin, détourné depuis Vaux-en-Bugey. Au XXIe siècle, l'usine ne produit plus d'électricité, les prés sont devenus un quartier résidentiel et les vignes, situées sur les versants de la colline, ont été abandonnées, devenant alors un environnement boisé. Ce secteur est devenu, comme tout le Bas-Bugey , une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Un sentier aménagé a été réalisé pour découvrir l'histoire de cette petite rivière qui a participé grandement à l'économie de la commune.
La forte activité ferroviaire de la gare d'Ambérieu-en-Bugey a toutefois des retombés économiques sur le territoire.
Culture et patrimoine
HĂ©raldique
Le blason est créé par R. Masséna en 1985. La tour représente la tour de Saint-Denis-en-Bugey qui domine le village. Le lion d'hermine représente le blason de la province du Bugey à laquelle appartient la commune. La cotice d'argent représente la grande route qui traverse la localité, faisant référence à l'étymologie du lieu (Saint-Denis-le-Chausson, ancien nom du village, était appelé ainsi en référence à la voie romaine, qualifiée de grande chaussée, allant de la Bourgogne jusqu'au Dauphiné).
Monuments et constructions remarquables
- Tour de Saint-Denis-en-BugeyTour en pierre de Saint-Denis-en-Bugey (vue Sud-Ouest), vestige de la bâtie de Chausson construite en 1326 par le Dauphin Guigues VIII de Viennois.
- La tour fait partie d'un ancien château fort appartenant au Dauphin de Viennois, c'est-à -dire, au seigneur du Dauphiné. La forteresse originelle, faite de terre et de bois, date du XIIIe siècle. Cette construction militaire dépend alors du château de Saint-Sorlin-en-Bugey. Après avoir été détruite par le comte Édouard de Savoie en 1325, elle est rebâtie par le Dauphin Guigues VIII de Viennois en forteresse en pierre en 1326, et rattachée au Château de Saint-Germain (Ain). Pendant le conflit qui opposa Dauphiné et Comté de Savoie , on parle non pas de château ou de tour de Saint-Denis, mais de la bâtie de Pont-de-Chauczon. D'après les observations sur le terrain ou les manuscrites, contrairement à ce qu'ont avancé certains auteurs, il n'a jamais été question d'une grande forteresse constituée de cinq tours. Il s'agit d'une forteresse beaucoup plus modeste, assez classique dans la construction des forteresse alentours, c'est-à -dire, une bâtie fortifiée constituée d'une seule tour carrée et d'une enceinte en forme de quadrilatère[22]. Une Bricole (arme) était sans doute située au sommet de la tour.
- Après le Traité de Paris (1355), la forteresse, devenue savoyarde, est inféodée, en 1358 , à Girard d'Estrées, chancelier du comte Amédée VI de Savoie, et devient centre de la seigneurie de Saint-Denis. En 1377, le Comte Amédée VI de Savoie l'inféode au chevalier Étienne de La Baume (bâtard) , décoré de l'Ordre du Collier. La forteresse devient par la suite centre de la baronnie de Saint-Denis-le-Chosson au XVIIe siècle.
- Après la Révolution française, le château est déclaré bien national et sert de carrière de pierres de taille.
- Il ne reste, désormais, de cette forteresse que la tour qui fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du [23].
- Nouvelle Ă©glise de Saint-Denis-en-Bugey
- Le chœur de la nouvelle église de Saint-Denis-en-Bugey a été peint, entre 1928 et 1932, par Pierre Paulin.
- Ă©glise de Saint-Denis-en-Bugey. L'inauguration de cette nouvelle Ă©glise a eu lieu en 1867.
- La nouvelle église, construite en 1866 et inaugurée en 1867, se situe désormais en face de l'ancienne mairie. L'ancienne église, ainsi que l'ancien cimetière, détruits en 1862 , étaient situés au niveau de l'actuelle place centrale du village (place de la République).
- Le chœur a été peint par Pierre Paulin, un artiste peintre, né à Saint-Denis-en-Bugey, le 10 décembre 1907, ayant fait l'école des Beaux-arts de Lyon.
- Le plafond étoilé du chœur a été réalisé en 1928, et les scènes en bas du chœur entre 1931 et 1933.
- Ces scènes représentent l'Annonciation et la Fuite en Égypte .
- Plusieurs saints sont également représentés , ainsi que la Nativité , la Pietà , la Montée au calvaire et la Résurrection de Jésus .
- En 1935, le même artiste représente une Vierge à l'Enfant .
- Les vitraux du chœur représentent Saint Denis et Saint François de Sales .
- Ancienne mairie de Saint-Denis-en-Bugey
- ancienne mairie de Saint-Denis-en-Bugey
- Ce petit bâtiment à deux niveaux, possédant une belle façade en pierre Calcaire blanche, sans doute provenant des carrières de Hauteville ou de Villebois, était l'ancienne mairie jusque dans les années 1980.
- A l'instar de la grenette à Ambérieu-en-Bugey, les fenêtres ont la particularité d'être voutées en arc en plein cintre.
- Il est probable que la première fonction de cet édifice soit une halle aux grains.
- Lorsque ce bâtiment esthétique est devenu une mairie, le premier étage accueillait le bureau du maire et servait de salle de mariage.
- Le rez-de-chaussée servait d'école maternelle et de salle des fêtes.
- Depuis le déménagement de la mairie et de la salle des fêtes dans des structures plus grandes, le bâtiment a changé de fonction et sert désormais de bibliothèque municipale.
- La fontaine Amédée Quinson, désormais située place Alexandre Bérard , à côté du bâtiment, était édifiée, en 1859, sur la grande place du village (place de la République), côté ouest, près de la rue éponyme. Amédée Quinson était le maire du village qui l'a mise en place. Elle a été déplacée lors de travaux réalisés en 2015. Elle n'est, dès lors, plus alimentée en eau.
- Nouvelle mairie de Saint-Denis-en-Bugey
- Ce grand bâtiment, à trois niveaux, est un ancien relais de diligence allant de Saint-Claude à Lyon. La porte cochère est encore bien visible.
- Ce bâtiment fut également une école, tenue par les Sœurs-de-Saint-Joseph jusqu'en 1905.
- La nouvelle salle des fêtes est un bâtiment plus moderne qui jouxte la nouvelle mairie.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- BRGM, Notice explicative de la carte géologique de la région d'Ambérieu-en-Bugey à l'échelle 1/50000.
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
- « Unité urbaine 2020 d'Ambérieu-en-Bugey », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le )
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Les noms révolutionnaires des communes de France par Figuères
- Ludovic Trarieux, « Décret no 29179 du Président de la République française du », Bulletin des lois de la République française, no 1711,‎ , p. 1979 (lire en ligne)
- « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le )
- « communauté de communes de la Plaine de l'Ain - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Denis-en-Bugey », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Armes de Saint-Denis-en-Bugey »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur labanquedublason2.com.
- Alain Kersuzan, Châteaux et fortifications au Moyen-Age dans l'Ain des montagnes, Patrimoine des Pays de l'Ain, (ISBN 978-2-90-765653-5), p. 154 et 155
- « Château (ancien) », notice no PA00116547, base Mérimée, ministère français de la Culture.