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Courteuil

Courteuil est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Courteuil
Courteuil
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
François Dumoulin
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60170
Démographie
Population
municipale
568 hab. (2020 en diminution de 8,97 % par rapport à 2014)
Densité 107 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 11′ 59″ nord, 2° 32′ 09″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 84 m
Superficie 5,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Senlis
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
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Courteuil
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Courteuil
Liens
Site web https://www.courteuil.fr/

    Géographie

    Localisation

    Courteuil est une commune périurbaine située au sud du département de l'Oise, à une distance orthodromique de 41 km au nord-est de Paris, entre Chantilly et Senlis, au nord de la forêt de Chantilly et dans la vallée de la Nonette.

    Elle fait partie du Parc naturel régional Oise-Pays de France.

    En 1841, Louis Graves indique que Couteuil est alors une « petite commune dont le terfitoire découvert , plaine, à périmètre pentagonal, borné an sud par la Nonette , s'arrête vers l'est au ruisseau de la fontaine des Prés et au nord-est à la route de Creil à Senlis[1] ».

    Communes limitrophes

    Seulement 700 m séparent le hameau de Senlis. Courteuil n'est éloignée que de 400 m de Saint-Léonard, chef-lieu de la commune voisine d'Avilly-Saint-Léonard, avec mairie, école, et église. Hormis ces deux communes voisines déjà citées, Courteuil compte trois autres communes limitrophes : Apremont et Aumont-en-Halatte au nord, toutes les deux à la lisière sud de la forêt d'Halatte, et Vineuil-Saint-Firmin à l'ouest. Cette commune s'interpose entre Courteuil et Chantilly, autre ville moyenne à proximité, éloignée de km seulement par la RD 924 Senlis - Chantilly[2].

    Hydrographie

    Au sud du territoire communal se trouve la Nonette, dont les divers bras sont entourés de zones humides.

    La Nonette est un affluent en rive gauche de l'Oise, et donc un sous-affluent de la Seine.

    • La nonnette à Courteuil
    • L'ancien moulin, établi sur la Nonette et transformé en minoterie en 1911, avant de cesser son activité en 1937
      L'ancien moulin, établi sur la Nonette et transformé en minoterie en 1911, avant de cesser son activité en 1937
    • Lavoir de Saint-Nicolas-d'Acy
      Lavoir de Saint-Nicolas-d'Acy
    • Pont et vieux mouli,
      Pont et vieux mouli,

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 664 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 27 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    Le territoire communal ne comporte aucune parcelle de la forêt de Chantilly proprement dite, est n'est par ailleurs que peu boisé comparé à toutes les communes limitrophes. Le long de la Nonette, se trouvent plusieurs petits bois privés. Au nord, une petite portion du bois du Lieutenant, massif annexe de la forêt d'Halatte appartenant toutefois au domaine de Chantilly de l'Institut de France, incombe à la commune de Courteuil. Il s'agit des parcelles 7, 8, 15 et 20 portant le surnom de « bois de la Vidamée ». S'y trouve le point culminant de la commune, à 83,2 m au-dessus du niveau de la mer. Le point le plus bas est situé dans la vallée de la Nonette avec ses prés humides et anciennes cressonnières.

    Le patrimoine naturel et paysager de Courteuil est protégé par deux ZNIEFF. La première, de type 1, est le « massif forestier d'Halatte » n° national 220005064[16]. Elle couvre sur Courteuil le bois de la Vidamée. Du fait que la continuité entre les massifs d'Halatte et de Chantilly, important pour l'échange de grands animaux, soit interrompue par l'espace clôturé du parc du château de Chantilly, une seconde ZNIEFF, de type 2, a été instaurée. Appelée « Sites d'échanges interforestiers Halatte / Chantilly », n° national 220014330[17], elle porte sur les zones non boisées entre Apremont et la lisière de la forêt de Chantilly. La partie nord de la commune de Courteuil, au nord de la RD 924, entre dans le site naturel classé « Domaine de Chantilly », créé par arrêté du 28 décembre 1960 sur la base de la loi du 2 mai 1930 relative à la protection des monuments naturels et des sites de caractère artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque[18]. L'ensemble de la commune est en outre concerné par le site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, créé ultérieurement par arrêté du 6 février 1970[19]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional Oise-Pays de France pour sa partie située dans l'Oise, créé par décret du 13 janvier 2004 et incorporant l'ensemble de la commune de Courteuil[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Courteuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,5 %), prairies (12 %), forêts (9,8 %), zones urbanisées (9,7 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    La commune se compose de deux villages nettement distincts, 1,3 km séparant un centre de l'autre : l'ancien village de Courteuil, aujourd'hui dépourvu de commerces, et le hameau de Saint-Nicolas-d'Acy, anciennement Saint-Nicolas-lès-Senlis.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 298, alors qu'il était de 291 en 2013 et de 284 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 86 % étaient des résidences principales, 8,6 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,3 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Courteuil en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Courteuil en 2018.
    Typologie Courteuil[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 86 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,6 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 5,4 7,1 8,2

    Voies de communication

    La RD 924, orientée dans un sens est-ouest, représente l'unique axe routier notable de la commune. Via Avilly et la courte RD 138, elle donne accès à la RD 924a Chantilly - La Chapelle-en-Serval ( RD 1017 - A 1 - Paris par la sortie n° 7 à Survilliers / Saint-Witz). Tous les autres itinéraires passent par Chantilly ou Senlis, important carrefour routier.

    La RD 924 ne traverse pas le village de Courteuil ni le hameau de Saint-Nicolas, mais passe à l'extrémité nord des deux petites agglomérations. Elles sont reliées entre elles et à Avilly-Saint-Léonard par une voie communale.

    Transports en commun

    Courteuil ne dispose plus d'une gare aujourd'hui. La gare de Chantilly - Gouvieux est proche de la commune, et la ligne d'autocars no 15 Chantilly - Senlis permet d'y accéder. Cette ligne bénéficie d'une desserte fréquente, avec en 2011 vingt-et-un allers-retours en semaine, et fonctionne tous les jours de l'année. Courteuil est ainsi l'une des très rares petites communes de l'Oise à être desservie par une ligne d'autocars les dimanches et jours fériés.

    Depuis le calvaire de Courteuil (arrêt « 4 Vents » selon le nom d'une ancienne auberge), la durée du trajet est de 16 min pour la gare de Chantilly et de 9 min pour Senlis[28].

    Courteuil est également desservi par la ligne 7 Senlis - Creil. Cette ligne est desservie, également en 2011, par sept aller-retours du lundi au vendredi (pendant les vacances scolaires, seulement quatre services en direction de Creil), ainsi que par quelques rares services le samedi[29].

    Toponymie

    La localité a été dénommée Courtheul, Courteuilgs en 1279, Courteuilg, Courtheuilg , Coartueilg , Courteuille , Courteil , Courteul , Courtueil, Courtoulg, Cortoilg en 1299 (Curtellium , Costelloliium, Curtolium, Ceurtoilum en 1138, Curteolum en 1166 , Curtholium en 1416, Curtrayum en 1476[1].

    Courteuil vient de Courtil qui désignait en ancien français un jardin

    Histoire

    Moyen Âge

    Couteuil était une dépendance du comté de Senlis, dont Charles-le-chauve fait présent, sous te none de villa Cortilionis, à labbaye de Saint-Denis, par lettres datées d'Attigny le vingt avril 860[1].

    Le prieuré bénédictin nommé Saint-Nicolas-cl'Acy ou d' Assy, fondé vers 1098 par Robert, vidame de Senlis, baron de Survilliers par scission Saint-Martin-des-Champs, se trouvait au hameau de Saint-Nicolas-d'Acy. Guy de la Tour, seigneur de Senlis, l'un des principaux bienfaiteurs du nouveau monastère, obtient en 1124 du roi Louis VI le Gros une charte de confirmation en faveur de Saint-Nicolas. L'évêque Clérembault fait présent aux religieux en 1150 d'une prébende dans la cathédrale. Le prieur nommait le curé de Courteuil et exerçait la Justice seigneuriale sur son territoire[1].

    Époque contemporaine

    En 1841, la commune était propriétaire de sa mairie, d'un lavoir, d'un terrain de jeu d'arc, d'environ quatre hectares de terre à l'état de marais et un hectare de friches. Deux blanchisseries avaient été exploitées dans la commune et, à cette époque, on comptait une filature de laine peignée, trois moulins à eau et deux carrières[1].

    Courteuil a été desservie par la ligne de chemin de fer Chantilly - Senlis - Crépy-en-Valois de 1871 jusqu'en octobre 1950 par la gare de Saint-Firmin (à 1,8 km au nord-ouest de Courteuil) et le point d'arrêt Saint-Nicolas-Aumont (à 1,1 km au nord de Saint-Nicolas),

    Horaires de la ligne en mai 1936.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Senlis[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Haumont-en-Halatte reste intégré à ce canton, dont le nombre de communes est réduit de 17 à 14 communes.

    Intercommunalité

    Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

    À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[31], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [32].

    Il autorise la création :
    - de la communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
    - de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[33].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[34] - [35], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[36].

    Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[37], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[38], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 mars 2008 Jacques Foureaux[39] DVD Agriculteur
    mars 2008 2014 Pierre Blanchard
    2014[40] En cours
    (au 2 décembre 2021)
    François Dumoulin Ingénieur
    Vice-président de la CC Senlis Sud Oise (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[41]

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

    En 2020, la commune comptait 568 habitants[Note 8], en diminution de 8,97 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    321276291329276285285270295
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    270272247267272248248241294
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    288274309278306313300306297
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    328503613570558631639634640
    2014 2019 2020 - - - - - -
    624569568------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 286 hommes pour 300 femmes, soit un taux de 51,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    0,7
    10,1
    75-89 ans
    13,4
    18,7
    60-74 ans
    21,6
    21,2
    45-59 ans
    23,0
    19,4
    30-44 ans
    16,8
    13,7
    15-29 ans
    10,3
    15,8
    0-14 ans
    14,1
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    La commune de Courteuil compte deux monuments historiques, tous les deux localisés au village de Courteuil :

    • Église Saint-Gervais, rue de l'Église / rue du Calvaire (inscrite monument historique par arrêté du 20 février 1970[47]) : bâtie initialement au XIIIe siècle, l'église a été fortement remaniée au XVIe siècle.
      Des origines, seul subsiste le chœur gothique primitif de deux travées, se terminant par un chevet plat percé d'une fenêtre à lancette unique sans remplage.
      Pendant la première moitié du XVIe siècle, un collatéral de deux travées également est ajouté au nord du chœur. Il est de style flamboyant, comme l'indique bien sa fenêtre orientale. Chacune des deux travées est recouverte d'un toit en bâtière indépendant, perpendiculaire à l'axe du vaisseau central, avec donc deux pignons distincts au nord. Pour faire communiquer le collatéral avec le chœur, une arcade en plein cintre est percée dans le mur septentrional de la première travée du chœur, alors que le mur est simplement supprimé au nord de la seconde travée.
      Pendant la seconde moitié du XVe siècle, un deuxième collatéral est ajouté au sud, avec cette fois-ci un toit unique et un pignon commun aux deux travées. Le style de la Renaissance s'impose désormais, comme l'indiquent les fenêtres en plein cintre, et les contreforts d'angle placés en biais et couronnés de vases. Le raccordement avec le vaisseau central se fait d'une façon plus élégante, en remplaçant la partie basse du mur méridional du chœur par deux arcades qui retombent au centre sur une colonne cylindrique unique. Cette opération nécessite une complexe reprise en sous-œuvre, car les deux voûtes d'ogives du XIIIe siècle sont conservées.
      L'arc triomphal retombant sur deux chapiteaux de crochets reste également d'origine. La nef de deux travées, accompagnée d'un bas-côté unique au nord, est bâtie au début du XVIIe siècle et est une construction assez élégante combinant le style de la Renaissance et des fenêtres en plein cintre avec un voûtement d'ogives toujours gothique. Au sud, en l'absence de bas-côté, la sacristie occupe l'angle entre nef et collatéral sud. Le portail occidental en anse de panier est surmonté d'une niche à statue, et plus haut, le mur est percé d'un oculus. Le petit clocher en charpente s'élève au centre du bâtiment
      À l'intérieur se trouvent un remarquable maître-autel en pierre du XVIIe siècle, deux gisants provenant de l'ancienne église de Saint-Nicolas d’Acy et une Vierge à l’Enfant du XIV[48] - [49] - [50].
    • L'église Saint-Gervais
    • L'église Saint-Gervais de Courteuil.
      L'église Saint-Gervais de Courteuil.
    • Retable du maître-autel
      Retable du maître-autel
    • Les fonts baptismaux
      Les fonts baptismaux
    • Gisant
      Gisant
    • Cul de lampe décoré
      Cul de lampe décoré
    • Calvaire de l'abbé Prévost, rue du Calvaire / RD 924, à Courteuil (classé monument historique en 1950[47]) : c'est l'un des premiers lieux de mémoire littéraire à être classés en France[51].
      Le calvaire se situe sur un carrefour à l'une des entrées du village, regardant sur les champs et la forêt d'Halatte au nord, et entouré de quatre tilleuls. Il ne possède aucune particularité architecturale, avec un simple croix en fer surmontant une colonne cannelée sortant d'un socle cubique.
      Selon la plaque commémorative qui y est apposée, « Ici tomba frappé d'apoplexie le 25 novembre 1763. vers cinq heures du soir Dom Ant-François PRÉVOST prêtre, moine profes. de St Benoît, auteur de nombreux ouvrages, et de l'histoire du chevalier des Grieux. et de Manon Lescaut". parue en 1734 » ; selon d'autres versions, sa mort serait intervenu le 23, et la crise d'apoplexie se serait passée à Saint-Firmin (où il avait sa maison), voire près de l'abbaye de Royaumont[52] - [53].

    On peut également signaler :

    • Le moulin Denise , rue de la Vallée à Saint-Nicolas-d'Acy, sur la Nonette : un premier moulin à eau avait été construit en ce lieu au XIe siècle, propriété du prieuré Saint-Nicolas (jadis situé sur l'actuelle RD 924, à l'emplacement de la propriété le parc de Saint-Nicolas, où se situe par ailleurs la tombe de l'abbé Prévost).
      Le moulin change plusieurs fois d'affectation ; moulin à huile, moulin à blé, blanchisserie de laine entre 1808 et 1827, puis filature de coton et enfin de laine.
      L'ancien moulin, située sur une île entre la rivière et le bief, a été supplanté par un grand complexe de bâtiments à l'ouest, regroupés autour d'une cour pavée, à la fin du XIXe siècle, utilisé par une scierie de pierre (qui ne fonctionne que pendant quelques années), puis, dès 1900, une fabrique de mesures linéaires, d'instruments d'optique et de précision s'installe dans les locaux, propriété de la famille Denise.
      La roue à aubes, bien que toujours en place, est désaffectée en 1911 et remplacée par une turbine, qui fonctionne jusqu'en 1964[54] - [55].
    • Le lavoir de Saint-Nicolas-d'Acy, rue du Gué : le lavoir est établi sur la rive droite de la Nonette. Il est protégé par un bâtiment solide en pierre, ouvert vers le sud, avec un toit en double pente couvert de tuile[56].
    • Le petit moulin de Saint-Nicolas-d'Acy ou moulin de la Chaussée dit moulin Descamps , rue de la Vallée, en dehors du village au sud : seulement deux cents mètres en aval après le moulin Denise , se trouve un second moulin. Son existence est aussi ancienne que celle de sa voisine, et il dépendait également du prieuré Saint-Nicolas. Les bâtiments actuels datent pour l'essentiel du XIXe et du début du XXe siècle. Ils sont plus petits que les grands ateliers du moulin Denis, mais sa capacité de production de farine fut en réalité supérieure à cette dernière. Le moulin conserve également sa roue à aubes, abritée dans un petit bâtiment annexe[54] - [55].
    • Le vieux moulin de Courteuil et la minoterie, rue Eusèbe-Fasquel : le moulin sur la Nonette, dernier bâtiment de Courteuil sur la route de Saint-Léonard, dépendait jadis de la seigneurie de Chantilly et a été construit en 1517. Ce fut un moulin a blé, qui a été remplacé vers le milieu du XIXe siècle par une nouvelle minoterie selon les dernières technologies américaines. Son logis subsiste, mais la minoterie a été victime d'un grand incendie en 1954, et a dû être reconstruit en 1955 à partir du premier étage. Le Moulin de Courteuil S.A. est aujourd'hui le dernier moulin de la vallée de la Nonette à toujours être en activité, et le plus important moulin du département de l'Oise. En 1980, avec douze employés, il produisait annuellement 24 000 t de farine, dont les 80 % furent livrés en vrac aux boulangers, grâce à une flotte de sept camions[57] - [55].
    • Le vieux pont sur la Nonette et l'abreuvoir, rue Eusèbe-Fasquel : pont en pierre à deux voûtes surbaissées, qui forme un ensemble avec l'abreuvoir limitrophe. Ce dernier se présente comme un gué unilatéral, avec un pavage très ancien. Le pont n'est pas visible côté amont, car la Nonette traverse la propriété du moulin entourée d'un mur d'enceinte[56]. Côté aval, la Nonette entre dans le domaine privé du château de Courteuil.
    • Le lavoir de Courteuil, rue Eusèbe-Fasquel : ce lavoir, sur la rive gauche de la Nonette, est ouvert sur le nord et fait face à l'abreuvoir[56]. Le petit bâtiment en pierre de taille a subi des transformations après sa désaffectation comme lavoir ; deux des trois travées sont fermées par des parois en lattes.
    • Le monument aux morts, devant le portail de l'église : ce monument, qui prend la forme d'un obélisque tassé, a été érigé en l'honneur des soldats morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale.
    • Le calvaire de l'Abbé Prévost.
      Le calvaire de l'Abbé Prévost.
    • Le monument aux morts..
      Le monument aux morts..
    • Le lavoir de Saint-Nicolas-Acy, rue du Gué.
      Le lavoir de Saint-Nicolas-Acy, rue du Gué.
    • Le « Petit moulin » de Saint-Nicolas-d'Acy.
      Le « Petit moulin » de Saint-Nicolas-d'Acy.
    • Le logis de la minoterie, qui a survécu à l'incendie de 1954.
      Le logis de la minoterie, qui a survécu à l'incendie de 1954.
    • L'abreuvoir à côté du vieux pont sur la Nonette.
      L'abreuvoir à côté du vieux pont sur la Nonette.
    • Le lavoir de Courteuil, face à l'abreuvoir et près de l'ancien moulin.
      Le lavoir de Courteuil, face à l'abreuvoir et près de l'ancien moulin.

    Personnalités liées à la commune

    Détail du calvaire de l'abbé Prévost, lieu de mémoire littéraire.
    • L’abbé Antoine François Prévost d'Exiles, dit l'abbé Prévost (1697-1763), romancier, historien, journaliste, traducteur et homme d'Église français, est mort à Couteuil[58].
    • Joseph Corda (1773-1843), général des armées de la République et de l'Empire, est mort à Saint-Nicolas-d'Acy.
    • Louis-Vincent Chéry (1754-1825), soldat puis officier révolutionnaire et bonapartiste français, y est né.

    Le nom de certains seigneurs de Courteuil nous est parvenu[1] :

    • La seigneurie appartient initialemeny à la maison des Bouteiller, propriétaire de Chantilly jusqu'au milieu du XIVe siècle. Notamment, Guillaume IV, le dernier de cette famille à l'avoir possédée, transige en 1546 avec les habitans de Senlis, sur leur droit de pâture dans le bois de la Vidamé qui couvrait alors toute la plaine au nord du village.
    • Courteuil passa successivement avec la baronnie de Chantilly aux maisons d'Erquery, de Clermont, de Laval, d'Orgernont, et se retrouve dans le duché-pairie de Montmorency, érigée en 1551 par Henri II en faveur du connétable Anne de Montmorency

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Françoise Ligny-Pouillas et Philippe Racinet, « Saint-Nicolas d'Acy : un établissement monastique prospère », Revue archéologique de Picardie, Senlis, Société archéologique de Picardie, nos 1-2, , p. 35-55 (lire en ligne), sur Persée
    • Amédée Vattier (abbé), La paroisse de Courteuil avant 1800, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, année 1875, Imprimerie d'Ernest Payen, Senlis 1876, 454 p., p. 255-268 Lire sur Gallica
    • Amédée Vattier (abbé), Notes historiques sur le prieuré de Saint-Nicolas-d'Acy, dans : Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, années 1880, 1882-83, 1886 et 1887, Imprimerie d'Ernest Payen / d'Eugène Dufresne (à partir de 1884), Senlis 1881 / 1884 / 1887 / 1888 ; 418 / 378 / 226 / 254 p. ; p. 227-302, resp. 61-108, resp. 3-80, resp. 159-169 Lire sur Gallica (1re partie), Lire sur Gallica (2e partie), sur Gallica (3e partie) et Lire sur Gallica (indexe alphabetique)

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Courteuil », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Senlis, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 278 p. (Précis statistique sur le canton de Senlis, arrondissement de Senlis (Oise)), p. 70-73, sur Google Books.
    2. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Courteuil et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Courteuil et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. Cf. « Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    17. Cf. « Présentation de la znieff Sites d'échanges interforestiers (passage de grands animaux) Halatte / Chantilly », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    18. Cf. [PDF] « Domaine de Chantilly », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    19. Cf. [PDF] « Vallée de la Nonette », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    20. Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    28. Cf. [PDF] « Ligne 15 », sur Oisé mobilité (consulté le ).
    29. Cf. « Recherche d'horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    32. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien, (lire en ligne).
    33. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
    34. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    35. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne).
    36. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
    37. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais, (lire en ligne).
    38. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
    39. « Hommage à Jacques FOUREAUX », Bulletin municipal Courteuil / Saint Nicolas d'Acy, no 6, , p. 4-5 (lire en ligne [PDF], consulté le ) « il participe à la vie communale d’abord comme conseiller municipal durant 7 années, puis comme Maire-adjoint durant 6 années avant de devenir Maire pendant 31 ans sans interruption de 1977 à mars 2008 soit 44 ans d’engagement communal. ».
    40. « Courteuil », Cartes de France (consulté le ).
    41. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Courteuil (60170) », (consulté le ).
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
    47. « Église Saint-Gervais », notice no PA00114648, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 16.
    49. Étude urbaine de la commune de Courteuil, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, , 174 p. (lire en ligne [PDF]), p. 60-61.
    50. Dominique Vermand, « Courteuil, église Saint-Gervais : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
    51. « Découvrons les villages du parc : Courteuil, Saint-Nicolas d'Acy, Avilly-Saint-Léonard » [PDF], sur PNR Oise-Pays de France (consulté le ).
    52. Cf. Étude urbaine de la commune de Courteuil, op. cit., p. 60
    53. Abbé H. Duclos, Histoire de Royaumont : Sa fondation par Saint Louis et son influence sur la France, t. II, Paris, Ch. Bouniol, , 791 p. (lire en ligne), p. 481.
    54. Cf. Maurice Delaigue, La Nonette : Une vallée prestigieuse au nord de Paris - Nanteuil, Versigny, Baron, Montlognon, Fontaine-Chaalis, Borest, Montlévêque, Chaalis, Senlis, S.l., s.n., s.d. (ca. 1980), 190 p. (ISBN 978-2-9504569-2-2 et 2-9504569-2-8) ; p. 50.
    55. Cf. Étude urbaine de la commune de Courteuil, op. cit., p. 59 et 62-63.
    56. Cf. Étude urbaine de la commune de Courteuil, op. cit., p. 23 et 64.
    57. Cf. Maurice Delaigue, La Nonette, op. cit., p. 51.
    58. Laure Besnier, « L'abbé Prévost a-t-il vraiment été autopsié de son vivant à Courteuil ? : Cette semaine, à l'occasion de l'anniversaire de la mort de l'abbé Prévost à Courteuil (Oise), nous revenons sur le mystère qui entoure la mort de l'auteur de "Manon Lescaut" », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le ).
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