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Vitteaux

Vitteaux est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Vitteaux
Vitteaux
Blason de Vitteaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement CĂ´te-d'Or
Arrondissement Montbard
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Auxois
Maire
Mandat
Bernard Paut
2020-2026
Code postal 21350
Code commune 21710
DĂ©mographie
Gentilé Vittelien
Population
municipale
1 059 hab. (2020 en diminution de 1,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 51 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 23′ 55″ nord, 4° 32′ 33″ est
Altitude Min. 304 m
Max. 513 m
Superficie 20,7 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Semur-en-Auxois
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Vitteaux
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Vitteaux
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Vitteaux
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Vitteaux

    Ses habitants sont les Vitteliens et Vitteliennes.

    GĂ©ographie

    Vitteaux, traversĂ© par la Brenne, est une commune du canton de Semur-en-Auxois, peuplĂ© par plus de 1 100 habitants. SituĂ© Ă  une altitude de 335 mètres et sur une surface de 2 070 hectares, Vitteaux est sous la bonne garde du plateau de Myard. Sur un territoire vallonnĂ©, agriculture et prairies d'Ă©levage occupent la majoritĂ© des sols, les hauteurs sont gĂ©nĂ©ralement boisĂ©es. La commune est Ă  47 km au nord-ouest de Dijon, en rejoignant l'A 38 ; l'A6 / E15 passe au sud-ouest de la commune. Un itinĂ©raire cycliste, reprenant en partie le tracĂ© d'une ancienne ligne de chemin de fer, rejoint Posanges au nord, et des circuits pĂ©destres ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s autour des centres d'intĂ©rĂŞt (Ă©peron barrĂ© de Miard, roches de Saffres).

    • Vitteaux, en arrière-plan Cessey-lès-Vitteaux, montagnes de Chardon Ă  gauche et de Come-Chaloir Ă  droite (vue depuis la cĂ´te de Vesvres).
      Vitteaux, en arrière-plan Cessey-lès-Vitteaux, montagnes de Chardon à gauche et de Come-Chaloir à droite (vue depuis la côte de Vesvres).
    Vitteaux-centre vu depuis la cĂ´te de Vesvres

    Hydrographie

    La Brenne a formé une plaine (310–320 m d'altitude) dans laquelle se sont installées les agglomérations de Vitteaux et de Cessey-lès-Vitteaux. De chaque côté le relief remonte vers des plateaux largement boisés (à plus de 500 m d'altitude), au sud-ouest la montagne de Miard, au nord-est le plateau de Dampierre-en-Montagne (montagnes de Chardon, de Come-Chaloir). Plusieurs sources apparaissent dans les versants et alimentent des ruisseaux (ruisseaux de Miard, du Pontot, de la Fiolle, de Roche-d'Hys, de la Batarde…) qui participent toutes au débit de la Brenne. La source du Pas est captée pour la distribution d'eau. La Brenne fait partie du bassin versant de la Seine par l'Armançon et l'Yonne, elle entraînait autrefois plusieurs moulins (Moulin Blanc, moulin du Foulon, Moulin-Brûlé, Moulin du seigneur (Moulin mousseron)…).

    Cessey-lès-Vitteaux depuis la route de Vitteaux

    Hameaux, Ă©carts, lieux-dits

    • Le village de Vic-de-Chassenay comprend le quartier de Come-Paris.
    • Hameaux dĂ©tachĂ©s du village : Cessey-lès-Vitteaux et son quartier Beauregard.
    • habitat ou bâti Ă©cartĂ© : fermes de Saint-Joseph, de Miard, du Moulin-BrĂ»lĂ©, bergeries Saint-Pierre, de Bellevue.
    • lieux-dits d'intĂ©rĂŞt local : montagne de Miard (ou Myard, ancien Ă©peron barrĂ©), cĂ´te de la Justice, moulin du Foulon, le Moulin Blanc.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Vitteaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Un projet de 70 à 90 logements sur trois hectare est en réflexion. Il figure au palmarès projet ruraux de l'appel à projet national écoquartiers 2009 du Ministère chargé de l'écologie et du développement durable[6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44,8 %), terres arables (32,7 %), forêts (13,4 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Préhistoire

    Remparts du Camp de Myard

    Le site du Camp Myard atteste d'une occupation humaine au NĂ©olithique moyen. Ă€ cette Ă©poque, l'avancĂ©e naturelle de la partie nord de la montagne de Myard a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©e en Ă©peron barrĂ© par la construction au sud du site d'un rempart de 180 m de long dĂ©limitant ainsi une enceinte de 4 ha. Le rempart ne comporte aucune porte. Compte tenu des Ă©boulements de pierres retrouvĂ©s, sa hauteur initiale est estimĂ©e Ă  environ m pour une largeur de 2,30 m Ă  2,80 m. La pierre utilisĂ©e a Ă©tĂ© en partie extraite sur place. Chaque face est constituĂ©e d'un parement de blocs ajustĂ©s, l'intĂ©rieur du mur Ă©tant constituĂ© de pierraille. Certaines habitations (m Ă  m de large) ont Ă©tĂ© adossĂ©es directement contre le rempart. Les murs sont en pierre, parfois enduits d'argile, et les charpentes en bois. Certaines habitations pourraient avoir disposĂ© d'un plancher surĂ©levĂ©[9].

    Le matériel archéologique retrouvé a été daté du Bronze final : des datations au carbone 14 indiquent une période comprise entre -3225 (plus ou moins 135 ans) et -2400 (plus ou moins 130 ans) av. J.C[10].

    Le site fut détruit par un incendie vers le milieu du IIIe millénaire[9]. Il est classé Monument Historique depuis le [11].

    Antiquité

    De même, de nombreux objets retrouvés aux environs attestent de la présence de l'homme durant la période gallo-romaine.

    Moyen Age et Temps modernes

    La seigneurie de Vitteaux (cf. [12], et Vitteaux sur GeneaWiki) relevaient des ducs de Bourgogne ; Marguerite de Bourgogne († après 1300) l'apporta à Jean Ier de Chalon-Arlay lors de leur mariage vers 1280. Parmi leurs descendants, Jean de Chalon, fils cadet du prince d'Orange Jean III de Chalon-Arlay, était baron de Vitteaux, de Lormes et de L'Isle, et il épousa en 1424 Jeanne de La Trémoïlle, héritière d'Uchon, Bourbon-Lancy, et de Joigny.

    Leur fils Charles de Chalon, comte de Joigny, eut pour fille héritière Charlotte de Chalon-Joigny, mariée 1° à Adrien de Sainte-Maure-Montgauger (vers 1465-1507), comte de Nesle (d'où la suite des comtes de Nesle et de Joigny), et 2° à François de Tourzel d'Alègre, vicomte d'Arques et de Beaumont-le-Roger, Grand-maître des Eaux et Forêts de France, † 1512 à Ravenne : d'où Anne de Tourzel d'Alègre, dame de Précy et de Vitteaux, femme en 1527 d'Antoine III (ou IV) Du Prat (1503-† vers 1553/1557), seigneur de Nantouillet, baron de Thiers et de Thoury-sur-Allier (à Neuvy), fils aîné du chancelier Duprat.

    La succession de Vitteaux continua chez les Duprat jusqu'à la Révolution, d'abord par leur fils cadet Guillaume du Prat (infatigable bretteur et ennemi juré de ses cousins d'Alègre, tué en duel le derrière les Chartreux de Paris ; sans alliance ni postérité légitime), puis dans la postérité de leurs autres fils François du Prat (baron de Thiers, tué en duel en : Postérité) et Antoine IV du Prat († 1589 ; sire de Nantouillet, Précy et Toury-sur-Allier, prévôt de Paris, chambellan de Charles IX, mari en 1527 d'Anne de Barbençon-Canny : Postérité)[13].

    Époque contemporaine

    En 1861, Vitteaux a absorbé la commune de Cessey-lès-Vitteaux.

    Une gare ferroviaire a fonctionné pour les voyageurs sur la commune de 1891 à 1953 située sur la ligne d'Épinac-les-Mines à Pouillenay. La ligne est entièrement déclassée le 14 février 1992.

    Politique et administration

    Liste des maires

    HĂ´tel-de-Ville de Vitteaux
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1783 1791 Marc-Antoine Sirugue Docteur en médecine
    1849 18?? Claude Eugène Maire
    Paul Moreau Géomètre-expert
    1965 1982 Gilbert Mathieu RI puis UDF Conseiller général (1961-1998), député (1968-1993)
    1982 1989 Jean-Pierre Picard Avocat Bâtonnier de Dijon
    1989 1995 Gilbert Mathieu UDF
    1995 2008 François Sauvadet UDF puis UDI Président du Conseil général puis du Conseil départemental de la Côte-d'Or
    Conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté
    Député de la Côte-d'Or (1993-2016)
    Ancien Ministre
    2008 en cours Bernard Paut UDI Agriculteur
    Président de la Communauté de communes du Canton de Vitteaux
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2020, la commune comptait 1 059 habitants[Note 2], en diminution de 1,3 % par rapport Ă  2014 (CĂ´te-d'Or : +0,7 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    1 8652 0121 9941 9681 9571 8881 8241 8291 587
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 5621 4961 5021 6191 6491 5571 5961 4671 349
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 2921 2671 1101 1411 0711 0731 019981973
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    1 0521 0771 0971 0641 1141 1001 0961 0751 073
    2020 - - - - - - - -
    1 059--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux, monuments et curiosités

    Au cœur de l’Auxois, traversée par les eaux de la Brenne, la petite ville de Vitteaux conserve des vestiges de fortifications, témoins d’un passé belliqueux, et de belles maisons médiévales et Renaissance, groupées autour des halles du XIIIe siècle. La maison Bellime, visible depuis la place, offre un très bel exemple d’architecture médiévale avec ses fenêtres géminées et sa cheminée massive. Toute aussi charmante, la maison à pans de bois sur la place accueille l’office de tourisme. Il faut quitter la grande rue et ne pas hésiter à s’engager dans les ruelles ou à flâner le long de la Brenne pour s’imprégner du charme de ce bourg. Son caractère doit aussi beaucoup au paysage vallonné qui l’entoure de toutes parts.

    • Maison mĂ©diĂ©vale.
      Maison médiévale.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.
    • Monument B.M.V. 1914-1918.
      Monument B.M.V. 1914-1918.
    • Souvenir de la guerre 40-44 Ă  Cessey-lès-Vitteaux.
      Souvenir de la guerre 40-44 à Cessey-lès-Vitteaux.

    En 2015, la commune compte 9 monuments inscrits Ă  l'inventaire des monuments historiques[18], 1 monument ou Ă©difice rĂ©pertoriĂ© Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[19], 32 Ă©lĂ©ments rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire des objets historiques[20] et 60 objets rĂ©pertoriĂ©s Ă  l'inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[21].

    En se baladant au fil des ruelles de Vitteaux, il est possible de découvrir les monuments et curiosités suivantes :

    • le patrimoine religieux :
      • l'Ă©glise Saint-Germain, fondĂ©e au XIe siècle par les bĂ©nĂ©dictins de Flavigny-sur-Ozerain, puis reconstruite en 1180 par Mathilde de Courtenay. Elle possède un portail du XIIIe siècle, avec des vantaux gothiques du XVe siècle figurant les apĂ´tres. Ă€ l'intĂ©rieur, un triptyque peint par Nicolas de Hoey en 1592 reprĂ©sentant la TrinitĂ©, entourĂ©e des instruments de la Passion, qui ornait autrefois la chapelle de la TrinitĂ© construite par Guillaume Drouas de Boussey. (Logo monument historique ClassĂ© MH (1905))[22]. Remarquer son clocher vrillĂ© appelĂ© clocher tors, ainsi que sa tribune d'orgues en bois sculptĂ© du XVe siècle (Logo monument historique ClassĂ© MH (1901))[23] ou son Christ en buis de la fin du XIVe siècle. Ă€ voir aussi la crypte funĂ©raire de Claude Languet et de ses deux Ă©pouses, remarquable par ses fresques.
    • le couvent de la Providence (Ă©galement appelĂ© couvent des Minimes), rachetĂ© par l'hĂ´pital situĂ© Ă  cĂ´tĂ© en 1963. Construit en 1651, il fut utilisĂ© pour de nombreuses affectations au fil des siècles. Il possède encore son guichet pour les mendiants.
    • Chapelle de l'hĂ´pital avec un petit clocher Ă  dĂ´me en bois.
    • Couvent de la Providence...
      Couvent de la Providence...
    • devenu dĂ©pendance de l'hĂ´pital.
      devenu dépendance de l'hôpital.
    • Chapelle de l'hĂ´pital.
      Chapelle de l'hĂ´pital.
    • chapelle de la TrinitĂ© en rive de la Brenne dans la ruelle Ferrand. Elle a Ă©tĂ© offerte aux habitants du quartier par Guillaume Drouas, seigneur de la Plante Ă  Boussey et son Ă©pouse nĂ©e Marcelline Pivert afin de soulager les habitants de la ville basse se rendant Ă  la messe, notamment lors d'hivers rudes, leur Ă©vitant de grimper dans la ville haute sur le pavĂ© gelĂ©.
    • Chapelle Sainte-Anne de la Croix-Voisin dite chapelle Voisin, petit bâtiment rectangulaire Ă  contreforts prĂ©cĂ©dĂ© d'un portique en bois (en sortie de ville Ă  l'est). Un texte gravĂ© sur la clĂ© de voĂ»te du cintre au-dessus de la porte ("MR. TH BERTHIER 1621") rappelle son origine : bâtie par Thomas Berthier en 1621.
    • Façade de la chapelle de la TrinitĂ©.
      Façade de la chapelle de la Trinité.
    • Escalier d'accès Ă  la rivière.
      Escalier d'accès à la rivière.
    • Alignement dans la ruelle.
      Alignement dans la ruelle.
    • Chapelle Voisin.
      Chapelle Voisin.
    • Marques de l'origine de la chapelle.
      Marques de l'origine de la chapelle.
    • Église Saint-BĂ©nigne de Cessey-lès-Vitteaux, typique petit bâtiment Ă  plan en croix latine dans un enclos.
    • Église Saint-BĂ©nigne.
      Église Saint-Bénigne.
    • L'Ă©glise dans son enclos.
      L'Ă©glise dans son enclos.
    • un grand nombre de maisons et d'hĂ´tels particuliers :
      • l'office de tourisme, maison Ă  pans de bois dits en "Ă©charpes de Saint-AndrĂ©" caractĂ©ristiques du XIVe siècle. La cour du bâtiment, entièrement restaurĂ©e, est remarquable avec son passage en galerie et son escalier extĂ©rieur. Les salles de l'office de tourisme accueillent toute l'annĂ©e diverses expositions.
      • la maison Decailly (XVIe siècle) oĂą l'on peut notamment distinguer sur la porte l'inscription suivante en lettres enclavĂ©es : "in domino confido".
      • la maison BĂ©lime, Ă©difiĂ©e au XVIIe siècle par Mathilde de Courtenay, châtelaine de Vitteaux. Remarquable pour ses fenĂŞtres gĂ©minĂ©es Ă  tympans trilobĂ©s (Logo monument historique ClassĂ© MH (1968))[27].
      • l'hĂ´tel Ferrand (XVIe siècle) dont on peut remarquer les poutres sculptĂ©es de tĂŞtes (Logo monument historique ClassĂ© MH (1926))[28].
      • l'HĂ´tel Piget, hĂ´tel particulier dont les bâtiments sont ordonnĂ©s autour d'une cour. Sur la rue, galerie Ă  pan de bois et escalier en encorbellement. Le plafond peint du premier Ă©tage du corps de logis (remaniĂ© au XVIIe siècle) est Ă©galement remarquable.
        Logo monument historique ClassĂ© MH : L'HĂ´tel Piget fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le (pour le corps de logis, la galerie Ă  pan de bois et les communs) et d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le (pour la galerie en totalitĂ©, y compris l'escalier en encorbellement sur la rue et le plafond peint du premier Ă©tage du corps de logis)[29].
      • la tour octogonale situĂ©e place du 8-Mai.
    • Maison aux piliers.
      Maison aux piliers.
    • Maison de l'office de tourisme.
      Maison de l'office de tourisme.
    • Maison BĂ©lime.
      Maison BĂ©lime.
    • HĂ´tel Ferrand.
      HĂ´tel Ferrand.
    • Hotel Piget.
      Hotel Piget.
    • Tour octogonale.
      Tour octogonale.
    • le site de l'ancien château
      • la tour de Guet, construite sur une ancienne tour du château (tour de la prison), elle offre un superbe panorama sur Vitteaux et l’éperon barrĂ© de Myard.
      • le puits, oĂą se rĂ©fugierait selon la lĂ©gende la vouivre.
      • les fossĂ©s du château creusĂ©s dans le roc qui peuvent faire jusqu'Ă  6 mètres de profondeur.
      • l'ancienne entrĂ©e du château dont ne subsiste plus que les soubassements des deux tours rondes qui encadraient un pont-levis.
      • l'ancienne chapelle du château, seule la façade en est visible, le reste du bâtiment a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©.
    • les fortifications du village : on peut encore croiser plusieurs tours des anciennes fortifications du village. La tour la plus remarquable Ă©tait la tour-porche qui enjambe la rivière.
    • Tour de guet de l'ancien château.
      Tour de guet de l'ancien château.
    • Ancienne chapelle du château.
      Ancienne chapelle du château.
    • Rempart du bourg mĂ©diĂ©val,
      Rempart du bourg médiéval,
    • le long du ru de la Batarde...
      le long du ru de la Batarde...
    • qui passe sous la tour-porche.
      qui passe sous la tour-porche.
    • le patrimoine civil
      • les halles datant des XIIIe siècle et XIVe siècle. Elles ont Ă©tĂ© partiellement reconstruites au XVIIe siècle. On y organisait encore de grands banquets au dĂ©but du siècle. Elles servent de nos jours d'entrepĂ´t (Logo monument historique ClassĂ© MH (1964))[30].
      • l'hĂ´pital Saint-Nicolas et sa chapelle, construit en 1750 et financĂ© par le don de Claude de Baudenet (Logo monument historique ClassĂ© MH (2004))[31].
      • L'hippodrome de Marcilly (installĂ© sur les communes de Vitteaux et de Marcilly-et-Dracy) crĂ©Ă© par Gilbert Mathieu, ancien dĂ©putĂ©-maire, des courses nationales y ont lieu chaque Ă©tĂ©[32].
      • les lavoirs, dont un Ă  impluvium.
      • le four, dĂ©corĂ© par les enfants des Ă©coles, Ă©difiĂ© pour la cuisson d'une brioche gĂ©ante.
      • Le colombier Ă  toit de lave et muni d'une radière (et non d'un larmier) destinĂ©e Ă  empĂŞcher les rongeurs d'accĂ©der aux boulins.
    • Halles.
      Halles.
    • Hippodrome de Marcilly.
      Hippodrome de Marcilly.
    • Colombier.
      Colombier.
    • Sculpture dans la cour de l'hĂ´tel de ville.
      Sculpture dans la cour de l'hĂ´tel de ville.
    • Art
      • le parcours d'ombres nocturne dans les ruelles de Vitteaux est un circuit ombres et lumières avec le théâtre d’ombres par Christian Boltanski rĂ©alisĂ© en 2004: les maisons s’animent de silhouettes fugitives dans le centre de Vitteaux[33].
      • la soucoupe volante, de Sylvie Fleury dans le parc de la ville inaugurĂ© en 2007[34].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Le blason sur un mur de la ville.
    Blason de Vitteaux

    Les armes de Vitteaux se blasonnent ainsi : D'azur à la hache consulaire contournée d'argent, le faisceau formé de flèches renversées du même, leurs pointes émoussées de sable, et lié de gueules.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Saint Germain, palmarès projets ruraux, Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jean Guilaine, La France d'avant la France, Paris, Hachette, , 349 p. (ISBN 978-2-01-011134-1), p. 117-118.
    10. J.-P. Thévenot, « Circonscription de Bourgogne », Gallia préhistoire, vol. 17, nos 17-2,‎ , p. 563-567 (lire en ligne).
    11. « Camp de Myard », notice no PA21000023, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    12. « Histoire de Vitteaux », sur Commune de Vitteaux.
    13. « Généalogie de la Maison Duprat, p. 21 à 124, notamment p. 48, 70-77, et 53-69 ; table p. 159 », sur Généalogie de la Maison Du Prat, par le marquis Du Prat, chez Dagneau, à Versailles, 1857.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « Liste des monuments historiques de la commune de Vitteaux », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. « Liste des lieux et monuments de la commune de Vitteaux à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Mérimée, ministère français de la Culture.
    20. « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Vitteaux », base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. « Liste des objets de la commune de Vitteaux à l'inventaire général du patrimoine culturel », base Palissy, ministère français de la Culture.
    22. « Triptyque de la Trinité », notice no PM21002552, base Palissy, ministère français de la Culture.
    23. « Tribune d'orgue : scènes de la Passion », notice no PM21002551, base Palissy, ministère français de la Culture.
    24. « Église Saint-Germain - portail », notice no PA00112734, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    25. « Statue - Saint Germain d'Auxerre », notice no PM21002554, base Palissy, ministère français de la Culture.
    26. « Sculpture : saint Georges terrassant le dragon », notice no PM21002556, base Palissy, ministère français de la Culture.
    27. « Maison Bélime », notice no PA00112737, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. « Hôtel Ferrand », notice no PA00112739, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    29. « Hôtel Piget », notice no PA21000011, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Halles », notice no PA00112735, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. « Hôpital Saint-Nicolas », notice no IA21000868, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. Site des courses hippiques, rubrique Vitteaux
    33. « Parcours d'ombres Vitteaux ».
    34. « Inauguration sculpture Sylvie Fleury ».
    35. Jacques Petitjean-Roget, « Breton (le P. Raymond) : Relations de l'île de la Guadeloupe, tome 1 », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 66, no 244,‎ , p. 496–497 (lire en ligne, consulté le )

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