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Champagnole

Champagnole est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté et de la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura.

Champagnole
Champagnole
Mairie hôtel-de-ville de Champagnole.
Blason de Champagnole
Blason
Champagnole
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura
(siège)
Maire
Mandat
Guy Saillard
2020-2026
Code postal 39300
Code commune 39097
Démographie
Gentilé Champagnolais
Population
municipale
8 040 hab. (2020 en augmentation de 1,67 % par rapport à 2014)
Densité 398 hab./km2
Population
agglomération
9 942 hab. (2018[1])
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 53″ nord, 5° 54′ 28″ est
Altitude Min. 476 m
Max. 783 m
Superficie 20,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Champagnole
(ville-centre)
Aire d'attraction Champagnole
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Champagnole
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web champagnole.fr
    Vue sur le Mont-Rivel depuis Champagnole.
    Centre-ville : terrasse de café sur le trottoir de l´Avenue de la République avec le château d'eau en arrière-plan.

    Ses habitants sont appelés les Champagnolais.

    Géographie

    Champagnole, surnommée « la Perle du Jura », est une ville au centre géographique du département jurassien.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Accès et transport

    La ville de Champagnole est située au carrefour de la N5 provenant de Dijon et Dole en direction de Genève en Suisse et de la RD471 conduisant de Lons-le-Saunier à Pontarlier dans le département du Doubs. Depuis 1993, la rocade soulage la ville du transit de la nationale 5. Celui de la D471 est, à Pont-du-Navoy, redirigé sur la RD5 (en provenance de Voiteur et Château-Chalon) pour éviter le centre de Champagnole et atteindre la rocade.

    La ville de Champagnole dispose de la gare de Champagnole ainsi que de la halte de Champagnole-Paul-Émile-Victor (dessert le lycée du même nom). La ville est située sur la ligne des hirondelles, reliant Dole (connexion TGV avec Paris) à Morez et Saint-Claude.

    Hydrographie

    La ville est située sur la rive droite de l'Ain, au confluent avec la Londaine. Le centre de Champagnole est situé sur l'interfluve de ces deux cours d'eau. Toujours sur la rive droite de l'Ain, son autre affluent l'Angillon crée la limite avec Ardon au nord, et Crotenay au nord-ouest et à l'ouest.

    Relief

    L'altitude du centre-ville de Champagnole est de 540 mètres environ. L'altitude minimum et maximum sont de 476 m et 783 m[2]. La ville se situe au pied du mont Rivel, qui culmine à 805 m d'altitude.

    Panorama de Champagnole.

    Cadre géologique

    La commune s'inscrit dans la grande région naturelle du Jura externe, où elle s'est installée au Nord de la combe d'Ain dominée par la côte de l'Heute qui sépare le plateau de Champagnole du plateau de Lons-le-Saunier[Note 1]. La carte géologique de Champagnole présente un sous-sol composé de terrains alluvionnaires glaciaires et des moraines[Note 2]. La ville est dominée au Nord par le Mont Rivel qui correspond à une butte-témoin isolée du plateau de Champagnole[3].

    L’ancienne carrière à ciel ouvert du Mont Rivel est creusée dans cette butte témoin. « Le front de taille, accessible à partir de plusieurs plateformes d'exploitation, offre une coupe de 60 mètres de puissance présentant une alternance de marnes et de calcaires de Oxfordien supérieur. Exploitée dès le XIXe siècle, pour produire de la chaux puis du ciment, la carrière est abandonnée depuis 1995[4] ».

    Climat

    Le climat de Champagnole est un climat de type semi-continental à influence montagnarde : Les températures peuvent atteindre -20° certaines années en hiver rigoureux et 35° en été. En automne et au printemps, les températures sont de 20° en moyenne. La pluie est assez fréquente, ainsi que la neige en hiver (novembre à mars).

    Toponymie

    Champagnols vient de champ en ancien français, Campairols en Languedoc[5].

    Campagne, paysage découvert avec habitat groupé au centre de cultures céréalières, avec rotation de jachères que le bétail paissait et fumait. Ancien français champagne, « plaine, grande étendue de pays plat », et adjectif ancien français champagne, « des champs, campagnard », latin médiéval campania, « champ, pièce de terre du manse dominical », bas latin campania, « plaine », du pluriel neutre latin substantivé campanea, pris pour un féminin, de l´adjectif campaneus, campanius, « de la campagne », dérivé tardif de campus, « plaine, campagne cultivée »[6].

    Urbanisme

    Typologie

    Champagnole est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Champagnole, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[10] et 9 902 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est la commune-centre[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13] - [14].

    Dans les années 1960, Champagnole voyait par l'arrivée des ouvriers industriels et de leurs familles un changement démographique fondamental, qui demandait une création rapide des HLM. Même aujourd'hui, l'architecture de la ville souffre un peu des bâtiments vite construits au cours de ces années.

    À l'embellissement de l'aspect de la ville et au renforcement de l'identification avec Champagnole la ville lançait en 2011 l'opération Art urbain & Rencontres : avec la participation des habitants et en coopération avec des artistes locaux naissait une action collective et intergénérationnelle pour élaborer ensemble visuellement le propre environnement[15]. À cette forme de l'art urbain les techniques artistiques différentes sont appliquées, avant tout le pochoir, la peinture murale et la mosaïque. Annuellement, l'action est continuée[16].

    Malheureusement la participation de certains propriétaires de maison à l'embellissement des façades est partiellement réservée, aussi dans l'avenue principale - malgré la possibilité de la réception des subventions -, et beaucoup de façades ne sont pas rénovées.

    • Pixel art dans la Rue de Combettes.
      Pixel art dans la Rue de Combettes.
    • Peinture murale près de la place Camille Prost.
      Peinture murale près de la place Camille Prost.
    • Action Art urbain & Rencontres dans l'Avenue Jean Jaurès.
      Action Art urbain & Rencontres dans l'Avenue Jean Jaurès.
    • Art urbain dans la Rue Baronne Delort.
      Art urbain dans la Rue Baronne Delort.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,4 %), prairies (25,6 %), zones urbanisées (16,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), terres arables (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Histoire

    Antiquité

    Le territoire de la commune est fréquenté dès la préhistoire: des campements et des abris sous roches témoignent de la présence de ses lointains ancêtres sur le deuxième plateau jurassien.

    L'histoire ancienne de Champagnole est indissociable du Mont Rivel, la montagne qui la domine tout comme la commune voisine de Saint-Germain-en-Montagne.

    Époque gauloise : l'occupation par les Séquanes est avérée mais il est difficile d'en mesurer l'importance (Champagnole est à au nord du site controversé de Chaux-des-Crotenay).

    Époque romaine : sanctuaire romain, avec un fanum octogonal et un second rectangulaire.

    IIIe siècle : pillage du sanctuaire.

    IVe siècle : réoccupation partielle.

    Ve siècle : abandon du site.

    Moyen Âge

    Xe siècle : mention de Campanola in pago scodiensium.

    1130 : l'archevêque de Besançon donne une partie de l'église de Champagnole à l'abbaye de Balerne qui détient déjà l'autre part.

    Humbert IV de Salins hérite des terres entre Angillon, Londaine et Ain au décès de son père Humbert III de Salins dont il était le fils cadet, frère de Gaucher III. Il construit alors le château en secteur sud du Mont Rivel pour mieux gérer ses possessions.

    XIIe siècle : le fief du Mont Rivel (ou de Montrivel) paraît comprendre, outre Champagnole, Saint-Germain-en-Montagne, Equevillon et Vannoz. À proximité, les Salins avaient la seigneurie de Châteauvillain du Jura (Château-Villain à Sirod sur la crête faisant la limite avec Bourg-de-Sirod : cf. 5).

    1210 : Nicolette dite de Traves ou de Salins, supposée nièce d'Humbert IV de Salins et petite-fille d'Humbert III, transmet le fief à son mari Simon de Commercy[19].

    1240 : le fief est transmis à leur fils Gaucher Ier de Commercy.

    1242 : Jean Ier de Chalon l'Antique, futur comte régent de Bourgogne-Comté (1248) et ancien comte de Chalon, seigneur de Salins depuis 1237, obtient de Gaucher Ier (en 1258 le comte Jean épousera en troisièmes noces la petite-fille de Gaucher, Laure de Commercy, d'où les Chalon-Arlay, princes d'Orange) qu'il n'y ait plus de construction de fortifications.

    1286 : Gaucher II, fils de Gaucher Ier de Commercy et oncle de Laure, prête hommage à son petit-neveu Jean (II)-Ier de Chalon-Arlay, fils de Jean l'Antique et de Laure de Commercy, pour le Mont Rivel.

    1315 : Guillemette de Commercy, fille de Gaucher II et petite-fille de Gaucher Ier de Commercy, cousine germaine de Laure de Commercy, épouse de Guillaume de Sainte-Croix, chevalier, sire de Longe-pierre, vend la seigneurie à son petit-cousin Hugues de Chalon-Arlay, fils de Jean Ier de Chalon-Arlay et petit-fils de Laure, pour 2200 florins.

    1320 : Hugues Ier de Chalon-Arlay accorde une charte aux villageois de Champagnole favorisant les activités nouvelles ainsi que la circulation des biens et des personnes.

    XIVe siècle : trois moulins et deux battoirs fonctionnent déjà.

    État restitué du château du mont Rivel au XVe siècle. Vue plongeante du nord-est. Proposition basée sur le relevé planimétrique de 1992.
    Château du mont Rivel. État restitué au XVe siècle. Vue du nord-est.

    1479 : destruction de la ville par les troupes de Louis XI de France.

    1480 : le château du Mont Rivel semblerait avoir été incendié par les troupes de Louis XI.

    Époque moderne

    XVIe siècle : abandon du château, mais la seigneurie de Champagnole et des environs gardera le nom de Montrivel, avec Saint-Germain-en-Montagne, Equevillon, Ney, Vannoz, Vers-en-Montagne... La seigneurie reste aux mains des Chalon-Arlay, princes d'Orange (aussi seigneurs de Lons, Montaigu, Pymont, Montmorot, Nozeroy, Arlay, Orgelet, Valempoulières, Monnet, Châtelbelin à Salins, Dramelay, Arguel...), jusqu'à la mort de Philibert en 1530 et celle de son neveu René de Nassau-Chalon en 1544. Succèdent à ce dernier ses propres cousins les stathouders d'Orange-Nassau à partir du Taciturne (XVIe – XVIIe siècles), évincés au XVIIIe siècle au profit des Gand-Vilain d'Isenghien (Izegem 5), fondus eux-mêmes dans les Brancas de Lauraguais puis les d'Arenberg (cf. l'article Montaigu).

    1580 : incendie de la ville.

    1637 : le duc de Longueville met le feu après avoir pris la ville.

    1742 : incendie de 37 maisons de la ville.

    1750-1755 : Construction de l'église actuelle.

    1782 : les Muller, négociants en tissus d'origine lyonnaise, reprennent et développent considérablement les forges des bords de l'Ain à Champagnole.

    1792 : Dans la nuit du 6 au 7 septembre, incendie complet des moulins, rue du Pont de l'Épée.

    1792 : Achats du retable et de l'orgue de l'église à Poligny, après la suppression du couvent des Ursulines.

    1798 : Le 28 avril, un terrible incendie ravagea Champagnole en deux heures; 280 familles se retrouvèrent privées de tout. Les maisons n'étaient pas encore en pierre, mais en bois de sapin et étaient une victime rapide des flammes[20].

    Époque contemporaine

    1867 : Ouverture de la gare de Champagnole en direction d'Andelot.

    1889 : Deux nefs latérales sont érigées pour agrandir l'église.

    1890: 14 juillet : Ouverture de la gare de Champagnole en direction de Saint-Claude[21]; cette ligne devient plus tard la ligne des hirondelles.

    1891 : Ouverture de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.

    1892 : L'électricité remplace le pétrole dans l'éclairage de Champagnole.

    1905 : L'artillerie enfonce les portes de l'église de Champagnole et de Mont-sur-Monnet. (5 mars).

    1912 : Production d'aciers spéciaux au creuset, laminés aux forges de Syam (aciers rapides Ramboz).

    1914 – 1918 : Avec la mobilisation générale tous les hommes aptes à la guerre sont recrutés pour la Première Guerre mondiale. Comme presque toutes les villes, Champagnole semblait comme un lieu avec seulement des femmes, des enfants et des vieillards; les femmes prenaient en charge les travaux et les responsabilités, dont elles avaient été privées jusque-là. À la fin de la guerre, 120 hommes de la ville ont perdu leur vie[22].

    Pendant la guerre des troupes canadiennes établissent leur campement à Champagnole pour exploiter le bois de la Forêt de la Joux pour servir le besoin énorme de la machine de guerre.

    1916 : Fondation des aciers de Champagnole.

    1924 : 14 juillet 1924, ouverture du premier tronçon de la ligne Champagnole – Foncine-le-Bas (Champagnole - Sirod) des Chemins de fer vicinaux du Jura.

    1927 : 21 août : inauguration du tramway Champagnole – Boujailles (où il se relie à la gare SNCF) et de l'embranchement de Sirod à Foncine-le-Bas où il se relie à la ligne Clairvaux – Foncine-le-Bas.

    1928 : Lignes électrifiées 1 500 volts en continu. Champagnole – Foncine-le-Bas (photo) et Nozeroy - Boujailles électrifiées le 18.03.1928.

    1938 : Fermeture aux voyageurs de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.

    1940 : De juin 1940 à septembre 1944, soit presque quatre ans, Champagnole a été occupée par l’armée Allemande

    1944 : Champagnole a été libérée des Allemands le 3 septembre 1944

    1950 : Fermeture aux voyageurs de la ligne Champagnole – Foncine-le-Bas.

    1953 : déclassement de la ligne à voie normale Champagnole – Lons.

    27 juillet 1964[23]: L'effondrement des galeries de la carrière de calcaire des Cimenteries de Champagnole fait 5 victimes parmi les mineurs et une parmi les sauveteurs. La recherche et le sauvetage des neuf survivants font la une de l'actualité jusqu'au 8 août[24] - [25]. L'évènement est commémoré par les syndicalistes de la commune chaque 1er mai devant la stèle du souvenir.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1973 André Socié SFIO
    puis CDP
    Professeur
    Conseiller général (1945-1973)
    Président du Conseil Général (1967-1973)
    1973 1978 Paul Denninger CDP-CDS
    1978 1983 Maurice Fumey-Badoz PS Conseiller général (1976-1982)
    mars 1983 mars 2008 Jean Charroppin RPR-UMP Pharmacien
    Député (1986-2007)
    mars 2008 avril 2015 Clément Pernot[26] UMP-LR Assureur
    Conseiller général puis départemental (2001-)
    Président de la Communauté de Communes (2008-)
    Président du Conseil départemental (2015-)
    avril 2015 En cours Guy Saillard[27] LR[28] Fonctionnaire

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

    En 2020, la commune comptait 8 040 habitants[Note 5], en augmentation de 1,67 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4721 5481 7642 4392 9343 1463 2763 3033 179
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 9673 1933 3663 2943 4183 7003 7443 5883 676
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 8303 7193 7853 8554 4234 5424 7265 0225 862
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7 5319 27310 2939 7139 2508 6168 2968 1358 077
    2015 2020 - - - - - - -
    7 9168 040-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'activité économique de Champagnole était pour longtemps principalement industrielle. Avec la désindustrialisation de la France et après la fermeture des usines la ville s´est transformé de plus un plus en un centre commercial important.

    Industrie

    La ville étant entourée de massifs forestiers, l'exploitation du bois et de ses dérivés fournit les matières premières aux fabriques de meubles, de mobilier de salle de bains, ou bien encore à l'artisanat avec la boissellerie et les jeux en bois.

    L'Ain est également à l'origine d'autres industries à Champagnole : moulins, sidérurgie, fonderie d'aluminium, aciers spéciaux, tréfilerie de profilés spéciaux. Les Forges de Syam, classées monument historique, en sont un représentant.

    On y trouve aussi des imprimeries, des usines d'injection plastique et micro-mécanique, des fabriques de lunettes.

    Jusque dans les années 1990 se trouvaient à Champagnole les usines de jouet Jouef (trains miniatures) et les Cimenteries de Champagnole.

    Ses spécialités alimentaires sont la charcuterie, avec le « fumé du Jura » (jambon), les miels (épicéa, fleurs), les fromages de lait de vache (Comté) ou de chèvre et d'autres produits laitiers.

    Après la fermeture des aciéries en 1993, et de Jouef dans les années 2000, Champagnole a connu un déclin économique indiscutable.

    Commerce

    Champagnole est un centre commercial important pour la région du plateau jurassien. La densité de commerces par habitant y est d'ailleurs très importante, 2 fois supérieure à la moyenne nationale. Pas moins de 7 supermarchés ou supérettes se disputent le marché local. Le plus grand d'entre eux est un Super U de 4 500 m2 qui a été construit près de l'espace Mont Rivel. Il forme ainsi un centre commercial appelé Le Village avec entre autres les magasins Gémo, Gifi et un McDonald's. Il y a aussi un Intermarché de 2 450 m2 et un E. Leclerc[34]. Les grandes surfaces à dominante alimentaire sont complétées par un Colruyt et les hard discounteurs Lidl, ALDI et Leader Price, et aussi des spécialistes comme Darty.

    Culture locale et patrimoine

    Musée

    • Musée archéologique (XXe siècle), Rue Baronne Delort. Il présente des trouvailles gallo-romaines et mérovingiennes mises au jour par les fouilles effectuées dans le canton de Champagnole, en 1965 et 1992.

    Patrimoine architectural

    • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte de Champagnole (XVIIIe s), Rue Baronne Delort. Elle contient un autel, un retable et un orgue du XVIIIe s, inscrits au titre des monuments historiques depuis 1994[35]. Les deux premiers objets proviennent de la congrégation des Ursulines de Poligny, et le dernier[36] de celle des Dominicains de cette même ville.
    • Château d'eau de Champagnole (XIXe s), dont la tour et l'horloge publique sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1990[37];
    • Hôtel de ville (XIXe s), Rue Baronne Delort, dont le vestibule, l'escalier et l'élévation sont inscrits au titre des Monuments historiques depuis 1997[38];
    • Halte ferroviaire (XXIe s), Rue des Jardiniers, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[39]. Construite en 2002, à l'initiative du conseil régional de Franche-Comté, cette halte dessert le lycée Paul-Émile Victor, situé dans la Rue de Gottmadingen, voisine.
    Extraction et production
    • Centrale hydroélectrique (XIXe-XXe s), lieu-dit "La Roche", inscrite à l'IGPC, depuis 1997[40];
    • Centrale hydroélectrique des Forges (XXe s), Rue Adrien Muller, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[41].
    Transformation et négoce
    • Ancien moulin (XVIIIe s), puis minoterie, scierie, bimbeloterie et centrale (XIXe-XXe s), aujourd'hui bimbeloterie et centrale hydroélectrique, Ruelle des Moulins, inscrit à l'IGPC, depuis 1997[42];
    • Forges de la Serve (XIXe-XXe s), Rue Adrien Muller, inscrites à l'IGPC, depuis 1997[43];
    • Anciennes scierie et aciérie (XIXe-XXe s), aujourd'hui aciérie, Rue Clemenceau, inscrites à l'IGPC, depuis 1997[44];
    • Cimenterie (XIXe-XXe s), Chemin de Mont-Rivel, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[45];
    • Fromagerie (XIXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[46];
    • Anciennes meubleries (XXe s), sises aux rues Clemenceau, Edouard Herriot, Herman Picaud, Paul Crétin, et Victor Bérard, ainsi qu'au lieu-dit "Les Moutoux", inscrites à l'IGPC, depuis 1997[47] - [48] - [49] - [50] - [51] - [52] - [53];
    • Ancienne bimbeloterie Bazinet (XXe s), Rue Léon et Georges Bazinet, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[54];
    • Ancienne quincaillerie (XXe s), aujourd'hui lunetterie, Rue Baronne Delort, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[55];
    • Imprimerie (XXe s), Rue du général Leclerc, inscrite à l'IGPC, depuis 1997[56].
    Infrastructures
    • Gare (XIXe s), Avenue de la Gare, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[57]. Elle est située sur la ligne Saint-Claude-Dole-Paris et le chemin de fer touristique de la « ligne des hirondelles »;
    • Passerelle ferroviaire (XIXe s), Rue du Stand, inscrite à l'IGPC, depuis 2004[58];
    • Maison de garde-barrière et passage à niveau no 8 (XIXe s), Rue Léon et Georges Bazinet, inscrits à l'IGPC, depuis 2004[59];
    • Ponts ferroviaires (XXe s), sur RD et RN 5, inscrits à l'IGPC, depuis 2004[60] - [61];

    Patrimoine naturel

    • Mont Rivel;
    • Berges de l'Ain;
    • Point de départ de la Route des Sapins (42 km), traversant les forêts de la Fresse, de la Joux et de Levier;
    • Parc de Belle-Frise, Avenue de la République;
    • Jardin des SÅ“urs de la congrégation Notre-Dame de Fidélité, Rue du Sauget, inscrit à l'IGPC, depuis 1995[62]
    • Jardin des SÅ“urs de la congrégation Saint-Joseph, Rue du Général Leclerc, inscrit à l'IGPC, depuis 1995[63]

    À voir près de Champagnole

    Dans un rayon de 25 km :

    Personnalités liées à la commune

    • Hervé Balland (né en 1964), fondeur (ski) ;
    • Adrien Berthod (1878-1944), homme politique ;
    • Élodie Bourgeois-Pin (1982-), fondeuse (ski) ;
    • Lupicin Cabaud, né en 1813 à Champagnole, cofondateur du groupe Descours et Cabaud ;
    • Charles Cabaud, son fils, homme d'affaires, Président du groupe Descours et Cabaud de 1919 à 1939 ;
    • Alain Carminati (1966-), joueur de rugby à XIII et rugby à XV ;
    • Sylvain Guillaume (1968-), spécialiste du combiné nordique ;
    • Aurélie Perrillat-Collomb (née en 1980), fondeuse (ski) ;
    • David Sauget (né en 1979), footballeur ;
    • Georges Trouillot (1851-1916), homme politique ;
    • Pierric Bailly (né en 1982), écrivain ;
    • Grégory Pujol (1980-), footballeur, est né à Champagnole.
    • Jean Charroppin (1938-2009), ancien maire de Champagnole et ancien député de la 2nde circonscription du Jura.
    • Marc Janin, meilleur Ouvrier de France 2015 (classe Fromager)
    • Aymeric Carrez (né en 1980), humoriste, né à Champagnole.
    • Quentin Fillon Maillet (né en 1992), biathlète, né à Champagnole.
    • Fabien Secondo (né en 1990), champion du monde 2018 amateur du contre la montre (cyclisme)
    • Clément Pernot (né en 1961), ancien maire de Champagnole (2008 - 2015), conseiller général puis départemental (depuis 2001-) et président du Conseil Départemental du Jura (depuis 2015-)
    • Daniel Nicod (né en 1949) Sculpteur ;
    • Hubert Reeves (né en 1932), astrophysicien, vulgarisateur scientifique et écologiste canadien naturalisé français. L’école élémentaire de Champagnole porte son nom.

    Héraldique

    Blason de Champagnole Blason
    D'azur au château fort d'argent érigé sur un mont au naturel, au chef cousu de gueules chargé d'un agneau arrêté aussi d'argent.
    Devise
    'Paissez mes agneaux'
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Galerie photos

    • Gare de Champagnole
    • En décembre la rue principale est recouverte de l'éclairage de Noël.
      En décembre la rue principale est recouverte de l'éclairage de Noël.
    • Å’uvre monumentale de Daniel NICOD à l'entrée de la ville: Ce que m'a dit le vent d'ouest
      Œuvre monumentale de Daniel NICOD à l'entrée de la ville: Ce que m'a dit le vent d'ouest
    • Statue de l'Avenue de la République.
      Statue de l'Avenue de la République.
    • Fontaine de l'Avenue de la République.
      Fontaine de l'Avenue de la République.

    Notes et références

    Notes

    1. Bloc diagramme Combe d’Ain, extrait de Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura, géologie et paysages, Néo Éditions, 2008
    2. Terrains notés FG (alluvions fluvio-glaciaires), GL (alluvions glacio-lacustres) et Gm (alluvions glaciaires morainiques) sur la carte
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. (en) « Champagnole (Agglomeration, Agglomerations, France) - Population Statistics, Charts, Map and Location », sur citypopulation.de (consulté le ).
    2. Géographie et plan de Champagnole Website Carte France. Consulté le 8 septembre 2012.
    3. Vincent Bichet et Michel Campy, Montagnes du Jura : Géologie et paysages, Néo Éditions, , p. 64.
    4. Vincent Bichet (coordination), Inventaire Régional Patrimoine Géologique de Franche-Comté, septembre 2014, p. 75
    5. Dictionnaire anonyme de l'ancienne langue française., 1701-1800 (lire en ligne).
    6. Henry Sutter, « Origine des noms de lieux : Savoie, Suisse, Jura, Val d'Aoste », (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Champagnole », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Projet d´art urbain et rencontres Information Mairie de Champagnole de 21 mai 2011. Consulté le 5 octobre 2013.
    16. L´art urbain s´installe en ville de champagnole Journal Voix du Jura de 16. Octobre 2012. Consulté le 15 septembre 2013.
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. D'autres descendants de la famille de Salins conservent des droits sur Champagnole, par exemple comme seigneurs secondaires. En effet, Humbert III de Salins eut pour fils aîné < Gaucher III (frère aîné d'Humbert IV) < père de Maurette de Salins qui épouse Géraud comte de Mâcon d'où < Gaucher IV de Mâcon-Salins < père d'un fils naturel, Géraud le Bâtard de Salins, seigneur de Lemuy (fl. 1239) < père de Colin de Salins, † vers 1306, x Guyette de St-Lothain < Guy de Salins x Etiennette Chambier < Odon de Salins, † vers 1388 < Perrin de Salins seigneur de Lemuy, x une fille de la famille de Nozeroy < Guy Chambier, seigneur du Pasquier, Névy, Villers-Robert, Andelot, Lemuy, fl. 1411, conseiller-chambellan et maître d'hôtel du duc-comte Jean sans Peur, chevalier d'honneur de la duchesse-comtesse Marguerite en 1412, † vers 1416, x Etiennette du Pasquier < Pierre de Salins, sire de Lemuy, du Pasquier et de Champagnole, sans postérité de sa femme Jeanne de Damas, fl. 1419.
    20. Charles Thévenin :Campanola encyclopediae; Tome I : Rue Darri ; Aux origines de Champagnole. Association Champagnole, Culture et Mémoire, 2010 (ISBN 978-2-9523639-1-4).
    21. Rapports et procès-verbaux des délibérations - Conseil général du Jura, année 1891, page 190.
    22. Lucienne Besson (dir.), Champagnole d'hier et d'aujourd'hui, Champagnole, 1991, page 168.
    23. « http://www.cgm.org/rapports/cd-rom/CD-Yves-Martin/a-Catastrophe_de_Champagnole/Champagnole.pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    24. « Il y a 50 ans la catastrophe du Mont Rivel - France 3 Bourgogne-Franche-Comté », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
    25. « http--annales.org-archives-yvesmartin-C.pdf », sur annales.org (consulté le ). cédérom de Yves Martin, Ingénieur des mines chargé du sauvetage.
    26. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    27. « JURA / Guy Saillard élu maire de Champagnole », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    28. « policemploi.fr/category/39-jur… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    29. Jumelage, sur le site de la ville de Champagnole. Consulté le 26 septembre 2012.
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    34. cf Compte-rendu du conseil municipal de la ville de Champagnole du 25/01/2012, page 8, http://www.champagnole.fr/IMG/pdf/cr250112.pdf
    35. « Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte », notice no PA00132848, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. Champagnole - Orgue Marin Carouge sur orgues.haut.jura.free.fr
    37. « Château d'eau », notice no PA00102066, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Hôtel de ville », notice no PA39000020, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. « Halte ferroviaire », notice no IA39001098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. « Centrale de La Roche », notice no IA39000173, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. « Centrale des Forges », notice no IA39000168, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. « Moulin », notice no IA39000171, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    43. « Forges de la Serve », notice no IA39000169, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. « Aciérie », notice no IA39000174, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Cimenterie », notice no IA39000172, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. « Fromagerie », notice no IA39000182, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    47. « Meublerie, Rue Clemenceau », notice no IA39000177, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. « Meublerie, Rue Edouard Herriot », notice no IA39000181, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. « Meublerie, Rue Herman Picaud », notice no IA39000184, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. « Meublerie des Moutoux », notice no IA39000175, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. « Meublerie, Rue Paul Cretin », notice no IA39000176, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. « Meublerie 1, Rue Victor Bérard », notice no IA39000178, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. « Meublerie 2, Rue Victor Bérard », notice no IA39000179, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    54. « Bimbeloterie Bazinet », notice no IA39000180, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    55. « Lunetterie », notice no IA39000183, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. « Imprimerie », notice no IA39000170, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    57. « Gare », notice no IA39001095, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    58. « Passerelle ferroviaire », notice no IA39001099, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    59. « Maison de garde-barrière et passage à niveau no 8 », notice no IA39001097, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    60. « Pont ferroviaire RD5 », notice no IA39001094, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    61. « Pont ferroviaire RN5 », notice no IA39001100, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Jardin des sœurs de Notre-Dame de Fidélité », notice no IA39000802, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    63. « Jardin des sœurs », notice no IA39000803, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Lucienne Besson (dir.), Champagnole d'hier et d'aujourd'hui, les Amis du livre, Champagnole, 1991, 279 p. (ISBN 2-9506237-0-0)
    • René Chambelliand, Histoire de Champagnole des origines au XIXe siècle, Champagnole, Association Champagnole, Culture et Mémoire, , 101 p. (ISBN 978-2-9523639-6-9).
    • Rémy Gaudillier, 1789 : Champagnole et ses environs, de l'Ancien régime à la Révolution, Association Champagnole 89, .
    • Martine Bellague-Verrière, Champagnole et ses environs. La France à travers cartes postales, Éditions Marque-Maillard, Lons-le-Saunier (ISBN 978-2-903900-35-9).
    • Charles Thévenin, Campanola encyclopediae; Tome I : Rue Darri ; Aux origines de Champagnole, Champagnole, Association Champagnole, Culture et Mémoire, , 124 p. (ISBN 978-2-9523639-1-4).
    • Michel Chevalier et Pierre Charpentier, Champagnole, Les Belles Lettres, Paris, 1960, 57 p.
    • Jean-Marc Olivier, "Du négoce textile lyonnais aux forges de Champagnole : la famille Muller aux XVIIIe et XIXe siècles", dans Travaux 1992 de la Société d'émulation du Jura, Lons-le-Saunier, 1993, p. 179–191.
    • Marie-Pierre Reynet (et al.), Champagnole : un tour en ville, Parc naturel régional du Haut-Jura, Lajoux, 2009,31 p. (ISBN 978-2-907412-62-9)

    Articles connexes

    Liens externes

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