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VĂ©mars

VĂ©mars [vemaʁ] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-d'Oise en rĂ©gion Île-de-France.

VĂ©mars
VĂ©mars
La mairie, dans le ChĂąteau de la Motte.
Blason de VĂ©mars
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité CA Roissy Pays de France
Maire
Mandat
Frédéric Didier
2020-2026
Code postal 95470
Code commune 95641
DĂ©mographie
Gentilé Vémarois
Population
municipale
2 710 hab. (2020 en augmentation de 14,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 331 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 04â€Č 00″ nord, 2° 34â€Č 00″ est
Altitude 110 m
Min. 96 m
Max. 146 m
Superficie 8,18 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Goussainville
LĂ©gislatives 9e circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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VĂ©mars
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VĂ©mars
Liens
Site web mairiedevemars.fr

    Ses habitants sont les VĂ©marois(es).

    GĂ©ographie

    Description

    Vemars est situĂ© en Plaine de France, Ă  environ 30 km au nord-est de Paris et Ă  km de l'aĂ©roport de Paris-Charles-de-Gaulle.

    Vue aérienne vers le sud.
    VĂ©mars est au premier plan, et on distingie clairement le triangle ferrovairede VĂ©mars.
    Au fond, l'AĂ©roport Paris-Charles-de-Gaulle.

    La commune est traversĂ©e par la ligne Ă  grande vitesse Nord (oĂč elle est rejointe par la LGV Interconnexion Est par une sĂ©rie de raccordements dits Triangle de VĂ©mars) ainsi que par l'autoroute A1, dont une aire de service porte le nom. Le restaurant d'autoroute est le premier du genre construit en France. La crĂ©ation de la Ligne Roissy - Picardie traverserait Ă©galement la commune[1].

    Situé en Plaine de France avec ses terres fertiles, l'activité agricole reste vivante à Vémars.

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols
      Occupation des sols

    Communes limitrophes

    La commune, la plus orientale du dĂ©partement aux confins de l'Oise et de Seine-et-Marne, est limitrophe de Saint-Witz, Plailly (Oise), Moussy-le-Neuf (Seine-et-Marne), Mauregard (Seine-et-Marne), Épiais-lĂšs-Louvres, ChenneviĂšres-lĂšs-Louvres et Villeron.

    Urbanisme

    Typologie

    Vémars est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5] - [6].

    Habitat et logement

    En 2018 , le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 128 , alors qu'il Ă©tait de 970 en 2013 et de 786 en 2008 [I 1].

    Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 32 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vémars en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (1,3 %) mais supérieure à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement ( 66,4 % en 2013 ), contre 56 % pour du Val-d'Oise et 57,5 pour la France entiÚre [I 3].

    Le logement Ă  VĂ©mars en 2018 .
    Typologie VĂ©mars [I 1] Val-d'Oise [I 4] France entiĂšre [I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 91 92,8 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 1,3 9,7
    Logements vacants (en %) 7,9 5,9 8,2

    Toponymie

    Panneaux d'entrée de ville et de l'ancienne intercommunalité.

    De Vetere MĂ nso en 937[7], Vemarcium au XIIe siĂšcle, Avemars ou Avemart en 1182, Evemars en 1211, Vaulmar au XVIIe siĂšcle, Vomar en 1648[8].

    Le nom de VĂ©mars provient du latin vetus, vieux et mansum, domaine rural ou vetere mansio, ("vieille demeure"). Ce nom constitue une corruption du latin vetus mansus ("vieille ferme"), de vetus , veteris (vieux)[9].

    Histoire

    Le chartiste Gustave Fagniez, beau-frÚre de Léon Bouchard propriétaire du chùteau de La Motte, est l'auteur en 1876 de Recherches historiques sur la commune de Vémars.

    L'occupation du territoire dÚs la Préhistoire est attestée par la découverte de traces d'habitats néolithiques et de maisons gauloises. Des poteries communes et sigillées du IIe au IVe siÚcle y furent découvertes.

    Des fouilles opĂ©rĂ©es en 2006 au lieu-dit Rouge-Fosse/Porte de VĂ©mars a permis de mettre en Ă©vidence des vestiges de constructions utilisĂ©s entre les Ier et Ve siĂšcle. En 2009 sont dĂ©couverts les vestiges d'un bĂątiment sur poteaux de bois des IIe et IIIe siĂšcles situĂ© Ă  une trentaine de mĂštres d’un petit enclos carrĂ© (400 mĂštres carrĂ©s environ) dĂ©limitĂ© par des fossĂ©s[10].

    Un premier chùteau fort est bùti à Champfourcy ou Chaufourcy, puis le village d'« Avemart » s'implante légÚrement en contrebas dans la vallée du ru de la Michelette au XIe siÚcle.

    Possession de l'abbaye de Notre-Dame-des-Champs au XIIe siĂšcle, le fief Ă©tait une dĂ©pendance de l'archevĂȘchĂ© de Paris et du doyennĂ© de Montmorency.

    Au XIIIe siĂšcle, le fief appartient Ă  Jean de VĂ©mars, puis Ă  Pierre de VĂ©mars ; la seigneurie passe en 1580 Ă  Louis du Crocq, Ă©cuyer.

    La seigneurie au XVe siÚcle est la propriété de Jean de Saint-Romain, conseiller au Parlement de Paris, et au XVIIIe siÚcle du comte de La Tour d'Auvergne jusqu'à la Révolution française.

    À l’époque moderne, le sous-sol a Ă©tĂ© exploitĂ© en marniĂšres, afin d'amender les champs[10].

    Le village devient un lieu de villégiature réputé au XIXe siÚcle.

    Le chĂąteau de La Motte, actuelle mairie, fut la propriĂ©tĂ© de François Mauriac. Il avait fait de nombreux sĂ©jours dans le village depuis son mariage en 1913, Ă  28 ans, avec Jeanne Lafon, descendante d’une famille implantĂ©e depuis longtemps Ă  VĂ©mars. La maison de VĂ©mars sert de base Ă  son action de propagande contre l’occupant allemand Ă  partir de 1940. L'Ă©crivain est enterrĂ© au cimetiĂšre du village.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[11], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles aprÚs un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Luzarches de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intÚgre le canton de Gonesse[12]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Goussainville

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuviÚme circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    Vémars était membre de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 sous le statut de communauté de communes et transformé en communauté d'agglomération en 2013 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Dans le cadre de la mise en Ɠuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prĂ©voit la gĂ©nĂ©ralisation de l'intercommunalitĂ© Ă  l'ensemble des communes et la crĂ©ation d'intercommunalitĂ©s de taille importante notamment en seconde couronne afin de pouvoir dialoguer avec la mĂ©tropole du Grand Paris crĂ©Ă©e par cette mĂȘme loi, la communautĂ© d'agglomĂ©ration Roissy Porte de France a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© d'agglomĂ©ration Roissy Pays de France dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    LĂ©on Bouchard
    1830-1904
    Beau-pÚre de François Mauriac
    Premier président de la Cour des comptes
    vers. 1920 Marcel Bouix Docteur en droit
    Les données manquantes sont à compléter.
    1956 1971 Raymond Breton
    1971 1977 Jean-Paul Gibert
    1977 GĂ©rard Dreyfus[13] PCF
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 Jean-Jacques Wittmer PCF
    juin 1995 En cours
    (au 20 juillet 2020)
    Frédéric Didier PS puis DVG puis SE[14] Consultant ressources humaines
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[15] - [16]

    Politique de développement durable

    Dans le cadre d'un appel d'offres pour les Ă©nergies renouvelables mettant en Ɠuvre la loi sur la transition Ă©nergĂ©tique, l'entreprise Engie envisage la crĂ©ation d'un important parc photovoltaĂŻque de 32 ha Ă  VĂ©mars. SituĂ© au lieu-dit Choisy-aux-BƓufs au-dessus d'une ancienne dĂ©charge remblayĂ©e, il serait constituĂ© de 51 000 panneaux photovoltaĂŻques permettant la production de 23 600 MWh par an[17].

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La crĂ©ation d'un nouveau groupe scolaire est prĂ©vue par la municipalitĂ© en 2022 sur le chemin de la Croix-BoissĂ©e, Ă  proximitĂ© du gymnase, afin de remplacer l'Ă©quipement prĂ©cĂ©dent dĂ©nommĂ© groupe scolaire Georges-Brassens qui ne convient plus aux besoins. Conçu par le cabinet d’architecte Malizan, le projet comprend une premiĂšre tranche constituĂ©e de l’école maternelle, le centre de loisirs et une cantine. La construction de l'Ă©cole Ă©lementaire interviendra dans un second temps[18].

    Santé

    La commune, qui en était dépourvue depuis 5 ans, a permis l'installation d'un nouveau médecin dans un local mis gratuitement à sa disposition, et accueille deux infirmiÚres et un kinésithérapeute dans d'autres locaux municipaux[14].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune s'est dotée d'un systÚme de vidéosurveillance fin 2019[19] - [14].

    VĂ©mars fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse, et de ceux du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[20] - [21].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[23].

    En 2020, la commune comptait 2 710 habitants[Note 3], en augmentation de 14,88 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    489504548503500462494504526
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    469485486460497472492437455
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    394435414480498518501492531
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5515538448422 0992 0582 0332 0302 198
    2017 2020 - - - - - - -
    2 4712 710-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    On peut signaler :

    • ChĂąteau des Carneaux (de), rue du guĂ© Malaye / rue Pasteur
    Ce nom vient de la grande ferme du mĂȘme nom, situĂ©e rue François-Mauriac, Ă  la sortie du village en direction de Plailly. Le manoir actuel a Ă©tĂ© construit en 1846 dans un style nĂ©oclassique. La façade sur le parc de onze travĂ©es comporte un corps central d'un Ă©tage supplĂ©mentaire, surmontĂ© par un fronton triangulaire et prĂ©cĂ©dĂ© par un pĂ©ristyle de quatre colonnes. Le domaine comporte Ă©galement d'importants communs, un petit colombier plus ancien dans le parc, une orangerie et une maison de gardien en meuliĂšre Ă  cĂŽtĂ© de l'entrĂ©e[25].
    • Manoir 1 rue Pasteur : Construit sur le domaine de l'ancien chĂąteau de VĂ©mars vers 1868-70, peut-ĂȘtre en intĂ©grant des Ă©lĂ©ments du manoir prĂ©cĂ©dent attestĂ© en 1763, c'est une grande maison de style classique assez sobre, avec une façade sur deux niveaux ornĂ© de bossages. Des vestiges de fabriques de jardin subsistent dans le parc[26].
    • Manoir dit chĂąteau de VĂ©mars, 7 rue Pasteur : Il date du dernier quart du XVIIe siĂšcle et a Ă©tĂ© partiellement dĂ©moli en 1865. Envahi par la vĂ©gĂ©tation et laissĂ© Ă  l'abandon depuis plusieurs dĂ©cennies, le chĂąteau est vidĂ© de son mobilier et vouĂ© Ă  la dĂ©molition[27].
    • Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul : Elle succĂšde Ă  un Ă©difice mĂ©diĂ©val, qui a Ă©tĂ© reconstruit selon le mĂȘme plan aprĂšs la guerre de Cent Ans, dans un style gothique flamboyant un peu rustique. Le chantier com/mence vraisemblablement Ă  la fin du XVe siĂšcle avec le chƓur, et s'achĂšve en 1545 avec la façade. À l'origine, le clocher devait se situer au-dessus de la quatriĂšme travĂ©e du bas-cĂŽtĂ© sud. Il est remplacĂ© par un nouveau clocher-tour devant la bas-cĂŽtĂ© nord au cours de la premiĂšre moitiĂ© du XVIIe siĂšcle. Les fenĂȘtres latĂ©rales du chƓur sont repercĂ©es au XVIIe ou XVIIIe siĂšcle. Un porche et une sacristie sont Ă©galement ajoutĂ©es, mais ont Ă©tĂ© dĂ©molis pendant la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle. Dans sa forme actuelle, l'Ă©glise se compose d'un vaisseau central de six travĂ©es accompagnĂ© de deux bas-cĂŽtĂ©s, et se terminant par un chevet plat. Elle a Ă©tĂ© restaurĂ©e en 1849 et 1882, puis rĂ©cemment au dĂ©but du XXIe siĂšcle, et se trouve dans un excellent Ă©tat[28].
      L'Ă©glise disposait d'une cloche sonnant en rĂ© bĂ©molc dĂ©nommĂ©e Catherine et coulĂ©e en 1653, qui a Ă©tĂ© rejointe en juin 2019 par Laurence, qui donne le la bĂ©mol, coulĂ©e sous les yeux des VĂ©marois le 3 mai puis bĂ©nie par Mgr Stanislas Lalanne, Ă©vĂȘque de Pontoise[29] - [30].
    • ChĂąteau de La Motte, actuel hĂŽtel de ville, 5 rue LĂ©on-Bouchard : Cette maison bourgeoise point assez vaste pour mĂ©riter le qualificatif de chĂąteau est construit sur l'ancienne propriĂ©tĂ© d'Auguste Bouchard (1785-1872), dĂ©putĂ©-maire de VĂ©mars.
    En hĂ©ritent son fils LĂ©on Bouchard (1830-1904), conseiller Ă  la Cour des comptes, Ă©galement maire. Epoux de Blanche Fagniez (1835-1915), il est le beau-frĂšre de l'historien Gustave Fagniez. C'est lui qui fait construire la maison actuelle en 1882. Les deux petits pavillons latĂ©raux et la maison de garde suivent trois ans plus tard. Une serre est ajoutĂ©e en 1891, et le domaine comporte Ă©galement des communs et un vieux puits. LĂ©onie Élizabeth Bouchard (1862-1963) hĂ©rite de la demeure aprĂšs la mort de son pĂšre LĂ©on. Avec son Ă©poux Marc Lafon (1857-1919), elle a eu une fille Jeanne (1893-1983), qui Ă©pouse François Mauriac et hĂ©ritera du chĂąteau en 1951. AprĂšs la mort de Jeanne, la commune de VĂ©mars le rachĂšte en novembre 1984 pour en faire l'hĂŽtel de ville[31]. L'un des pavillons latĂ©raux devient bureau de poste, l'autre bibliothĂšque municipale. Au rez-de-chaussĂ©e, la moitiĂ© de l'ancien grand salon a Ă©tĂ© transformĂ© en un petit musĂ©e consacrĂ© Ă  l'auteur.
    Il renferme la tombe en granit trĂšs sobre de François Mauriac[32] et de sa femme, dĂ©cĂ©dĂ©e en 1983. La tombe est situĂ©e Ă  l’opposĂ© de l’entrĂ©e du cimetiĂšre, Ă  droite de l'allĂ©e centrale. Le couple repose aux cĂŽtĂ©s de Claire Wiazemsky, leur fille (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1992) ; Luce Le Ray, leur fille (dĂ©cĂ©dĂ©e en 2011) ; Alain Le Ray (dĂ©cĂ©dĂ© en 2007), mari de Luce Mauriac ; Caroline Mauriac, nĂ©e Flipo (dĂ©cĂ©dĂ©e en 2011), l’épouse de leur fils, Jean Mauriac.
    • Ferme de Choisy-aux-BƓufs, RD 16, Ă©cart au sud du village : Cette ferme est issue d'une ancienne grange cistercienne de l'abbaye cistercienne de Chaalis. Il n'en reste de la grange du XIIIe siĂšcle que le mur-pignon nord, visible de loin depuis la route mais non accessible car donnant sur un champ. La ferme possĂšde Ă©galement un colombier-porche nettement plus rĂ©cent Ă  cĂŽtĂ© de l'entrĂ©e actuelle, et le logis au fond de la cour conserve des fenĂȘtres gĂ©melĂ©es surmontĂ©es d'un tympan trilobĂ© sous un arc ogival. Entre la ferme et la route, subsistent toujours les bĂątiments et la haute cheminĂ©e en briques de la distillerie adjointe Ă  la ferme en 1898[32].
    • L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul
      L'Ă©glise Saint-Pierre-et-Saint-Paul
    • La nef et le chƓur de l'Ă©glise
      La nef et le chƓur de l'Ă©glise
    • ChĂąteau des Carneaux.
      ChĂąteau des Carneaux.
    • Manoir 1 rue Pasteur.
      Manoir 1 rue Pasteur.
    • Colombier-porche de Choisy-aux-BƓufs.
      Colombier-porche de Choisy-aux-BƓufs.
    • Rue Pasteur
      Rue Pasteur
    • Monument aux morts
      Monument aux morts

    VĂ©mars dans les arts et la culture

    Tombe de François Mauriac au cimetiÚre communal.

    VĂ©mars est citĂ©e dans le poĂšme d’Aragon, Le conscrit des cent villages, Ă©crit comme acte de RĂ©sistance intellectuelle de maniĂšre clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[33].

    Personnalités liées à la commune

    • L'Ă©crivain français François Mauriac (1885-1970), propriĂ©taire du chĂąteau de la Motte (qui est l'actuelle mairie de la commune), est enterrĂ© dans la commune[34] - [35] - [36]. Un petit musĂ©e dans la maison de La Motte rappelle la mĂ©moire et l’Ɠuvre de l'Ă©crivain, Nobel de littĂ©rature en 1952[37].

    HĂ©raldique

    [[|VĂ©mars]]
    Blason de VĂ©mars Blason
    D'or Ă  la fasce d'azur chargĂ©e d'une fleur de lys du champ, accompagnĂ©e en chef de deux roses de gueules et en pointe d'une tĂȘte de maure de sable tortillĂ©e d'argent.
    DĂ©tails

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes du Val-d'Oise - tome 1, Paris, Éditions Flohic, (ISBN 2-84234-056-6), « VĂ©mars », p. 331–334.
    • AbbĂ© Jean Lebeuf, Histoire de la ville et du diocĂšse de Paris, Paris, Prault PĂšre, 1755.
    • Ouvrage collectif dirigĂ© par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Carte archĂ©ologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, ouvrage collectif dirigĂ© par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.
    • Caroline Laporte-Cassagne, Jean-Luc Maire, Sandrine Robert, Monique Wabont, VĂ©mars - Porte de VĂ©mars 2 : Rapport de diagnostic archĂ©ologique du 1/10/2009 au 15/12/2009, Conseil gĂ©nĂ©ral du Val d'Oise - Service dĂ©partemental d'archĂ©ologie, , 165 p. (Carte archĂ©ologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, ouvrage collectif dirigĂ© par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006. [PDF]).

    Articles connexes

    Liens externes

    • « VĂ©mars », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Fabrice Cahen, « Val-d'Oise. Ligne Roissy-Picardie, VĂ©mars contre le tracĂ© : La Ville de VĂ©mars (Val-d'Oise) vient de faire savoir qu'elle s'opposait au projet de ligne Sncf Roissy-Picardie qui traversera le territoire de la commune », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France - Page 380
    8. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    9. Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne.
    10. Archéologie & histoire de Vémars, site mentionné en Liens externes.
    11. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant rĂ©organisation de la rĂ©gion parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similĂ© sur LĂ©gifrance.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    13. « les 1 500 maires communistes », in Communes d'aujourd'hui, revue des Ă©lus du PCF, no 10-1977.
    14. Anne Collin, « VĂ©mars : un ancien adjoint face au maire : Didier Cabaret, ancien adjoint, est candidat face Ă  FrĂ©dĂ©ric Didier, Ă  la tĂȘte de la commune depuis 2001 », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    15. RĂ©Ă©lu pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la prĂ©fecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 aoĂ»t 2009 [PDF])
    16. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
    17. Anne Collin, « Une des plus grandes centrales solaires d’Ile-de-France en projet Ă  VĂ©mars : Le projet, portĂ© par Engie Green, pourrait devenir le premier parc photovoltaĂŻque de cette ampleur dans le dĂ©partement et l’un des plus importants d’Ile-de-France. Cette ferme solaire serait en capacitĂ© d’alimenter 11 000 personnes en Ă©lectricitĂ© », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    18. Fabrice Cahen, « Val-d'Oise. Un nouveau groupe scolaire en 2023 Ă  VĂ©mars : La commune de VĂ©mars (Val-d'Oise) s'apprĂȘte Ă  dĂ©marrer le chantier de construction d'une nouvelle Ă©cole et d'un centre de loisirs », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    19. A. C., « Pour lutter contre les cambriolages, VĂ©mars opte pour la vidĂ©oprotection : Les premiĂšres camĂ©ras pourraient ĂȘtre installĂ©es dĂšs septembre pour atteindre dans quelques annĂ©es « une grosse dizaine » sur l’ensemble du village », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    20. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    21. MinistĂšre de la justice - Conseil DĂ©partemental de l'AccĂšs au Droit du Val-d'Oise
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. « Inventaire général du patrimoine culturel - ferme des Carneaux », notice no IA95000136, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    26. « Inventaire général du patrimoine culturel - manoir 1 rue Pasteur », notice no IA95000135, base Mérimée, ministÚre français de la Culture. La notice de synthÚse est partiellement en contradiction avec les documents fournis en annexe.
    27. « Inventaire général du patrimoine culturel - manoir dit chùteau de Vémars », notice no IA95000131, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    28. Charles Huet, « VĂ©mars - Saint-Pierre-et-Saint-Paul », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallĂ©e de Montmorency, Gonesse, SociĂ©tĂ© d’histoire et d’archĂ©ologie de Gonesse et du Pays de France,‎ , p. 280-283 (ISBN 9782953155402).
    29. Thibault Chaffotte, « VĂ©mars : la nouvelle cloche prĂȘte Ă  remplir son rĂŽle social et culturel : Elle sera baptisĂ©e Laurence ce samedi par l’évĂȘque de Pontoise lors d’une messe. DĂ©couvrez quelles fonctions les cloches remplissent », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    30. Thibault Chaffotte, « VĂ©mars : la cloche a Ă©tĂ© baptisĂ©e ! : Elle porte le nom de Laurence, d’aprĂšs une ancienne fonctionnaire de la mairie », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    31. « Inventaire général du patrimoine culturel - chùteau de La Motte », notice no IA95000134, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    32. François Doury et Dominique Foussard, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : VĂ©mars », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 331-334 (ISBN 2-84234-056-6).
    33. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poÚtes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
    34. François Mauriac à Vémars sur Terres d'écrivains
    35. Fabrice Cahen, « Val-d'Oise. L'hommage Ă  François Mauriac Ă  VĂ©mars : Les cinquante ans de la mort de François Mauriac seront commĂ©morĂ©s dimanche 20 septembre 2020 Ă  VĂ©mars (Val-d'Oise) », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    36. Marie Persidat, « A VĂ©mars, dĂ©couvrez un autre François Mauriac : Cinquante ans aprĂšs la disparition du cĂ©lĂšbre Ă©crivain, la commune se souvient de l’un de ses plus illustres habitants. La ville souhaite davantage mettre en valeur les liens particuliers qui l’unissaient Ă  l’auteur de « GĂ©nitrix », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    37. « Musée François Mauriac », Histoire et patrimoine, sur https://mairiedevemars.fr/index.php/fr/decouvrir-bouger/histoire-et-patrimoine/patrimoine (consulté le ).
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