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Luzarches

Luzarches (prononciation : /ly.zaʁʃ/ ) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Val-d'Oise et la rĂ©gion Île-de-France.

Luzarches
Luzarches
L'Ă©glise Saint-CĂŽme-Saint-Damien.
Blason de Luzarches
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité Communauté de communes Carnelle Pays-de-France
(siĂšge)
Maire
Mandat
Michel Mansoux
2020-2026
Code postal 95270
Code commune 95352
DĂ©mographie
Gentilé Luzarchois
Population
municipale
4 828 hab. (2020 en augmentation de 7,48 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 236 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 07â€Č 00″ nord, 2° 25â€Č 00″ est
Altitude Min. 35 m
Max. 149 m
Superficie 20,49 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Viarmes
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Fosses
LĂ©gislatives NeuviĂšme circonscription
Localisation
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Luzarches
Liens
Site web luzarches.net

    Ses habitants sont appelés les Luzarchois[1].

    GĂ©ographie

    Description

    La rue Saint-CÎme, vue depuis la porte Saint-CÎme à mi-pente de la colline, en direction du centre-ville : le dénivelé est bien visible.

    Le bourg est situĂ© sur un point Ă©levĂ© de la vallĂ©e de l'Ysieux, entre la plaine de France et la forĂȘt de Chantilly, Ă  une trentaine de kilomĂštres au nord de Paris. Luzarches est adossĂ© Ă  l'une des anfractuositĂ©s de la suite de collines qui reprĂ©sente la ligne de partage des eaux entre la Seine et l'Oise[b 1], se poursuivant vers l'ouest par le massif de la forĂȘt de Carnelle, et vers l'est par le versant nord de la vallĂ©e de l'Ysieux, avec des plateaux Ă©levĂ©s appelĂ©es les Groux[2]. Cette situation, Ă  un endroit oĂč se rencontrent diffĂ©rentes formes de relief et de paysages, fait le charme du site de Luzarches.

    Le secteur occidental du bourg est dominĂ© par un Ă©peron rocheux, la butte de Saint-CĂŽme, Ă  116 m d'altitude[b 2] ; la butte des BrĂ»lis lui faisant face de l'autre cĂŽtĂ© de la vallĂ©e de l'Ysieux Ă  l'est de Chaumontel. Le niveau de l'Ysieux Ă©tant de 50 Ă  44 m environ sur le territoire communal, les collines surmontent son cours d'une soixantaine de mĂštres. La colline sur laquelle est bĂątie Luzarches montre une altitude moyenne de 75 m et s'abaisse progressivement vers l'est, en remontant la vallĂ©e de l'Ysieux[3]. Le point culminant de Luzarches se trouve au sud-ouest du bourg, Ă  Ă©quidistance avec Belloy-en-France, atteignant une hauteur de 149 m. La forĂȘt de Chantilly et plus prĂ©cisĂ©ment sa partie appelĂ©e forĂȘt de Coye, occupe 479 ha soit 23 % du territoire communal. De trĂšs nombreux bois, pour la plupart privĂ©s, entourent le bourg Ă  l'ouest, au sud et Ă  l'est. Dans leur ensemble, les bois et forĂȘts sont plus reprĂ©sentĂ©s que les terres cultivĂ©es. Aucune zone artisanale ou commerciale notable n'est prĂ©sente sur le territoire communal.

    Luzarches compte quatre Ă©carts, tous situĂ©s Ă  l'est du bourg dans la vallĂ©e de l'Ysieux : Gascourt, ThimĂ©court / la Prairie, la Biche et HĂ©rivaux. Les premiers sont des petits villages ; la Biche est un lotissement de villas de grand standing des annĂ©es 1960 et 1970 ; et HĂ©rivaux se rĂ©sume aujourd'hui au domaine de l'ancienne abbaye du mĂȘme nom, le reste du hameau ayant disparu vers la fin du Moyen Âge. Le dĂ©veloppement maximal du territoire communal est de 8 440 m dans le sens est-ouest et de 5 600 m dans le sens nord-sud. Luzarches est situĂ© sur le chemin de Grande RandonnĂ©e GR1.

    Communes limitrophes

    Luzarches est, devant Gonesse, la commune la plus étendue du Val-d'Oise[4]. De ce fait, le nombre de communes limitrophes est élevé, avec douze communes au total.

    Chaumontel et Luzarches sont pratiquement contiguĂ«s. Luzarches encercle cette commune sur les 80 % de sa circonfĂ©rence (soit 10 km sur 12,5 km). Chaumontel est Ă©galement la commune avec laquelle Luzarches partage la proportion la plus importante de sa circonfĂ©rence. Bien que n'Ă©tant pas limitrophe avec Luzarches, la commune de Lamorlaye s'approche du territoire de Luzarches de moins de cinq cents mĂštres, au nord de Chaumontel. Le bourg le plus proche de Luzarches, d'importance Ă©quivalente, est Viarmes.

    Vue sur le quartier des Coteaux de Chaumontel depuis le chemin rural dit de la Paroisse, depuis le sol de la commune de Luzarches.

    Avec deux communes limitrophes, Luzarches possĂšde une limite discontinue : ce sont Coye-la-ForĂȘt, de par la situation particuliĂšre de Chaumontel qui interrompt la ligne de partage entre Luzarches et Coye ; et Viarmes, qui encercle Seugy sur les trois quarts de la circonfĂ©rence de cette derniĂšre commune.

    Luzarches touche trois communes appartenant au dĂ©partement de l'Oise : ce sont Coye-la-ForĂȘt, Orry-la-Ville et La Chapelle-en-Serval. Il n'existe pas de route reliant Luzarches Ă  Orry ou Ă  la Chapelle, la limite avec Orry se situe en pleine forĂȘt, et il faut traverser trois Ă  quatre autres communes pour se rendre de Luzarches Ă  La Chapelle. Le point de rencontre des deux communes est proche de l'abbaye d'HĂ©rivaux.

    D'autres communes limitrophes ne peuvent pas ĂȘtre directement rejointes depuis Luzarches. Entre Luzarches et AsniĂšres-sur-Oise, s'interposent le village de Seugy et le bourg de Viarmes. Se rendant de Luzarches Ă  Bellefontaine, on traverse Lassy et Le Plessis-Luzarches, cette derniĂšre commune n'Ă©tant mĂȘme pas rĂ©ellement limitrophe de Luzarches : les deux communes se rencontrent, avec deux autres communes (Lassy et Bellefontaine) Ă  un point prĂšs de l'Ă©cole de Lassy sans se toucher. Fosses est localisĂ© aprĂšs Bellefontaine et reprĂ©sente la quatriĂšme commune sur la D 922 Ă  l'est de Luzarches, mais touche tout de mĂȘme au territoire de Luzarches sur une longueur de 440 m environ.

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols
      Occupation des sols

    GĂ©ologie

    En fonction de la nature du relief, diffĂ©rentes strates gĂ©ologiques remontent Ă  la surface du sol. Sur deux zones diffĂ©rentes, les limons des plateaux favorisent l'agriculture : en plaine de France, qui ne concerne que l'extrĂ©mitĂ© sud-ouest du territoire communal vers Belloy et Épinay-ChamplĂątreux, et dans la vallĂ©e d'Ysieux, Ă  l'endroit oĂč il forme une vaste cuvette au nord-est du bourg. Sinon, sauf sur les flancs des vallĂ©es de l'Ysieux et des ruisseaux et sauf en forĂȘt de Coye, c'est le calcaire qui domine : calcaire grossier ( LutĂ©cien) pour l'essentiel, et calcaire de Saint-Ouen (MarinĂ©sien) uniquement au dĂ©but de la dĂ©pression qui interrompt au nord la plaine de France. Par ailleurs, cette strate est suivie d'une bande avec des sables d'Auvers et de Beauchamp (Auversien)[note 1], que l'on ne trouve pas ailleurs sur le territoire de Luzarches. Ils sont exploitĂ©s Ă  la carriĂšre Ă  ciel ouvert d'Épinay-ChamplĂątreux, au nord du chĂąteau vers Luzarches. Les sables sont gĂ©nĂ©ralement couverts de bois, ou bien de genĂȘts et de fougĂšres, les landes n'Ă©tant pas prĂ©sentes Ă  Luzarches.

    Les fonds des vallĂ©es de l'Ysieux et des ruisseaux sont remplis d'alluvions, favorisant Ă©galement l'agriculture. Dans la vallĂ©e de l'Ysieux en aval de Luzarches, la craie (Campanien) est prĂ©sente de part et d'autre, sur une largeur pouvant dĂ©passer 500 m. Sinon, c'est partout l'argile plastique (Sparnacien) qui prend le relais, parfois sur des bandes trĂšs Ă©troites, souvent couvert de prairies. L'impermĂ©abilitĂ© de l'argile peut provoquer la formation de marĂ©cages, ou, couvert par des sables, retenir des nappes phrĂ©atiques qui alimentent des sources mais favorisent des inondations en cas de fortes pluies. Suivent les sables de Cuise (Cuisien)[note 2], dont la plus forte prĂ©sence se constate sur le versant sud de la vallĂ©e de l'Ysieux en aval de Luzarches, dĂ©limitĂ© par la route de Seugy. En forĂȘt de Coye, les sables de Bracheux et Poudingue sont largement reprĂ©sentĂ©s. Les sous-sols des buttes ont une particularitĂ© : en dessous de la strate argileuse, suivent des gisements de gypse, autrefois exploitĂ©s Ă  Épinay-ChamplĂątreux, commune voisine de Luzarches.

    Carte géologique simplifiée de Luzarches.

    Si l'on considÚre les sous-sols, les calcaires de Saint-Ouen, qui ne remontent à la surface qu'à la limite nord de la plaine de France, forment une couche homogÚne d'une douzaine de mÚtres d'épaisseur (moins au fond des vallées), qui se rencontre à partir de cinquante mÚtres d'altitude. Viennent ensuite une couche de sept à huit mÚtres d'argile plastique, en ce qui concerne le sud de la commune, et une mince couche de sables de Bracheux et Poudingue, en ce qui concerne le nord de la commune. Au sud de Luzarches, au point culminant sur les hauteurs de la plaine de France (qui, bien qu'étant plaine, se situe ici en altitude), les strates suivantes sont les sables de Cuise, le calcaire grossier, les sables d'Auvers et de Beauchamp à partir de cent mÚtres au-dessus de la mer, et enfin les calcaires de Saint-Ouen et une mince couche de limon[5].

    Sous les gisements de gypse qui peuvent atteindre des centaines de mĂštres d'Ă©paisseur, des veines de charbon ont Ă©tĂ© identifiĂ©s lors de sondages Ă  partir de 1782, effectuĂ©s sous la direction de Pierre-François Tubeuf, concessionnaire des mines de charbon de terre des CĂ©vennes, dans le but d'ouvrir une exploitation miniĂšre. Ces sondages eurent lieu dans le vallon de la CharbonniĂšre, Ă  l'ouest du chĂąteau de Rocquemont. Les veines atteignirent vingt-deux centimĂštres, ou mĂȘme quatre-vingt-dix-huit centimĂštres divisĂ©es en quatre filons, mais une exploitation ne sembla pas Ă©conomiquement faisable en raison de la forte prĂ©sence d'eau, retenue par la couche d'argile mentionnĂ©e ci-dessus[6]. Des sondages ultĂ©rieurs en d'autres lieux n'ont pas Ă©tĂ© couronnĂ©s de succĂšs, la couche de gypse Ă©tant trop Ă©paisse.

    Hydrographie

    Le ru du Pontcel le long du chemin de la Paroisse, peu avant de rencontrer l'Ysieux.

    Aucune riviĂšre importante n'est prĂ©sente sur le territoire de Luzarches. Le bourg est cernĂ© par le ru du Poncel au nord et le ru Popelin[7] au sud, qui alimentent tous les deux l’Ysieux[8]. Ce dernier entre sur le territoire communal prĂšs du moulin de Lassy et s'Ă©coule dans le sens sud-est - nord-ouest, quittant la commune 2,5 km aprĂšs aux abords de Chaumontel et la rejoint une nouvelle fois pendant 500 m environ au moulin de Bertinval. C'est l'un des trois moulins Ă  eau qui fonctionnaient autrefois Ă  Luzarches, les autres Ă©tant le moulin de Glanne (ou de Glume), aujourd'hui disparu, et le moulin de BĂ©cherel (ou moulin de Luzarches)[9].

    Quant aux ruisseaux, il est intĂ©ressant d'observer que leur cours est principalement ouest - est et donc pratiquement opposĂ© Ă  celui de l'Ysieux. Le ru du Poncel prend naissance au versant nord de la colline de Saint-CĂŽme. Long de 1 300 m seulement, il est canalisĂ© sur la majoritĂ© de son parcours. Autrefois, il remplissait un abreuvoir Ă  l'emplacement de l'actuel jardin public en bas de la rue Erik-Satie. Il donne aussi son nom Ă  la partie septentrionale de la rue qui traverse le bourg du nord au sud, l'ancienne Route Nationale 16.

    Le ru Popelin atteint une longueur de km environ. Contrairement au ru du Poncel, il est alimentĂ© par plusieurs sources, qui, en partie, donnent vie Ă  des courts ruisseaux avant d'atteindre le ru Popelin. Ce dernier a son origine dans le vallon de la CharbonniĂšre, Ă  l'ouest du stade et au nord-ouest du centre du bourg, avec trois sources diffĂ©rentes dont celle du lavoir de Rocquemont dit de la Grande Fontaine. Le fond du vallon Ă©tant couvert d'une couche d'argile impermĂ©able, c'est naturellement ici que l'eau d'infiltration captĂ©e par les collines pĂ©nĂštre Ă  la surface. Deux autres sources jaillissent au sud de Luzarches, prĂšs de l'Ă©changeur de la RD 316 avec la rue de Paris, et forment un petit ruisseau. Encore deux autres sources sont localisĂ©es Ă  l'ouest et au sud du hameau de Gascourt, prĂšs duquel les quatre ruisseaux se rejoignent pour s'Ă©couler 650 m aprĂšs dans l'Ysieux. Cette petite riviĂšre est par ailleurs alimentĂ©e par d'autres sources sur le territoire de Luzarches, notamment situĂ©es au bois appelĂ© le Gouy vers HĂ©rivaux, mais de trĂšs faible dĂ©bit.

    Avec la multitude des sources, alliée aux caractéristiques des sols, les conditions sont propices à la formation de prés humides au fond des vallons, de mares et de petits étangs. Les principaux étangs, à Hérivaux et à l'ouest du bourg, étaient des viviers pour l'élevage de poissons[b 3].

    Voies de communication

    Routes départementales et voies ferrées concernant la commune de Luzarches.

    Luzarches est concernĂ© par deux routes dĂ©partementales d'envergure, toutes les deux des anciennes routes nationales dont les origines remontent loin dans le passĂ©, et qui ont plusieurs fois vu leur tracĂ© se modifier. La principale voie de communication est la D 316, ancienne N 16 jusqu'en 2005 et issue d'une voie gallo-romaine. OrientĂ©e dans un sens nord-sud, elle passe aujourd'hui Ă  l'est du bourg et relie Paris ou respectivement Pierrefitte-sur-Seine Ă  Chantilly, Creil et Amiens. Dans le dĂ©partement de l'Oise, elle est appelĂ©e D 1016. La dĂ©viation du bourg se prĂ©pare dĂšs 1955 par l'acquisition des terrains nĂ©cessaires et a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e au cours des annĂ©es 1960[10]. L'ancien tracĂ© par le centre-ville (avenue de la LibĂ©ration, rue Charles-de-Gaulle, rue du Pontcel) est aujourd'hui classĂ© comme D 16 E1. Mais ce ne fut pas non plus le tracĂ© d'origine, qui Ă©tait complĂštement diffĂ©rent au sud de Luzarches jusqu'au milieu du XVIIIe siĂšcle, et subsiste encore sous la forme de chemins ruraux. Une rue de Luzarches, appelĂ©e vieux chemin de Paris, indique encore le tracĂ© de l'ancienne voie romaine. À partir de la ferme de Trianon dans la commune voisine d'Épinay-ChamplĂątreux, elle prend le nom d'allĂ©e d'Écouen et subsiste effectivement sur pratiquement toute la longueur du parcours jusqu'Ă  cette ville.

    L'autre grande route traversant le territoire de Luzarches est la D 922, ancienne N 322 jusqu'en 1972, orientĂ©e dans un sens est-ouest. La section comprise entre l'Ă©changeur avec la D 316 Ă  l'est de l'Ă©glise de Luzarches et le carrefour avec la D 317 Ă  Fosses / Survilliers est aujourd'hui rĂ©servĂ©e Ă  la desserte locale et interdite aux poids lourds. Par contre, la dĂ©viation de Luzarches (terminĂ©e vers 2005) et tout le parcours jusqu'Ă  Beaumont-sur-Oise a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'un nouveau tracĂ© sous la forme d'une voie express. Avant la mise en service de cette dĂ©viation, la D 922 ne passait dĂ©jĂ  plus par le centre-ville, mais au nord de la gare de Luzarches. Cet itinĂ©raire qui prend son origine au rond-point de la D 316 entre Luzarches et Chaumontel est aujourd'hui dĂ©signĂ© D 922 Z. Avant sa crĂ©ation, la circulation passait par les rues Saint-Damien et Vivien, et entre ces deux rues empruntait la N 16 sur 200 m environ en plein centre du bourg. Venant de Survilliers, on entrait dans Luzarches par la rue de Meaux, devenue une impasse avec la construction de la nouvelle N 16.

    Deux sentiers de grande randonnée traversent Luzarches :

    • le GR 1 - tour de Paris : il arrive du nord-est, et depuis la gare d'Orry-la-Ville-Coye, traverse la forĂȘt d'Orry, secteur de la forĂȘt de Chantilly, et passe non loin de l'abbaye d'HĂ©rivaux, de la ferme des Nonnains et du moulin de Luzarches. À cet endroit, le tronc commun avec le GR 655 s'interrompt. À la suite de la traversĂ©e de Luzarches Ă  la marge du centre, il passe par l'abreuvoir et prĂšs du lavoir de Rocquemont, et par le vallon de la CharbonniĂšre oĂč il rejoint de nouveau le GR 655. Le tronc commun des deux sentiers dĂ©crit une dĂ©tour par le plateau de la plaine France avant de quitter le territoire communal pour Seugy prĂšs du golf du mont Griffon.
    • le GR 655 - chemin de Tours ou via Turonensis, de la Belgique vers Saint-Jacques-de-Compostelle : dans les environs de Luzarches, il partage son itinĂ©raire avec le GR 1 sauf aux abords du bourg. PrĂšs du moulin de Luzarches, il se dirige vers la D 922 et continue en accotement routier sur le trottoir, passant prĂšs des chĂąteaux de Saint-Thaurin et de Chauvigny. Contrairement au GR 1, il traverse le centre-ville et monte ensuite sur la butte de Saint-CĂŽme, emprunt le chemin des Martyrs et redescend dans le vallon de la CharbonniĂšre pour rejoindre le GR 1.

    Plusieurs sentiers de petite randonnĂ©es sont balisĂ©s dans les environs de Luzarches. Du fait que la circulation se concentre sur les quelques axes exposĂ©s ci-dessus, les autres routes sont faiblement frĂ©quentĂ©es par les automobilistes et peuvent ĂȘtre intĂ©grĂ©es dans des randonnĂ©es. Dans la forĂȘt d'Orry et de Chantilly, de multiples itinĂ©raires de randonnĂ©e sont possibles.

    Transports

    La gare de Luzarches, cÎté ville.

    La gare de Luzarches est le terminus d'une des branches de la ligne Transilien Ligne H du Transilien du Transilien Paris-Nord. Elle est situĂ©e sur la ligne de Montsoult-Maffliers Ă  Luzarches. Elle est desservie Ă  raison d'un train semi-direct toutes les 30 minutes pendant les heures de pointe (direct de Sarcelles - Saint-Brice Ă  Montsoult-Maffliers et omnibus ensuite) et par un train omnibus toutes les heures. Le reste du temps. Il faut compter de 46 Ă  48 minutes de trajet Ă  partir de la gare du Nord.

    Le centre-ville de Luzarches est desservi par les lignes de bus réguliÚres suivantes :

    • Ligne 95.10 du rĂ©seau de bus Busval d'Oise, Luzarches (la halle) ↔ Goussainville RER : le service de cette ligne se rĂ©sume Ă  deux allers le matin et deux retours le soir, du lundi au vendredi. La vocation de la ligne est de relier les petites communes de Bellefontaine, Lassy, Le Plessis-Luzarches, Jagny-sous-Bois et ChĂątenay-en-France Ă  la ligne D du RER.
    • Ligne 12 du rĂ©seau de bus CIF Goussainville RER ↔ Chaumontel, Mairie : fonctionnant en pĂ©riode de pointe du lundi au vendredi, cette ligne a comme vocation de relier Chaumontel et Luzarches rapidement Ă  la gare de Goussainville pour correspondance avec le RER D. Aucun arrĂȘt n'est effectuĂ© entre Luzarches et Goussainville. Chaumontel est desservi en boucle. Le matin, Luzarches est uniquement desservi dans la direction de Goussainville, et le soir, uniquement dans la direction de Chaumontel : ainsi, des dĂ©placements aller/retour dans la journĂ©e ne sont pas possibles entre les deux communes voisines. En outre, pour se rendre de Luzarches Ă  Goussainville le soir, il faut prendre un car en direction de Chaumontel et rester dans le car.
    • Ligne 100 des CIF RoissypĂŽle / Gare AĂ©roport Charles-de-Gaulle 1 ↔ Persan-Beaumont SNCF : Cette ligne Mobilien nouvellement crĂ©Ă©e par le STIF en date du 1er septembre 2010 reprĂ©sente la principale offre de transports en commun pour la commune de Luzarches, hormis les trains de la ligne H. Il s'agit d'une liaison express entre Persan, Beaumont-sur-Oise et la plate-forme aĂ©roportuaire de Roissy. La ligne fonctionne tous les jours de l'annĂ©e entre 5 h 52 (premier passage de Luzarches) Ă  21 h 28 (dernier passage), sauf les week-ends quand le premier passage a lieu Ă  6 h 23. L'horaire est cadencĂ© Ă  raison d'un car toutes les heures (toutes les 30 min. du lundi au vendredi pendant les heures de pointe) ; cependant, des lĂ©gĂšres variations de la durĂ©e du trajet en fonction des pĂ©riodes de la journĂ©e font que les minutes de passage ne sont pas toujours identiques. À Luzarches, uniquement la gare est desservie ; l'arrĂȘt s'effectuant non sur la place de la gare mais derriĂšre la gare (en venant du centre-ville), sur la route des BruyĂšres (D 922 z), accĂšs direct depuis les quais de la gare par un chemin piĂ©tonnier.

    Par ailleurs, des lignes Ă  vocation scolaire des CIF n'admettent que les Ă©lĂšves :

    • 46 : Luzarches, LycĂ©e GĂ©rard de Nerval ↔ Noisy-sur-Oise - Place Gambetta ou Le Plessis-Gassot, Poste EDF
    • 47 : Luzarches, LycĂ©e GĂ©rard de Nerval ↔ Saint-Martin-du-Tertre, PrĂšs de Carnelle Cette ligne ne dessert pas la gare.
    • 48 : Fontenay-en-Parisis - Centre ↔ Fosses, LycĂ©e Baudelaire et CollĂšge Stendhal Cette ligne ne dessert pas la gare.
    • 50 : Viarmes, Route de Royaumont ↔ Mortefontaine, Institut Saint-Dominique
    • 117 : Luzarches, LycĂ©e GĂ©rard de Nerval ↔ Survilliers, centre-ville Cette ligne ne dessert pas la gare.
    • 121 : Luzarches, LycĂ©e GĂ©rard de Nerval ↔ Chaumontel Cette ligne ne dessert pas la gare.

    Luzarches ne dispose pas d'un service de transport urbain. Les hameaux de la commune ne sont pas desservis par les lignes réguliÚres.

    Climat

    Le climat de Luzarches comme celui du Val-d'Oise est un climat de « type tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dĂ©gradĂ© », c’est-Ă -dire lĂ©gĂšrement altĂ©rĂ© par des apparitions ponctuelles d'influences continentales, tout en restant proche du climat ocĂ©anique. MĂ©tĂ©o-France ne dispose pas d’une station mĂ©tĂ©orologique Ă  proximitĂ© de Luzarches. Concernant les tempĂ©ratures et la pluviomĂ©trie, la station la plus proche est Ă  l’aĂ©roport Roissy - Charles-de-Gaulle, distante de quinze kilomĂštres environ. Une autre station est Ă  peine plus Ă©loignĂ©e de Luzarches ; il s’agit de Creil dans le dĂ©partement de l’Oise, Ă  dix-sept kilomĂštres de Luzarches. Une question importante est de savoir du climat de quelle station Luzarches se rapproche le plus : les diffĂ©rences entre Roissy-CDG et Creil sont non nĂ©gligeables, surtout en ce qui concerne les tempĂ©ratures minimales. Elles sont entre 0,7 et 1,7 °C plus faibles Ă  Creil qu’à Roissy-CDG, tandis que les tempĂ©ratures maximales ne diffĂšrent quasiment pas (un dĂ©ficit de 0,6 °C au mois de dĂ©cembre en dĂ©faveur de Creil fait que les moyennes de cette ville restent 0,3 °C en dessous du niveau de Roissy-CDG). À Creil, il pleut lĂ©gĂšrement moins qu’à Roissy-CDG, mais la pluviomĂ©trie est plus forte pour les mois de mai, juin, aoĂ»t et novembre et identique en janvier et juillet. Globalement, les variations mensuelles sont toutefois assez faibles pour les deux stations, les fluctuations se situant entre 75 % et 125 % de la moyenne annuelle.

    La distance entre Luzarches et l'aĂ©roport Roissy-Charles-de-Gaulle dĂ©passe seulement de six kilomĂštres celle entre l'aĂ©roport et Paris. Tenant compte de l'appartenance de Luzarches Ă  la grande banlieue parisienne, on peut penser que les relevĂ©s mĂ©tĂ©orologiques de Roissy-CDG sont plus proches de la rĂ©alitĂ© de Luzarches que de celles de Creil, Ă©loignĂ© de 46 km de la capitale. Cette impression est Ă  relativiser : l’aĂ©roport est Ă©tabli en quasi-continuitĂ© avec l’agglomĂ©ration parisienne, tandis que Luzarches se situe en zone rurale. D’autre part, l'altitude de l’aĂ©roport dĂ©passe de trente mĂštres celle de Luzarches (102 m par rapport Ă  72 m), ce qui pourrait niveler en partie les diffĂ©rences. Quant Ă  Creil, son centre-ville est Ă©tabli Ă  seulement 31 m d'altitude. En somme, il semble que le climat de Luzarches se situe Ă  mi-chemin entre celui des stations de Roissy-CDG et de Creil. Le tableau synoptique de la tempĂ©rature et de la pluviomĂ©trie moyennes de Luzarches est Ă©tabli suivant cette hypothĂšse.

    Données climatiques pour Luzarches.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,2 3,4 4,6 8,5 11,2 13,3 13,1 10,7 7,7 3,9 2,2 6,7
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 11,1 14,1 18,3 21,3 24,1 24,3 20,3 15,3 9,8 6,9 14,9
    Précipitations (mm) 60 46 56,5 48,5 65 60,5 49 47,5 59 67 58 59,5 696,5
    Source : Moyennes des normales (minima et maxima) entre Creil et Roissy, calculés sur la base des données disponibles sur le site de Météo-France.
    Sont prises en compte les années 1971 à 2010. Les températures moyennes par mois ne sont pas disponibles pour ces stations[11].

    Concernant l'ensoleillement, il n'est mesurĂ© Ă  Creil que depuis 2009, et pas encore Ă  Roissy. Les valeurs relevĂ©es en 2009 et 2010 Ă©tant trĂšs Ă©loignĂ©es les unes des autres, avec 1 344 h contre 1 763 h pour l'annĂ©e, il serait prĂ©maturĂ© d'en tirer des conclusions sur l'ensoleillement moyen. Quant aux valeurs constatĂ©es Ă  Paris, elles ne paraissent pas transposables Ă  Luzarches, sachant que les divergences entre les trois stations de relevĂ© de l'ensoleillement en Île-de-France, Ă  savoir Paris-Montsouris, Trappes et Melun, peuvent ĂȘtre trĂšs fortes selon les annĂ©es[11].

    Risques et catastrophes naturels

    Si la commune a un trÚs faible risque sismique, elle est exposée à d'autres risques : les ruissellements[12], ou autrement dit, des coulées de boue, pouvant déboucher sur des mouvements de terrain.

    La commune a connu de 1987 Ă  2000 trois ruissellements, sinistres reconnus catastrophes naturelles avec publication d'arrĂȘtĂ©s de reconnaissance de catastrophe naturelle publiĂ©s au Journal Officiel[13]. Fin mai / dĂ©but juin 1992, les caves et sous-sols ont en plus Ă©tĂ© inondĂ©s[12].

    Type de catastropheDĂ©butFinArrĂȘtĂ©Parution au J.O.
    Inondations et coulées de boue
    Inondations et coulées de boue
    Inondations et coulées de boue

    Urbanisme

    Typologie

    Luzarches est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Viarmes, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 5 communes[17] et 16 636 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20] - [21].

    Étant donnĂ© sa proximitĂ© relative de Paris et son nombre d'habitants 4 718 en 2018, on pourrait prendre Luzarches pour l'une des nombreuses communes de l'agglomĂ©ration parisienne sans grande importance dans le passĂ©, s'Ă©tant dĂ©veloppĂ©e Ă  partir d'un petit village comme c'est si souvent le cas des villes de cette envergure dans la rĂ©gion. La rĂ©alitĂ© est cependant tout autre. À la fin de l'Ancien RĂ©gime, Luzarches comptait mille huit cents habitants[a 1], soit beaucoup plus que nombre de communes lĂ©gĂšrement plus proches de la capitale qui sont aujourd'hui maintes fois plus grandes que Luzarches.

    Son ambiance calme et sa situation ont par ailleurs incité de nombreux bourgeois parisiens à y construire des résidences d'été pendant le dernier quart du XIXe siÚcle et la commune est également devenue un lieu d'excursions dominicales pour les banlieusards[22] - [note 3]. Luzarches est aujourd'hui une ville essentiellement résidentielle, faisant partie du parc naturel régional Oise-Pays de France.

    Morphologie urbaine

    La dĂ©limitation du centre ancien de la commune permet de retracer les contours du bourg du Moyen Âge jusqu'Ă  la fin du XIXe siĂšcle, l'extension du bourg n'ayant pas Ă©voluĂ© pendant plusieurs siĂšcles. Le centre ancien est orientĂ© dans un sens est-ouest, alors que l'agglomĂ©ration dans son ensemble s'Ă©tire plutĂŽt dans un sens nord-sud : les extensions progressives ont eu lieu vers le nord, entre le centre ancien et la gare, et vers le sud, de part et d'autre de l'ancienne route nationale. De ce fait, lorsqu'on s'approche de Luzarches en venant de Fosses Ă  l'est ou de Saint-Martin-du-Tertre Ă  l'ouest,on dĂ©couvre encore les abords du bourg Ă  peu prĂšs comme ils se prĂ©sentaient un siĂšcle auparavant.

    Au centre-ville, on rencontre des maisons anciennes des XIXe et XVIIIe siĂšcles essentiellement, mais nombre de maisons plus anciennes ont Ă©galement subsistĂ©. En gĂ©nĂ©ral, les maisons comptent un ou deux Ă©tages ; les maisons Ă  deux Ă©tages se concentrant dans le secteur entre la halle et la mairie qui est le centre des activitĂ©s commerciales depuis toujours. L'architecture traditionnelle est celle de toutes les villes rurales du nord de l'Île-de-France, ne confĂ©rant aucun caractĂšre particulier aux maisons qui par ailleurs prĂ©sentent des façades dĂ©gradĂ©es en majoritĂ©. La couleur dominante au centre-ville est le gris. Les maisons ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© de rĂ©novations pendant les annĂ©es 1980 et 1990 ont perdu les rares Ă©lĂ©ments architecturaux permettant l'identification de leur Ă©poque de construction. Depuis quelques annĂ©es seulement, des maisons en dehors des axes de circulation ont Ă©tĂ© rĂ©novĂ©es dans le respect de l'architecture d'origine.

    Les villas d'agrĂ©ment du XIXe siĂšcle se trouvent surtout Ă  l'est du centre-ville, sur les hauteurs de Saint-CĂŽme et sur les flancs de la colline. Dans la mĂȘme Ă©poque, quelques maisons ont fait leur apparition le long du nouveau tracĂ© de l'ancienne route nationale au sud du bourg, l'actuelle avenue de la LibĂ©ration. Les lotissements de la deuxiĂšme moitiĂ© des annĂ©es 1920 et des annĂ©es 1950 Ă  1990 sont sortis de terre Ă  diffĂ©rents endroits au sud et surtout au nord du bourg, souvent sans concept particulier et de façon quelque peu dĂ©sordonnĂ©e. Le logement collectif se rĂ©sume toujours aux maisons anciennes du centre-ville, Ă  une exception prĂšs (non loin de la gare). L'agglomĂ©ration atteint aujourd'hui une longueur nord-sud de prĂšs de km, avec une largeur est-ouest de 1,1 km environ. Dans le parc naturel rĂ©gional Oise-Pays de France, Luzarches est aujourd'hui la commune la plus touchĂ©e par la cabanisation[note 4], contribuant Ă  dĂ©grader la qualitĂ© de son environnement paysager[23]. Dans la vallĂ©e de l'Ysieux, Ă  l'est de la commune, des pavillons et villas ont Ă©tĂ© construits en dehors de toute agglomĂ©ration existante, sur des anciennes surfaces agricoles (lieu-dit La Prairie) et sur des parcelles boisĂ©es (hameau de la Biche).

    • La rue Saint-Damien, cĂŽtĂ© est en direction de l'Ă©glise ; la RD 922 passait par ici avant la construction de la dĂ©viation.
      La rue Saint-Damien, cÎté est en direction de l'église ; la RD 922 passait par ici avant la construction de la déviation.
    • Vue sur le quartier prĂ©sentĂ© par la photo prĂ©cĂ©dente, depuis l'emplacement de l'actuel groupe scolaire : cette silhouette n'avait guĂšre changĂ© depuis le Moyen Âge.
      Vue sur le quartier prĂ©sentĂ© par la photo prĂ©cĂ©dente, depuis l'emplacement de l'actuel groupe scolaire : cette silhouette n'avait guĂšre changĂ© depuis le Moyen Âge.
    • La rue Charles-de-Gaulle, vue depuis la place de la Mairie en direction du sud ; c'est une section de l'ancienne RN 16 pour Paris. La concentration des commerces confĂšre Ă  la scĂšne une animation urbaine.
      La rue Charles-de-Gaulle, vue depuis la place de la Mairie en direction du sud ; c'est une section de l'ancienne RN 16 pour Paris. La concentration des commerces confĂšre Ă  la scĂšne une animation urbaine.
    • Le cafĂ© du centre Ă  cĂŽtĂ© de la halle ; l'ancien magasin de meubles Ă  droite correspond Ă  l'actuel Caviste.
      Le café du centre à cÎté de la halle ; l'ancien magasin de meubles à droite correspond à l'actuel Caviste.
    • Le dĂ©but de la rue du Pontcel. Elle correspond Ă  un secteur de l'ex-RN 16, et le trafic pour Amiens passait par ici. À droite dĂ©bute la rue Bonnet, et au fond Ă  gauche la rue Vivien (ex-RD 922 vers Beaumont).
      Le dĂ©but de la rue du Pontcel. Elle correspond Ă  un secteur de l'ex-RN 16, et le trafic pour Amiens passait par ici. À droite dĂ©bute la rue Bonnet, et au fond Ă  gauche la rue Vivien (ex-RD 922 vers Beaumont).

    Logement

    La rue du Parisis, dans le récent quartier pavillonnaire au nord-est du centre-ville, entre la rue du Pontcel et la RD 316.

    De 1968 Ă  2007, le nombre des logements recensĂ©s Ă  Luzarches est passĂ© de 810 Ă  1 830, soit une augmentation de 126 %. Environ un tiers des logements correspondait Ă  des appartements en 2007, et les deux tiers Ă  des maisons ; en 1999 encore, la part des appartements n'avait Ă©tĂ© que de 27,5 %. Cette Ă©volution tout comme la diminution du taux des rĂ©sidences secondaires, passant de 15,6 % en 1968 Ă  3,6 % en 2007, traduit l'englobement progressif des communes de la grande couronne dans la sphĂšre d'influence de la capitale, avec l'augmentation du prix de l'immobilier et la pression immobiliĂšre. Toutefois, en 1968 comme en 2007, le taux des logements secondaires est trois fois supĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale. Environ 5 % des logements sont vacants Ă  Luzarches, lĂ©gĂšrement plus que dans le Val-d'Oise, oĂč ce taux a diminuĂ© depuis 1999 ce qui ne fut pas le cas de Luzarches[24].

    Luzarches, petite ville rĂ©sidentielle en pĂ©riphĂ©rie de la rĂ©gion parisienne, prĂ©sente un taux de propriĂ©taires supĂ©rieur Ă  la moyenne dĂ©partementale, avec 66,0 % par rapport Ă  56,0 %. Bien que Luzarches ne soit pas une commune essentiellement pavillonnaire, le logement HLM est peu reprĂ©sentĂ© et ne concerne que 10,3 % des rĂ©sidences principales en 2007, soit environ 40 % du taux du Val-d'Oise, 24,1 %. Les grands logements sont nettement surreprĂ©sentĂ©s Ă  Luzarches ; 43,1 % ayant au moins cinq piĂšces, par rapport Ă  30,3 % dans le Val-d'Oise. En mĂȘme temps, les logements Ă  trois et quatre piĂšces se font plus rares Ă  Luzarches, mais les logements Ă  deux piĂšces plus frĂ©quents. Ceci est liĂ© en partie Ă  la structure d'Ăąge du parc immobilier de Luzarches. En effet, 29,2 % des logements y datent d'avant 1949, par rapport Ă  17,5 % sur le plan dĂ©partemental : ce sont les logements au centre-ville ancien, qui reprĂ©sentent encore une proportion importante du fait de l'expansion urbaine modĂ©rĂ©e qu'a connue Luzarches. Ainsi, deux fois moins de logements ont Ă©tĂ© construits Ă  Luzarches entre 1949 et 1974 que dans le Val-d'Oise ; ce rapport ne s'est inversĂ© que depuis 1990, quand 26 % des logements de Luzarches ont Ă©tĂ© construits (15,7 % dans le Val-d'Oise)[24].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 80,72 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 10,42 % d'espaces ouverts artificialisés et 8,86 % d'espaces construits artificialisés[25]

    Toponymie

    Luzarches est l'unique commune de ce nom en France. Le toponyme a Ă©voluĂ© ainsi : Luzareca en 680[26], Luzarca en 692[26], Lusarcha au VIIIe siĂšcle, Lusarchiis au XIIe siĂšcle, puis Lusarchiac ou Lusarcum au bas Moyen Âge, pour Ă©voluer ensuite vers sa forme moderne : « Lusarche », « Lusarches » et « Luzarches ». Ayant fait l'objet de plusieurs hypothĂšses jusqu'au XIXe siĂšcle.

    L'origine du toponyme vient probablement de la position des lieux, si l'on considÚre que la langue parlée localement aux origines de Luzarches a été le gaulois. Le toponyme se compose de deux mots : « luz » (ou « luzet ») signifiant « ancien enclos », et « ar » (ou « arke ») signifiant « conduit » ou « passage » en gaulois. D'autres interprétations à partir du gaulois sont possibles. Ainsi, « luz » se traduit aussi par « eau », « prairie » et « bois sacré », « ar » par « prÚs » et « cha », « ca » ou « ches » par « lieu », « séjour », « demeure », « habitation », « enceinte » ou « forteresse ». L'une des théories du XVIIIe siÚcle, établie par M. de Launay, cherche la signification de « Luzarches » dans le latin. Le toponyme viendrait de Acx Lucorum, nom pourtant jamais usité et qui signifierait « citadelle des bois sacrés »[b 4].

    Histoire

    Luzarches fut un bourg d'une certaine importance, tirant sa prospérité du passage de la grande route Paris - Amiens. DÚs la deuxiÚme moitié du XIXe siÚcle toutefois, l'avÚnement du chemin de fer changea la donne ; les routes perdant leur importance pour le transport longue distance. Luzarches n'obtint le raccordement au réseau ferroviaire qu'en date du , moyennant une antenne en impasse[27], sans desserte efficace vers Paris. De ce fait, la commune ne fut pas choisie comme lieu de résidence par les nombreux Parisiens et habitants de la petite banlieue s'installant progressivement à la campagne. Luzarches a donc connu un développement mesuré et a ainsi préservé son caractÚre de bourg rural.

    Préhistoire et Antiquité

    La densitĂ© des monuments mĂ©galithiques dans les environs de Luzarches, telle que l'on pouvait encore la constater dans la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle, permet de conclure que la population y Ă©tait non nĂ©gligeable au NĂ©olithique[a 2]. Les tĂ©moignages de cette culture ont ensuite disparu de la commune de Luzarches[28]. Pendant l'Ăąge du bronze (soit de 1 800 Ă  700 av. J.-C.), le site de Luzarches fut Ă©galement peuplĂ©, comme nous le savons par une cachette de fondeur de bronze dĂ©couverte par hasard vers 1850[a 3]. Le second Ăąge du fer voit l'avĂšnement celtique avec la civilisation de la TĂšne. Les Parisii, peuple gaulois, s'installent dans le nord-est de l'actuel Val-d'Oise[a 4]. On suppose qu'au moins un oppidum fut Ă©rigĂ© Ă  Luzarches[b 5].

    Pour l'époque du rÚgne de Jules César, nous avons la certitude que le site du bourg actuel de Luzarches fut peuplé. Un camp militaire ou castrum fut établi sur la butte de Saint-CÎme, dont les anciennes limites furent encore visibles vers le milieu du XIXe siÚcle. En 1863, plusieurs tombes romaines y ont été découvertes, avec des débris de plusieurs objets permettant une datation du IVe ou Ve siÚcle de notre Úre[b 6]. En 1980, quatre villae furent découvertes autour de Luzarches, dont une, située à Hérivaux, a été systématiquement fouillée : les résultats témoignent de la prospérité des habitants[a 5].

    Le Moyen Âge

    L'enceinte intĂ©rieure du chĂąteau d'En-Haut (ou chĂąteau Saint-CĂŽme) qui pourrait dater du XIe siĂšcle, Ă  mĂȘme titre que le donjon ; c'est vers le sud-est que les murs gardent encore leur hauteur initiale.
    Cette poterne dans la ruelle Saint-CÎme, aussi appelée porte GriÚche, aurait fait partie de l'enceinte extérieure du chùteau d'En-Haut construite au XIIIe siÚcle.

    À l'Ă©poque mĂ©rovingienne, Luzarches fut apparemment l'une des nombreuses possessions royales, et lors de leur passage, les rois y rendaient la justice. Un acte de Thierry III du Ă©tabli Ă  cette occasion mentionne pour la premiĂšre fois Lusarca explicitement[note 5]. Il reste incertain si Lusarca dĂ©signait un lieu-dit ou un village. Des fouilles prĂšs du hameau de ThimĂ©court en mettant au jour un ensemble de cent quarante tombes mĂ©rovingiennes[29] appuient l'hypothĂšse de l'existence d'un village, qui reste toutefois incertaine jusqu'Ă  la mention de l'Ă©glise[a 6] - [note 6] en 775[a 7].

    Pratiquement aucun Ă©lĂ©ment de l'histoire de Luzarches n'est connu de la fin du VIIIe siĂšcle jusqu'au milieu du XIe siĂšcle, quand, en 1054, le comtĂ© de Clermont est Ă©rigĂ©[b 7]. Le premier comte de Clermont se nommait Renaud (Raredus) et fut le premier seigneur de Luzarches dont l'identitĂ© nous est connue. Le chƓur de l'Ă©glise actuelle date de cette pĂ©riode. En 1140, Ascelin, seigneur de Marly, fonde l'abbaye d'HĂ©rivaux, qui allait devenir une paroisse indĂ©pendante au siĂšcle suivant et n'avait que peu de liens avec Luzarches[a 5]. Lorsque la sƓur du quatriĂšme comte de Clermont Ă©pouse Gui III de la famille des Bouteiller de Senlis en 1152, la moitiĂ© de la seigneurie restant alors Ă  la famille de Clermont est divisĂ©e entre les deux familles. Luzarches a dĂ©sormais trois seigneurs, le troisiĂšme venant de la famille de Beaumont[a 8].

    Alice, « dame de Luzarches », signe un acte en 1177 qui parle d'un tonlieu à Luzarches, premier indice de l'existence d'un marché[b 8]. Le seigneur Mathieu III de Beaumont fait construire la collégiale dans l'enceinte de son chùteau d'En-Haut, sur la butte Saint-CÎme et améliore les fortifications du chùteau[note 7]. C'est la famille des Bouteiller qui fait vraisemblablement construire le « chùteau d'En-Bas », ou « chùteau de la Motte »[c 1], et qui fut achevé au plus tard en 1220[a 6]. Luzarches est devenu, au début du XIIIe siÚcle, une bourgade d'une certaine importance, le nombre de feux ayant atteint les 400 en 1204. Ce développement est dû au commerce[a 9]. Il est possible que Luzarches bénéficie du régime communal, que le comte Mathieu III de Beaumont avait établi dans sa ville de Beaumont-sur-Oise[a 10]. La justice concernant les nobles se rendait au chùteau d'En-Bas, et celle pour les autres personnes au chùteau d'En-Haut. Luzarches fut équipé d'un HÎtel-dieu et d'une léproserie[b 9].

    En 1251, la famille de Clermont s'Ă©teint. BarthĂ©lemy de Beaumont est le premier seigneur du lieu Ă  s'appeler de Luzarches, en 1288[b 10]. La famille des Bouteiller disparaĂźt de Luzarches quand les hĂ©ritiers d'Ansel le Bouteiller († 1309) vendent leurs parts, vers 1310[b 11]. En ce dĂ©but du XIVe siĂšcle, des abus de droits fĂ©odaux deviennent frĂ©quents. Puis, Luzarches est dĂ©vastĂ©e pendant la guerre de Cent Ans, vers 1347 et 1358[a 11]. Un Jean de Beaumont sera le dernier reprĂ©sentant de cette famille sur place, et il vend sa moitiĂ© de la seigneurie Ă  Louis, futur duc d'OrlĂ©ans en 1391[b 3]. Le Valois Ă©tait ouvert du cĂŽtĂ© de Paris. Alors Louis fortifie Luzarches entre Creil et Paris[30]. Son fils Charles d'OrlĂ©ans est emprisonnĂ© en Angleterre Ă  la suite de la bataille d'Azincourt, en 1415. LibĂ©rĂ© en 1440, il donne Ă  sa sƓur Marguerite ses possessions de Luzarches, et sa fille les apportera en dot lors de son mariage avec le prince d'Orange vers le milieu du XVe siĂšcle. C'est ainsi que cette importante famille devient prĂ©sente Ă  Luzarches.

    Comme un acte de 1385 le précise, des marchés ont lieu tous les mardis et vendredis, et des foires deux fois par an. Dans cette période d'interruption de la guerre de Cent ans, sous l'impression des dommages subis, Luzarches est apparemment équipé de remparts, avec quatre portes : porte des Viviers (vers Paris), porte de Creil, porte de Meaux et porte Vivien[b 3]. Des personnages importants font étape à Luzarches lors de leurs voyages entre Paris et le nord de la France, tel que le duc de Bourgogne Philippe le Hardi, au moins cinq fois entre 1392 et 1399[a 12]. Luzarches reste globalement une cité prospÚre à la fin du XIVe siÚcle, qui tirent toujours une large partie de ses revenus du commerce. Bien entendu, le fossé est grand entre les bourgeois et marchands d'une part, et la majorité de la population, vivant en pauvreté, d'autre part.

    Par contre, le milieu du siÚcle suivant est caractérisé par la misÚre ; la population est décimée et les champs restent souvent en friche. Luzarches est devenue pauvre et dépeuplé, les habitants ne peuvent plus tenir profit du commerce qui se déroule par la grande route, ni payer les rentes et taxes[a 13]. En 1492, Marc de Cenesme, d'une famille de banquiers originaire de Lucques, devient le nouveau seigneur du chùteau de la Motte. Huit ans plus tard, il achÚte également la seigneurie du chùteau d'En-Haut, et devient ainsi l'unique seigneur du bourg de Luzarches ; quatre cents ans de partage entre deux voire trois seigneurs prennent fin[31].

    L'Ă©poque moderne jusqu'Ă  la RĂ©volution

    Luzarches sur la carte des Cassini, vers 1780 : l'on reconnaßt la position des différents hameaux, chùteaux et fermes seigneuriales situés sur le territoire de l'actuelle commune, ainsi que la maladrerie Saint-Lazare.

    Vers 1510, Luzarches s'est rattrapĂ© des suites de la guerre de Cent ans et compte 2 400 habitants environ, c'est de nouveau une ville florissante[b 12]. Jean de Cenesme devient chevalier et commissaire gĂ©nĂ©ral de l'artillerie. Il fait rebĂątir le portail de l'Ă©glise, dans le style de la Renaissance, et reconstruire le chĂąteau de la Motte qui devient le chĂąteau principal. Vers la fin du siĂšcle, le chĂąteau d'En-Haut est partiellement dĂ©truit pendant les guerres de religion et transformĂ© en ferme[a 14].

    Jusqu'Ă  la RĂ©volution française, deux propriĂ©taires se partagent la seigneurie Ă  parts Ă©gales, la seigneurie restant officiellement indivise comme du temps des Cenesme. Les transferts des propriĂ©tĂ©s s'opĂšrent d'abord uniquement par voie d'hĂ©ritage. Puis les deux parts sont vendues au Grand CondĂ© en 1646, respectivement Ă  Édouard-Jean MolĂ©, seigneur de ChamplĂątreux et maĂźtre des requĂȘtes, en 1654. Tous les seigneurs de Luzarches jusqu'en 1789 seront des Bourbon-CondĂ© et des MolĂ©[a 15] - [a 14]. Les consĂ©quences nĂ©fastes des Guerres de religion sont assez rapidement surmontĂ©es, et dĂšs le dĂ©but du XVIIe siĂšcle, la prospĂ©ritĂ© s'installe de nouveau Ă  Luzarches. Le nombre des hĂŽtelleries y est au moins de seize[a 16]. Mais la paix est perturbĂ©e plusieurs fois Ă  partir du milieu du siĂšcle, avec cantonnement de soldats dans la ville ; un seigneur de Luzarches est par ailleurs en personne l'un des principaux acteurs de la fronde entre 1648 et 1653, il s'agit du Grand CondĂ©[a 16].

    L'annĂ©e 1706 voit la destruction du chĂąteau de la Motte ou d'En-Bas[a 17], les pierres Ă©tant rĂ©utilisĂ©es et les boiseries transportĂ©es Ă  Paris. En 1755, le nouveau tracĂ© de la « voie royale » de Paris Ă  Amiens et Lille est mis en service au sud de Luzarches. En 1776, la diligence circule quatre fois par semaine et par sens, la durĂ©e du voyage Ă©tant de dix-sept heures et demie[a 18]. Peu avant la RĂ©volution, la superficie de la paroisse de Luzarches de lors qui correspond Ă  peu prĂšs Ă  la commune actuelle (21,18[a 16]kmÂČ comparĂ© Ă  20,49 km2 aujourd'hui)[a 19].

    À la RĂ©volution, Luzarches est sujet aux mĂȘmes phĂ©nomĂšnes de sociĂ©tĂ© que la plupart des autres localitĂ©s, et des arrestations ont lieu. Luzarches devient chef-lieu de canton du district de Gonesse, puis de l'arrondissement de Pontoise, dans le dĂ©partement de Seine-et-Oise. L'Ă©glise paroissiale est exemptĂ©e de la vente comme bien national, servant de temple de la Raison[a 16]. Deux personnages connus profitent de la mise en vente des anciens biens de l'Ă©glise pour se doter de grandes rĂ©sidences bourgeoises sur le territoire de la commune : la cantatrice d'opĂ©ra Sophie Arnould qui avait achevĂ© sa carriĂšre en 1778 et achĂšte le domaine de Rocquemont avec son ancien monastĂšre, et l'homme politique et Ă©crivain Benjamin Constant, qui attend cependant jusqu'au 7 aoĂ»t 1795 pour acquĂ©rir l'ancienne abbaye d'HĂ©rivaux. Il n'y reste que quatre ans, pĂ©riode qui lui suffit pour anĂ©antir la plupart des bĂątiments de l'abbaye[a 20].

    De l'Empire Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale

    La station de pompage permettant d'acheminer l'eau potable de la fontaine Carbonnier vers un réservoir situé sur les hauteurs de la ville, afin d'approvisionner les habitants moyennant des bornes-fontaines.
    L'hÎpital de Luzarches de 1865-66, place de la République, dessiné par l'architecte parisien V. Gillet. Le bùtiment accueille aujourd'hui une maison de retraite.
    Monument aux morts de Luzarches, en commémoration de la PremiÚre Guerre mondiale, dessiné par l'architecte Naudin ; au fond, l'église paroissiale.
    L'ancienne école des filles inaugurée en 1938 et remplacée par l'école élémentaire mixte Louis-Jouvet. Le bùtiment sert aujourd'hui de maison des associations « espace Luzarches ».

    À l'aube du XIXe siĂšcle, Luzarches est l'un des chefs-lieux de canton les plus populeux du dĂ©partement de Seine-et-Oise, disposant d'un certain nombre d'Ă©quipements caractĂ©ristiques d'une ville, et restant un lieu de foires. L’industrie naissante est prĂ©sente sous la forme d’une filature de coton et d’une manufacture de toile[a 21]. L'eau potable et l'Ă©ducation sont les prĂ©occupations du moment. Seule la fontaine de Roquemont, en dehors de la ville, livre de l'eau de bonne qualitĂ©. Les habitants qui vivent Ă©loignĂ©s de cette fontaine sont sujets Ă  des maladies car consommant de l'eau impure. Mais l'adduction de l'eau vers un certain nombre de bornes-fontaines n'est obtenue qu’autour de 1900[a 22].

    Dans un premier temps, l'Ă©cole des garçons se tient au presbytĂšre, et l’école des filles au sein de l’hĂŽpital[a 23]. La construction d’une premiĂšre maison d’école est entamĂ©e en 1839, rue Bonnet[a 24]. L'abbĂ© Soret fonde un orphelinat en 1851, financĂ© par les moyens personnels du curĂ© et par des dons[a 25]. L'Ă©clairage public est instaurĂ© progressivement, avec parcimonie, Ă  partir de 1860[a 26]. Un nouvel hĂŽpital est inaugurĂ© rue Bonnet en 1865-66[a 23], employant un mĂ©decin. Pour les patients, le travail Ă©tait obligatoire pour ceux dont l'Ă©tat de santĂ© le permettait[32]. La crĂ©ation d’une petite bibliothĂšque en 1872 dans l'Ă©cole de 1839, gĂ©rĂ©e par un instituteur, Ă©tait la consĂ©quence du constat qu’arrivĂ©s Ă  l’ñge de 20-25 ans, la plupart des adultes ayant quittĂ© l’école Ă  douze ans avait dĂ©jĂ  dĂ©sappris ce qu’on leur avait appris[a 27].

    Outre les deux manufactures dĂ©jĂ  mentionnĂ©es, l'industrialisation n'a jamais vraiment touchĂ© Luzarches. Beaucoup de Luzarchois Ă©taient journaliers ou artisans, vivant des fournitures pour l'agriculture et du bĂątiment. Des mĂ©tiers caractĂ©ristiques des villes Ă©taient Ă©galement reprĂ©sentĂ©s, indices de la prĂ©sence d'une classe aisĂ©e dans la commune : boulanger, pĂątissier, boucher, tailleur, marchand d'Ă©pices etc. Les petites industries domestiques prĂ©sentes Ă  Luzarches furent la vannerie et la dentellerie[a 15]. Quant Ă  la viticulture et la culture du blĂ©, leurs produits Ă©taient en grande partie destinĂ©s Ă  l'approvisionnement de la capitale et se nĂ©gociaient sur le marchĂ© local. L'Ă©conomie locale Ă©tait aussi marquĂ©e par le commerce, favorisĂ© par le passage de la grande route Paris - Amiens - Lille d'une part, et par la proximitĂ© de Paris d'autre part[22]. L’avĂšnement du chemin de fer dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, laissant de cĂŽtĂ© Luzarches, provoque un dĂ©clin du commerce. Le dynamisme dĂ©mographique s'Ă©clipse alors pendant plus d'un siĂšcle.

    La bourgeoisie a toujours Ă©tĂ© bien prĂ©sente Ă  Luzarches, et durant tout le XIXe siĂšcle, des Parisiens fortunĂ©s y construisent des villas pour leur villĂ©giature. Le « ChĂąteau de la Motte », le « ChĂąlet » Ă  proximitĂ© de ce dernier, ou le « ChĂąteau du Bel-Air » en sont des exemples. À l'instar des villes, le village de Luzarches s'Ă©quipe d'une promenade sur les hauteurs de Saint-CĂŽme en 1867, plantĂ©e d'une double rangĂ©e de tilleuls[a 28]; un jardin public sera amĂ©nagĂ© plus tard prĂšs de l'Ă©glise[note 8].

    voir : 1870 chute d un ballon https://fr.wikisource.org/wiki/La_Chute_d%E2%80%99un_ballon_%C3%A0_Luzarches_en_1870

    De la PremiĂšre Guerre mondiale Ă  aujourd'hui

    Environ quatre semaines aprĂšs avoir Ă©clatĂ©, la PremiĂšre Guerre mondiale atteint le nord de l'Île-de-France le 1er septembre 1914.
    Au soir du 2 septembre, tout le monde s'attend à ce que l'armée allemande s'empare de Paris dÚs le lendemain.
    Le 3 septembre, l'avant-garde des colonnes s'étant dirigé vers Chantilly arrive à Luzarches[33]; heureusement, il n'y a point d'actions de combat ; l'ennemi ayant apparemment changé de stratégie et ne continue pas sa marche sur Paris.
    C'est le point le plus avancé vers le sud que l'armée allemande atteint, avec Survilliers[34]. Une stÚle commémore cet événement[35].
    Pour soigner les blessés de guerre, l'Association des Dames Françaises ouvre un hÎpital en haut de la rue Saint-CÎme, entretenant des rapports étroits avec le « Scottish Women's Hospital » à Royaumont. Le 9 mars 1916, cet hÎpital est transféré au chùteau de Chauvigny, sur la commune de Luzarches, dénommé alors hÎpital auxiliaire no 507[36]. Des combats aériens ont parfois lieu au-dessus de Luzarches, notamment début 1918. - Au total, soixante-trois soldats luzarchois sont morts pour la France, dont le souvenir est honoré par le monument aux morts.

    En 1926, le premier lotissement est créé à Luzarches. Trois ans plus tard, la construction de l'école des filles, envisagée initialement pour 1914, est enfin entamée[33]. La nouvelle école est inaugurée en 1938[37]; elle sert actuellement de maison des associations. Les années 1930 sont une période de stagnation économique pour Luzarches, qui perd un huitiÚme de sa population.

    La phase active de la Seconde Guerre mondiale commence dans l'arrondissement par le bombardement de Pontoise, le 11 mai 1940. Des batteries et projecteurs de la DCA (Défense contre les aéronefs) sont installés au hameau de la Biche, sur la commune de Luzarches, puis à d'autres endroits. Les Allemands attaquent par la voie de l'air uniquement. Depuis le front de l'est, les troupes françaises battent rapidement en retraite et ne sont stationnées à Luzarches que pendant deux jours, l'avancée des troupes ennemies ne cessant de continuer. Ensuite, ce fut l'exode d'une grande partie de la population devant l'invasion allemande, à partir du 11 mai ; cependant, avec l'encombrement des routes, il fut difficile d'avancer et entre-temps, les Allemands arrivaient aussi à la ligne de la Loire, et la plupart des fugitifs rentrÚrent chez eux. Ce fut le début de l'occupation, s'installant entre le 17 et 25 juin[38].

    Un groupe de rĂ©sistants FFI s'organise Ă  Luzarches, constituĂ© de quinze hommes et de trois femmes[note 9] - [39], affiliĂ©s par la suite Ă  LibĂ©ration-Nord. Ce groupe se rallie ultĂ©rieurement au maquis de Ronquerolles de Philippe Viannay. Son chef local, Édouard Laval, est arrĂȘtĂ© le 1er juin 1944, relevĂ© par Jean-William Lapierre. Mais le 19 juin, le rĂ©seau est Ă©ventĂ© par l'ennemi ; dix-sept rĂ©sistants sont arrĂȘtĂ©s dont onze fusillĂ©s Ă  L'Isle-Adam. Les rescapĂ©s parviennes Ă  rĂ©former un rĂ©seau par la suite[40].

    Dans les années 1950, Luzarches ne possÚde toujours pas d'établissement d'enseignement secondaire. Pour la rentrée scolaire de 1959, des classes de cinquiÚme et de sixiÚme sont ouvertes provisoirement. La construction du groupe scolaire rue des Selliers débute simultanément, pour une ouverture en 1961. Dans un premier temps, cet actuel collÚge accueille également l'école primaire des garçons, l'ancienne école des garçons rue Bonnet devenant école maternelle des filles. Deux ans plus tard, une premiÚre classe de lycée est ouverte. Entre 1964 et 1970, trente-cinq classes sont progressivement ouvertes dans des pavillons préfabriqués[note 10]. Cette solution provisoire perdure longtemps ; un premier bùtiment solide du début des années 1970 n'accueille que peu de classes, et le lycée définitif n'ouvre qu'entre 1980 et 1986[37]. Avec l'augmentation du nombre de ses habitants dans la période de 1970 à 1999, la commune se dote de nouveaux équipements, dont notamment une station d'épuration, d'une maison de retraite en remplacement de l'hospice, d'une halte-garderie avec crÚche, d'une salle polyvalente, d'une maison des associations (dans l'école des filles d'avant-guerre), et d'une bibliothÚque.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune entre dans la neuviĂšme circonscription du Val-d'Oise.

    Luzarches fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en fĂ©vrier 2008[41]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[42] - [43]. Les justiciables de Luzarches sont Ă©galement rattachĂ©s Ă  la Cour d'appel de Versailles[44].

    Intercommunalité

    Le siÚge de la communauté de communes Carnelle - Pays de France, dans la premiÚre école de 1839.

    Luzarches adhÚre à la communauté de communes Carnelle - Pays de France (CCPF)[45], dont le siÚge est situé dans la commune, et qui comprend 18 autres communes.

    Tendances politiques jusqu'en 2012

    En 2008, eurent lieu les Ă©lections cantonales Ă  Luzarches. La faveur de l’électorat pour la droite majoritaire qui transparaĂźt des Ă©lections rĂ©gionales de 2010 et des europĂ©ennes de 2009 se manifestent ici sans aucune ambiguĂŻtĂ©, Patrick Decolin (UMP) remportant 72,93 % des suffrages au 2e tour et son adversaire MichĂšle GrĂ©neau (PS) 27,02 %. Au 1er tour, l’avantage du candidat UMP est encore plus net, avec 64,17 % par rapport Ă  19,34 % pour la candidate du PS[46].

    La mairie de Luzarches, qui a pris sa forme actuelle en 1835. La restauration de la façade a eu lieu en 2016.

    Les Ă©lections europĂ©ennes de 2009, avec un faible taux d’expression de 44,55 %, montrent des rĂ©sultats de plus de dix pour cents pour trois listes : Michel Barnier (UMP) – 33,6 % ; Daniel Cohn-Bendit (Verts) – 19,6 % ; Harlem DĂ©sir (PS) – 11,6 %. La forte tendance pour les Verts exprimĂ©e lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2010 s’affirme donc Ă©galement, tout comme la prĂ©fĂ©rence de l’électorat luzarchois pour la majoritĂ© gouvernementale, mais l’extrĂȘme droite est seulement Ă  la cinquiĂšme place avec 6,56 %[47]. En 2004, le taux d’expression fut identique, mais les suffrages obtenus par les quatre listes dĂ©passant les dix pour cents ne montrent pas du tous les mĂȘmes tendances : Harlem DĂ©sir (PS) – 21,46 % ; Patrick Gaubert (UMP) - 18,11 % ; Marielle de Sarnez (UDF) - 14,59 % ; Marine Le Pen (FN) – 12,1 %[48].

    Lors des Ă©lections rĂ©gionales de 2010, 48,6 % des inscrits se sont exprimĂ©s au 2e tour : 50,98 % pour ValĂ©rie PĂ©cresse (UMP, liste de la majoritĂ© prĂ©sidentielle) et 49,02 % pour Jean-Paul Huchon (PS, liste des unions de la gauche). Au 1er tour, ValĂ©rie PĂ©cresse Ă©tait clairement en tĂȘte, avec 29,14 % contre 21,14 % pour Jean-Paul Huchon. On constate des fortes tendances pour les Verts et le Front national au 1er tour, avec 15,65 % pour chacune des listes[49]. Lors des prĂ©cĂ©dentes Ă©lections rĂ©gionales de 2004, le rapport entre gauche et droite majoritaire Ă©tait sensiblement le mĂȘme, et le Front national s’était mĂȘme maintenu au 2e tour en obtenant 15,05 % des suffrages. Les Verts n’avaient pas prĂ©sentĂ© de liste indĂ©pendante pour ces Ă©lections[50].

    L'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012 mobilise une trĂšs large majoritĂ© des Luzarchois inscrits sur la liste Ă©lectorale, Ă  savoir 84,68 %, et le taux d’expression est de 80,11 %. Le 2e tour voit Nicolas Sarkozy arriver en tĂȘte avec 56,33 % des voix exprimĂ©es, 43,67 % revenant donc Ă  François Hollande. Le rapport des forces entre ces deux candidats est dĂ©jĂ  semblable au 1er tour, oĂč le prĂ©sident sortant rĂ©unit 32,33 % des suffrages, contre 25,52 % pour François Hollande. Marine Le Pen atteint la troisiĂšme position avec 17,27 %, et deux candidats avoisinent les 10 % : Jean-Luc MĂ©lenchon avec 10,55 % et François Bayrou avec 9,66 %[51]. Lors de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy enregistre encore 61,55 % des suffrages au 2e tour, et SĂ©golĂšne Royal 38,45 %. Au 1er tour, François Bayrou avait encore obtenu presque autant de suffrages que la candidate du PS, avec 20,20 % par rapport Ă  21,7 %. Jean-Marie Le Pen du FN avait obtenu 9,59 %, occupant la quatriĂšme place du classement[52].

    Lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2012 qui suivirent, les Luzarchois confirment leur soutien au dĂ©putĂ© en fonction Yanick Paternotte (UMP) en lui accordant 53,4 % au 2e tour, son adversaire Jean-Pierre Blazy (PS) obtenant 46,6 %. Cependant, ce dernier est Ă©lu avec une nette majoritĂ© de 55,95 %. Le taux d'expression est de 57,54 % Ă  Luzarches. Au 1er tour, l'Ă©cart entre Paternotte et Blazy y est dĂ©jĂ  assez faible avec 35,68 % contre 33,61 %, Lydie Dubois Ă©tant le troisiĂšme candidat Ă  dĂ©passer les 10 % avec 17,79 % des suffrages[53]. Aux lĂ©gislatives de 2007, le taux d’expression des Ă©lecteurs inscrits Ă  Luzarches est de 57,68 %. Yanich Paternotte y recueille deux fois plus de voix au 2e tour que le dĂ©putĂ© en fonction, Jean-Pierre Blazy : 60,05 % contre 39,95 %. Le candidat UMP obtient dĂ©jĂ  51,83 % des suffrages au 1er tour, ne laissant que 22,2 % Ă  Jean-Pierre Blazy, alors que ni le Front national, ni les Verts dĂ©passent le seuil des cinq pour cent. L'unique autre candidat Ă  y parvenir est Guy Messager de l’UDF avec 12,15 %[54].

    RĂ©sultats depuis 2012

    Élections prĂ©sidentielles

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections lĂ©gislatives

    RĂ©sultats des deuxiĂšmes tours :

    Élections europĂ©ennes

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections rĂ©gionales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections dĂ©partementales

    RĂ©sultats des deux meilleurs scores :

    Élections municipales

    Résultats des deuxiÚmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1789 1790 Claude Louis Le Flamant de Joyenval
    1790 1791 Didier Corboran
    1791 1792 Julien François Martin
    1792 1793 Nicolas Imbert
    1793 1794 Julien François Martin
    1794 1797 Didier Corboran
    1797 1799 Claude Louis Le Flamant
    1799 1816 Charles Louis Boucher Notaire
    1816 1826 Jean-Pierre Gogot-Bussy Notaire
    1826 1830 Gaspard Badoulleau
    1830 1834 Jean Baptiste Hippolyte Flan Notaire
    1834 1844 Pierre Hippolyte MĂ©da Notaire
    1844 1855 Jean Louis Ribous
    1855 1870 Augustin-Adolphe Lallier Notaire
    1870 Novembre 1871 FĂ©lix Achille Meu
    Novembre 1871 Janvier 1872 Auguste EugÚne Préau
    Janvier 1872 1878 Jean Auguste Truchy
    1878 1888 Auguste EugÚne Préau
    1888 1892 Jean Auguste Truchy
    1892 1908 Maurice Gilbert-Boucher Avocat
    1908 1920 Paul Budin
    1920 1921 Emile Arnaud Avocat, Notaire et Ecrivain
    1922 1925 Paul Budin
    1925 1935 Henri Dubois Notaire
    1935 1941 Henri Carré
    Les données manquantes sont à compléter.
    194. 194. EugÚne Warmé
    1945 1951 Isidore Queyriaux
    Les données manquantes sont à compléter.
    1952 mars 1959 Pierre Allaire Indépendant
    mars 1959 mars 1977 Pierre Fournet UNR Médecin généraliste
    mars 1977 mars 2001 Bernard Messeant[65] UDF-PR
    puis RPR
    Kinésithérapeute
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Luzarches (1988 → 2005)
    Vice-président du conseil général du Val-d'Oise
    PrĂ©sident de la CC du pays de France (1994 → 2001)
    mars 2001 mars 2014 Patrick Decolin RPR puis UMP Ingénieur de recherche au CNRS
    Conseiller gĂ©nĂ©ral de Luzarches (2005 → 2015)
    mars 2014[66] mai 2020[67] Damien Delrue DVD puis DVC Chef d'entreprise
    Vice-prĂ©sident de la CC Carnelle Pays de France (2018 → 2020)[68]
    mai 2020[69] - [70] En cours
    (au 2 décembre 2020)
    Michel Mansoux DVD Responsable d'une agence immobiliĂšre
    Vice-prĂ©sident de la CC Carnelle Pays de France (2020 → )

    Politique environnementale

    Luzarches dépendant de la communauté de communes Carnelle - Pays de France, les habitants ont à leur disposition quatre déchÚteries situées en dehors du territoire de la communauté de communes à Bouqueval, Sarcelles, Gonesse et Viarmes[71].

    Pour la collecte des déchets, Luzarches est une des quarante et une communes du syndicat mixte pour la gestion et l'incinération des déchets urbains de la région de Sarcelles (SIGIDURS)[72].

    Sur le plan des zones de protection de la nature, Luzarches est concernĂ©e par trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : la ZNIEFF type 1 « Bois de Beauvilliers » (n° national 110001806, n° rĂ©gional 00006030)[73] ; par la ZNIEFF type 1 « Le Gouy » (n° national 110001790, n° rĂ©gional 60170001)[74] ; et par la ZNIEFF type 2 « ForĂȘt de Coye » (n° national 110001789, n° rĂ©gional 60170000)[75]. La premiĂšre concerne un bois privĂ©, d'intĂ©rĂȘt floristique, et porte sur une superficie de 127 ha, majoritairement sur les territoires des communes d'AsniĂšres-sur-Oise et Seugy. La seconde concerne Ă©galement un bois privĂ©, d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, et porte sur une superficie de 92 ha, entre le bourg et HĂ©rivaux. La troisiĂšme, la plus importante selon sa superficie, est situĂ©e sur les deux dĂ©partements du Val-d'Oise et de l'Oise et porte sur une partie de la forĂȘt de Chantilly.

    La vallée de l'Ysieux forme, avec celle de la Nonette, un site naturel classé par décret du 29 mars 2002[76].

    Le Conseil général du Val-d'Oise a recensé vingt « espaces naturels sensibles » (ENS) en 1996, qui ne concernent cependant pas la commune de Luzarches[77].

    Services publics

    La gendarmerie, rue Charles-de-Gaulle.

    Luzarches est le siÚge d'une brigade de gendarmerie et dispose d'une police municipale. Par contre, la commune n'est pas dotée d'un centre de secours, son secteur étant couvert par la caserne du Service d'incendie et de secours (SDIS 95) de Viarmes.

    La caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) qui concerne les habitants de Luzarches est celle de Fosses. L'agence la plus proche de la caisse d'allocations familiales (CAF) est celle de Garges-lÚs-Gonesse. Sur le plan de l'emploi, c'est l'antenne PÎle emploi de Gonesse qui est compétente.

    En tant que chef-lieu de canton, une perception du Trésor public est implantée à Luzarches.

    Budget

    Commune de Luzarches : Compte administratif 2009 du budget principal

    Investissements Fonctionnement TOTAL
    DĂ©penses en € 1 174 945,34 € 3 967 009,78 € 5 141 955,13 €
    Recettes en € 1 236 611,57 € 4 110 535,77 € 5 347 147,34 €
    Solde d'exĂ©cution de l'exercice 61 666,23 € 143 525,99 € 205 192,22 €
    Solde d’exĂ©cution de l'exercice prĂ©cĂ©dente 9 272,99 € 24 329,42 € 33 602,41 €
    Solde global de l'exercice 70 939,22 € 167 855,41 € 238 794,63 €
    Source des données : Commune de Luzarches[78]

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Luzarches en 2009[79]
    Taxepart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
    Taxe d'habitation (TH)11,59 %1,88 %5,88 %0,00 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés bùties (TFPB)13,36 %2,55 %6,65 %1,27 %
    Taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties (TFPNB)106,39 %15,14 %18,50 %2,20 %
    Taxe professionnelle (TP)13,98 %*2,55 %6,65 %1,27 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation fonciÚre des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impÎt local instauré par la loi de finances pour 2010[80]).

    Le conseil municipal a dĂ©cidĂ©, dans sa rĂ©union du , de maintenir les taux d'imposition sur le niveau de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente. Le produit attendu de ces taxes directes locales Ă©tait de 1 443 264 €. Le produit attendu au titre de la Contribution Ă©conomique territoriale en compensation de la taxe professionnelle abrogĂ© Ă©tait de 433 023 € pour l'annĂ©e 2010[78].

    Jumelages

    La ville de Luzarches est jumelĂ©e avec trois villes d’autres pays[81]:

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[84]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[85].

    En 2020, la commune comptait 4 828 habitants[Note 3], en augmentation de 7,48 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6001 6961 8121 3731 4321 3801 4221 4461 453
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4981 4781 4701 3661 3501 4131 4181 4071 456
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3771 4331 4561 4161 5961 6841 4921 4791 589
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 7532 0362 4842 5593 3713 8994 0794 1034 289
    2015 2020 - - - - - - -
    4 5364 828-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[86] puis Insee Ă  partir de 2006[87].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'Ă©volution dĂ©mographique de Luzarches reflĂšte une stagnation de la Restauration jusqu'au milieu des annĂ©es 1920, avec des hausses temporaires qui sont toujours compensĂ©es par des baisses consĂ©cutives. À la veille de la RĂ©volution, Luzarches comptait 1.800 habitants[a 1], chiffre qui a Ă©tĂ© atteint de nouveau au dĂ©but du Premier Empire. Mais par la suite, Luzarches a souffert de la politique expansionniste de NapolĂ©on Ier avec ses guerres incessantes et la crise Ă©conomique allant de pair. Jusque dans les annĂ©es 1920, le nombre d'habitants fluctue donc entre les 1.350 (minimum atteint en 1876) et les 1.498 (maximum atteint en 1856). L'augmentation de la population Ă  partir des annĂ©es 1920 correspond Ă  la premiĂšre vague de crĂ©ation de lotissements dans les communes de la grande couronne parisienne, qui n'a cependant pas touchĂ© Luzarches que dans une mesure trĂšs modeste. Le premier lotissement y a vu le jour en 1926[33]. Il se traduit par une augmentation momentanĂ©e du nombre d'habitants, qui sera complĂštement rĂ©sorbĂ© jusqu'en 1936 pour des motifs qui restent Ă  Ă©claircir. Ce ne sont que les lotissements des annĂ©es 1950, rue des Sapins / rue des ChĂątaigniers, qui permettent de dĂ©passer de nouveau la valeur de 1926. Mais la valeur de 1789 et 1806 n'est dĂ©finitivement dĂ©passĂ©e que vers le milieu des annĂ©es 1960. Ensuite Luzarches connaĂźt deux vagues d'installation de nouveaux habitants, dans la premiĂšre moitiĂ© des annĂ©es 1970 et tout au cours des annĂ©es 1980 et 1990, avec une accĂ©lĂ©ration dans cette derniĂšre pĂ©riode.

    L'Ăąge de la population luzarchoise prĂ©sente une structure proche de celle du dĂ©partement du Val-d'Oise pour la plupart des tranches d'Ăąge. Les personnes de 15 Ă  29 ans sont moins reprĂ©sentĂ©s Ă  Luzarches - 17,9 %, que sur le plan dĂ©partemental - 20,9 %, tout comme les personnes de 60 Ă  74 ans (13,2 % contre 10,0 %). En effet, le troisiĂšme Ăąge occupe une place plus importante Ă  Luzarches que dans le Val-d'Oise ; 17,3 % de la population ont 65 ans ou plus, alors que ce chiffre n'est que de 12,6 % sur le plan dĂ©partemental. Contrairement Ă  d'autres communes du dĂ©partement, les personnes de cette tranche d'Ăąge ne quittent pas Luzarches pour s'installer ailleurs ; d'autre part, la maison de retraite montre aussi son influence sur les donnĂ©es statistiques.

    Luzarches se dĂ©marque plus clairement de la moyenne dĂ©partementale en ce qui concerne les taux de natalitĂ© - 11,4 â€°, et de mortalitĂ© - 9,3 â€°, qui sont de 15,6 â€° et de 5,9 â€° respectivement dans le Val-d'Oise. Les couples avec enfant reprĂ©sentent 33,1 % des mĂ©nages Ă  Luzarches et 37,6 % dans le Val-d'Oise. En revanche, les couples sans enfant sont d'autant plus nombreux Ă  Luzarches (26,9 %) que dans le Val-d'Oise (22,6 %) ; ce fait rĂ©sulte de la structure d'Ăąge de la population. De mĂȘme, il y a davantage de mĂ©nages d'une personne seule Ă  Luzarches qu'ailleurs dans le dĂ©partement, mais il y a aussi lĂ©gĂšrement moins de familles monoparentales. Quant au nombre d'enfants par mĂ©nage, les familles de trois enfants ou plus sont plus rares Ă  Luzarches, ce qui est liĂ© Ă  la structure sociale de la population (voir la section ci-dessous) ; mais il y a aussi moins de familles avec un seul enfant et davantage de familles avec deux enfants que dans la moyenne dĂ©partementale (26,0 % contre 23,8 %)[88].

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  37,1 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (41,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 22,5 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 18,7 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 211 hommes pour 2 426 femmes, soit un taux de 52,32 % de femmes, lĂ©gĂšrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,42 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[89]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,9
    5,2
    75-89 ans
    8,3
    14,6
    60-74 ans
    14,2
    22,3
    45-59 ans
    21,7
    18,5
    30-44 ans
    18,5
    18,4
    15-29 ans
    18,0
    20,5
    0-14 ans
    17,4
    Pyramide des ùges du département du Val-d'Oise en 2018 en pourcentage[90]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,1
    4,3
    75-89 ans
    5,9
    12,5
    60-74 ans
    13,1
    19,4
    45-59 ans
    19,2
    20,7
    30-44 ans
    20,9
    19,7
    15-29 ans
    18,8
    23
    0-14 ans
    20,9

    Enseignement

    Le lycée Gérard-de-Nerval, place de l'Europe. Le collÚge Anna-de-Noailles se trouve juste à cÎté.

    Luzarches est située dans l'académie de Versailles.

    La ville administre une école maternelle (école Rosemonde-Gérard) et une école élémentaire (école Louis-Jouvet) communales[91].

    Le dĂ©partement gĂšre un collĂšge (le collĂšge Anna-de-Noailles[92]) et la rĂ©gion Île-de-France un lycĂ©e (le lycĂ©e d'enseignement gĂ©nĂ©ral et technologique GĂ©rard-de-Nerval[93]).

    Concernant la petite enfance, la commune de Luzarches propose une crĂšche intĂ©grant une halte-garderie, structure multi-accueil municipale baptisĂ©e l'Arche de NoĂ©. Concernant les enfants scolarisĂ©s dans les Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires, un centre de loisirs ouvre tous les mercredis en pĂ©riode scolaire et pendant les vacances scolaires (sauf pendant le mois d'aoĂ»t et sauf l'une des deux semaines des vacances de NoĂ«l). Le centre de loisirs se situe dans la maison des associations, l'ancienne Ă©cole des filles baptisĂ©e Espace Luzarches. Contrairement Ă  la pratique d'autres communes de la mĂȘme taille, aucune structure de garde n'est disponible le samedi. En revanche, Luzarches est dotĂ© d'un point-jeunes destinĂ© aux Ă©lĂšves de douze Ă  seize ans, ouvert les mercredis aprĂšs-midi et pendant les vacances scolaires ; certaines activitĂ©s sont proposĂ©es les vendredis soir ou samedis aprĂšs-midi selon les cas[94].

    Santé

    Luzarches est bien dotée de médecins généralistes, au nombre de cinq ; cependant, les médecins spécialistes font défaut. Il n'y a qu'un cabinet de radiologie et échographie. Pour consulter des médecins spécialistes, il faut se rendre à Fosses (cardiologue, dermatologue, gynécologue-accoucheur, ophtalmologue, oto-rhino-laryngologue, phlébologue) et dans de nombreux cas dans des communes encore plus éloignées. Les chirurgiens-dentistes sont au nombre de deux à Luzarches. Les hÎpitaux les plus proches se trouvent à Beaumont-sur-Oise, Gonesse et Senlis (Oise). Bien que chef-lieu de canton, aucun consultation de Protection maternelle et infantile (PMI) n'existe à Luzarches ; il n'y a qu'une consultation d'infirmiÚre par mois. La PMI la plus proche est celle de Fosses.

    Dans le secteur paramédical, un cabinet d'infirmiers proposant également des soins à domicile est au service des habitants. Il y a deux kinésithérapeutes, un orthophoniste et un psychothérapeute. Sont à citer également deux pharmacies, un laboratoire de biologie médicale, ainsi qu'une clinique vétérinaire. Une délégation de la Croix-Rouge française est présente à Luzarches. Le centre de secours le plus proche est la caserne des sapeurs-pompiers de Viarmes.

    Sports

    Le dojo, avenue de la Libération.
    La salle de fĂȘtes et de spectacles Blanche Montel, place de l'Europe.
    La bibliothĂšque du Pays de France, rue Charles-de-Gaulle.

    La commune de Luzarches est dotée d'équipements sportifs variés : COSEC, gymnase, stade, salle de musculation, dojo, courts de tennis. Cependant, une piscine fait défaut à Luzarches et dans ses environs.

    Une principale association sportive, l'Amicale Sportive de Luzarches, organise une large gamme d'activités sportives pour tous les ùges et couvrant un grand nombre de disciplines sportives. Les principales activités proposées sont (dans l'ordre alphabétique) : aïkido, badminton, basket-ball, cyclotourisme, escalade, escrime japonaise, football (seniors), gymnastique volontaire, handball, judo, karaté, musculation et remise en forme, pétanque, randonnée, tennis, tennis de table, volley-ball.

    Différentes formes de danse et le yoga, en partie liés au sport, sont proposés par une association à vocation culturelle, Cameleon. Un hÎtel de tourisme, l'unique de la commune, est pourvu d'un terrain de golf à quatre parcours sur le site du mont Griffon, entre Luzarches et Seugy.

    Culture et loisirs

    Les Ă©quipements consacrĂ©s Ă  la culture et aux loisirs dont dispose la commune sont la Maison Eric Satie, avec la BibliothĂšque du Pays de France (ouverte seulement trois jours par semaine, dont deux jours uniquement le matin) ; la salle des fĂȘtes et de spectacles Blanche-Montel ; la maison des associations baptisĂ©e Espace Luzarches ; une salle polyvalente attenante au gymnase du collĂšge ; ainsi que l'Ă©cole municipale de musique (dans le mĂȘme bĂątiment que l'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire).

    Sur le plan des activités culturelles, l'association Cameleon organise des cours d'anglais, de peinture, de dessin et de poterie. Cette association s'engage également sur le plan du théùtre. Luzarches compte également une association d'artistes, un photo-club, et trois associations musicales (atelier choral et instrumental, harmonie, trompes de chasse).

    Plusieurs associations interviennent sur le plan des loisirs. Sont Ă  citer au premier plan le comitĂ© des fĂȘtes, l'Association Ă©changes et dĂ©couverte du monde (ADEM), la sociĂ©tĂ© de chasse, et des associations s'adressant au troisiĂšme Ăąge : Club de l'Ăąge d'or, Club vermeil, associations d'anciens combattants.

    Cultes

    Seul le culte catholique est prĂ©sent Ă  Luzarches, avec la paroisse Saint-CĂŽme-et-Saint-Damien. Des messes sont cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  l'Ă©glise paroissiale tous les dimanches Ă  onze heures. En semaine du mardi au vendredi, des messes ont lieu chez les sƓurs dominicaines des Campagnes, rue de l'AbbĂ©-Soret ; soit le matin, soit le soir[95]. Une salle paroissiale permet d'organiser des activitĂ©s culturelles. La paroisse de Luzarches s'Ă©tend sur dix autres communes du canton[note 11]. Dans l'Église catholique, Luzarches est Ă©galement un doyennĂ©, c'est-Ă -dire une division du diocĂšse de Pontoise, veillant Ă  la coordination de plusieurs paroisses.

    Économie

    Revenus et catégories socio-professionnelles

    La population active de Luzarches est de 2 030 ou 2 052 personnes[note 12], soit un taux d'activitĂ© de 76,6 % pour les habitants de quinze Ă  soixante-quatorze ans qui Ă©taient au nombre de 2 678 en 2007. (Rappelons que les Ă©lĂšves, Ă©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s comptent aussi parmi la population inactive ; ils reprĂ©sentaient 10,9 % Ă  Luzarches en 2007.) Ce taux d'activitĂ© est lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  celui du Val-d'Oise, qui est de 74 %. En 2007, la population active se rĂ©partissait comme suite selon les catĂ©gories socio-professionnelles:

    Population active selon la catégorie socio-professionnelle (y inclus les chÎmeurs)
    et salaire net horaire moyen, données pour 2007

    Agriculteurs
    exploitants
    Artisans,
    commerçants,
    chefs d'entreprise
    Cadres et
    professions
    intellectuelles sup.
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers Ensemble
    Luzarches Part de la catégorie 0 % 6,0 % 19,6 % 32,0 % 25,4 % 16,7 % 100,00 %
    Salaires dans la catĂ©gorie non renseignĂ© non renseignĂ© 25,80 â‚Ź 14,20 â‚Ź 10,40 â‚Ź 11,00 â‚Ź 15,10 â‚Ź
    Val-d'Oise Part de la catégorie 0,1 % 4,1 % 16,3 % 27,6 % 31,6 % 19,2 % 100,00 %
    Salaires dans la catĂ©gorie non renseignĂ© non renseignĂ© 23,90 â‚Ź 13,80 â‚Ź 9,80 â‚Ź 10,20 â‚Ź 13 â‚Ź
    Source des données : Insee[96]

    L'on constate que les catégories socio-professionnelles élevés sont mieux représentés à Luzarches qu'ailleurs dans le département, et les salaires dont bénéficient les Luzarchois dépassent la moyenne départementale pour toutes les catégories.

    Ces diffĂ©rences se reflĂštent Ă©galement dans le niveau de formation. En effet, seulement 21,6 % des Luzarchois non scolarisĂ©s de quinze ans ou plus n'ont aucun diplĂŽme ou seulement l'ancien certificat d'Ă©tudes primaires ; dans le Val-d'Oise, 29 % des habitants se trouvent dans cette situation. En revanche, 29,2 % des Luzarchois disposent d'un niveau bac +2 au minimum, niveau qu'atteignent seulement 24,7 % des Valdoisiens. La part des mĂ©nages non imposĂ©s Ă©tait de 24,7 % en 2008, soit un quart moins que dans le Val-d'Oise, oĂč ce chiffre atteint les 32,6 %.

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 40 766 €, ce qui plaçait Luzarches au 2 134e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[97].

    Emploi et employeurs

    Bien que le nombre d'emplois recensĂ©s Ă  Luzarches ne corresponde qu'Ă  58,6 % des actifs, on constate que la part des habitants actifs travaillant sur la commune de rĂ©sidence atteint pratiquement le mĂȘme niveau que pour le Val-d'Oise, avec 17,3 % par rapport Ă  17,7 %. Par ailleurs, largement plus de Luzarchois travaillent dans leur dĂ©partement de rĂ©sidence que les Valdoisiens sur un plan global, avec 41,1 % par rapport Ă  31,9 %. L'explication est la place importante du bassin d'emploi parisien pour le Val-d'Oise, qui est moindre pour Luzarches, se situant Ă  la limite de l'Île-de-France.

    Pendant longtemps, Luzarches présentait un taux de chÎmage nettement inférieur au taux départemental, avec 5,5 % contre 8,3 % en 2007 et 5,1 % contre 8,7 % en 1999 ; chiffres qui dissimulent une importante hausse entre 2002 et 2006. Entre 2008 et 2009, le nombre des chÎmeurs à Luzarches a augmenté de 22,7 %, plus que sur le plan départemental avec 21,9 %. Les chÎmeurs étaient au nombre de 196 au 31 décembre 2009.

    Les retraitĂ©s reprĂ©sentent 21,8 % de la population totale de Luzarches, soit 711 personnes ; le Val-d'Oise ne compte que 18,2 % de retraitĂ©s, mais cette diffĂ©rence est Ă  relativiser car ce dĂ©partement est connu pour sa forte importance de la population jeune, les 0-14 ans y reprĂ©sentant 21,55 de la population[98].

    Luzarches est avant tout une commune rĂ©sidentielle. L'Ă©conomie de Luzarches est d'un rayonnement presque uniquement local et vit en grande partie grĂące aux richesses produites en dehors de la commune. Elle ne pourvoit que peu d'emplois par rapport Ă  la population active. En 2007, cette derniĂšre comptait 2 052 personnes, par rapport Ă  1 203 emplois sur le territoire communal. Ce chiffre correspond Ă  58,6 % de la population active. L'indicateur de concentration d'emploi calculĂ© par l'Insee est un peu plus Ă©levĂ©, avec 62,6 %, car il ne tient pas compte des chĂŽmeurs, une centaine environ en 2007.

    Sur les emplois recensés à Luzarches, 350 correspondent à des entreprises individuelles, aux chefs d'entreprise travaillant seul et aux professions libérales, et les emplois salariés ne sont donc qu'au nombre de 853 fin 2008. Ils sont liés essentiellement aux besoins de la population de Luzarches et des communes environnantes, et motivés par la fonction centrale toute relative du chef-lieu de canton. Ce constat part des deux observations suivantes :

    • 413 emplois sont attribuĂ©s au secteur de l'administration publique, de la santĂ©, de l'enseignement et de l'action sociale, dont 238 Ă  quatre des cinq principaux employeurs de la ville, Ă  savoir la commune avec les Ă©coles maternelle et Ă©lĂ©mentaire ; le collĂšge ; le lycĂ©e et la maison de retraite « Maison du Val d'Ysieux ». Entrent Ă©galement dans cette catĂ©gorie, la gendarmerie, le centre de secours et le siĂšge de la communautĂ© de communes, etc.
    • sur la centaine d'Ă©tablissements employant au moins un salariĂ©, la plupart font partie des commerces et boutiques du centre-ville, d'une bonne cinquantaine, ou sont des cafĂ©s, restaurants ou hĂŽtels (15), des moyennes surfaces (3), des garages (2). Les autres Ă©tablissements (hors du secteur de la construction) sont majoritairement des petites entreprises artisanales centrĂ©es sur les services aux particuliers.

    L'on rencontre trÚs peu d'entreprises rendant des services aux entreprises, et encore moins d'établissements industriels (cinq établissements avec un à neuf salariés, totalisant dix-sept postes seulement). L'employeur le plus important hors administration publique, santé, enseignement et action sociale appartient à la catégorie « commerce et réparation auto » et pourvoyait soixante-cinq emplois au . Luzarches ne présente aucune zone d'activités commerciales ou zone artisanale d'envergure.

    Nombre d'établissements actifs par secteur d'activité et par nombre de salariés au

    Nombre d'établissements % Sans salariés 1 à 9 salariés 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Agriculture, sylviculture et pĂȘche 10
    3,7
    10
    0
    ...
    0
    ...
    0
    ...
    0
    ...
    Industrie 11
    4,1
    6
    5
    17 emplois
    0
    ...
    0
    ...
    0
    ...
    Construction 31
    11,6
    20
    9
    31 emplois
    2
    27 emplois
    0
    ...
    0
    ...
    Commerce et réparation auto 36
    13,5
    21
    12
    32 emplois
    1
    11 emplois
    1
    38 emplois
    1
    65 emplois
    Transports et services divers 133
    49,8
    76
    53
    130 emplois
    3
    42 emplois
    1
    47 emplois
    0
    ...
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 46
    17,2
    23
    13
    53 emplois
    4
    62 emplois
    2
    60 emplois
    4
    238 emplois
    TOTAL 267
    100
    156
    92
    263 emplois
    10
    142 emplois
    4
    145 emplois
    5
    303 emplois
    Sources des données : Insee[99]

    Commerces

    Le nouveau marché de Luzarches, qui dispose de stands couverts autour d'une petite place.

    Les commerces avec boutique au centre-ville restent relativement nombreux, mais les commerces alimentaires ont fortement diminuĂ© : l'on trouve une Ă©picerie, deux boulangeries-pĂątisseries, une pĂątisserie-chocolaterie-confiseur, une boucherie-charcuterie-traiteur, et un primeur. Un supermarchĂ© se situe en pĂ©riphĂ©rie du bourg. Cependant, la ville de Luzarches a amĂ©nagĂ© un nouveau marchĂ© avec plusieurs stands couverts, destinĂ©s Ă  la vente de produits frais. Ce marchĂ© ouvre les mercredi et vendredi matin. Le nombre de commerces proposant des services (coiffure, esthĂ©tique, toilettage d'animaux, blanchisserie etc.) est relativement Ă©levĂ© avec dix-neuf boutiques ; avec en outre six agences immobiliĂšres, mais seulement trois banques et deux agences d'assurances. L'on rencontre Ă©galement dix-sept magasins de types divers, de faible importance, et pratiquement pas de commerces de vĂȘtements ou de chaussures. Luzarches compte en outre six bars ou cafĂ©s, et six restaurants (y inclus la restauration rapide). En rĂ©sumĂ©, Luzarches ne peut attirer que des petits commerces Ă  chiffre d'affaires rĂ©duit, du fait de la faible superficie des locaux et de la vĂ©tustĂ© de nombre d'entre eux.

    Dynamique Ă©conomique

    Vingt-sept entreprises ont été créées en 2009, ce qui correspond à un taux de création d'entreprises de 14,6 % ; cependant, seulement quatre de ces nouvelles entreprises emploient au moins un salarié, et quinze étant des auto-entrepreneurs. L'agriculture a fortement diminué, avec une réduction de la superficie de terres labourables d'un quart environ entre 1988 et 200, et la disparition de l'élevage. Plusieurs exploitations restent actives, avec prÚs de 300 ha de cultures, mais sans aucun poste salarié. Le tourisme joue un rÎle marginal, avec un unique hÎtel (de cinquante-quatre chambre, catégorie trois étoiles), aucun terrain de camping et une chambre d'hÎtes[99] - [100].

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    Luzarches compte 5 monuments historiques sur son territoire, dont 2 sont protĂ©gĂ©s par un mĂȘme arrĂȘtĂ©, car faisant partie d'une mĂȘme entitĂ© historique :

    • L'Église Saint-CĂŽme-Saint-Damien[101], Xe et XVIe siĂšcles, classĂ©e Monuments historiques en 1912[102].
      L'Ă©glise se situe Ă  l'extrĂ©mitĂ© est de la ville, en bordure des champs. Un regard sur le chevet rĂ©vĂšle bien que l'Ă©glise a Ă©tĂ© construite par campagnes successives: l'abside centrale de la fin du XIe siĂšcle et l'absidiole nord (chapelle Saint-CĂŽme) du milieu du XIIe siĂšcle sont de style roman ; l'absidiole sud (chapelle de la Vierge) du milieu du XIIIe siĂšcle est gothique ; l'Ă©tage supĂ©rieur du clocher du dĂ©but du XVIe siĂšcle est dans le style de la premiĂšre Renaissance. La façade ouest, de la mĂȘme Ă©poque (1537-1551) est considĂ©rĂ©e comme un exemple particuliĂšrement remarquable de la Renaissance classique.
      Au niveau infĂ©rieur, la façade est encadrĂ©e de colonnes doriques, et de colonnes ioniques au niveau supĂ©rieur. Le portail est surmontĂ© d'une large voĂ»te en plein cintre Ă  l'intrados trĂšs profond. Une grande rosace Ă  l'Ă©tage Ă©claire le vaisseau. Quant Ă  la nef avec ses deux bas-cĂŽtĂ©s, sa premiĂšre travĂ©e a Ă©tĂ© ajoutĂ©e en mĂȘme temps avec la façade ouest, visible par la hauteur de son toit qui dĂ©passe nettement la toiture de la nef d'origine. Cette derniĂšre a par ailleurs Ă©tĂ© remaniĂ©e dans le style Renaissance vers la fin du XIXe siĂšcle.
      À l'intĂ©rieur, l'attention du visiteur se portera en premier lieu sur la chapelle Saint-CĂŽme, qui, sur sa premiĂšre travĂ©e, supporte le clocher, et qui prĂ©sente de beaux chapiteaux romans[a 5].
    • La Halle (1740), au centre de la ville, mentionnĂ©e dĂšs 1386, inscrit Monuments Historiques en 1928[103].
      Le toit repose sur sept piliers de bois de chaque cÎté, à l'est et à l'ouest, posés sur des socles en pierre. Aux extrémités nord et sud, le nombre de piliers est de trois[104].
      Les marchĂ©s et foires Ă©taient d'une grande importance pour Luzarches, ville commerçante, et il ne faut pas s'imaginer que les marchĂ©s se limitaient Ă  la halle et ses alentours : ils occupaient aussi la rue Bonnet, la rue du Bourg et la place de l'Ange. Seuls les marchands merciers et de nouveautĂ©s prĂ©sentaient leurs Ă©tals sous la halle. Sous sa charpente, la halle renfermait un grenier Ă  grains depuis 1832[note 13], oĂč depuis 1846 furent stockĂ©s les blĂ©s et grains invendus jusqu'au marchĂ© suivant, rachetĂ©s au prĂ©alable par un fonds commun constituĂ© Ă  cet effet[a 29].
    • La Porte Saint-CĂŽme et porte GriĂšche[note 14], du XIIIe siĂšcle : situĂ©e en haut de la rue Saint-CĂŽme Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest de la ville, elle faisait partie de la nouvelle enceinte du chĂąteau fort[note 15] qui se situait sur le promontoire que l'on dĂ©couvre en poursuivant le chemin.
      Contrairement Ă  l'impression donnĂ©e par la situation de cette porte, il ne s'agit pas d'un Ă©lĂ©ment des fortifications du bourg, car Luzarches n'en possĂ©dait vraisemblablement pas Ă  cette Ă©poque[note 16]. Dans l’intrados du portail en arc brisĂ©, la rainure de la herse et un assommoir restent visibles. La partie supĂ©rieure ainsi que l’habitation qui lui est accolĂ©e ont Ă©tĂ© reconstruites dans le style troubadour au XIXe siĂšcle[a 30] - [note 17]. Avec les diffĂ©rents vestiges du chĂąteau et du prieurĂ© qui lui avait succĂ©dĂ©, la porte Saint-CĂŽme a Ă©tĂ© inscrite Monuments Historiques en date du [105]. Une courte scĂšne du film Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 de Jean-Marie PoirĂ© Ă©tĂ© tournĂ©e devant cette porte.
    • la porte GriĂšche est une ancienne porte situĂ©e sur le cĂŽtĂ© nord entre les "remparts" et la rue Vivien
    • Les Vestiges de l'enceinte du chĂąteau Saint-CĂŽme ou chĂąteau d'En-Haut avec la base d'un donjon du XIe ou XIIe siĂšcle ; vestiges de la collĂ©giale Saint-CĂŽme ; poterne (ruelle Saint-CĂŽme) : localisĂ©s sur une proĂ©minence Ă  l'ouest du bourg, en haut de la rue Saint-CĂŽme.
      Le chĂąteau fort mĂ©diĂ©val du dĂ©but du XIIe siĂšcle a disparu lors des guerres de religion Ă  la fin du XVIe siĂšcle, mais la ferme seigneuriale, le donjon carrĂ© ainsi que la collĂ©giale Saint-CĂŽme[note 18] construite entre 1180 et 1250 pour Jean de Beaumont subsistaient dans un premier temps. L'Ă©glise mesurait 32 m sur 24.
      Le domaine est vendu comme bien national à la Révolution française et la collégiale démolie peu de temps aprÚs, les recettes de la vente des pierres dépassant le prix d'acquisition de la propriété[a 16]. N'en reste qu'un pan de mur de la nef.
      Le , M. Payen, fabricant de passementerie à Paris, rachÚte l'ensemble du domaine. Il ne poursuivit pas l'exploitation de la ferme et fit araser le donjon, servant alors d'écurie, à onze mÚtres du sol. Payen fit construire un hÎtel particulier sur la base du donjon et transforme les alentours en jardin d'agrément. Le colombier est restauré. En 1872, la propriété fut vendue de nouveau, au professeur de pathologie chirurgicale et anthropologue Paul Broca de la faculté de médecine de Paris, fondateur d'un hÎpital, aujourd'hui disparu, et qui avait porté son nom[a 31]. Les différents vestiges du chùteau et de la collégiale ont été inscrits aux Monuments Historiques en date du [105].
      Depuis le domaine public, le donjon et les ruines de la collégiale ne sont que partiellement visibles.
    • L'Ancienne abbaye d'HĂ©rivaux, dont subsistent les ruines de l'Ă©glise et la grange dĂźmiĂšre du XIIe siĂšcle ainsi qu'un bĂątiment conventuel reconstruit au XVIIIe siĂšcle.
    • Le portail de l'Ă©glise paroissiale Saint-CĂŽme-Saint-Damien de 1537, conçu par le maĂźtre maçon Nicolas de Saint-Michel dans le style de la premiĂšre Renaissance. À droite, le presbytĂšre.
      Le portail de l'Ă©glise paroissiale Saint-CĂŽme-Saint-Damien de 1537, conçu par le maĂźtre maçon Nicolas de Saint-Michel dans le style de la premiĂšre Renaissance. À droite, le presbytĂšre.
    • Vue en Ă©lĂ©vation de l'Ă©glise depuis le sud. Sur la premiĂšre travĂ©e Ă  droite, la toiture est plus Ă©levĂ©e que sur le reste de la nef : cette partie a Ă©tĂ© ajoutĂ©e en 1537, en mĂȘme temps avec le portail.
      Vue en Ă©lĂ©vation de l'Ă©glise depuis le sud. Sur la premiĂšre travĂ©e Ă  droite, la toiture est plus Ă©levĂ©e que sur le reste de la nef : cette partie a Ă©tĂ© ajoutĂ©e en 1537, en mĂȘme temps avec le portail.
    • Façade orientale de l'Ă©glise Saint-CĂŽme-et-Saint-Damien : ici, la multitude de styles architecturaux de l'Ă©difice se voit de la meilleure façon. À gauche, la chapelle de la Vierge ; au centre, le chƓur roman.
      Façade orientale de l'Ă©glise Saint-CĂŽme-et-Saint-Damien : ici, la multitude de styles architecturaux de l'Ă©difice se voit de la meilleure façon. À gauche, la chapelle de la Vierge ; au centre, le chƓur roman.
    • La nef de l'Ă©glise Saint-CĂŽme-et-Saint-Damien a Ă©tĂ© remaniĂ©e dans le style de la nĂ©o-Renaissance Ă  l'occasion de l'ajout d'une travĂ©e Ă  l'ouest, au dĂ©but du XIXe siĂšcle. Le chƓur roman est bien visible au fond.
      La nef de l'Ă©glise Saint-CĂŽme-et-Saint-Damien a Ă©tĂ© remaniĂ©e dans le style de la nĂ©o-Renaissance Ă  l'occasion de l'ajout d'une travĂ©e Ă  l'ouest, au dĂ©but du XIXe siĂšcle. Le chƓur roman est bien visible au fond.
    • La halle de 1740, l'une des derniĂšres halles subsistant dans le nord de l'Île-de-France. RestaurĂ©e en 2008, elle n'est cependant plus utilisĂ©e pour le marchĂ© hebdomadaire du vendredi matin, qui se tient dans la rue Bonnet Ă  cĂŽtĂ©.
      La halle de 1740, l'une des derniĂšres halles subsistant dans le nord de l'Île-de-France. RestaurĂ©e en 2008, elle n'est cependant plus utilisĂ©e pour le marchĂ© hebdomadaire du vendredi matin, qui se tient dans la rue Bonnet Ă  cĂŽtĂ©.
    • La porte Saint-CĂŽme en haut de la rue du mĂȘme nom faisait partie de la nouvelle enceinte du chĂąteau d'En-Haut dont ce dernier a Ă©tĂ© muni au XIIIe siĂšcle. Au XIXe siĂšcle, elle a Ă©tĂ© reconstruite dans le style troubadour.
      La porte Saint-CĂŽme en haut de la rue du mĂȘme nom faisait partie de la nouvelle enceinte du chĂąteau d'En-Haut dont ce dernier a Ă©tĂ© muni au XIIIe siĂšcle. Au XIXe siĂšcle, elle a Ă©tĂ© reconstruite dans le style troubadour.
    • La collĂ©giale construite entre 1180 et 1250 dans l'enceinte intĂ©rieure du chĂąteau d'en-haut fut dĂ©diĂ©e Ă  saint-CĂŽme et saint Damien, tout comme l'Ă©glise paroissiale. DĂ©molie vers la fin du XVIIIe siĂšcle, il en reste un mur de la nef.
      La collégiale construite entre 1180 et 1250 dans l'enceinte intérieure du chùteau d'en-haut fut dédiée à saint-CÎme et saint Damien, tout comme l'église paroissiale. Démolie vers la fin du XVIIIe siÚcle, il en reste un mur de la nef.
    • Cette demeure a Ă©tĂ© construite au milieu du XIXe siĂšcle sur la base du donjon du chĂąteau d'en-haut, arasĂ© Ă  11 m. Entre 1872 et 1880, ce fut la rĂ©sidence secondaire du cĂ©lĂšbre anthropologue Paul Broca.
      Cette demeure a Ă©tĂ© construite au milieu du XIXe siĂšcle sur la base du donjon du chĂąteau d'en-haut, arasĂ© Ă  11 m. Entre 1872 et 1880, ce fut la rĂ©sidence secondaire du cĂ©lĂšbre anthropologue Paul Broca.
    • Ruines de l'Ă©glise d'HĂ©rivaux, vue de l'intĂ©rieur de la nef sur le portail. À gauche, le logis de l'abbaye jouxtait l'Ă©glise. Vers 1880.
      Ruines de l'Ă©glise d'HĂ©rivaux, vue de l'intĂ©rieur de la nef sur le portail. À gauche, le logis de l'abbaye jouxtait l'Ă©glise. Vers 1880.
    • Le « chĂąteau d'HĂ©rivaux », bĂątiment conventuel profondĂ©ment modifiĂ© des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. À gauche, une tour qui fait partie des communs construits en 1820.
      Le « chĂąteau d'HĂ©rivaux », bĂątiment conventuel profondĂ©ment modifiĂ© des XVIIe et XVIIIe siĂšcles. À gauche, une tour qui fait partie des communs construits en 1820.

    Autres éléments du patrimoine

    • Ruines du chĂąteau d'En-Bas, chĂąteau fĂ©odal des Bouteiller de Senlis du dĂ©but du XIIIe siĂšcle appelĂ© aussi chĂąteau de la Motte.
      Ruines du chùteau d'En-Bas, chùteau féodal des Bouteiller de Senlis du début du XIIIe siÚcle appelé aussi chùteau de la Motte.
    • L'une des cinq tours qui subsistent parmi les sept tours que le chĂąteau d'En-bas comptait avant sa destruction, fortement restaurĂ©e.
      L'une des cinq tours qui subsistent parmi les sept tours que le chùteau d'En-bas comptait avant sa destruction, fortement restaurée.
    • Cette villa du XIXe siĂšcle a adoptĂ© le nom de chĂąteau de la Motte qui s'Ă©levait jadis Ă  sa place. De l'architecture d'origine assez recherchĂ©e ne reste plus rien aujourd'hui.
      Cette villa du XIXe siÚcle a adopté le nom de chùteau de la Motte qui s'élevait jadis à sa place. De l'architecture d'origine assez recherchée ne reste plus rien aujourd'hui.
    • Petit pont de la rue du Pontcel sur le ru du Pontcel, construit en 1769 quand le ruisseau fut canalisĂ© Ă  sa traversĂ©e de Luzarches.
      Petit pont de la rue du Pontcel sur le ru du Pontcel, construit en 1769 quand le ruisseau fut canalisé à sa traversée de Luzarches.
    • Ancien abreuvoir : situĂ© vieux chemin de Paris, il daterait de 1736 et fut pavĂ© et entourĂ© de murs vers 1827. Unique point d'eau pouvant servir en cas d'incendie dans la ville.
      Ancien abreuvoir : situé vieux chemin de Paris, il daterait de 1736 et fut pavé et entouré de murs vers 1827. Unique point d'eau pouvant servir en cas d'incendie dans la ville.
    • Enceinte du chĂąteau d'En-Bas ou chĂąteau de la Motte, de l'ancien chĂąteau fĂ©odal des Bouteiller de Senlis du dĂ©but du XIIIe siĂšcle et dĂ©moli en 1706[a 17]. D'un plan quadrangulaire, il fut flanquĂ© de sept tours dont cinq sont toujours en place. Leur caractĂšre d'origine s'est perdu Ă  la suite des reconstructions et restaurations effectuĂ©es du XIXe siĂšcle jusqu'au milieu du XXe siĂšcle. Tout autour, les douves aujourd'hui sĂšches sont bien marquĂ©es. La potentielle motte castrale reste Ă©galement en place (visible depuis la place de la RĂ©publique) : tandis que Catherine Crnokrak et al. (1998) Ă©crivent qu'« on ne connĂąit pas le rĂŽle que jouait la motte castrale dans l’organisation dĂ©fensive du chĂąteau XIIIe »[c 1], la rĂ©alitĂ© semble ĂȘtre beaucoup plus simple. La motte de terre provient de l'excavation des douves et Ă©tait localement appelĂ©e le donjon, « place vague... propre Ă  faire quelque forteresse pour la deffense du dit chasteau »[a 32]. Du chĂąteau proprement dit, ne reste plus rien. Le terrain Ă  l'intĂ©rieur des anciennes fortifications est un jardin, oĂč l'on trouve une villa du XIXe siĂšcle connue comme « chĂąteau de la Motte » : Ă  la suite de diverses rĂ©novations, c'est devenu une maison sans caractĂšre. Elle hĂ©bergeait le siĂšge du comitĂ© dĂ©partemental du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, avant son retour Ă  Cergy fin 2010. La collection de peintures du conseil gĂ©nĂ©ral a dĂ©mĂ©nagĂ© en mĂȘme temps, et le bĂątiment est Ă  ce jour inoccupĂ©. Depuis, le jardin avec les ruines du chĂąteau d'En-Bas est fermĂ© au public. La cession du domaine Ă  la communautĂ© de communes par le conseil gĂ©nĂ©ral pour un prix d'un million d'euros a Ă©tĂ© sur l'ordre du jour de la sĂ©ance plĂ©niĂšre mensuelle du 24 juin 2011[106]. La mur d'enceinte du terrain empĂȘche de voir les ruines depuis la rue.
    • Petit pont sur le ru du Pontcel, localisĂ© rue du Pontcel, construit lors de la canalisation du ruisseau en 1769[107].
    • Monument aux morts de la PremiĂšre Guerre mondiale, Ă  l'angle des rues Saint-Damien et François-de-Ganay.
    • À proximitĂ© du chĂąteau de la Motte, dans le parc jouxtant la place de la RĂ©publique, une autre villa d'agrĂ©ment fut construite vers 1877, appelĂ©e « La SapiniĂšre » ou « le ChĂąlet ». DominĂ©e par une tourelle d'escalier, la maison se caractĂ©rise par la multiplication des formes et volumes, et d'un toit Ă  forte saillie. Les murs sont en briques polychromes, de pierre et en pans de bois ; s'y ajoutent des riches dĂ©cors en bois dĂ©coupĂ© ou tournĂ©[c 2].
    • Ancien abreuvoir : situĂ© Vieux chemin de Paris, Ă  l'angle avec le chemin Vert. Il daterait de 1736[4] et fut pavĂ© et entourĂ© de murs vers 1827. DestinĂ© principalement Ă  l'abreuvage des chevaux, vaches et moutons, ce fut Ă©galement l'unique point d'eau pouvant servir en cas d'incendie dans la ville[c 2]. Il est aujourd'hui assĂ©chĂ©.
    • Fontaine de Rocquemont : situĂ© rue de la Fontaine, une sente accessible depuis des rues de Rocquemont et de la Fontaine, Ă  l'est du centre du bourg. Elle a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© en deux Ă©tapes en 1777 et 1787[a 33], Ă  cĂŽtĂ© d'une source ayant appartenu Ă  l’hĂŽtel-Dieu se trouvant Ă  proximitĂ©[c 3], et fut alors appelĂ©e la fontaine de Rocquemont. SituĂ©e Ă  l'Ă©poque Ă  200 m aprĂšs les derniĂšres maisons du bourg, elle fut difficile d'accĂšs mais reprĂ©sentait pour autant l'unique fontaine du bourg fournissant une eau de bonne qualitĂ©, pendant tout le XIXe siĂšcle. La rĂ©novation a Ă©tĂ© peu respectueuse de l'esprit de cet Ă©lĂ©ment du patrimoine, ayant largement recours au bĂ©ton. Quelques mĂštres en aval de la fontaine, l'eau sort avec beaucoup plus d'abondance d'une margelle et se dĂ©verse dans un bassin de retenue moderne, alimentant un ruisseau.
    • Lavoir de Rocquemont ou de la Grande Fontaine : situĂ© sur le chemin de la Grande Fontaine reliant le chemin Vert Ă  la rue de Rocquemont, Ă  proximitĂ© du stade. L'amĂ©nagement du lavoir couvert date de 1817[108], mais du toit ne reste plus rien[109], n'ayant pas Ă©tĂ© reconstruit lors de la rĂ©novation en 2000. Un deuxiĂšme lavoir se trouve Ă  une centaine de mĂštres en aval du ru, au sein du domaine de Rocquemont. Ce lavoir est toujours couvert et a Ă©galement fait l'objet d'une rĂ©novation ; il est visible depuis le chemin Vert et le lavoir de Rocquemont.
    • ChĂąteau de Rocquemont ou « le Paraclet » : situĂ© Ă  l'ouest du bourg, rue de Rocquemont, c'est un ancien hĂŽtel seigneurial de RenĂ© Coiffier, seigneur de Rocquemont, Ă©difiĂ© en 1652 et reconstruit dans le style nĂ©oclassique par ses propriĂ©taires successifs entre 1790 et 1848 environ. Le couvent de Franciscains, ultĂ©rieurement devenu couvent de Picpus atteignant Ă  l'hĂŽtel ainsi que l'Ă©glise et le cloĂźtre ont Ă©tĂ© dĂ©molis avant 1830 afin de dĂ©gager la place pour les nouveaux communs. Sophie Arnould racheta la propriĂ©tĂ© en 1790 pour en faire sa retraite, Ă  la suite de sa mise en vente comme bien national. La cantatrice fait exĂ©cuter d'importants travaux pour embellir les façades et le parc, mais les plans sont trop ambitieux par rapport Ă  son budget, et les transformations ne peuvent ĂȘtre menĂ©es Ă  terme de son vivant[c 3].
    • Clos Saint-Louis : hĂŽtel particulier au 30, rue de Saint-CĂŽme, construit pour l'avocat parisien Lucien Hugot vers le milieu du XIXe siĂšcle. Le nom de la propriĂ©tĂ© vient du nom de la parcelle. L'architecture reste sous l'influence classique et est assez reprĂ©sentative des maisons de campagne des bourgeois de l'Ă©poque. Avec ses multiples baies s'ouvrant sur un jardin Ă  l'anglaise, la demeure alliait confort et lumiĂšre. En 1875, le directeur de l'École française de Rome, M. Leblant, en devint le nouveau propriĂ©taire. Un agrandissement en 1912 a encore amĂ©liorĂ© l'harmonie de l'ensemble[c 4].
    • Croix Saint-CĂŽme : prĂšs de l'ancienne propriĂ©tĂ© Broca, Ă  l'endroit oĂč les murs d'enceinte restent les mieux prĂ©servĂ©s (extrĂ©mitĂ© nord-est). Elle date de 1874, et commĂ©more Ă©galement saint Damien et saint Éterne d'Évreux. Selon l'une des inscriptions, ce dernier aurait subi la mort du martyr et aurait Ă©tĂ© enterrĂ© Ă  proximitĂ© en 653[110] - [note 19]. L'endroit de la croix Saint-CĂŽme Ă©tait autrefois un belvĂ©dĂšre avec vue sur le village et son Ă©glise, vue aujourd'hui obstruĂ©e.
    • Villa Charlotte : sur les hauteurs de la ville, au bout du boulevard Robert-de-Luzarches, cette demeure est emblĂ©matique du style Art nouveau. Construit par Marie-LĂ©on Destor pour le Prince Louis Grimaldi, le porche et la toiture sont les Ă©lĂ©ments les plus remarquables de son architecture pleine de fantaisie[c 2]. La villa n'est pas visible depuis le domaine public.
    • La fontaine de Rocquemont, qui ne dispense plus qu'un mince filet d'eau. Ce fut pourtant l'unique source d'eau potable dont pouvaient disposer les habitants durant tout le XIXe siĂšcle.
      La fontaine de Rocquemont, qui ne dispense plus qu'un mince filet d'eau. Ce fut pourtant l'unique source d'eau potable dont pouvaient disposer les habitants durant tout le XIXe siĂšcle.
    • Le lavoir de Roquemont Ă  l'ouest du bourg de Luzarches, prĂšs du chĂąteau de Rocquemont. Il fut initialement couvert, mais les toits n'ont pas Ă©tĂ© remplacĂ©s lors de la rĂ©novation.
      Le lavoir de Roquemont à l'ouest du bourg de Luzarches, prÚs du chùteau de Rocquemont. Il fut initialement couvert, mais les toits n'ont pas été remplacés lors de la rénovation.
    • Le chĂąteau de Rocquemont porte le nom d'un ancien fief. Il est issu de la transformation d'un hĂŽtel seigneurial de 1652 selon le style nĂ©oclassique, Ă  partir de 1790. Ce fut la rĂ©sidence de Sophie Arnould.
      Le chùteau de Rocquemont porte le nom d'un ancien fief. Il est issu de la transformation d'un hÎtel seigneurial de 1652 selon le style néoclassique, à partir de 1790. Ce fut la résidence de Sophie Arnould.
    • Le Clos Saint-Louis ou villa Saint-CĂŽme, rĂ©sidence de campagne d'un avocat parisien du milieu du XIXe siĂšcle sous l'influence du style classique. Elle voisine avec le chĂąteau Saint-CĂŽme.
      Le Clos Saint-Louis ou villa Saint-CÎme, résidence de campagne d'un avocat parisien du milieu du XIXe siÚcle sous l'influence du style classique. Elle voisine avec le chùteau Saint-CÎme.
    • Le calvaire ou la croix Saint-CĂŽme, sur les hauteurs de Luzarches prĂšs du mur d'enceinte du chĂąteau d'En-haut.
      Le calvaire ou la croix Saint-CĂŽme, sur les hauteurs de Luzarches prĂšs du mur d'enceinte du chĂąteau d'En-haut.
    • ChĂąteau de Chauvigny : situĂ© Ă  l'est de Luzarches, Ă  mi-chemin entre le bourg et le hameau de Gascourt. Chauvigny Ă©tait le nom d'un fief seigneurial, ayant appartenu Ă  la famille Le Coq entre 1521 et 1654, et Ă  la famille Baron entre 1677 et 1740[111]. Charles Baron pĂšre et fils dĂ©tenaient des hautes fonctions, notamment Ă  la Chambre des comptes, au Parlement de Paris, et Ă©taient conseillers du Roi. Le 13 fĂ©vrier 1740, Mathieu-François MolĂ©, dĂ©jĂ  propriĂ©taire du chĂąteau de ChamplĂątreux voisin, se porte acquĂ©reur de Chauvigny. Neuf ans plus tard, il fait dĂ©molir puis reconstruire le chĂąteau, entre 1751 et 1757, dans un style nĂ©oclassique trĂšs sobre et Ă©purĂ©. À la suite du dĂ©cĂšs du fils de Molet, guillotinĂ© le 20 avril 1794, le chĂąteau appartient Ă  sa veuve qui le vend Ă  un nĂ©gociant en vins en 1811 : depuis, Chauvigny n'a plus Ă©tĂ© la rĂ©sidence de familles nobles[36]. Le chĂąteau est un bĂątiment de dimensions considĂ©rables, se prĂ©sentant comme une barre de deux Ă©tages avec treize fenĂȘtres de front par Ă©tage, avec un toit Ă  faible pente dissimulĂ©, sans intĂ©rĂȘt architectural particulier. À l'arriĂšre, de nombreuses transformations ont totalement modifiĂ© l'aspect de l'Ă©difice, qui se prĂ©sente ici comme une immense villa Art dĂ©co.
    • ChĂąteau de Saint-Thaurin : situĂ© Ă  l'est de Luzarches, au nord de la D 922 vers ThimĂ©court. Il ne date que du dĂ©but du XXe siĂšcle[note 20] et ne correspond Ă  aucun fief historique, mais son architecture est celle du XVIIIe siĂšcle, avec des inspirations puisĂ©es dans la Renaissance et en partie dans le chĂąteau de ChamplĂątreux, dont il copie Ă  l'identique les fenĂȘtres de la mansarde. Les façades de ce chĂąteau prĂ©sentent une harmonie parfaite et l'Ă©difice est d'une grande qualitĂ© architecturale. Le corps central en lĂ©gĂšre saillie est surmontĂ© par un fronton triangulaire avec une fenĂȘtre ovale ; il est encadrĂ© par deux colonnes doriques stylisĂ©es de chaque cĂŽtĂ©. Le corps d'habitation prĂ©sente trois fenĂȘtres par niveau de part et d'autre du corps central ; en plein cintre et ornĂ©es de mascarons au rez-de-chaussĂ©e et rectangulaires Ă  l'Ă©tage. Un jardin Ă  la française se dĂ©ploie autour du chĂąteau, qui est par ailleurs bien visible depuis le cimetiĂšre de Luzarches.
    La maison des Champs.
    • Maison des Champs ou Villa des Champs : situĂ© Ă  mi-chemin entre Luzarches et le hameau de ThimĂ©court, elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e en 1928 pour le marbrier Civet, Ă  l'emplacement de l'ancienne lĂ©proserie Saint-Ladre. L'architecte de cette plus remarquable des demeures bourgeoises luzarchoises de l'entre-deux-guerres fut le Parisien Ploquin ; le style Ă©tant d'inspiration anglo-normande, avec bow-windows et porches-terrasses. Depuis 1948[c 2], la villa abrite une maison d’enfants Ă  caractĂšre social gĂ©rĂ©e par les ƒuvres de secours aux enfants (OSE).
    • ChĂąteau de ThimĂ©court ou manoir de l’Épinaie : situĂ© au hameau de ThimĂ©court, c'est un ancien hĂŽtel seigneurial dont l'histoire remonte au moins au XVIe siĂšcle, et qui Ă©tait associĂ© Ă  un fief. Pendant le XVIIIe siĂšcle, la maison forte a Ă©tĂ© transformĂ©e en maison de campagne ; subsistent deux tourelles Ă  toit en poivriĂšre dans les communs du chĂąteau. Vers le dĂ©but du XXe siĂšcle, il devient la propriĂ©tĂ© d'une famille Dreyfus, amis d'Erik Satie, qui y sĂ©journa souvent entre 1922 et 1925, annĂ©e de son dĂ©cĂšs[c 5].
    • Lavoir de Gascourt : situĂ© au nord du hameau du mĂȘme nom, il est approvisionnĂ© par un affluent du ru Popelin. Petit lavoir en pleine nature, c'est un exemple reprĂ©sentatif des lavoirs modestes des petits villages. La structure en poutres de bois supportant le toit a Ă©tĂ© complĂštement reconstruite rĂ©cemment.
    • Moulin de Luzarches ou moulin BĂ©cherel : sur l'Ysieux, au nord-est de Luzarches, prĂšs de la route pour HĂ©rivaux. Cet ancien moulin seigneurial mentionnĂ© dĂšs 1230 cessa son activitĂ© au dĂ©but du XXe siĂšcle et fut alors transformĂ© en habitation bourgeoise. Le logis face Ă  l'entrĂ©e, fermant la cour, reprĂ©sente le bĂątiment le plus ancien qui remonte probablement au XVIIe siĂšcle. Le plus imposant des bĂątiments ne date que du dĂ©but du XXe siĂšcle et n'a donc aucun rapport avec l'activitĂ© de moulin. L'ancien bief subsiste[a 1].
    • Ferme de Chaumontel-les-Nonnains ou des Nonnains : Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud-est de Chaumontel, mais sur le territoire communal de Luzarches, elle a la particularitĂ© d'englober la premiĂšre chapelle de Chaumontel de 1147, qui a longtemps servi d'Ă©curie. La travĂ©e du chƓur Ă  chevet plat est encore intacte, avec deux baies en arc brisĂ©. La ferme, quant Ă  elle, existe au moins depuis la fin du XVIe siĂšcle. L'ancien hameau dont la ferme a adoptĂ© le nom a disparu[c 6].
    • Moulin de Bertinval : sur l'Ysieux, Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest de Chaumontel et de son quartier Villa d'Ysieux. Avec la ferme seigneuriale disparue au plus tard Ă  la RĂ©volution, Bertinval Ă©tait jadis considĂ©rĂ© comme hameau. La premiĂšre mention du moulin date de 1238, mais ses bĂątiments ont Ă©tĂ© largement reconstruits pendant le XIXe siĂšcle. Le plus grand des bĂątiments est le corps de logis ; le bĂątiment des machines, plus bas, est construit Ă  cheval sur l'Ysieux. La roue Ă  aubes se situait Ă  l'intĂ©rieur, sous le pignon. Le moulin cessa son activitĂ© dĂšs 1870[c 7].
    • Le manoir de l’Épinaie au hameau de ThimĂ©court, qui date du XVIIIe siĂšcle, mais qui intĂšgre quelques Ă©lĂ©ments d'une maison forte du XIVe siĂšcle, dont deux tours Ă  toit en poivriĂšre.
      Le manoir de l’Épinaie au hameau de ThimĂ©court, qui date du XVIIIe siĂšcle, mais qui intĂšgre quelques Ă©lĂ©ments d'une maison forte du XIVe siĂšcle, dont deux tours Ă  toit en poivriĂšre.
    • Le lavoir de Gascourt, Ă©tabli sur un ruisseau qui alimente le ru Popelin. Ce lavoir est une reconstitution du lavoir d'origine, dont seulement le pavage et les pierres ont pu ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s.
      Le lavoir de Gascourt, Ă©tabli sur un ruisseau qui alimente le ru Popelin. Ce lavoir est une reconstitution du lavoir d'origine, dont seulement le pavage et les pierres ont pu ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ©s.
    • Le « moulin de Luzarches », qui avait dĂ©jĂ  perdu son activitĂ© de moulin avant les transformations qui lui ont donnĂ© son visage actuel, au dĂ©but du XXe siĂšcle.
      Le « moulin de Luzarches », qui avait déjà perdu son activité de moulin avant les transformations qui lui ont donné son visage actuel, au début du XXe siÚcle.
    • Le chevet de l'ancienne chapelle de Chaumontel, utilisĂ©e comme Ă©curie depuis plusieurs centaines d'annĂ©es. Sur la façade nord, une deuxiĂšme fenĂȘtre en arc brisĂ© reste visible.
      Le chevet de l'ancienne chapelle de Chaumontel, utilisĂ©e comme Ă©curie depuis plusieurs centaines d'annĂ©es. Sur la façade nord, une deuxiĂšme fenĂȘtre en arc brisĂ© reste visible.
    • Le bĂątiment principal de l'ancien moulin de Bertinval, aprĂšs son reconversion en logements. Les bĂątiments de la ferme autour de la cour subsistent toujours.
      Le bĂątiment principal de l'ancien moulin de Bertinval, aprĂšs son reconversion en logements. Les bĂątiments de la ferme autour de la cour subsistent toujours.

    Personnalités liées à la commune

    • Christine Albanel (nĂ©e en 1955), ministre de la Culture de 2007 Ă  2009 ; a Ă©tĂ© professeur de français au lycĂ©e de Luzarches pendant l'annĂ©e scolaire 1981-1982.
    • Sophie Arnould (1740-1802), cantatrice ; acquiert le couvent de Rocquement en 1790.
    • Claude Autant-Lara (1901-2000), rĂ©alisateur de cinĂ©ma ; nĂ© Ă  Luzarches.
    • Paul Broca (1824-1880), mĂ©decin et sĂ©nateur ; acquiert l'ancien chĂąteau de Saint-CĂŽme en 1872.
    • Benjamin Constant (1767-1830), romancier et homme politique ; propriĂ©taire de l'abbaye d'HĂ©rivaux et administrateur du canton de Luzarches entre 1795 et 1801.
    • Catherine Fleury (nĂ©e en 1966), championne olympique de judo en 1992 ; a Ă©tĂ© Ă©lĂšve au lycĂ©e de Luzarches.
    • Jacques Foccart (1913-1997), conseiller politique ; avait une villa Ă  Luzarches, la Villa Charlotte, dans laquelle il avait son petit bureau privĂ© situĂ© sous les combles, surnommĂ© la "case aux fĂ©tiches", oĂč il recevait les chefs d’État africains du "prĂ© carrĂ©"[112], il est enterrĂ© Ă  Luzarches.
    • Louis Jouvet (1887-1951), s'installe Ă  Luzarches aprĂšs l'obtention de son diplĂŽme de pharmacie en 1912 pour y exercer ce mĂ©tier pendant quelques annĂ©es avant d’ĂȘtre acteur de thĂ©Ăątre.
    • Bernard-Henri LĂ©vy (nĂ© en 1948), Ă©crivain et philosophe ; a Ă©tĂ© professeur de philosophie au lycĂ©e de Luzarches pendant l'annĂ©e scolaire 1972-1973.
    • Robert de Luzarches (1160-1222), architecte du roi Philippe-Auguste, premier maĂźtre d'oeuvres de la construction de la CathĂ©drale Notre-Dame d'Amiens
    • Blanche Montel (1902-1998, actrice de cinĂ©ma et mĂšre de l'acteur Jacques Decoin ; a vĂ©cu Ă  Luzarches et y est dĂ©cĂ©dĂ©e.
    • FĂ©lix Gustave Saussier (1828-1905), gĂ©nĂ©ral, gouverneur militaire de Paris de 1884 Ă  1898, meurt au chĂąteau de ThimĂ©court.
    • Madame de StaĂ«l (1766-1817), romanciĂšre et essayiste ; rĂ©side souvent Ă  HĂ©rivaux chez son amant Benjamin Constant.
    • Sophie Arnould en 1760.
      Sophie Arnould en 1760.
    • Madame de StaĂ«l.
      Madame de Staël.
    • Benjamin Constant.
      Benjamin Constant.
    • Paul Pierre Broca.
      Paul Pierre Broca.
    • Louis Jouvet en 1913.
      Louis Jouvet en 1913.
    • Rose Blanche Jeanne Montel.
      Rose Blanche Jeanne Montel.

    HĂ©raldique

    Armes de Luzarches

    Les armes de Luzarches se blasonnent ainsi :

    D'azur Ă  la tour crĂšnelĂ©e de cinq piĂšces, mouvant de la pointe et donjonnĂ©e d'une autre tour crĂšnelĂ©e de quatre piĂšces, elle-mĂȘme donjonnĂ©e d'une tourelle, le tout d'argent, maçonnĂ© de sable, chargĂ© d'un Ă©cusson en losange mi-parti de gueules aux six mouchetures d'hermine aussi d'argent ordonnĂ©es en orle et d'azur aux trois fleurs de lys d'or brisĂ© en chef d'un lambel du mĂȘme

    Ce blason est dû à Marguerite d'Orléans (1406-1466), comtesse de Vertus, dont le pÚre Louis Ier d'Orléans avait acheté la moitié de la seigneurie de Luzarches ayant appartenu à la famille de Beaumont-sur-Oise en 1391, avec le chùteau d'En-Haut. Marguerite reçut cette moitié de la seigneurie en 1440 des mains de son frÚre Charles Ier d'Orléans (1394-1465), mais la donna plus tard comme dot à sa fille Catherine[b 12]. Dans des circonstances qui ne sont pas connues, Marguerite offrit un sceau de bailliage à Luzarches en 1459[a 13] qui porte vraisemblablement son propre blason. Veuve de Richard de Bretagne depuis 1438, elle a adopté les hermines du blason de son mari, tandis que les fleurs de lys proviennent de sa propre famille, la maison d'Orléans. On peut supposer que la petite tour supérieure représente le donjon du chùteau d'En-Haut de Luzarches, la tour du milieu l'enceinte de ce chùteau et la tour de base l'enceinte de la ville. Mais le chùteau étant muni d'enceintes intérieures et extérieures, cette hypothÚse reste vague. Le blason ne peut tenir de preuve que Luzarches fut une ville fortifiée, d'autant plus que la famille de Marguerite d'Orléans possédait des chùteaux et seigneuries autres que Luzarches.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • L. AugĂ© de Lassus, « Sophie Arnould Ă  Luzarches », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie Lucien PĂąris, vol. 17,‎ , p. 75-86 (ISSN 1148-8107, lire en ligne)
    • Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau, AgnĂšs Somers et Jean-Yves LacĂŽte (photographies), En pays de France : Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, Cergy-Pontoise, Association pour le patrimoine d'Ile-de-France et Conseil gĂ©nĂ©ral du Val d'Oise, , 104 p. (ISBN 2-905913-23-1); p. 12-13, 16-17, 32, 34, 40, 46, 52-55, 59, 72-73, 76-78, 80, 84, 86-89, 94-95, 98-101.
    • Wilfried de Fonvielle, « La chute d'un ballon Ă  Luzarches en 1870 », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie Lucien PĂąris, vol. 18,‎ , p. 101-110 (ISSN 1148-8107, lire en ligne)
    • Alexandre Hahn, Essai sur l'histoire de Luzarches et de ses environs, Paris, E. Ducrocq, , 85 p. (lire en ligne)
    • EugĂšne MĂŒller, Inventaire de la collĂ©giale Saint-Cosme de Luzarches aux XIVe et XVe siĂšcles, Pontoise, AmĂ©dĂ©e Paris, , 17 p. (lire en ligne)
    • EugĂšne MĂŒller, « Quelques notes sur Luzarches », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie Lucien PĂąris, vol. 17,‎ , p. 65-74 (ISSN 1148-8107, lire en ligne)
    • Charles Pomerol, Luzarches : Le site gĂ©ologique, Luzarches, Syndicat initiative de Luzarches, , 18 p. (ISBN 2-904494-01-4)
    • Jean-Michel Rat et RĂ©nĂ©e Baure, Luzarches : Histoire d'une ville en pays de France, des origines Ă  1914, Luzarches, Syndicat d'initiave de Luzarches, , 164 p. (ISBN 9782904494000)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Sables abandonnés par la mer il y a quarante millions d'années, blancs à la partie supérieure, contenant parfois des blocs de grÚs. Ces sables prennent une couleur rouille lorsqu'ils ne sont plus protégés des eaux d'infiltration par les calcaires de Saint-Ouen.
    2. Déposés par la mer il y a cinquante millions d'années ; chargés d'argile, de mica blanc, de glauconie et d'oxyde de fer, qui apporte la coloration rouille. Cette composition particuliÚre fait que le sable ne s'éboule pas quand on y creuse de petites cavités, contrairement aux sables d'Auvers et de Beauchamp, plus purs mais « boulants », donc plus dangereux. Les parties basses de Luzarches sont construites sur les sables de Cuise. Le sable de Cuise permet la culture.
    3. Contrairement à ce qui est prétendu, la maison des Champs et le moulin de Lassy n'ont jamais été des guinguettes ; la maison des Champs ne date par ailleurs que de 1928.
    4. La présence de résidences principales ou secondaires, sous forme de caravanes, mobil-homes, cabanes, préfabriqués ou de constructions en dur, installés de façon illégale dans les espaces naturels.
    5. Selon J.M. Rat / R. Baure (p. 19) ; A. Hahn mentionne l'année 680 sans préciser la date.
    6. La prĂ©sence d'une Ă©glise conduit habituellement vers la prĂ©somption de l'existence d'un village. Cette premiĂšre Ă©glise Saint-BarthĂ©lemy s'Ă©levait au mĂȘme endroit que l'Ă©glise paroissiale actuelle.
    7. La porte Saint-CÎme, la poterne ruelle Saint-CÎme (parfois appelée porte GriÚche) et l'enceinte intérieure subsistant encore de nos jours datent de cette campagne de construction. L'hypothÚse que ces aménagements auraient été la réponse à la construction du chùteau d'En-Bas, on peut opposer le fait de la découverte d'un souterrain reliant les deux chùteaux, en 1829, lors de sondages pour la reconstruction de la mairie.
    8. La promenade ne subsiste qu'en tant de vestige, avec une douzaine de tilleuls tout au plus, et n'est plus entretenue depuis longtemps. Le jardin public a cédé la place à un parking.
    9. Robert et Maria Lequeux, Étienne et Claire Leturc, Charles Le Cam, Pierre Le Cam, Maurice CornĂ©lis, Roland RiviĂšre, Robert AndrĂ©, Maurice ClĂ©ment, Henri Monatte, Pierre Monatte, Maurice Delahaye pĂšre et fils, Lucien Delahaye, Edmond Vandamme, Isidore Queriaux, Jacqueline Parnaland. Certificat d'appartenance aux FFI chez la section de Luzarches des Anciens Combattants.
    10. L'un de ces pavillons sert aujourd'hui de Point-Jeunes, à cÎté de l'espace Luzarches, rue des Selliers.
    11. Bellefontaine, Chñtenay-en-France, Chaumontel, Épinay-Champlñtreux, Jagny-sous-Bois, Lassy, Le Mesnil-Aubry, Le Plessis-Luzarches, Mareil-en-France, Seugy.
    12. L'INSEE indique deux chiffres diffĂ©rents sur la mĂȘme page (p. 5), sans diffĂ©rence de dĂ©finition apparente.
    13. Disparu aujourd'hui.
    14. Selon les sources, le terme « Porte GriÚche » est soit présenté comme synonyme de « Porte Saint-CÎme », soit il est appliqué pour désigner la poterne de la ruelle Saint-CÎme.
    15. Construit ou consolidĂ©e au XIIIe siĂšcle, peut-ĂȘtre en rĂ©ponse Ă  la reconstruction du chĂąteau de la Motte Ă  l'autre extrĂ©mitĂ© du village.
    16. Ce n'est pas ce que prĂ©tend Alexandre Hahn (1861), p. 45-46 ; mais comme il Ă©crit, les murs autour de la ville avaient comme vocation de protĂ©ger la citĂ© contre les voleurs et rĂŽdeurs, et il serait donc exagĂ©rĂ© de parler de fortifications. Pendant la guerre de cent ans, la population a dĂ» se rĂ©fugier au chĂąteau d'En-Haut. Peut-ĂȘtre que Luzarches a Ă©tĂ© dotĂ© de remparts lors de la suite de cette mĂȘme guerre. On peut toutefois s'interroger comment il est possible que l'on ignore tout sur la construction de ces remparts, et de mĂȘme sur leur disparition ; uniquement les noms des quatre portes sont connus. Aucun document iconographique montrant au moins l'une des portes n'est connu.

    17. Rénovée en 2009, dans le respect de son architecture d'origine, avec mise à jour des colombages de la maison attenante (les colombages visibles jusque-là n'étaient que peints).
    18. L'Ă©glise paroissiale et la collĂ©giale Ă©taient effectivement dĂ©diĂ©es aux mĂȘmes saints, qui, Ă©tant des frĂšres, sont toujours associĂ©s l'un Ă  l'autre. Cependant, il parait que la collĂ©giale fut appelĂ©e « l'Ă©glise Saint-CĂŽme », et l'Ă©glise paroissiale « Ă©glise Saint-Damien », du temps de l'existence de la premiĂšre: Cf. Adolphe Joanne, Les environs de Paris illustrĂ©s, L. Hachette et Cie., Paris, 1868 (deuxiĂšme Ă©dition), 664 p., p. 303.
    19. Saint-Éterne, Ă©vĂȘque d'Évreux, serait cependant dĂ©cĂ©dĂ© en 670, bien que l'existence mĂȘme du personnage n'est pas assurĂ©e. Il est possible que le Saint-Éterne vĂ©nĂ©rĂ© en Pays de France soit une personne diffĂ©rente.
    20. La carte topographique type 1900, dont la feuille concernant Luzarches date de 1905/1910 environ, ne montre pas encore ce chùteau ; idem pour la carte d'état-major de 1870 environ. Dans la littérature, on trouve l'indication que ce chùteau date du XIXe siÚcle sans jamais d'indication de l'année de construction.
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Nom des habitants des communes françaises, Luzarches », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    2. Charles Pomerol, Luzarches : Le site géologique, Syndicat d'initiative de Luzarches, Luzarches, 1983, 18 p., (ISBN 2-904494-01-4) ; p. 14.
    3. Luzarches : Le site géologique, op. cit., p. 5.
    4. Mairie de Luzarche, Luzarches pratique, guide Ă  l'usage de tous, 2009, p. 9, [lire en ligne].
    5. Luzarches : Le site géologique, op. cit., p. 3-14.
    6. Jean-Michel Rat et Renée Baure, « La houille à Luzarches : La charbonniÚre (1/2) », sur le site de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    7. « Fiche cours d'eau Ru Popelin (H2246300) », sur le site du service d’administration national des donnĂ©es et rĂ©fĂ©rentiels sur l’eau SANDRE (consultĂ© le ).
    8. « Fiche riviĂšre l'Yseux (H2246000) », sur le site du service d’administration national des donnĂ©es et rĂ©fĂ©rentiels sur l’eau SANDRE (consultĂ© le ).
    9. Jean-Michel Rat et Renée Baure, « Histoire d'une maison : Moulin de Bertinval 1/2 », sur le site de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    10. Jean-Michel Rat et Renée Baure, « La Maison du Val-d'Ysieux (3/3) », sur le site de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    11. « Le climat en France, Normales », sur le site de Météo France (consulté le ).
    12. « Tableau communal des risques naturels, département du Val-d'Oise », sur le site de la direction départementale des territoires du Val-d'Oise (consulté le ).
    13. Cf. « ArrĂȘtĂ© du 3 novembre 1987 portant constatation de l'Ă©tat de catastrophe naturelle, dans le J.O. », sur val-doise.gouv.fr, p. 13173 ; « ArrĂȘtĂ© du 21 aoĂ»t 1987 portant constatation de l'Ă©tat de catastrophe naturelle, dans le J.O. », sur val-doise.gouv.fr, p. 11523 ; « ArrĂȘtĂ© du 25 octobre 2000 portant constatation de l'Ă©tat de catastrophe naturelle, dans le J.O. », sur val-doise.gouv.fr, p. 18067 ; sur le site « Les services de l'État dans le Val-d'Oise - Les ArrĂȘtĂ©s de Catastrophe Naturelle », sur val-doise.gouv.fr (consultĂ© le ).
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Viarmes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. Parc naturel régional Oise-Pays de France, Luzarches : de hameaux en lavoirs, 2009, [lire en ligne].
    23. « La Cabanisation : prévenir, résorber, régulariser (page 7) » [PDF], sur le site du parc naturel régional Oise-Pays de France (consulté le ).
    24. Source pour l'ensemble des donnĂ©es: « Luzarches (95352 - Commune), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 12-13 ; et « Val-d'Oise (95 - DĂ©partement), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 13-14.
    25. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
    26. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    27. Marc Gayda, AndrĂ© Jacquot, Patricia Laederich, Pierre Laederich, Histoire du rĂ©seau ferroviaire français, Éditions de l’Ormet, Valignat (03) 1996, (ISBN 2-906575-22-4), p. 145.
    28. Cf. Alexandre Hahn, Monuments celtiques des environs de Luzarches, p. 7, Boucquin, Paris 1867, 14 p.
    29. Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, op. cit., p. 66-67.
    30. José Federico Finó, Forteresses de la France médiévale : Construction - Attaque - Défense, Paris, A. et J. Picard & Cie, , p. 113.
    31. LĂ©on Mirot, Études Lucquoises, Tome 91, SociĂ©tĂ© de l'École des chartes - BibliothĂšque de l'École des Chartes, Paris 1930, p. 100-160. lire en ligne sur Gallica.
    32. Jean-Michel Rat et Renée Baure, « La Maison du Val-d'Ysieux (2/3) », sur le site de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    33. Jean-Michel Rat et Renée Baure, « Du XXe siÚcle à nos jours », sur le site de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    34. Cf. Arnaud de Saint-Salvy, Survilliers. Sentiers de MĂ©moire, Ed. D.E.S.S., 1992, (ISBN 2-9507299-0-8), p. 37-38.
    35. L'Ăąne en guerre
    36. Jean-Michel Rat et Renée Baure, « Chauvigny : histoire d'un fief (2/2) », sur le site de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    37. Jean-Michel Rat et Renée Baure, « L'enseignement scolaire à Luzarches : un demi-siÚcle de mutations inachevées », sur le site de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    38. Jean et Gilberte Ducos, 1939-1947, la vie dans notre région : l'invasion, la résistance, la libération, CGHFM, Fosses-Marly s.d. (mais pas avant 2004), 142 p., (ISBN 978-2-9522444-1-3) édité erroné, p. 12, 15, 22-26.
    39. Cf. 1939-1947, La vie dans notre région : L'invasion, la résistance, la libération, op. cit., p. 68.
    40. Cf. 1939-1947, La vie dans notre région : L'invasion, la résistance, la libération, op. cit., p. 90, 105.
    41. Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
    42. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    43. MinistĂšre de la justice - Conseil DĂ©partemental de l'AccĂšs au Droit du Val-d'Oise
    44. Organisation juridictionnelle sur le site du ministÚre de la Justice. Consulté le 16/10/2020.
    45. « Communauté de communes du pays de France », sur le site de la CCPF (consulté le ).
    46. Cf. « RĂ©sultats des Ă©lections Cantonales 2008 », sur interieur.gouv.fr (consultĂ© le ) sur le site « RĂ©sultats Ă©lectoraux en France – MinistĂšre de l’IntĂ©rieur », sur interieur.gouv.fr.
    47. Cf. « RĂ©sultats des Ă©lections EuropĂ©ennes 2009 », sur interieur.gouv.fr (consultĂ© le ) sur le site « RĂ©sultats Ă©lectoraux en France – MinistĂšre de l’IntĂ©rieur », sur interieur.gouv.fr.
    48. Cf. « RĂ©sultats des Ă©lections EuropĂ©ennes 2004 », sur interieur.gouv.fr (consultĂ© le ) sur le site « RĂ©sultats Ă©lectoraux en France – MinistĂšre de l’IntĂ©rieur », sur interieur.gouv.fr.
    49. Cf. « RĂ©sultat des Ă©lections RĂ©gionales 2010 », sur interieur.gouv.fr (consultĂ© le ) sur le site « RĂ©sultats Ă©lectoraux en France – MinistĂšre de l’IntĂ©rieur », sur interieur.gouv.fr
    50. Cf. « RĂ©sultat des Ă©lections RĂ©gionales 2004 », sur interieur.gouv.fr (consultĂ© le ) sur le site « RĂ©sultats Ă©lectoraux en France – MinistĂšre de l’IntĂ©rieur », sur interieur.gouv.fr.
    51. « Élection prĂ©sidentielle 2012 », sur MinistĂšre de l'IntĂ©rieur (consultĂ© le ).
    52. Cf. « RĂ©sultats des Ă©lections PrĂ©sidentielles 2007 », sur interieur.gouv.fr (consultĂ© le ) sur le site « RĂ©sultats Ă©lectoraux en France – MinistĂšre de l’IntĂ©rieur », sur interieur.gouv.fr.
    53. « Élections lĂ©gislatives 2012 - rĂ©sultats de la 9e circonscription du Val-d'Oise, Luzarches », sur elections.interieur.gouv.fr et « Élections lĂ©gislatives 2012 - rĂ©sultats de la 9e circonscription du Val-d'Oise », sur elections.interieur.gouv.fr sur le site « MinistĂšre de l'IntĂ©rieur - Ă©lections lĂ©gislatives de 2012 », sur elections.interieur.gouv.fr (consultĂ© le ).
    54. Cf. « RĂ©sultats des Ă©lections LĂ©gislatives 2007 », sur interieur.gouv.fr (consultĂ© le ) sur le site « RĂ©sultats Ă©lectoraux en France – MinistĂšre de l’IntĂ©rieur », sur interieur.gouv.fr.
    55. « RĂ©sultat de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    56. « RĂ©sultat de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    57. « RĂ©sultat de l'Ă©lection lĂ©gislative de 2012 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    58. « RĂ©sultat de l'Ă©lection lĂ©gislative de 2017 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    59. « RĂ©sultat de l'Ă©lection europĂ©enne de 2014 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    60. « RĂ©sultat de l'Ă©lection europĂ©enne de 2019 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    61. « RĂ©sultat de l'Ă©lection rĂ©gionale de 2015 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    62. « RĂ©sultat de l'Ă©lection dĂ©partementale de 2015 Ă  Luzarches », sur le site du ministĂšre de l’intĂ©rieur.
    63. « Résultat de l'élection municipale de 2014 à Luzarches », sur le Monde.
    64. « Résultat de l'élection municipale de 2020 à Luzarches », sur le Monde.
    65. Daniel Pestel, « Bernard MessĂ©ant est mort », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )« AprĂšs vingt-quatre ans Ă  la tĂȘte de Luzarches, il avait dĂ©cidĂ© de ne pas se reprĂ©senter aux municipales de 2001, notamment « pour pouvoir se consacrer Ă  ses enfants et Ă  ses petits-enfants », disait-il alors. Bernard MessĂ©ant avait toutefois choisi de poursuivre son activitĂ© de conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Luzarches, oĂč il Ă©tait Ă©lu sans interruption depuis 1988, annonçant son intention de passer la main Ă  l'occasion du prochain renouvellement de mandat, en 2008 ».
    66. « Damiel Delrue, maire de Luzarches : « ma politique est un remĂšde de cheval », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    67. Victor Tassel, « Municipales Ă  Luzarches : battu, Damien Delrue s’en va
 en Afrique ! : Le maire sortant (divers droite) dĂ©cide de changer de vie aprĂšs sa dĂ©faite au premier tour. Une dĂ©cision radicale, Ă  l’image du personnage et des six derniĂšres annĂ©es », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « La dĂ©cision est radicale, Ă  l'image du personnage et de son mandat. Vaincu dĂšs le premier tour, le maire sortant (DVD) de Luzarches (Val-d'Oise), Damien Delrue, a dĂ©cidĂ© de tout plaquer. L'Ă©lu, surnommĂ© le « maire bulldozer » pour ses dĂ©cisions tranchĂ©es, a perdu face Ă  Michel Mansoux (SE) (50,72 %) ».
    68. T.C., « Luzarches : la mairie met fin au conflit qui l’opposait Ă  un promoteur », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Depuis son Ă©lection en 2014, Damien Delrue, le maire SE de Luzarches, grand village de 4 500 habitants, prend des dĂ©cisions qui dĂ©tonnent ».
    69. « Val d'Oise, les conseils municipaux vont bientĂŽt ĂȘtre installĂ©s », Le Parisien, Ă©dition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « À Luzarches, le maire, Damien Delrue (DVD) ne cache pas son envie de passer Ă  autre chose. Le 15 mars, il a rĂ©coltĂ© 41,20 % des voix, alors que Michel Mansoux (DVD) en a obtenu 50,72 %. Ce dernier doit devenir maire Ă  l'issue du conseil municipal d'installation ».
    70. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    71. « Collecte et traitement des déchets ménagers », sur Site de la CCPF.
    72. « Le SIGIDURS », sur Site du SIGIDURS.
    73. Cf. « ZNIEFF110001806 - Bois de Beauvilliers », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    74. Cf. « ZNIEFF110001790 - Le Gouy », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    75. Cf. « ZNIEFF110001789 - ForĂȘt de Coye », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    76. Journal officiel du 8 avril 2002, p. 6120 ; Lire en ligne.
    77. Cf. « Les ENS prioritaires », sur Conseil général du Val-d'Oise (site officiel) (consulté le ).
    78. [PDF]Cf. « Compte rendu du Conseil municipal du 31 mars 2010 », sur luzarches.net (consulté le ) sur le site « Luzarches (site officiel) », sur luzarches.net.
    79. « ImpÎts locaux à Luzarches », sur le site taxes.com de la SARL Batir technologies (consulté le ).
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    81. « Pertuis », sur Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures (consulté le ).
    82. « Yamassoukro. village capitale d’un prĂ©sident », Le Monde, 5 septembre 1987, p. 13
    83. Les recensements sont imprécis et peu fiables
    84. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    86. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    87. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    88. Source pour l'ensemble des donnĂ©es sauf si indication contraire : « Luzarches (95352 - Commune), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 1, 3-4 ; et « Val-d'Oise (95 - DĂ©partement), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 1, 3-4.
    89. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Luzarches (95352) », (consultĂ© le ).
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    94. Cf. « Enfance - Jeunesse », sur luzarches.net (consulté le ) sur le site « Luzarches (site officiel) », sur luzarches.net.
    95. « Secteur paroissial de Luzarches et des 10 clochers », sur le site officiel de la mairie de Luzarches (consulté le ).
    96. Cf. « Luzarches (95352 - Commune), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5 et 9 ; et « Val-d'Oise (95 - DĂ©partement), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5 et 10.
    97. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    98. Source pour l'ensemble des donnĂ©es: « Luzarches (95352 - Commune), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 2, 5, 8-10 et 14 ; et « Val-d'Oise (95 - DĂ©partement), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 2, 5 8-11 et 15.
    99. Source des donnĂ©es statistiques : « Luzarches (95352 - Commune), Chiffres clĂ©s, Évolution et structure de la population, juin 2010 », sur statistiques-locales.insee.fr sur le site « Statistiques locales INSEE », sur statistiques-locales.insee.fr, p. 5, 15-17.
    100. Source pour le type d'activité des établissements : « Commerces (liste complÚte) », sur luzarches.net (consulté le ) sur le site « Luzarches (site officiel) », sur luzarches.net.
    101. Pendant l'existence de la collégiale Saint-CÎme, l'église paroissiale fut appelée église Saint-Damien ; soit entre 1250 au plus tard et 1790. Cf. Adolphe Joanne, Les environs de Paris illustrés, L. Hachette et Cie., Paris, 1868 (deuxiÚme édition), 664 p., p. 303.
    102. Notice no PA00080108, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    103. Notice no PA00080109, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    104. Cf. Yann Audino et Christian Garcia, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Luzarches », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 466-479 (ISBN 2-84234-056-6) ; p. 471.
    105. Notice no PA00080110, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    106. Cf. « Le conseil gĂ©nĂ©ral cĂšde son chĂąteau », Le Parisien, Ă©dition du Val d'Oise, Saint-Ouen, S.N.C. « Le Parisien libĂ©rĂ© », no 20772,‎ , p. III (ISSN 0767-3558).
    107. AnnĂ©e gravĂ©e sur la clef de voĂ»te du pont. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Luzarches, op. cit., p. 473.
    108. Cf. la plaque commémorative.
    109. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Luzarches, op. cit., p. 473.
    110. Cf. Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Luzarches, op. cit., p. 476.
    111. Cf. « Chauvigny : histoire d'un fief (1/2) », sur luzarches.net (consulté le ) sur le site « Luzarches (site officiel) », sur luzarches.net, par Jean-Michel Rat et Renée Baure.
    112. Antoine Glaser, AfricaFrance, Éditions Fayard, 2014, p. 21.
    1. p. 19
    2. p. 29
    3. p. 55
    4. p. 22-23
    5. p. 24
    6. p. 30-31
    7. p. 37-38
    8. p. 40-41
    9. p. 45-49
    10. p. 53
    11. p. 54-55
    12. p. 56
    • Jean-Michel Rat et RĂ©nĂ©e Baure, Luzarches : Histoire d'une ville en pays de France, des origines Ă  1914, (voir dans la bibliographie)
    1. p. 89.
    2. p. 10-11
    3. p. 12
    4. p. 14
    5. p. 16-17
    6. p. 33
    7. p. 21
    8. p. 30
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    11. p. 45
    12. p. 46
    13. p. 49
    14. p. 58-59
    15. p. 60
    16. p. 61
    17. p. 65
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    19. p. 61, 69
    20. p. 76-78
    21. p. 90-92, 94, 105, 116
    22. p. 123-127
    23. p. 105-106
    24. p. 110-111
    25. p. 110, 114
    26. p. 122-123
    27. p. 115
    28. p. 128
    29. p. 115-121, situation en 1801.
    30. p. 73
    31. p. 140-141
    32. p. 5
    33. p. 123
    • Catherine Crnokrak, Isabelle Lhomel, Christian Olivereau et AgnĂšs Somers, En pays de France : Cantons de Luzarches, Gonesse et Goussainville. Images du patrimoine, (voir dans la bibliographie)
    1. p. 72
    2. p. 80
    3. p. 77
    4. p. 78
    5. p. 76
    6. p. 59
    7. p. 88
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