Marc-Antoine Sirugue
Marc Antoine, baron Sirugue, dit « Sirugue-Maret » (° - Vitteaux (province de Bourgogne) ✝ - Rouen (Seine-Inférieure)) est un médecin puis militaire et homme politique français des XVIIIe et XIXe siècles.
Marc Antoine Sirugue-Maret | |
Fonctions | |
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Maire de Vitteaux | |
– | |
Député (suppléant) de la Côte-d'Or | |
– | |
Législature | Convention nationale ( République française) |
Député de l'Aube | |
– | |
Législature | Corps législatif ( Empire français) |
Député de l'Aube (arrondissement de Troyes) | |
– | |
Législature | Chambre des représentants ( Empire français (Cent-Jours)) |
Biographie | |
Nom de naissance | Marc-Antoine Sirugue « Marie Antoine Sirugue »[1] |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Vitteaux ( Royaume de France) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Rouen ( Royaume de France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Modérés |
Profession | Docteur en médecine Colonel de gendarmerie |
Biographie
« Fils de sieur Etienne Sirugue, marchand et maître de poste à Vitteaux, et de demoiselle Françoise Vorle, » Marc-Antoine Sirugue avait été reçu docteur en médecine[2] ; il avait publié d'ailleurs une (la) Dissertatio medico-chirugica de gangraena (1775)[3]. Il était aussi maire de Vitteaux (1783-1791).
Lorsque la Révolution française éclata, il appartenait aux armées du roi et était parvenu à un grade supérieur dans la gendarmerie.
Administrateur du département de la Côte-d'Or, il fut élu[4], le , deuxième député suppléant de ce département à la Convention nationale. Il fut appelé à siéger en vertu de l'article 1er de la loi du 7 ventôse an III () et du tirage au sort destiné à compléter les membres de la Convention, opéré le 5 floréal an III (). Il prit place parmi les modérés, ne se fit pas remarquer au cours de la cession, et il reprit, à la fin de la législature, son activité militaire.
Chef de division de gendarmerie dans le Roussillon en , il commandait la 14e légion de gendarmerie (avec résidence à Troyes, dans l'Aube) en .
Élu plus tard () par le Sénat conservateur, député de l'Aube au Corps législatif, il fut fait (21 décembre de la même année) chevalier de l'Empire.
Créé baron de l'Empire en 1814, il fut appelé[5], aux Cent-Jours, à représenter l'arrondissement de Troyes à la Chambre.
Sirugue-Maret mourut le à Rouen, certainement auprès de sa fille, épouse du préfet de la Seine-Inférieure.
Allié à la famille de Hugues-Bernard Maret, duc de Bassano, il avait accolé le patronyme de son illustre beau-frère au sien (« Sirugue-Maret »).
Fonctions
- Maire de Vitteaux (1783-1791) ;
- Député (suppléant) de la Côte-d'Or à la Convention nationale ( - ) ;
- Colonel de gendarmerie ;
- Chef de division de gendarmerie dans le Roussillon (Tarn-Aude-Ariège-Pyrénées-Orientales) () ;
- Commandant de la 14e légion de gendarmerie (avec résidence à Troyes, dans l'Aube) en ) ;
- Député de l'Aube au Corps législatif ( - ) ;
- Député de l'Aube (arrondissement de Troyes) à la Chambre des représentants (Cent-Jours : - ).
Titres
- Chevalier Sirugue et de l'Empire (décret du (« à la suite du décret du 25 prairial an XII le nommant membre de la Légion d'honneur »), lettres patentes du (Madrid)) ;
- Baron Sirugue et de l'Empire (1814) ;
Distinctions
- LĂ©gion d'honneur :
- « Légionnaire » (25 prairial an XII), puis,
- Officier de la LĂ©gion d'honneur[6].
Armoiries
Figure | Blasonnement |
Armes du chevalier Sirugue et de l'Empire (à la suite du décret du 25 prairial an XII le nommant membre de la Légion d'honneur, lettres patentes du (Madrid))
D'azur à la bande cousue de gueules au signe des chevaliers, occupant le tiers de l'écu et accompagnée en chef à sénestre d'un sabre d'argent à la poignée d'or accostée de deux étoiles d'argent, et en pointe à dextre d'une tête de cheval d'or ; et pour livrées : bleu, rouge, jaune et blanc.[7] |
Union et postérité
Fils aîné d'Estienne Sirugue (°1698 - Vitteaux ✝ avant 1767), issu de son second mariage (, Flavigny-sur-Ozerain) avec Françoise Vorle (née en 1716 - Flavigny-sur-Ozerain), Marc Antoine épousa en 1780 Anne Maret (°1757✝1828, sœur du duc de Bassano et du comte Maret).
Ensemble, ils eurent une fille, Jeanne Alix Bernarde (°1785 - Vitteaux ✝ - Paris), mariée, le , avec Henri Dupont-Delporte (° - Boulogne-sur-Mer ✝ - Paris VIIIe), haut fonctionnaire et homme politique français du XIXe siècle, dont postérité.
Annexes
Bibliographie
- « Sirugue-Maret (Marc-Antoine, baron) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore] ;
Notes et références
- selon le vicomte Albert Révérend (1er Empire).
- « roglo.eu », Marc Antoine Sirugue (consulté le )
- Pierre M. Conlon, Le Siècle des Lumières : bibliographie chronologique (1773-1775), Librairie Droz, , 552 p. (ISBN 978-2-600-00200-4, lire en ligne)
- Par 127 voix (510 votants).
- 55 voix (104 votants)
- Almanach impérial, Testu, (lire en ligne)
- PLEADE (C.H.A.N. : Centre historique des Archives nationales (France)).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- « roglo.eu », Marc Antoine Sirugue (consulté le ) ;
- « www.darnault-mil.com », Les Officiers de Napoléon (consulté le ) ;