Longepierre
Longepierre est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Longepierre | |||||
L'église de Longepierre, placée sous le vocable de saint Etienne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Saône Doubs Bresse | ||||
Maire Mandat |
Daniel Canet 2020-2026 |
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Code postal | 71270 | ||||
Code commune | 71262 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
155 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 56′ 10″ nord, 5° 12′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 173 m Max. 182 m |
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Superficie | 12,05 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gergy | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
La Villeneuve (Clux-Villeneuve) | Clux (Clux-Villeneuve) | Pourlans | ||
Navilly | N | Lays-sur-le-Doubs | ||
O Longepierre E | ||||
S | ||||
Charette-Varennes | Terrans |
Urbanisme
Typologie
Longepierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,2 %), prairies (25,5 %), eaux continentales[Note 2] (7,2 %), forêts (5,2 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Entre 1846 et 1857, le village de Longepierre connaît une série de 25 incendies qui détruisent les deux-tiers des maisons du village. D'abord attribués à des vagabonds, ces incendies criminels semblent plutôt provenir d'une rivalité politique au sein du village, entre les partisans du maire et instituteur, Pierre Vaux, et ceux de Gallemard, un notable, sans pour autant que les auteurs aient pu être clairement identifiés[8].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2020, la commune comptait 155 habitants[Note 3], en diminution de 14,36 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le site naturel dénommé le sentier de Longepierre, qui est l'un des huit sites naturels gérés en Saône-et-Loire par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[Note 4]. Ce sentier de découverte parcourt un paysage caractéristique de la basse vallée du Doubs : prairies pâturées, haies taillées en têtards, bras mort de la rivière, grèves et berges érodées (milieux particulièrement favorables à l'installation de certains oiseaux, tel le guêpier d'Europe).
- L'église, placée sous le vocable de saint Étienne, qui a conservé son chœur ancien du XVe siècle, voûté d'ogives (dont les supports ont malheureusement été sectionnés pour permettre l'installation de lambris, aujourd'hui disparus). Y est visible un tableau du peintre Camille Bouchet réalisé en 1849 : Lapidation de saint Etienne, réinstallé début 2020 après avoir été restauré[14].
- Sous le porche de l'église, adossée au mur extérieur de la nef, une dalle funéraire du XVe siècle, classée MH en 1931, représentant Guyon Barbier et son épouse (ceux-ci ont fait don à l'église d'1/2 journal de terre à charge pour le curé de dire une messe tous les ans et de bénir leur tombe, donation remontant à 1454). Les deux époux sont représentés les mains jointes, lui, figuré avec une aumônière et, elle, avec un chapelet.
- La croix de cimetière de Longepierre, classée MH.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Vaux, né le à Ecuelles, qui fut instituteur à Longepierre de 1842 à 1850, année de sa suspension () et de sa révocation (), pour être accusé d'être le chef des « rouges » de la commune[15]. Élu maire de Longepierre le mais destitué par le préfet de Saône-et-Loire, il fut accusé - à tort - d'une série de vingt-cinq incendies qui éclatèrent dans le village et fut condamné par la Cour d'assises à Chalon-sur-Saône en , avec d'autres, aux travaux forcés à vie et déporté à Cayenne, où il arriva en . Il y mourut en 1875. Grâce à l'obstination de son fils, Pierre Vaux fut réhabilité le [16].
Héraldique
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Avec le site naturel protégé de la Boucherette (Lugny), les prairies et le bocage d'Ouroux-sur-Saône, la réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle, le mont Avril (Jambles, Moroges et Saint-Désert), la lande de La Chaume (Le Creusot), les rochers du Carnaval (Uchon) et la carrière de Rampon (Verzé).
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Gilles Malandain, « Jean-Claude Caron. Les feux de la discorde. Conflits et incendies dans la France du XIXe siècle. Paris, Hachette Littératures, 2006, 357 p. », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 62, no 5, , p. 1233–1235 (ISSN 0395-2649 et 1953-8146, DOI 10.1017/s0395264900036088, lire en ligne, consulté le )
- Longepierre : Daniel Canet élu maire succède à Marc Joly vivre-a-chalon.com
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Par Françoise Le Corre, restauratrice d'œuvres d'art, spécialisée dans la conservation et la restauration de peintures. Son intervention a contribué à faire inscrire le tableau au titre des Monuments historiques, au terme d'un arrêté du 21 février 2018. Source : Guy Thiébaut, « Camille Bouchet, un maître oublié », revue Images de Saône-et-Loire n° 208 de décembre 2021, pages 2 à 6.
- « Pierre Vaux (1821-1875) », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 112 de décembre 1997, pages 5 à 7.
- « Longepierre : l'histoire est dans les rues », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 171 de septembre 2012, pages 2 et 3.