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Jean III de Chalon-Arlay

Jean III de Chalon-Arlay, dit aussi Jean de Chalon (avant 1361-1418 à Paris), seigneur d'Arlay, Arguel, Cuiseaux ; vicomte de Besançon et Prince d'Orange (Maison de Chalon-Arlay).

Jean III de Chalon-Arlay
Titre de noblesse
Prince d'Orange
Biographie
Décès
Famille
Père
Mère
Marguerite de Vienne (d)
Conjoint
Enfants
Louis II de Chalon-Arlay
Alix de Châlons, Dame de Bussy (d)
Jean de Châlons (d)
Marie de Châlons, Dame de Cerlier (d)

Biographie

Blason de la maison des Chalon d'Orange.

Jean est le fils de Louis Ier de Chalon-Arlay et de Marguerite de Vienne, dame de Lons en partie (le bourg Saint-Désiré) avec Montmorot et Pymont (cf. l'article Ste-Croix). Vers 1400, il obtient de son lointain cousin Louis II de Chalon-Tonnerre l'autre partie de Lons (le bourg de Lons), avec Montaigu : la baronnie de Lons est enfin réunie au profit des Chalon-Arlay.

Il devient prince d'Orange en épousant en 1386 la princesse Marie des Baux (héritière de la Principauté d'Orange, fille du Prince d'Orange Raymond V des Baux et de Jeanne, fille d'Amédée III de Genève) dont il a :

Il tente, par le lien de sa femme avec la maison de Genève, de revendiquer l'héritage du comté de Genève à la mort du dernier comte, Robert, contestant l'héritier désigné, Humbert de Villars[3].

En 1403, ayant connaissance de la lettre que son grand-père, Jean II de Chalon-Arlay, écrivit en 1351 au sujet des serfs de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun et par laquelle son grand-père renonçait au droit qu'il pouvait avoir ès borgeoisies et adveux des hommes de Girolles, il défendit à tous ses baillis, chastelains et officiers, d'en recevoir aucun en bourgeoisie ou aveu[4].

Triste protagoniste de l'affaire Faguier en 1390-1393, il disparaît en 1418 à Paris. Son fils Louis II le Bon lui succède au titre de seigneur de Chalon-Arlay et Prince d'Orange. Il fut inhumé dans le prieuré Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers à Paris.

Titres

Notes et références

  1. Annales historiques du Comté de Neuchâtel et Valangin
  2. Histoire généalogique de la maison de Joux
  3. Christian Regat, « Pourquoi le roi des Pays-Bas porte les armes des comtes de Genèves ? », Les Rendez-vous de l’Académie salésienne, no 28,‎ , p. 19 (lire en ligne [PDF]).
  4. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte CXXV, Notes.

Voir aussi

Bibliographie

  • Annales historiques du ComtĂ© de Neuchâtel et Valangin depuis Jules-CĂ©sar jusqu'en 1722, Jonas Boyve, Ă©dition E. Mathey, 1854, p. 468. Google livres
  • Histoire gĂ©nĂ©alogique de la maison de Joux, Jean-Louis d'Estavayer, 1843, p. 74 Google livres

Articles connexes

Liens externes

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