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Canny-sur-Matz

Canny-sur-Matz [kani syʁ ma] est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Canny-sur-Matz
Canny-sur-Matz
La source du Matz
Blason de Canny-sur-Matz
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays des Sources
Maire
Mandat
Philippe Delachambre
2020-2026
Code postal 60310
Code commune 60127
Démographie
Gentilé Cannychons, Cannychonnes
Population
municipale
403 hab. (2020 en augmentation de 6,05 % par rapport à 2014)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 36′ 07″ nord, 2° 48′ 01″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 94 m
Superficie 6,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thourotte
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Canny-sur-Matz
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Canny-sur-Matz

    Géographie

    Description

    Canny-sur-Matz est un village périurbain picard du Noyonnais dans l'Oise, limitrophe du département de la Somme, jouxtant à l'ouest l'ancien chef-lieu de canton Lassigny, situé à 15 km à l(ouest de Noyon, 20 km au nord de Compiègne, 54 km au nord-est de Beauvais, 45 km au sud-est d'Amiens et 45 km au sud-ouest de Saint-Quentin.

    Traversé par la route nationale 38, le territoire communal est aisément acessinlme depuis l'autoroute A1.

    La commune est située à 81 m d'altitude moyenne.

    Au milieu du XIXe siècle, Louis Graves décrivait le territoire communal comme constitué d'une « plaine au milieu de laquelle le chef-lieu est bâti. Le Matz a sa source près de l' [ancienne] église [détruite pendant la Première Guerre mondiale] qu'il sépare du reste du village. Les maisons forment une rue principale sur l'ancienne route de Flandre[1] ».

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La rivière du Matz, un affluent droit de l'Oise, donc un sous-affluent de la Seine, prend sa source sur le territoire communal.

    Le ruisseau des Royots y conflue.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 691 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 38 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Canny-sur-Matz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,9 %), zones urbanisées (6,1 %), forêts (5 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 171, alors qu'il était de 164 en 2013 et de 157 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Canny-sur-Matz en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (89,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Canny-sur-Matz en 2018.
    Typologie Canny-sur-Matz[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 86,6 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,9 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 8,5 7,1 8,2

    Toponymie

    La localité a été dénommée Cauni, Canni-Varesnes, Canni, Cauny (Cautium, Cannisium, Cannetum, Caniacum)[1].

    Le nom de Canny provient du latin canna, « roseau » et de la rivière du Matz[22].

    Histoire

    Louis Graves indiquait en 1850 que « la ferme de Canny forme un écart à l'est du Matz. C'est le reste d'un ancien château fortifié d'épaisses murailles et de larges fossés, qui a été détruit sous le règne de Louis XIII. Le domaine appartint aux seigneurs de Monchy-Humières, ensuite à M. de Barbanson, chancelier du tems d'Henri IV, et à ses descendans qui l'ont conservé jusqu'en 1790. Les mêmes possédaient aussi la terre de Varesnes près Noyon, d'où est venu le double nom imposé à celle-ci. Le château avait une chapelle dépendant comme la cure de l'abbé Saint-Corneille de Compiègne[1] ».

    Une communauté de protestants existait à Canny, puisque le seigneur du lieu, Louis de Bourbon, Prince de Condé[Note 8], donne des instructions au lieutenant-général de Roye pour l'inviter à prendre les mesures nécessaires, afin que les protestants de Canny et de Roye sur-le-Malz pussent librement se livrer à leur religion. Dépensant des sommes importantes pour aider ses coreligionnaires, sa fortune s'en ressentit et il doit vendre le domaine[23].

    Sous l'Ancien Régime, Canny-sur-Matz faisait partie de l'élection de Montdidier, du bailliage et du grenier à sel de Roye. Il comptait trente-deux feux en 1469[23].

    En 1850, l'école, insalubre, avait été fermée. Un moulin à vent =fonctionnait sur le territoire communal[1].

    Canny-sur-Matz a disposé de 1895 à 1955 d'une gare sur la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique Noyon - Guiscard - Lassigny du réseau des chemins de fer départementaux de l'Oise. Cette ligne a été construite par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny.

    Avant la Première Guerre mondiale, le centre du village (école, église) se trouvait le long du Matz et du jeu d’arc[22].

    Première Guerre mondiale

    Carte postale de la gare détruite par la guerre, vers 1920.`

    Canny-sur-Matz est envihai par l'armée dès le début de la guerre, le , et est un enjeu militaire de premier plan lors de la Course à la mer après la Bataille de la Marne. Entre le 12 septembre et le 15 octobre, la commune est l'objet de combats incessants qui mènont à la fixation du front au nord du village[24]. Cette occupation cesse après l'Opération Alberich de l'hiver 1917, et les civils évacués vers l'arrière peuvent retrouver le village en ruines.

    Lors de l'Offensive du Printemps 1918, Canny-sur-Matz est à nouveau le lieu de combats, notamment les 9 et 10 juin lors de la Bataille du Matz, puis les 10 et 11 août avec la reconquête française.

    Le village est définitivement libéré le [25]. Il est considéré comme détruit à la fin de la guerre[26] - [27] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [28].

    En 1924, une délibération de la commune signale qu’il y a alors deux mares dans le village[22].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Lassigny[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Thourotte

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Canny-sur-Matz est membre de la communauté de communes du Pays des Sources, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Georges Delavenne
    Maurice Harlez
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1983 2014[30] Michel Landron
    2014[31] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Philippe Delachambre Réélu pour le mandat 2020-2026[32]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2020, la commune comptait 403 habitants[Note 9], en augmentation de 6,05 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    268285322341357340360362367
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    350353373353367353354364375
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    388395400270266257278278268
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    287253225243259270325333361
    2015 2020 - - - - - - -
    384403-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 198 hommes pour 198 femmes, soit un taux de 50 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,0
    3,5
    75-89 ans
    6,9
    16,4
    60-74 ans
    12,4
    16,9
    45-59 ans
    20,3
    23,4
    30-44 ans
    21,3
    14,4
    15-29 ans
    14,4
    25,4
    0-14 ans
    24,8
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Michel, reconstruite en 1926 sur les plans de A. Montant, à un emplacement différent de celle détruite durant la Première Guerre mondiale. C’est un édifice de style néo-roman bâti principalement en briques, avec damier de briques et pierre en façade.
    L'église comprend une chaire de style art déco et des vitraux de diverses époques réalisés par les maîtres verrier Avenel (années 1930), Flachat (1960) et Pasquier (1961)[38].
    • Ancien château. La motte artificielle est située à 700 mètres à l'ouest de l'église. Elle se présente sous la forme d'une plateforme quadrangulaire ceinte d'un double fossé. Un souterrain débouche dans le fossé intérieur du castellum[39].
    • Monument aux morts de la Première Guerre mondiale dans le bois triangulaire.
    • Monument commémoratif de la bataille du Matz - 1914-1918 - A leur Mémoire - R.I.C.M. - 4e, 5e et 9e Cuirassiers - 56e bataillon de Chasseurs de Driant - 98e R.I., situé le long de la route départementale RD 938 et inauguré en 2004.
    • Stèle commémorative de la bataille du Matz, en bordure du Bois de Verlot, en mémoire du Sergent Rivière et de ses camarades du 16e Régiment d’Infanterie – Juin 1918[40].
    • Jeux d'arc (toujours en activité).

    Personnalités liées à la commune

    Au Moyen Âge, le premier seigneur de Canny connu est Herman de Canny, il vit avant 1110. Son fils Raoul prendra le nom de « le Flamenc », nom que porteront tous ses descendants, il est seigneur de Canny, Varenne, Carempuy, Champion, Beauvoir, etc. En 1227, son petit-fils prénommé Raoul III quitte le parti de Flandre pour celui du roi de France et participe à la victoire de Bouvines. Il participe aussi au tournoi de Compiègne en 1238 où l'on a la description de son premier blason : « d'or à dix macles de gueules placées 3, 3, 3, 1 au lambel à 5 pendants d'azur », cette brisure disparaîtra plus tard où les macles seront changées en losanges. Raoul V est maréchal de France en 1285, participe à la 5e croisade avec Saint Louis. Raoul VI est tué à la bataille des éperons d'or à Courtrai en 1302. Le dernier descendant mâle est Aubert, seigneur de Canny-sur-Matz, conseiller et chambellan de Charles VI, capitaine de Noyon, qui épouse Mariette d'Enghien en 1389 : elle devint la maîtresse de Louis Ier d'Orléans, frère du roi, et donne naissance à Jean bâtard d'Orléans plus connu sous le nom Jean de Dunois. La fille de Mariette et d'Aubert, Jeanne Le Flamenc[41], 1470, transmit le titre de Canny aux Barbançon en épousant en 1426 Jean III de Barbançon de Jeumont, fils de Jean II de Barbançon : parents de Christophe et de Jacques de Barbançon.

    Héraldique

    Blason de Canny-sur-Matz Blason
    D'azur à la bande ondée d'argent accompagnée de deux roseaux à massette feuillés d'or ; au franc-quartier de gueules à l'archange saint Michel contourné d'or tuant de sa lance un dragon du même armé du champ[42].
    Détails
    La bande ondée symbolise le Matz qui arrose la commune, les roseaux évoquent le nom de la commune et saint Michel est le patron de la paroisse.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Philippe Boulanger, « Le paysage de guerre dans le canton de Lassigny (Oise) », Ruralia - revue de l'Association des ruralistes français, no 8, (lire en ligne, consulté le ).

    Liens externes

    • « Canny-sur-Matz », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
    • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. La source n'indique pas de quel prince de Condé il s'agit ni la date de son intervention auprès du Lieutenant général. Il pourrait s'agir de Louis Ier de Bourbon-Condé.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Lassigny, arrondissement de Compiègne (Oise), Achille Desjardins, Achille Desjardins, , 116 p. (lire en ligne), p. 48-49, sur Google Books.
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Ribecourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Canny-sur-Matz et Ribécourt-Dreslincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Ribecourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Canny-sur-Matz et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. « Canny-sur-Matz », Les 48 communes, sur https://www.cc-pays-sources.fr/ (consulté le ).
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