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Plailly

Plailly est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Plailly
Plailly
Blason de Plailly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes de l'aire cantilienne
Maire
Mandat
Michel Mangot
2020-2026
Code postal 60128
Code commune 60494
Démographie
Gentilé Plelléens
Population
municipale
1 852 hab. (2020 en augmentation de 10,63 % par rapport à 2014)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 15″ nord, 2° 35′ 04″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 176 m
Superficie 16,25 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Senlis
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Plailly
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Plailly
Liens
Site web plaillyvillage.com

    Ses habitants sont nommés les Plelléens et Plelléennes[1]. C'est sur son territoire communal que se trouve le Parc Astérix.

    Géographie

    Localisation

    Approche du village en venant de la butte de Montmélian.

    La commune se situe dans le sud du département de l'Oise, dans le Valois, à une distance orthodromique de 33 km au nord-est de Paris, près de la forêt d'Ermenonville. Senlis est éloigné de 15 km par la RD 118 et l'ex-RN 17 (actuelle RD 1017), et l'autoroute A1 à sa sortie no 7, à Saint-Witz, de 4,1 km par la RD 126. L'A1 met Plailly à 37 km de la capitale et à 14 km de l'aéroport de Roissy.

    Hameaux et écarts

    Outre le bourg, la commune comprend deux hameaux : Neufmoulin, dans la vallée de la Thève entre Mortefontaine et Thiers-sur-Thève, aujourd'hui réduit à une demi-douzaine de propriétés, et le hameau de Plailly, encore plus petit, à l'entrée nord de Saint-Witz. S'y ajoute le lotissement de Beaupré sur la voie communale pour Vémars. La zone d'activités du Pré de la Dame Jeanne (aussi appelée Parc de Plailly) est également localisée à l'écart du village, à l'ouest, près de Survilliers et de l'autoroute A1.

    Plailly fait partie du Parc naturel régional Oise - Pays de France, qui regroupe 59 communes sur 60 000 hectares.

    Communes limitrophes

    Plailly compte sept communes limitrophes, dont trois se situent également dans l'Oise : La Chapelle-en-Serval, Thiers-sur-Thève et Mortefontaine. Survilliers, Saint Witz et Vémars appartiennent au Val-d'Oise et Moussy-le-Neuf à la Seine-et-Marne.

    À l'est, Plailly arrive devant les premières maisons de Mortefontaine. Au sud, la même chose est le cas par rapport à Saint-Witz, et les premières maisons de ce village (au sens géographique) appartiennent même à la commune de Plailly, sous la dénomination de Le hameau de Plailly. Non loin de ce hameau, se situe l'exclave de Mortefontaine, Montmélian, jadis siège d'une seigneurie puis d'un marquisat qui avait son siège administratif à Plailly. À l'ouest, vers La Chapelle-en-Serval, le territoire communal de Plailly forme pratiquement une enclave dans les bois privés de la Garenne de la Chapelle et de la Justice, enserrée entre Survilliers et La Chapelle, mais reliée toutefois au reste de la commune par un goulet de 150 m de large environ[2].

    Voies de communication et transports

    Ancien tracé de la RD 126.
    Chemin rural no 17 vers le bois de Morrière.

    Les principales routes sont la RD 922 dans un sens est-ouest, depuis Ermenonville et Fontaine-Chaalis (RD 126) et en direction de Survilliers, Fosses et Luzarches ; ainsi que la RD 126. Cette dernière fait tronc commun avec la RD 922 entre Mortefontaine et Plailly, et relie Plailly à Saint-Witz, à l'A1 et à la RD 317 près de Marly-la-Ville. Dans le Val-d'Oise, elle change de nom pour devenir la RD 10. En plus de ces deux routes, la RD 118 relie Plailly à La Chapelle-en-Serval et à la RD 1017 menant à Senlis, et la voie communale no 3 la relie avec Vémars (et indirectement, Moussy-le-Neuf). De nombreux chemins ruraux ont été préservés à Plailly et permettent de parcourir la plupart des bois privés qui, en dehors de ces chemins, sont fermés au public. Tous les chemins encore répertoriés sur la carte IGN « Top 25 » sont encore praticables, à l'exclusion toutefois du versant nord de la butte de Montmélian aujourd'hui interdit d'accès.

    Sur le plan des transports en commun, la ligne de bus no R2 du réseau de bus « Grand R » de la communauté d'agglomération Roissy Porte de France relie Plailly à la gare de Survilliers - Fosses et donc au RER D. Le service a été considérablement allégé le lors de la mise en place de ce réseau, ainsi que le 26 avril 2011. Ne sont proposés plus que quatre allers-retours le matin et quatre autres le soir, du lundi au vendredi, sans aucun service en pleine journée[3]. Ces restrictions ne concernent pas la zone d'activités, dont la desserte a été successivement étendue. D'autres services existent cependant pour les besoins des scolaires, à destination du collège de La Chapelle-en-Serval et des différents établissements de Senlis[4].

    Topographie et espaces naturels

    La mare Blaine.
    Landes en bois de Morrière.

    Le bourg est bâti au pied du versant nord de la butte de Montmélian, l'une des buttes-témoins les plus élevées du nord de la région parisienne, cumulant à 203 m au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus élevé de la commune est à 176 m, du fait que le sommet soit situé sur la commune de Mortefontaine. Sur le reste du territoire communal, le relief est légèrement ondulé, avec quelques buttes de faible hauteur dans le bois de Morrière, au nord (voir ci-dessous). Ces buttes ne dépassent pas 97 m, alors que le bourg est bâti à plus de 100 m. Cependant, le bois de Morrière, massif annexe de la forêt d'Ermenonville, est situé en surplomb de la vallée de la jeune Thève, qui n'est ici qu'un mince ruisseau. À sa sortie du territoire communal près du hameau de Neufmoulin se trouve le point le plus bas de la commune, à 59 m au-dessus du niveau de la mer. La Thève ne passe pas par le village, où les cours d'eau sont tout à fait absents. Il n'y a qu'un certain nombre de sources qui jaillissent de la butte de Montmélian, trop peu abondants pour former des ruisseaux. À l'ouest du village, près de la zone d'activités, se trouve la mare Blaine ou mare Blanche, biotope bien préservé entouré de roseaux.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 718 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dammartin - Dde », sur la commune de Dammartin-en-Goële, mise en service en 1989[11] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 743,2 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 19 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[15] à 11,6 °C pour 1981-2010[16], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Plailly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), forêts (37,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,9 %), zones urbanisées (4,8 %), prairies (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].

    Toponymie

    Le lieu était appelé Plalliacum en 1186[25].

    Histoire

    La seigneurie et le château

    Le premier seigneur de Bertrandfosse connu fut Guy de Plailly, fondateur en 1276 de la paroisse de Mortefontaine. Or, rien n'indique qu'un château de Bertrandfosse ait existé avant la fin du XVe siècle, quand Jean de Laillier fit construire le manoir qui survécut jusqu'au début du XXe siècle.

    Bailli de Senlis et maréchal des logis de Louis XI, Charles VIII et Louis XII, le seigneur se fit appeler Christophe de Plailly, nom de famille de sa mère Agnès de Plailly. Il mourut fort âgé en 1518, et ses héritiers vendirent la seigneurie à la famille Le Rebours, qui la garda jusqu'en 1737. Mortefontaine fut toutefois soustrait à la seigneurie dès le milieu du XVIe siècle, avant d'être racheté par François Hotmann en 1570, qui la réunit à Plailly et Montmélian en 1599.

    En 1654, le nouveau seigneur Jacques de Coigneux, président au Parlement de Paris, obtint l'érection de ses terres en marquisat de Montmélian, dont le siège était à Plailly. Bertrandfosse ne faisait pas partie de ce marquisat, jusqu'à ce que cette seigneurie fut vendue en même temps que le marquisat à Jacques-Louis Le Peletier (père de Louis Le Peletier de Morfontaine) en 1737. Le propriétaire changea encore en 1791, 1797 et 1808, quand Joseph Bonaparte réunit de nouveau les terres de l'ancien marquisat. Il ne tarda cependant pas à céder Bertrandfosse au profit de Henri-Michel Paulmier, rentier parisien, qui considéra cette vaste ferme surtout comme un placement. En effet, il ne s'y rendit pour la première fois qu'en 1815, et finalement séduit par les lieux et les opportunités de chasse, fit aménager comme résidence l'ancien logis du régisseur et des dépendances à gauche de la cour d'honneur.

    Le manoir n'était plus habitable depuis la Révolution et servait alors de grange. Paulmier envisagea de le réhabiliter et fit consolider le gros œuvre du logis, mais sa priorité fut l'aménagement d'un parc avec théâtre de verdure, allées, labyrinthe, boulingrin et un temple de l'Amitié par le père de Denis et Eugène Bühler, remodelé ensuite par ses fils.

    Edmond Paulmier vendit Bertrandfosse à Henri Girard en mai 1905, qui ne tarda pas à faire démolir le vieux manoir et fit construire une nouvelle villa[26].

    L'eau potable

    L'accès à l'eau potable posait toujours problème à Plailly avant l'adduction d'eau jusqu'aux maisons. Les quatre puits publics ne livraient pas une quantité d'eau suffisante. Les sources les plus proches se situent sur le versant nord de la butte de Montmélian : la fontaine Blanche et la fontaine de l'Auget, citée dès le XIIIe siècle et alimentant jadis un étang comme réserve d'eau pour l'extinction des incendies.

    Un lavoir fut construit à proximité en 1834. Désaffecté en 1967, il ne subsiste plus. En 1850, la commune fit édifier une fontaine sur la place de l'Église pour faire arriver l'eau de la fontaine de l'Auget au centre du village.

    En 1909, la ville fit forer un nouveau puits avec pompe, usine élévatoire et réservoir de 200 m3 permettant de mettre à la disposition des bornes-fontaines disséminées dans le village. Leur nombre fut de cinq jusqu'en 1920, puis de huit. L'eau des bornes-fontaines était gratuite à compter de 1913, mais strictement réservée à la consommation domestique. Il était interdit de l'utiliser pour l'arrosage des jardins ou pour un commerce ou une industrie[27].

    L'activité textile

    Au début du XIXe siècle, les citoyens Oudoyer et Boisin emploient beaucoup d'ouvriers à la fabrication de "dentelle noire"[25].

    Le parc Astérix

    Plailly accueille depuis 1989 le Parc Astérix, à l'extrémité nord de son territoire.

    Le , un missile balistique V2 s'écrase sur Plailly[28].

    Politique et administration

    Ancienne mairie de Plailly.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton de Senlis[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 17 à 14 communes.

    Intercommunalité

    Jusqu'alors isolée, Plailly rejoint le la communauté de communes de l'aire cantilienne[30] (C.C.A.C.), créée fin 1994.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    7 février 1790 13 novembre 1791 Antoine Goyer
    13 novembre 1791 9 décembre 1792 Rieul G. Roche
    9 décembre 1792 ? Therrouenne
    Les données manquantes sont à compléter.
    30 octobre 1795 Dubos Nommé commissaire du directoire exécutif près le canton de Plailly
    24 avril 1800 Dubos Nommé maire par le préfet du département de l'Oise
    20 juin 1801 Louis E. Benoist Nommé maire par le préfet du département de l'Oise
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 En cours
    (au 12 juin 2016[31])
    Michel Mangot Réélu pour le mandat 2014-2020[32].

    Politique de développement durable

    La commune s'est dotée en 2017 d'une borne publique de recharge des voitures électriques[33].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

    En 2020, la commune comptait 1 852 habitants[Note 8], en augmentation de 10,63 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9289659468909789841 0101 0541 051
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    934953945886891857865806841
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8267938768979459529099551 005
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9981 0541 1711 5411 6361 5801 6461 6781 732
    2020 - - - - - - - -
    1 852--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 932 hommes pour 940 femmes, soit un taux de 50,21 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,7
    6,3
    75-89 ans
    9,9
    16,2
    60-74 ans
    18,2
    24,6
    45-59 ans
    19,9
    17,6
    30-44 ans
    18,5
    15,2
    15-29 ans
    14,0
    19,0
    0-14 ans
    16,8
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    Outre le parc Astérix, qui est le principal employeur de la commune, avec ses 200 emplois permanents et son millier d'emplois saisonniers[39], on peut noter[25] :

    • Adhegrafic autocopiant ;
    • Filtertek, dans la zone d'activité du Pré de la Dame Jeanne ;
    • Nexo, également dans cette zone d'activités ;
    • La biscuiterie Gardeil (50 emplois environ), dans la même zone d'activité ;
    • Le laboratoire Ceraver, qui fabrique notamment des prothèses de hanches[40].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Plailly compte deux monuments historiques sur son territoire :

    Édifiée pendant les années 1160 et 1170 dans le style gothique primitif, elle reçoit au début du siècle suivant un nouveau chœur de style pré-rayonnant, dont les trois travées du chevet forment un vaisseau transversal de même hauteur.
    Dans les deux cas, l'église Saint-Martin se place en tête des mouvements novateurs de l'architecture de son temps, et comme l'indiquent certaines analogies, puise ses influences dans les chantiers des cathédrales Notre-Dame de Senlis et Notre-Dame de Paris.
    La nef prévue pour rester couverte d'une simple charpente se caractérise par de grandes arcades brisées retombant sur les chapiteaux remarquables de gros piliers cylindriques isolés. Dans le chœur, trois piliers semblables servent d'appui aux supports de l'ordre supérieur, sous la forme de faisceaux de colonnettes. Cette superposition est une solution originale et élégante caractérisant le chœur de Plailly, tout comme le vaste espace bien éclairé du vaisseau transversal, contrastant avec la pénombre constante régnant dans la nef. La fine flèche octogonale en pierre de la seconde moitié du XIIIe siècle apporte quant à elle une note de raffinement dans la sobriété de l'extérieur de l'église[42].
    • Fontaine de la place de l'Église (inscrite monument historique par arrêté du 9 juillet 1970[43])
    Le plan de la fontaine fut dressé par l'architecte M. Drin, et l'exécution avait été confiée à MM. Henneton et Gabreux, entrepreneurs à Plailly. Les pierres proviennent des carrières de Montgrésin (commune d'Orry-la-Ville), et le plâtre de Plailly.
    • Façade occidentale de l'église Saint-Martin.
      Façade occidentale de l'église Saint-Martin.
    • Intérieur de l'église Saint-Martin, vue vers le chÅ“ur.
      Intérieur de l'église Saint-Martin, vue vers le chœur.
    • Manoir de Betrandfosse démoli en 1909.
      Manoir de Betrandfosse démoli en 1909.
    • Château et ferme de Bertrandfosse.
      Château et ferme de Bertrandfosse.
    • Propriété Constant Hamet, villa de la fin du XIXe siècle.
      Propriété Constant Hamet, villa de la fin du XIXe siècle.

    On peut également noter :

    • Le « château » de Bertrandfosse, route de Bertrandfosse : Henri Girard racheta le château en mai 1905, le fit démolir afin de construire une nouvelle villa selon les plans de l'architecte Henri Delage. C'est un imposant édifice en brique de couleur gris clair, avec de hauts toits à forte pente et à l'aspect très massif[26] - [44].
    • Ruines du château de Montmélian, des XIIe et XVe siècle, dont il subsiste des murs épais de deux mètres percés de baies en plein cintre[25]
    • Propriété Hamet, rue du Docteur-Laporte / rue Constant-Hamet : Constant Hamet, ferronnier d'art parisien, s'est fait construire cette villa à la fin du XIXe siècle. Le portail en fer forgé sur la rue du Docteur- Laporte (RD 922) est justement sa propre Å“uvre. Le long de la rue Constant-Hamet, l'on peut voir également l'orangerie et les communs[45], construits en meulière contrairement à l'habitation qui est en brique et pierre.
    • Le puits au Loup, rue du Puits-au-Loup : Ce fut l'un des quatre puits publics de Plailly, qui ne donnaient pas assez d'eau pour pouvoir aux besoins de la population, ce qui décida la municipalité à faire construire la fontaine de la place de l'Église en 1850.
    • Le « carrefour du Christ », rue de Paris : un crucifix en bois derrière une clôture grillagée a donné son nom à ce carrefour à la sortie du village en direction de Saint-Witz.
    • La Vierge à l'Enfant, rue de la Libération : statue en métal de 1908, qui montre la Vierge dans une posture assez rare[45].
    • Pont ferroviaire, chemin rural no 7 de Survilliers au hameau de Neufmoulin, dans le bois de Morrière, à 200 m du parc Astérix : les travaux de la ligne d'Aulnay-sous-Bois à Verberie ont démarré tardivement en 1913 et ont été interrompus pendant la Première Guerre mondiale, sans finalement jamais reprendre au bout de maintes péripéties. La nouvelle ligne ferroviaire était prévue comme itinéraire de délestage entre Paris et le Nord de la France, et aurait en même temps pourvu d'une gare plusieurs communes du Valois. Une gare était justement prévue entre Plailly et Mortefontaine. Le tracé de la ligne envisagée ne devait pas comporter de passages à niveau, et c'est ainsi que des passages supérieurs ont dû être construits pour les moindres chemins[46]. Ce pont en brique et béton armé qui n'a jamais servi s'explique ainsi.
    L'entrée du parc Astérix.
    • Parc Astérix, le long de l'autoroute A1 : il est accessible uniquement via l'autoroute, par une sortie spéciale qui lui est exclusivement réservée. Les autres chemins vers le parc Astérix sont fermés en permanence et servent d'accès aux pompiers en cas d'incendie.
    De ce fait, bien que situé sur le territoire communal de Plailly, l'on ne peut pas se rendre au parc depuis le village.
    • L'ancien puits au Loup.
      L'ancien puits au Loup.
    • Le carrefour du Christ.
      Le carrefour du Christ.
    • Vierge à l'Enfant.
      Vierge à l'Enfant.
    • Pont ferroviaire.
      Pont ferroviaire.
    • Attraction « Goudurix », parc Astérix.
      Attraction « Goudurix », parc Astérix.

    La commune dispoise également d'un patrimoine naturel notable :

    • Plailly possède sur son territoire un site naturel remarquable, dit la Pierre Monconseil, dans le bois de Morrière.
    Ce bois privé « présente une mosaïque de milieux naturels allant des landes sèches et humides aux pelouses en passant par des fourrés arbustifs, des forêts de chênes et des mares »[47].
    Autour de la Pierre Monconseil, le paysage est particulièrement pittoresque avec des blocs de grès parsemés sur les flancs de la colline. Parfois des vues s'ouvrent au loin, comme sur le château de Vallière. Un sentier botanique de 1,800 m environ y a été aménagé, accessible par le chemin rural no 17 dit « de la Tourelle » qui relie Plailly à la D 607, au sud du hameau de Neufmoulin. Non loin de la D 607, on trouvera l'entrée au bois et une plaque avec un plan schématique du sentier de découverte[48]. Le bois de Morrière avec ses bois annexes constitue une ZNIEFF type 1 n° national 220014325[49].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Plailly Blason
    D'argent à la bande d'azur chargée en cœur d'une fleur de lis d'or, en chef et en pointe de deux merlettes d'argent, le tout posé à plomb, la bande accompagnée de deux fusées d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Édouard du Chesne, Histoire de Plailly jusqu'à la Révolution, Saint-Witz, à compte d'auteur (brochure polycopiée), , 28 p.
    • Gustave Macon et Edmond Paulmier, « Montmélian, Plailly, Bertrandfosse et Mortefontaine », Comité archéologique de Senlis, Comptes rendus et mémoires, années 1909-10, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 5e série, vol. II,‎ , p. 115-148 (ISSN 1162-8820, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Plailly (60128) », sur Habitants.fr - Nom des habitants des communes françaises (consulté le ).
    2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    3. « Horaire de la ligne R2 au 26 avril 2011 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur CIF bus (consulté le ).
    4. « Horaire de la ligne 13 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], sur Oise-mobilité (consulté le ).
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    11. « Station Météo-France Dammartin - Dde - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Plailly et Dammartin-en-Goële », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Dammartin - Dde - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Plailly et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    24. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    25. Site Freeoise.
    26. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 356 p. (ISBN 978-2-902091-39-3), p. 49-50.
    27. « Histoire de Plailly, 4e partie », sur Plailly (site officiel) (consulté le ).
    28. Le bombardement de Paris par V2 (septembre-octobre 1944)
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. « Aire cantilienne », Vie municipale, sur http://plailly.fr (consulté le ).
    31. Hervé Sénamaud, « Plailly : des logements dans les jardins pour contourner le manque de terrains ? », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
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    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Plailly (60494) », (consulté le ).
    38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    39. Hervé Sénamaud, « Dans l’Oise, le parc Astérix cherche 1 000 saisonniers : Comme tous les ans, le parc d’attractions a besoin d’un millier d’employés supplémentaires pour appuyer ses 200 salariés permanents. Les postes concernent de nombreux secteurs d’activité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    40. « Prothèses non conformes : elles ont été fabriquées dans un laboratoire du Val-d’Oise : Spécialisé dans les prothèses de la hanche et du genou, le laboratoire CERAVER aurait mis sur le marché des produits non certifiés et fait des essais sur l’homme sans autorisation », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    41. « Église Saint-Martin », notice no PA00114807, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. Dominique Vermand, Plailly : église Saint-Martin, Plailly, Groupe d'histoire et d'archéologie de Plailly, , 16 p..
    43. « Fontaine place de l'Église », notice no PA00114808, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    44. Gustave Macon et Edmond Paulmier, « Montmélian, Plailly, Bertrandfosse et Mortefontaine », Comité archéologique de Senlis, Comptes rendus et mémoires, années 1909-10, Senlis, Imprimerie Eugène Dufresne, 5e série, vol. II,‎ , p. 115-148 (ISSN 1162-8820, lire en ligne) ; p. 128-136, 143 et 148.
    45. [PDF] « Découvrons les villages du Parc : Plailly », sur Parc naturel régional Oise-Pays de France (consulté le ) ; p. 2.
    46. José Banaudo, Trains oubliés : 4. l'État, le Nord, les Ceintures, Menton, Éditions du Cabri, , 223 p. (ISBN 2-903310-24-6), p. 146-147.
    47. « Le Bois de Morrière de Plailly », sur Conservatoire d'espaces naturels de Picardie (consulté le ).
    48. Pascal Corpart, Découvrons le massif forestier d'Ermenonville, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, s.d., 16 p., p. 13. Ce sentier ne figure pas sur la carte IGN Top 25 1:25.000e.
    49. « Description de la znieff Bois de Morrière »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur DREAL Picardie (consulté le ).
    50. « Forêts d'Ermenonville, de Pontarmé, de Haute-Pommeraie, butte et clairière de Saint-Christophe » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
    51. « Vallée de la Nonette » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
    52. « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 » [PDF], sur DREAL Picardie (consulté le ).
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