Accueil🇫🇷Chercher

Coye-la-Forêt

Coye-la-Forêt (/kwa.la.fɔ.ʁɛ/[1] est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Coye-la-Forêt
Coye-la-Forêt
La mairie
Blason de Coye-la-Forêt
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC de l'Aire Cantilienne
Maire
Mandat
François Deshayes
2020-2026
Code postal 60580
Code commune 60172
Démographie
Gentilé Coyens, Coyennes
Population
municipale
3 972 hab. (2020 en augmentation de 2,87 % par rapport à 2014)
Densité 571 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 08′ 34″ nord, 2° 28′ 27″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 126 m
Superficie 6,96 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chantilly
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Chantilly
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coye-la-Forêt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coye-la-Forêt
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Coye-la-Forêt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Coye-la-Forêt
Liens
Site web https://www.coyelaforet.com/

    Petite cité périurbaine située à l'extrémité nord de l'aire urbaine de Paris, la commune est localisée à 35 km au nord de la capitale, entourée par la forêt de Chantilly et au sud de l'agglomération de Chantilly. Elle fait partie intégrante du parc naturel régional Oise-Pays de France.

    Elle appartient historiquement au Valois, qui était sous l'ancien régime partie intégrante de la province d'Île-de-France, et a été de 1960 à 2016 intégrée à l'ancienne région Picardie. La ville de Coye-la-Forêt, ainsi que la forêt qui l'environne, sont des hauts lieux de tourisme équestre, de randonnée et de cyclotourisme.

    Ses habitants sont appelés les Coyens.

    Géographie

    Description

    Vue aérienne de Coye-la-Forêt.
    Vue aérienne de Coye-la-Forêt.

    Coye-la-Forêt se situe au sud de l’Oise, limitrophe du Val-d'Oise au cœur de la forêt de Chantilly, à une distance orthodromique de 32 km au nord - nord-est de Paris.

    Coye-la-Forêt fait partie du Parc naturel régional Oise-Pays de France, créé en 2004.

    Nichée dans une cuvette orientée vers le nord, la commune présente encore des aspects liés à ses origines rurales, et le centre du bourg se compose de rues anciennes bordées de maisons de pays. Les étangs de Commelles, principal lieu d'excursion au sein de la forêt, se situent pour les deux tiers sur le territoire de Coye. La commune est également traversée au nord par la Thève et de multiples rus.

    Coye-la-Forêt se trouve à 62 kilomètres au sud-est de la préfecture de l'Oise, Beauvais, et à 16 kilomètres au sud-ouest de la sous-préfecture de Senlis.

    Elle est localisée à 7 kilomètres au sud de Chantilly, à 52 kilomètres au nord de la cathédrale Notre-Dame de Paris, point zéro des routes de France, à 42 kilomètres au nord de la porte de la Chapelle et à 24 kilomètres au nord-ouest de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle.

    En 1828, Louis Graves indique que « le village est entouré de tous cotés par des coteaux boisés dépendant de la forêt de Chantilly et de celle d'Hérivaux ; un marais assez large où coule la Thève occupe le territoire à l'Ouest[2], sur Google Books » .

    • Ambiances de la commune
    • La Thève dans les prairies en aval des étangs de Commelles.
      La Thève dans les prairies en aval des étangs de Commelles.
    • La place de la Mairie et l'église Notre-Dame-de-la-Jeunesse.
      La place de la Mairie, avec l'église et l'école (à dr.)

    Communes voisines

    Coye compte six communes limitrophes, dont Lamorlaye est la ville la plus proche du centre de la commune, avec une distance routière de 3,5 km d'une mairie à l'autre. Lamorlaye remplit pour Coye une fonction centrale sur certains plans ; on y trouve un grand nombre de commerces et un collège. Le nom d'Orry-la-Ville est associé à celui de Coye de par l'appellation de la gare partagée par les deux communes, Orry-la-Ville - Coye-la-Forêt, qui se situe à seulement 500 m des dernières maisons de Coye. Chantilly et Coye se rencontrent sur la rive nord des étangs de Commelles, sur une longueur de 1,1 km seulement.

    Alors que les trois communes voisines citées se situent toutes dans l'Oise, les trois autres communes limitrophes appartiennent au département du Val-d'Oise. La plus éloignée est Asnières-sur-Oise (dont le centre est à 12 km par la route), et qui présente la majeure partie du Bois de Bonnet sur son territoire. La limite commune entre Coye et Asnières ne dépasse pas 500 m et correspond à la RD 1016 au sud de Lamorlaye. Par contre, Chaumontel et Luzarches arrivent juste derrière les jardins des dernières maisons de Coye, au sud. Ceci concerne toutes les maisons avenue des Tilles, rue de l'Orée-du-Bois, les rues au sud de l'avenue du Bois-Brandin et l'impasse des Sangliers. Comme particularité, Luzarches et Coye partagent une seconde portion de limite commune, le long de la RD 1016 également, mais plus au sud : en effet, le territoire de Luzarches encercle pratiquement celui de Chaumontel. Du fait du rapprochement des communes valdoisiennes de Coye, seulement une petite partie du secteur sud de la forêt de Chantilly incombe au territoire de Coye : premièrement, le triangle délimité par la RD 1016, la RD 118 au nord et la route forestière « Chemin Noir », et deuxièmement, un hexagone au sud-est du village.

    Géologie et relief

    Coye-la-Forêt est une commune forestière d'une superficie relativement modeste de 6,96 km2, le relief est toutefois assez varié autour de Coye. Au sud, le village est dominé par deux buttes-témoin en dehors du territoire communal, les Côtes d'Orléans et le Pain de Sucre, cumulant respectivement à 122 m et à 109 m. Le plateau au sud-est de Coye, également en dehors de son territoire, atteint 131 m. Le point culminant de Coye, à 126 m, se trouve à la limite de ce plateau et est partagé avec Orry-la-Ville. À titre de comparaison, le centre-bourg ancien est établi à une altitude autour de 40 m, en plaine, tandis que les autres quartiers s'étalent sur les versants des différentes collines. Les points de vue sur Coye ayant jadis existé ont malheureusement disparu.

    Au nord-ouest, le territoire communal est marqué par la plaine alluviale de la Thève, qui atteint l'extrémité nord du village, et du ru Saint-Martin. Au niveau du château, la Thève se divise en outre en « Vieille Thève » canalisé et « Nouvelle Thève ». Les prés partiellement humides et inondables servent de pâturage aux chevaux. Plus en amont, la Thève suit un parcours encastré, dont le site a favorisé la création des étangs artificiels de Commelles. Plus en aval, à partir de Lamorlaye, la vallée de la Thève n'est plus perceptible[3].

    La forêt de Chantilly sans ses parcelles situées dans le Val-d'Oise est protégée par une ZNIEFF type 1 « Massif forestier de Chantilly / Ermenonville », n° national 220014323[4]. Sur Coye, la forêt de Chantilly sans le hexagone au sud-est du village est en outre concernée par le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[5]. Finalement, l'ensemble de la commune fait partie du vaste site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé par arrêté du [6]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du et incorporant l'ensemble de la commune de Coye[7].

    La plus importante portion de la forêt de Chantilly sur Coye est le secteur entre le village et les étangs de Commelles, découpé par la voie ferrée[8]. La forêt de Chantilly occupe au total 408 ha soit 59 % du territoire communal.

    Hydrographie

    La commune est drainée par les deux bras de la Thève; le vieille Thève et la nouvelle Thève, qui ont été canalisées pour les besoins du Château de Baillon.

    Le Rû Saint-Martin complète ce réseau hydrographique, ainsi que les étangs de Commelles, dans la Forêt de Chantilly.

    La Thève est un affluent de la rive gauche de l'Oise et donc sous-affluent du fleuve la Seine.

    • La Thève à Coye-la-Forêt
    • Le petit Pont sur la Thève.
      Le petit Pont sur la Thève.
    • Lavoir de Coye-la-Forêt, près du « petit Pont ».
      Lavoir de Coye-la-Forêt, près du « petit Pont ».
    • L'étang Chapro, l'un des étangs de Commelles, vu depuis la digue entre cet étang et l'Étang Neuf.
      L'étang Chapro, l'un des étangs de Commelles, vu depuis la digue entre cet étang et l'Étang Neuf.

    Climat

    La température annuelle moyenne à Coye-la-Forêt est de 10,5 °C. Les mois les plus froids sont décembre et janvier avec 2 à 6 °C et les plus chauds, juillet et août avec 21 à 25 °C. La moyenne des précipitations annuelles est de 611 millimètres[9].

    Le climat de Coye-la-Forêt est de type océanique dégradé. La station de référence pour Coye-la-Forêt est celle de Senlis[10]. Le climat est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles.

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 9 10 10 14 21 22 24 23 19 15 10 4 15,2
    Températures minimales moyennes (°C) 3 1 3 4 10 11 13 14 9 6 4 -1 6,7
    Températures moyennes (°C) 6 5 7 9 15 16 19 18 14 10 7 2 10,5
    Source : Climatologie mensuelle - Senlis, France[11]

    Milieux naturels et biodiversité

    Poudingue de Coye : des cailloux de silex enfermés dans des blocs de grès.
    • Les étangs de Commelles, en forêt de Coye : Succession de quatre étangs aménagés probablement par les moines convers de l'abbaye de Chaalis au cours du XIIIe siècle. C'est l'un des lieux de promenade les plus fréquentés de la forêt de Chantilly.
    • Le poudingue de Coye (vestiges) : Des blocs de conglomérat subsistent rue d'Hérivaux, au pied de l'école des Bruyères. Lorsque la mer Thanétienne s'est retirée, il y a quelque 60 millions d'années, le sable s'est aggloméré et transformé en grès, en prenant dans sa masse des galets de silex, pour former des blocs de poudingue. Quelques dizaines de blocs restent en place, la plupart de petite taille ; d'autres blocs ont été entassés et d'autres enlevés lors de la construction de l'école.
    • La forêt vue du viaduc ferroviaire.
      La forêt vue du viaduc ferroviaire.
    • La forêt de Coye.
      La forêt de Coye.
    • Les étangs de Commelles.
      Les étangs de Commelles.

    Urbanisme

    Typologie

    Coye-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chantilly, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[15] et 37 209 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,4 %), zones urbanisées (18,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Habitat et logement

    Vue aérienne de Coye la Forêt.
    Le château au premier plan
    La rue d'Hérivaux, au centre du vieux village.
    Résidence HLM de la « Cité sous le Roncier ».

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 982, alors qu'il était de 1 880 en 2013 et de 1 808 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 59,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 39,3 % des appartements[I 2].

    Au sens du recensement, Coye-la-Forêt comptait en 2008 201 logements Hen LM (12,5 % du parc des résidences principales), nombre qui a cru à 264 (14,9 %) en 2018[I 3].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coye-la-Forêt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,5 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Coye-la-Forêt en 2018.
    Typologie Coye-la-Forêt[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 89,7 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,3 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7 7,1 8,2

    Voies de communication

    Coye-la-Forêt n'est pas concernée par le trafic routier de transit et n'est desservie que par une unique route départementale, la RD 118.

    Cette route débouche sur la RD 1016 à l'ouest et la RD 1017 à l'est. Ces deux anciennes routes nationales convergent vers la capitale et donnent accès à la RN 104 (sortie 94b : D316 - Chantilly, Luzarches) pour la première, et à l'Autoroute A1 et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle pour la seconde (sortie 7 : Chantilly, Survilliers, Ermenonville, Fosses).

    Transports en commun

    Le centre-ville est situé à 1,5 kilomètre de la gare d'Orry-la-Ville - Coye, localisée au point kilométrique 35 de la ligne de Paris-Nord à Lille et implantée en 1859.

    La gare dispose de trois parkings gérés par une structure publique spécifique : le Syndicat intercommunal pour la construction et la gestion des parkings d'Orry-la-Ville (SICGPOV)[22], auquel adhère notamment la commune. Les habitants des communes appartenant au syndicat bénéficient d'une réduction sur l'abonnement[23].

    La gare est desservie par :

    Le Réseau interurbain de l'Oise effectue des liaisons avec deux lignes de bus qui relient Coye-la-Forêt aux communes alentour. Il s'agit des lignes 13 (ligne reliant la gare d'Orry-la-Ville - Coye à La Chapelle-en-Serval et Senlis) et 14 (ligne reliant Orry-la-Ville à Lamorlaye et Chantilly).

    Le Réseau de bus CIF (Courriers d'Île-de-France) exploite une ligne scolaire (50), qui relie Viarmes à l'Institut Saint-Dominique situé à Mortefontaine.

    Étant située en région Hauts-de-France, la tarification relevant d'Île-de-France Mobilités (IDFM) n'est pas applicable dans la commune et dans la gare.

    Toponymie

    Le nom de Coye est unique en France. On note successivement les appellations suivantes : Caugia (799)[24], Coie (1138), Couaye (1548), Coye (1667), Coye-la-Forêt (1929)[25].

    Caugia est vraisemblablement une graphie de caudia. Ce nom peut s'expliquer soit par l'ancien français coë dérivé du latin cauda « queue », soit par un nom d'homme latin Caudius employé comme adjectif au féminin, villa étant sous-entendu[26].

    La dénomination de La Forêt provient de la proximité avec la Forêt de Chantilly.

    Histoire

    Il y a 45 millions d'années, le site actuel de Coye-la-Forêt était baigné par la mer Thanétienne, dont il reste le poudingue de Coye, mélange de sable et de galets de silex solidifiés par l'eau.

    D'après les trouvailles archéologiques, il est probable que la région a été occupée par l'homme dès le néolithique, mais la première trace écrite que l'on retrouve concernant Coye ne remonte qu'à 797 : il s'agit de la donation de propriétés appartenant au comte Theudaldix, vassal de Charlemagne, à l'abbaye de Saint-Denis.

    Il faut attendre 1138 pour trouver un second document, relatif à l'attribution de revenus de l'église de Coye, au prieuré de Saint-Nicolas d'Acy.

    Du VIIIe au XIIe siècle, Coye est une dépendance du château royal de Lamorlaye, puis des Bouteiller de Senlis. La seigneurie est très modeste ; le sol pauvre comporte autant de landes, de bruyères et de fougères que d'arbres maigrichons trop souvent coupés et peu de terres cultivables.

    Sous Louis XIV, Coye a pour seigneur Toussaint Rose (1611-1701), un homme situé au cœur de la monarchie puisqu'il occupait la fonction de « Secrétaire de la main » du roi.

    Il fut d'abord secrétaire du cardinal de Mazarin avant de devenir "secrétaire du cabinet" du roi. Celui-ci avait pour fonction d’imiter parfaitement l’écriture royale, signant même “ Louis ”, s’il le fallait. Ainsi, le marquis de Coye exerça cette fonction de "main" du Roi Soleil, quarante ans durant, de à sa mort, en 1701, ce qui interdit d’identifier, avec une totale sûreté, l’auteur véritable des manuscrits attribués à Louis XIV.

    « Avoir la plume, écrit Saint-Simon dans ses Mémoires, c’est imiter si exactement l’écriture du roi qu’elle ne se puisse distinguer de celle que la plume contrefait, et écrire en cette sorte toutes les lettres que le roi doit ou veut écrire de sa main, et toutefois n’en veut pas prendre la peine […]. Il n’est pas possible de faire parler un grand roi avec plus de dignité que faisait Rose, ni plus convenablement à chacun, ni sur chaque matière, que les lettres qu’il écrivait ainsi, et que le roi signait toutes de sa main. »

    La forêt de Chantilly vers 1780, carte de Cassini.

    De son côté, l'abbé de Choisy écrit dans ses Mémoires que Rose, "avait de l'esprit, de la capacité, écrivait facilement, et plaisoit à son maître. Il m'a conté qu'il n'avoit jamais signé pour le Roi qu'une fois en sa vie".

    Après la mort de Toussaint Rose, Henri-Jules de Bourbon, seigneur de Chantilly, acquiert la seigneurie de Coye en 1701. Pour occuper la population coyenne, particulièrement pauvre, et éviter qu'elle ne passe son temps à braconner dans ses forêts, il fait installer des entreprises industrielles dans le château : impression d'étoffe, puis fabrique de cartes et filature de coton qui comptera jusqu'à 200 ouvriers au début du XIXe siècle[2].

    Le XIXe siècle sera le siècle d'or des industries coyennes : après la filature de coton, une usine d'impression sur étoffe emploie jusqu'à 300 ouvriers. La création des margotins (petits fagots de bois) occupe à partir de 1850 une centaine d'ouvriers, de même que la fabrication des liens et cordes en tilles. Une usine de fabrication d'objets en acier poli cesse son activité en 1914, mettant fin à l'activité industrielle de Coye.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Rattachements administratifs

    Coye-la-Forêt est intégrée depuis 1790 dans le département de l'Oise, au sein de l'arrondissement de Senlis.

    Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Creil, supprimé par décret du et Coye est alors rattachée au canton de Chantilly[27] - [28]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Chantilly.

    Intercommunalité

    Logo de la CCAC.

    La commune fait partie depuis 2014 de la communauté de communes de l'Aire Cantilienne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales..

    Tendances politiques et résultats

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Référendums
    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections départementales et cantonales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections municipales
    • Lors du premier tour des Élections municipales de 2008, la liste (DVD) conduite par le maire sortant Philippe Vernier obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 952 voix (54,93 %, 22 conseillers municipaux élus), devançant très largement celles menées respectivement par[48] :
      - Dominique Ternaux DVG (576 voix, 33,24 %, 4 conseillers municipaux élus) ;
      - Guy Decamps (205 voix, 11,83 %, 1 conseiller municipal élu).
      Lors de ce scrutin, 37,66 des électeurs se sont abstenus.
    • Au premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste SE/DVD menée par François Deshayes soutenu par le maire sortant qui ne se représentait pas[49] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 957 voix (52,78 %, 21 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[50] :
      - Guy Decamps (DVD, 435 voix, 23,99 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
      - Alain Mariage (DVG , 421 voix, 23,22 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
      Lors de ce scrutin, 37,03 % des électeurs se sont abstenus.
    • Au premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise, la liste DVD (LR) menée par le maire sortant François Deshayes obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 018 voix (70,74 %, 23 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[51] :
      - Alain Mariage (DVG, 213 voix, 14,80 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
      - Patrick Lameyre (LREM, 208 voix, 14,45 %, 2 conseillers municipaux élus).
      Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 51,26 % des électeurs se sont abstenus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[52]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1789[53] 1792 Guillaume Mandrou de Villeneuve
    1792 1800 Nicolas Graux
    1800 1804 Louis-Joseph Convenance
    1804 1805 Pierre Puissant
    1805 1806 Quentin Devaux
    1806 1809 Nicolas-Joseph Mazille
    1809 1812 Louis Tansard
    1812 1812 Antoine-Laurent Lecerf
    1812 1814 Alexandre Sagniel
    1814 1817 Louis-Alexandre Benard
    1817 1826 Laurent Lecerf
    1826 1830 Nicolas Mazille
    1830 1834 Denis Lefevre
    1834 1851 Alexandre Andryane
    1851 1877 Auguste Leclere
    1877 1885 Auguste Graux
    1885 1888 Henri Renard
    1888 1892 Lucien Casse
    1892 1896 Georges-Gaston Lescuyer de Savignies
    1896 1901 Auguste Caillotin
    1901 1912 Arthur Vaast
    1912 1916 Jacques Mirabeau
    1916 1919 Auguste Caillotin
    1919 1924 Arthur Vaast
    1924 1926 Louis Pautet
    1926 1929 Alexandre Henaut
    1929 1937 Paul Deschamps
    1937 1947 Léon Gogibus
    1947 1954 Marcel Lepinette
    1954 1965 André Latrasse
    1965 1978 Gérard Robert
    1978 1982 Henri Mace
    1982 1989 Jean-François Gaillouchet
    mars 1989 juin 1995 Gilbert Balayn DVD
    juin 1995 mars 2001 Guy Lafarge DVD
    mars 2001 mars 2014 Philippe Vernier DVD
    mars 2014[54] En cours
    (au 25 mars 2022)
    François Deshayes DVD Commerçant
    Président de la CC de l'Aire Cantilienne
    Réélu pour le mandat 2020-2026[55].

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune relève de l'Académie d'Amiens. Les écoles sont gérées par l’inspection générale de la Direction des services départementaux de l'éducation nationale de Beauvais. La circonscription fait partie du bassin d'éducation et de formation de Clermont-de-l'Oise (Oise centrale)[56].

    Deux groupes scolaires sont implantés à Coye-la-Forêt, l'école du Centre[57] et l'école des Bruyères[58]

    • École du Centre.
      École du Centre.
    • École élémentaire des Bruyères.
      École élémentaire des Bruyères.
    • École maternelle des Bruyères.
      École maternelle des Bruyères.
    • Le restaurant scolaire
      Le restaurant scolaire

    Les établissements d'enseignement secondaire sont situés à Lamorlaye (collège Françoise Dolto), à Chantilly (lycée Jean Rostand), à Mortefontaine (Institut privé Saint-Dominique) et à Senlis (Lycée privé Saint-Vincent).

    Les établissements universitaires sont situés à Paris, Compiègne (école d'ingénieurs), et Amiens.

    Santé

    La ville regroupe plusieurs professionnels de santé et une pharmacie. Elle dispose également d'une maison médicale[59].

    Coye-la-Forêt dépend du Groupe Hospitalier Public Sud Oise (GHPSO) situé à Creil.

    Equipements culturels

    Bibliothèque municipale
    • Le Centre Culturel[60], lieu de rencontre et de convivialité, est composé de salles destinées à diverses activités : salle de spectacle pour théâtre, musique et danse, salles pour expositions, manifestations associatives et événements familiaux, salles destinées à la musique.
    • La Bibliothèque[61] offre des conférences, des parcours artistiques, et des lectures de contes pour les enfants.

    Équipements sportifs

    La vie sportive est très développée, et les installations dont disposent la commune sont conséquentes :

    • Le complexe sportif[62] propose une salle de judo-danse et un tennis couvert.
    • La halle aux sports est un gymnase destiné aux activités sportives scolaires et associatives : badminton, basketball, escalade, gymnastique.
    • Le terrain extérieur des Bruyères, destiné notamment au football dispose d'une pelouse naturelle.
    • Le Centre Aquatique Aqualis de l'Aire Cantilienne est situé à Gouvieux.

    Justice, sécurité, secours et défense

    La ville dispose d'une police municipale et d'un système de vidéosurveillance. Elle dépend du groupement de Gendarmerie nationale d'Orry-la-Ville et du centre de secours du SDIS de l'Oise de Lamorlaye (Groupement Sud Oise).

    L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Coye au Tribunal judiciaire de Senlis et au tribunal administratif d'Amiens, tous rattachés à la Cour d'appel d'Amiens[63]. Le tribunal de commerce rattaché est celui de Compiègne.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[65].

    En 2020, la commune comptait 3 972 habitants[Note 4], en augmentation de 2,87 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    675570687756872852860918929
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9481 0421 0321 1221 1831 2181 2981 2711 199
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3401 4631 5801 5121 5811 6711 6411 6631 813
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 0752 5093 0483 0943 1993 5163 8403 7603 752
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 8613 9763 972------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 896 hommes pour 2 058 femmes, soit un taux de 52,05 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    6,5
    75-89 ans
    8,2
    15,6
    60-74 ans
    14,7
    24,8
    45-59 ans
    21,7
    20,2
    30-44 ans
    21,2
    15,1
    15-29 ans
    16,0
    17,2
    0-14 ans
    16,9
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[68]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Manifestations culturelles et festivités

    Cultes

    L'église catholique Notre-Dame-de-la-Jeunesse de Coye-la-Forêt dépend du Diocèse de Beauvais et fait partie du Groupement paroissial Thève et Nonette, qui est lié au Doyenné du Pays de France.

    Les cultes évangélique (Un Cœur pour Chantilly) et anglican (St. Peter's Church) disposent de lieux de pratique à Chantilly, les cultes protestant, juif et musulman peuvent se pratiquer à Creil et une pagode bouddhiste Wat Sisattanak Theravāda est située à Saint-Leu-la-Forêt.

    Économie

    Emploi et Commerces

    Marché couvert de Coye.

    Plusieurs commerces de proximité sont situés à Coye-la-Forêt, notamment en centre-ville, redynamisé en 2019[70]. La commune abrite un marché couvert le mercredi et le samedi matin.

    Commune essentiellement résidentielle, Coye-la-Forêt se situe toutefois à proximité de plusieurs bassins d'emplois, notamment à Chantilly, Plailly (Parc Astérix) et Saint-Maximin-Creil (centre commercial). La plateforme aéroportuaire de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle est localisée à 23 kilomètres de Coye (mais n'est pas accessible en transports en commun) et, par le train et l'autoroute, le bassin de l'aire urbaine de Paris est aisément accessible.

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 44 251 €, ce qui plaçait Coye-la-Forêt au 1 003e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[71].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Coye-la-Forêt compte deux monuments historiques :

    • Le château de Coye, au nord du village, avenue du château (inscrit Monument historique en 2002, portant sur le salon, le décor intérieur avec des boiseries, les douves, l'écurie, la ferme, le colombier, un pavillon et le parc[72]) :
      En 1655, Toussaint Rose, secrétaire du cabinet de Louis XIV et académicien, achète la seigneurie de Coye « avec maison seigneuriale, cour et colombier » et parvient à agrandir ses terres, en dépit de l'opposition du Grand Condé.
      Rose fait démolir le vieux manoir et le remplace par une nouvelle construction de dimensions relativement modestes, de cinq travées seulement, mais avec une haute toiture imposante. Les dépendances qui limitent l'avant-cour sur trois côtés, rythmés par trois pavillons, sont par contre d'un développement important.
      En 1697, quatre ans avant sa mort, il obtient l'érection de sa terre de Coye en marquisat. Les héritiers le vendent rapidement à Henri-Jules de Bourbon-Condé, et bien que sa puissante famille n'avait pas d'usage pour le château, Louis V Joseph de Bourbon-Condé fait construire un nouveau corps de logis, vers le milieu du XVIIIe siècle, dans un style néoclassique.
      En 1767, une manufacture d'impression sur étoffe est installée dans les dépendances, et le château sert de logement aux dirigeants. Deux ans avant la Révolution française, le prince de Condé vend le château à Guillaume Mandrou de Villeneuve, qui ferme la manufacture et crée une papeterie. De 1795 à 1815, quatre autres changements de propriétaire interviennent successivement, et au début du XIXe siècle, une filature de coton prend le relais. Grâce à une machine à vapeur acquise en 1815 après le rachat par Alexandre Andryane, cette activité perdure plus longtemps, jusqu'en 1840, en dépit de l'incendie de 1829 ruinant le château. L'usine devient une fabrique de chiffons gérée par la société Lomaillet, fonctionnant jusqu'en 1873, année de cessation de l'activité industrielle.
      Le château appartient aujourd'hui à la famille Lescuyer de Savignies qui descend d'Alexandre Andryane. Elle est originaire de Beauvais et son ancêtre, Georges-Gaston Lescuyer de Savignies, a été maire de Coyes-la-Forêt , de 1892 à 1896.
      Le logis présente une façade en pierre blanche soigneusement appareillée, qui s'organise autour d'un corps central surmonté d'un fronto curviligne. Entouré de douves, la cour est encadrée par les écuries et les communs, remaniés tout comme le château après l'incendie de 1829. Ils accueillent aujourd'hui des logements.
      L'ensemble reste assez représentatif d'un petit domaine seigneurial de la fin de l'Ancien Régime[73]. Les communs et la façade nord du château sont visibles depuis le domaine public.
    • Le château de Coye
    • Façade principale.
      Façade principale.
    • Le château et les douves.
      Le château et les douves.
    • Le château de la Reine Blanche
    • Château de la Reine Blanche, bâtiment voisin et nénuphares des Étangs de Commelles
      Château de la Reine Blanche, bâtiment voisin et nénuphares des Étangs de Commelles
    • Sculptures de trois chevaliers et gargouilles sur la façade principale
      Sculptures de trois chevaliers et gargouilles sur la façade principale

    On peut également signaler :

    • L'église Notre-Dame de la Jeunesse : La première chapelle de Coye remontait au XIIe siècle et était dédiée à saint Martin. Une église paroissiale est fondé en 1483 ou peu après par Jean de Suze, qui vient de devenir seigneur de Coye par son mariage avec Anne Aubin, dame de Coye. Les armes des Suze figurent toujours sur la clé de voûte de la base du clocher. Cette travée constitue le dernier vestige de l'église primitive, qui est reconstruite une première fois entre 1737 et 1753. Cependant, cette église n'est apparemment pas conçue pour durer, et au milieu du XIXe siècle, le curé Delachapelle prend l'initiative de la remplacer.
      La première pierre pour un nouvel édifice d'après les plans de l'architecte senlisien Drin est posée en 1869, et le gros œuvre est achevée en 1875. De style néogothique, son plan prétend s'inspirer de l'abbatiale de l'Royaumont. Il comporte une nef de sept travées accompagnée de deux bas-côtés, un chevet à cinq pans et un clocher réutilisant la base ancienne.
      À l'intérieur, l'élévation porte sur trois niveaux et comprend les grandes arcades, un étage de triforium avec des arcatures aveugles devant les combles des bas-côtés, et un étage de fenêtres hautes circulaires. Comme dans une église ancienne, l'on note quelques irrégularités : le triforium compte généralement deux arcades, mais trois arcades au-dessus de la dernière travée, et la première et la dernière grande arcade ne reposent pas sur de gros piliers cylindriques isolés, mais sur des colonnes engagées dans des piliers carrés.
      D'après Dominique Vermand, l'architecte aurait pu s'inspirer également des églises Saint-Denys d'Arcueil, Saint-Hermeland de Bagneux, Saint-Rémy de Ferrières-en-Brie ou Notre-Dame-de-la-Nativité de Villeneuve-le-Comte[75] - [76] Au nord, l'on découvre la sacristie, évoquant une petite maison d'habitation.
    • L'église Notre-Dame de la Jeunesse
    • Le couronnement de la vierge, sur le tympan du portail
      Le couronnement de la vierge, sur le tympan du portail
    • Croisée d'ogives supportant le clocher
      Croisée d'ogives supportant le clocher
    • La nef
      La nef
    • Voutes de l'abside
      Voutes de l'abside
    • La sacristie derrière l'église.
      La sacristie derrière l'église.
    Le corps de garde.
    • L'ancien bâtiment du corps de garde, rue du petit Pont, derrière la mairie :
      Accueillant la bibliothèque municipale à l'étage, ce petit bâtiment d'un plan triangulaire conserve l'inscription rappelant son ancien usage à l'entrée de la rue du Petit Pont.
    • Le petit Pont sur la Thève, l'abreuvoir et l'ancien lavoir :
      À droite se dressait, depuis 1770, une manufacture où le prince de Condé, propriétaire du château voisin, fait fabriquer de l'indienne en utilisant de l'énergie hydraulique de la Thève[77]. Puis la manufacture fut transformée et changea complètement de vocation à plusieurs reprises : usine de cartes à jouer, filature de soie, fabrication d'objets en acier poli. Deux cents ouvriers sont employés sur le site au plus fort de son activité, mais la fermeture définitive intervient dès 1914, et plus rien n'en subsiste aujourd'hui.
    • L'étang du Chardonneret, quai du Chardonneret / rue de l'Étang, au nord du centre-ville :
      On y trouve un autre vieux lavoir datant de 1841.
      Dans le parc du château, à l'endroit où la Thève arrive dans l'étang, on peut voir de loin l'élégant pont Pinel de 1859, avec une rambarde en fer forgé. Tenant son nom du constructeur de l'ancien viaduc ferroviaire, il est inscrit Monuments historiques avec l'ensemble du château[77]. L'étang étant une propriété privée, l'on peut seulement le regarder depuis la rue.
    • Le pont Mandrou, sur la Thève :
      En se dirigeant vers les étangs de Commelles, on trouve le pont Mandrou (fin du XVIIIe siècle), sur la chaussée Porchène, chemin rural reliant la route des Étangs en provenance de Coye à l'avenue du Château en provenance du « petit Pont » mentionné ci-dessus.
      D'autres ponts se trouvent dans les environs : pont de la chaussée Porchène sur le ru Saint-Martin, et pont d'un sentier sur la Thève, près du viaduc du chemin de fer.
    • Le Viaduc de Commelles sur la ligne de chemin de fer Paris - Lille, bâti de 1980 à 1984 en remplacement du viaduc construit par l'ingénieur Pinel entre 1856 et 1859.
      L'ancien viaduc a été détruit le . Un bas-relief en bronze sur la base de l'un des piliers commémore le remplacement de l'ancien viaduc par un nouvel ouvrage d'art.
    • Les viaducs de Commelle
    • L'ancien viaduc
      L'ancien viaduc
    • Monument commémoratif de 1985
      Monument commémoratif de 1985
    • Le nouveau viaduc
      Le nouveau viaduc
    • Détail du  nouveau viaduc
      Détail du nouveau viaduc
    • Les pierres levées :
      En partant depuis le poteau des Écouteurs à la fin de la rue d'Hérivaux (à ne pas confondre avec la route d'Hérivaux en forêt de Coye), et en prenant la route de la Charmée (en direction du sud-est), on arrive au carrefour de la Charmée au bout de 750 m environ. Près de cet endroit et le long de la route d'Hérivaux, se trouvent quelques petites pierres levées, dont il est tout à fait incertain s'il s'agit de mégalithes.
    • Les pistes d'entrainement :
      Même si Coye-la-Forêt n'a pas la même réputation que ses voisines, Lamorlaye et Chantilly, elle joue un rôle important dans le monde des courses. Elle possède sur son territoire quelques écuries et une partie des pistes d'entrainement de France Galop. Les pistes sont partagées entre Lamolaye et Coye. Elle s'étalent sur 60 hectares dont 15 en gazon et offrent toutes les garanties de sécurité et de calme nécessaires à l'épanouissement des coursiers.
    • Le « petit Pont » sur la Thève, rue de l'Abreuvoir.
      Le « petit Pont » sur la Thève, rue de l'Abreuvoir.
    • Le lavoir à côté du « petit Pont ».
      Le lavoir à côté du « petit Pont ».
    • Le lavoir du Chardonneret, rue de l'Étang / quai du Chardonneret, sur l'étang du même nom.
      Le lavoir du Chardonneret, rue de l'Étang / quai du Chardonneret, sur l'étang du même nom.
    • Le pont Mandrou sur la Thève, près des étangs de Commelles.
      Le pont Mandrou sur la Thève, près des étangs de Commelles.
    • Vue des pistes d'entraînement hippique de Coye.
      Vue des pistes d'entraînement hippique de Coye.
    • La place Blanche et le monument aux morts.
      La place Blanche et le monument aux morts.
    • Le « petit Pont » sur la Thève et le lavoir.
      Le « petit Pont » sur la Thève et le lavoir.
    • Une villa du XIXe siècle, rue de Luzarches.
      Une villa du XIXe siècle, rue de Luzarches.

    Personnalités liées à la commune

    Films liés à la commune

    Tableaux représentants la commune

    Coye-la-Forêt a inspiré plusieurs peintres ;

    Héraldique

    Blason de Coye-la-Forêt Blason
    Écartelé : aux 1er et 4e d'azur au lunel d'argent, aux 2e et 3e d'argent à cinq écussons d'or à deux clefs de sable passées en sautoir et rangés en croix.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maurice Delaigue, La Vie quotidienne a Coye la Foret en 1900 : faits et temoignages sur un village de la Picardie parisienne, Beauvais, C.D.D.P., , 66 p.
    • Maurice Delaigue, Chronique d'un village de l'Oise au XXe siècle : Coye-La-Forêt, Beauvais, C.D.D.P., , 86 p.
    • Maurice Delaigue, La forêt de Coye : terre d'histoire et de découvertes, Coye-la-Forêt, Association La Sylve, , 51 p.
    • Maurice Delaigue, Promenade en vallée de Thève, S.l., à compte d'auteur, s.d. (ca. 1990), 109 p. (ISBN 978-2-9504569-1-5 et 2-9504569-1-X)
    • Raymond Jacquet, Coye hier : 3 : la Révolution, Paris, Imprimerie Fournié, , 151 p.
    • Philippe Larère, La Flore de la forêt de Coye et des étangs de Comelle, Commune de Coye-la-Forêt, ca. 1990, 46 p.
    • Sylvie Edelstein et Philippe Larère, Étude descriptive de la flore et de la végétation de la foret de Coye, Amiens, Université de Picardie, , 176 p.
    • Jean Lebeuf, Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris : Tome premier, Paris, Librairie de Fechoz et Letouzey (réédition), 1883 (réédition), 693 p. (lire en ligne), p. 334-337

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Coye-la-Forêt », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Prononciation en français standard retranscrite selon la norme API.
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Creil, arrondissement de Senlis (Oise), Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 260-261.
    3. Cf. Didier Joseph-François, C. Leblanc et A. Vénacque, Commune de Coye-la-Forêt : Étude urbaine, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, , 56 p. (lire en ligne [PDF]) ; p. 3, 7, 15-16 et 45-49.
    4. Cf. « Présentation de la znieff Massif forestier de Chantilly / Ermenonville », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    5. Cf. [PDF] « Domaine de Chantilly », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    6. Cf. [PDF] « Vallée de la Nonette », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    7. Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    8. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    9. Fiche sur Coye sur le site cartesFrance
    10. Senlis distante de 16 kilomètresau nord-est constitue la station de référence.
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Chantilly », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Cf. les heures d'ouverture affichées sur place. Les renseignements donnés sur ter-sncf.com ne sont pas complets.
    22. Marie Persidat, « La gare perdue en pleine forêt », Le Parisien, (lire en ligne).
    23. Hippolyte Cocheris-Entretiens sur la langue française: Origine et formation des noms de lieux, Volume 2, page 189.
    24. Cf. « Histoire », sur Site Officiel de la Commune de COYE-LA-FORET (consulté le ).
    25. Maurice Lebègue, Les noms de communes du département de l'Oise, Amiens, Société de Linguistique picarde, , 234 p., p. 75.
    26. Décret n°73-668 du 13 juillet 1973 portant création de cantons dans le département de l'Oise
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. « Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    29. « Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    30. « Résultat de l'élection présidentielle de 2017 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    31. « Résultat de l'élection présidentielle de 2022 à Coye », sur Le Monde.
    32. « Résultat de l'élection législative de 2007 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    33. « Résultat de l'élection législative de 2012 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    34. « Résultat de l'élection législative de 2017 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    35. « Résultat de l'élection législative de 2022 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    36. « Résultat de l'élection européenne de 2009 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    37. « Résultat de l'élection européenne de 2014 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    38. « Résultat de l'élection européenne de 2019 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    39. « Résultat du référendum européen de 1992 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    40. « Résultat du référendum européen de 2005 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    41. « Résultat de l'élection régionale de 2010 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    42. « Résultat de l'élection régionale de 2015 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    43. « Résultat de l'élection régionale de 2021 à Coye », sur France Info.
    44. « Résultat de l'élection cantonale de 2011 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    45. « Résultat de l'élection départementale de 2015 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    46. « Résultat de l'élection départementale de 2021 à Coye », sur France Info.
    47. « Résultat de l'élection municipale de 2008 à Coye », sur le site du ministère de l’intérieur.
    48. Florian Niget, « Municipales à Coye : Deshayes (SE) se veut réaliste », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Chargé par l'équipe sortante de prendre le relais de Philippe Vernier à la tête de la commune, le candidat SE veut tenir compte du « cadre budgétaire de plus en plus contraignant ».
    49. Ministère de l'Intérieur - Coye-la-Forêt
    50. « Coye-la-Forêt », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
    51. « Les maires de Coye-la-Forêt », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    52. « Maires de Coye-La-Forêt », MairesGenWeb (consulté le ).
    53. « Coye-la-Forêt », Cartes de France (consulté le ).
    54. « Compte-rendu du conseil municipal du 26 mai 2020 » [PDF], Vie municipale, sur https://www.coyelaforet.com (consulté le ).
    55. Académie d'Amiens
    56. Ecole du Centre
    57. Ecole des Bruyères
    58. Maison médicale de Coye
    59. Équipements culturels
    60. Bibliothèque
    61. Équipements
    62. Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 16/10/2020.
    63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    65. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    66. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Coye-la-Forêt (60172) », (consulté le ).
    67. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    68. Festival de Coye
    69. Le Parisien
    70. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
    71. « Château de Coye », notice no PA60000046, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    72. Cf. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome II. Valois, Paris, Éditions de la Morande, s.d., 356 p. (ISBN 978-2-902091-39-3) ; p. 16-17.
    73. « Château de la Reine Blanche », notice no PA00114650, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    74. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 17-18.
    75. Dominique Vermand, « Coye-la-Forêt, Eglise Notre-Dame-de-la-Jeunesse : Diocèse : Paris », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    76. Notice no PA60000046, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.