Nozeroy
Nozeroy est une commune française située dans le département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura.
Nozeroy | |||||
Porte de ville principale de la ville fortifiée (XIIIe siècle). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Lons-le-Saunier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura | ||||
Maire Mandat |
Dominique Chauvin 2020-2026 |
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Code postal | 39250 | ||||
Code commune | 39391 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Nozériens | ||||
Population municipale |
394 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 105 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 46′ 31″ nord, 6° 02′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 660 m Max. 834 m |
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Superficie | 3,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Fondée au XIIIe siècle par le seigneur Jean Ier de Chalon, situé en hauteur, Nozeroy accueillit un château fort de Nozeroy aujourd'hui en ruines. Nozeroy eut son heure de gloire au Moyen Âge, durant 300 ans, sous la dynastie de la Maison de Chalon-Arlay, princes d'Orange. Elle contrôlait les routes d'accès vers la Suisse et l'exploitation du sel (histoire du sel du Jura).
La commune est longée à l'ouest par la Serpentine.
Communes limitrophes
Mièges | ||||
Doye | N | Longcochon Rix | ||
O Nozeroy E | ||||
S | ||||
Conte, Gillois | La Favière |
Urbanisme
Typologie
Nozeroy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51 %), zones agricoles hétérogènes (27,4 %), forêts (14,8 %), zones urbanisées (6,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Appelée encore Nozeret jusqu′au XVIIIᵉ siècle (Nozerethum par Gilbert Cousin), son nom désigne un lieu planté de noyers, ou de noisetiers.
Histoire
Le puissant et richissime seigneur Jean Ier de Chalon choisit un site de hauteur, défendable à proximité de la route du sel, qui de Salins à Jougne permet les échanges commerciaux et culturels entre le duché de Bourgogne et la Suisse et au-delà entre la Flandre et l'Italie. Jean de Chalon crée alors en 1262 au centre de son domaine jurassien, une forteresse d'où est conduite sa politique et sont administrés ses biens : son château de Nozeroy et la ville fortifiée de Nozeroy.
Perché à l'extrémité d'un éperon étroit qui offrait à la fois des facilités de mise en défense et des possibilités d'extension, le château de Nozeroy fut conçu par la famille de Chalon sans doute en même temps que le bourg castral. Attesté en 1261, il remontait probablement au début du XIIIe siècle.
Entièrement reconstruit dans la première moitié du XVe siècle, ce quadrilatère fermé, villégiature et luxueux rendez-vous de chasse, plutôt que site stratégique, nous est connu par les textes de Gilbert Cousin, comme sa Description de la Franche-Comté , mais également par divers documents graphiques.
Il était l'une des résidences privilégiées des Chalon, Princes d'Orange.
Ce château de magnifique structure, bâti en pierres de taille bien alignées et parfaitement jointes, était défendu par 4 tours très élevées comportant des escaliers à vis de cent marches. L'aile sud-est du château renfermait, au rez-de-chaussée, la salle qui mesurait près de 35 mètres de longueur sur 14 mètres de largeur. Le luxe et l'art y avaient accumulé d'innombrables richesses : tapisseries, orfèvreries, vaisselle d'or et d'argent... Louis II de Chalon organisa de nombreuses fêtes et reçut d'illustres hôtes comme les Ducs de Bourgogne Philippe le Bon et Charles le Téméraire, les Princes de Savoie et surtout le dauphin de France Louis XI en 1456. Jardins et vergers d'agrément revêtaient un intérêt majeur si l'on en croit les gravures de Gilbert Cousin. C'est pourquoi leur accès fut particulièrement soigné. Selon Cousin, un escalier à vis, plongeant dans les sous-sols, y conduisait qui fut complété par un autre escalier monumental, rampe sur rampe, élevé dans une cage flanquant l'angle formé par la tour sud et l'aile sud-ouest. Il desservait, depuis le rez-de-chaussée, les étages et les jardins.
Le mur de cage est percé au sud d'une porte et d'une petite fenêtre. Les volées, séparées par un mur-noyau dans lequel s'inscrit une main-courante, sont couvertes d'une voûte en berceau. Le premier palier était couvert d'une voûte d'ogives. En avant du mur-noyau, au premier et second niveau conservés, s'engage une colonne dont le chapiteau recevait le voûtement.
Le premier doubleau est décoré de pampres très proches des motifs visibles dans la chapelle des Chalon édifiée vers 1460 dans l'église Saint-Germain de Mièges. Les ogives du premier repos retombaient sur un culot orné de trois visages grimaçants à quatre œils, présents également sur la façade ouest de l'église de Mièges. Au départ de la main courante, dans le mur-noyau, est sculptée la fameuse « scène des bateliers » : deux personnages debout sur des barques. Les mains courantes sont ornées de petits animaux.
Cet escalier est traditionnellement attribué à Philibert de Chalon et serait donc antérieur à 1530. Un des premiers escaliers rampe-sur-rampe qui serait bien antérieur à celui du palais Grandvelle de Besançon édifié vers 1539 et considéré comme le premier témoin de l'art de la renaissance en Franche-Comté.
Hélas ! Ce merveilleux château fut définitivement abandonné et vidé de son contenu entre 1780 et 1785. La Comtesse de Lauraguais héritière du château aurait utilisé les pierres du château de Nozeroy afin de privilégier son domaine d'Arlay. Pour échapper à l'impôt, elle fait raser le château de Nozeroy au niveau du premier étage et permet aux habitants d'en utiliser les matériaux.
Les superstructures ont été arasées, ensevelissant dans les gravats une bonne partie des sous-sols. Seules subsistèrent en élévation les ruines d'une tour, qu'une lithographie de 1820 montre, émergeant des décombres, mais qui finit par s'effondrer en 1868.
L'incendie terrible du avait incité les habitants de Nozeroy à venir puiser les pierres pour permettre la reconstruction de leurs maisons.
À la fin du XIXe siècle, le Prince Pierre d'Alcantara-Charles-Marie d'Arenberg, alors propriétaire, fit dégager l'extérieur des ruines et aplanir le pourtour pour en faire une promenade publique.
Certains habitants du canton se souviennent avoir joué à cache cache dans les ruines et grimpé les marches de l'escalier d'honneur dans les années 1930.
Magnifiant sa ville natale, l'humaniste et théologien franc-comtois Gilbert Cousin qui fut secrétaire d'Érasme et qui était issue d'une famille originaire de Nozeroy remontant à Guillaume Cousin, mort en , bourgeois de Nozeroy et chambrier de Hugues de Chalon[8] écrivait dans sa Description de la Franche-Comté: « Il n'y a rien pour moi de plus charmant et de plus illustre que ma patrie. Vous n'avez guère vu de situation plus remarquable et plus agréable que celle de cette ville. Posée sur une colline élevée et aérienne..., elle n'est pas bien grande... Mais... elle l'emporte sur les plus grandes villes de Bourgogne ».
Héraldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : De gueules à la bande d'or, au sapin arraché de sinople brochant sur le tout, à l'ours au naturel rampant à senestre sur le fût de l'arbre. |
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Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 394 habitants[Note 2], en diminution de 8,16 % par rapport à 2014 (Jura : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Activités
On y trouve un EHPAD, deux écoles primaires, une gendarmerie, une perception, des artisans et de nombreux petits commerces. La gare TGV de Frasne est à 14 km. Le collège Gilbert-Cousin accueille 173 élèves dans 8 classes. Ses particularités :
- pôle allemand et bilingue allemand/anglais pour tous les élèves dès la classe de 6e ;
- section sportive disciplines nordiques en partenariat avec le Comité départemental de ski du Jura et le Ski-Club du Plateau de Nozeroy.
Les bâtiments, propriété du conseil départemental du Jura, sont restructurés depuis 2006.
Pour l'année scolaire 2009/2010, plusieurs projets pédagogiques importants sont en place :
- Aide aux devoirs, méthodologie et ouverture culturelle pour les élèves de 6e ;
- Théâtre pour les classes de 4e : l'élève spectateur et l'élève acteur (partenaires : Anim-Censeau et la compagnie Page 27) ;
- Anglais/sports et voyage en Angleterre et en Allemagne pour les élèves de 3e ;
- Formation au développement durable et mise en place d'un Agenda 21.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Nozeroy est labellisée Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.
Voies
31 odonymes recensés à Nozeroy au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cours | Impasse | Montée | Passage | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Square | Autres | Total |
0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 [Note 3] | 0 | 0 | 3 | 0 | 0 | 3 [Note 4] | 17 [Note 5] | 0 | 6 [Note 6] | 31 |
Notes « N » | |||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
Édifices
- Château de Nozeroy, rasé et en ruine, ancien luxueux palais en ruine du XVe siècle (surnommé à l'époque la « perle du Jura »), construit sur un château fort du XIIIe siècle, résidence principale des seigneurs et princes de la Maison de Chalon-Arlay.
- Collégiale Saint-Antoine de Nozeroy, fondée par le prince Jean III de Chalon-Arlay au XVe siècle.
- La Porte de l'horloge a été restaurée en 2008.
- L'ancienne gare, actuellement utilisée pour des services du département. Elle était située sur la ligne des Chemins de fer vicinaux du Jura, de Champagnole à Boujailles jusqu'au .
- De nombreux monuments dont certains sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques[13] - [14] - [15] - [16] sont à découvrir en suivant le sentier d'interprétation : les vestiges des remparts, les portes (porte de Nods et Tour de l'Horloge), les ruines du château, la collégiale Saint-Antoine...
Galerie
- Restes du rempart Ouest de l'ancien château.
- Restes du rempart Sud de l'ancien château de Nozeroy.
- Collégiale Saint-Antoine de Nozeroy (XVe siècle).
- Porte de l'horloge.
- Porte Nods, médiévale.
- Le monument aux morts.
- Maison à arcades.
- Porte de l'ancien hôpital sainte Barbe.
- Mur de l'enceinte médiévale Ouest de la ville.
- Détail d'une broderie de paille, dans l'église.
- Détail d'une broderie de paille, dans l'église.
- La Place des Annonciades.
- Borne d'altitude 782 m.
- Collégiale Saint-Antoine Pieta en bois polychrome du XVIIè.
- Vestiges du château de Nozeroy.
- Buste de Louis Pasteur.
Lieux
- La cascade du moulin du saut sur la Serpentine présente une chute de 15m de hauteur et les vestiges de l'ancien moulin.
- La source de l'Ain où l'eau surgit sous forme d'une exsurgence.
- La cascade du moulin du saut.
- La source de l'Ain.
Fêtes
- Depuis 1986 a lieu, chaque année, le quatrième dimanche de juillet, une fête sous le nom « L'assaut des remparts », qui met en avant la culture et les traditions locales.
- En 2007, du vendredi au , la cité a mis à l'honneur Gilbert Cousin né en 1507 à Nozeroy.
- Le premier week-end de juin, la fête patronale a lieu avec des manèges et diverses animations.
- Le , le Père Noël descend de la tour de l'horloge et des balades en calèches sont organisées.
Personnalités liées à la commune
- Jean Ier de Chalon (1190-1267), dit Jean l'Antique, fondateur de la Maison de Chalon-Arlay
- Louis II de Chalon-Arlay (1390-1463)
- Jean IV de Chalon-Arlay (1443-1502)
- Hugues (III) de Chalon (1449-1490), décédé au château de Nozeroy,
- Loyse de Savoie (1462-1503), dame de Chateau-Guyon puis clarisse. Béatifiée.
- Philibert de Chalon (1502-1530)
- Gilbert Cousin (1507-1572), dit Gilbertus Cognatus, humaniste et secrétaire particulier d'Érasme
- Claude Luc (v1510-v1590), graveur et poète comtois. Bailli de Nozeroy
- Hugues Cousin (le vieux) (1511 - v1580), militaire au service de Charles Quint. Frère de Gilbert Cousin
- Hugues Cousin (le jeune) (1515 - v1600) militaire et cartographe, frère des précédents
- Roland de Montrichard (1590-1641) gouverneur de Nozeroy lors de son siège en 1639
- Alexandre Xavier Panel (1699-1777), jésuite et numismate.
- Jean-Marie Sermier (né en 1961), homme politique.
- Claude-François-Favrot (1769-1804) Né et décédé à Nozeroy. Médecin militaire de l'armée du Rhin. Inhumé derrière le mausolée de Pajol.
- Joseph-Angélique-Sébastien Regnault (1776-1827). Né à Nozeroy. Polytechnicien et l'un des 167 savants qui accompagne Bonaparte en Égypte ; devenu diplomate.
- Pierre Claude Pajol (1772-1844), général d'Empire et homme politique français est inhumé au chevet de l'église de Nozeroy.
Particularités
La ville de Nozeroy est la plus petite ville de France[17].
Les édifices anciens sont construits en pierre jaune de Molpré, proche de la pierre jaune de Neuchâtel avec des teintes plus uniformes[18].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Les Amis du Vieux Pays de Nozeroy
- Nozeroy sur Géoportail
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Impasse de l'Hôpital, non mentionnée sur rue-ville.info.
- Dont la Route de Doye, non mentionnée sur annuaire-mairie.fr.
- Dont la Rue du 19-Mars-1962.
- Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, etc.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Georges Blondeau, Mémoires de la Société d'émulation du Jura : La famille Cousin de Nozeroy, ses lettres d'anoblissement, ses alliances, Société d'émulation du Jura, (lire en ligne), p. 252.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA00101976, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00101975, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00101974, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00101973, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Nozeroy »
- « Matériaux de remplacement - République et canton de Neuchâtel », sur www.ne.ch (consulté le )