AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Chamant

Chamant est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Chamant
Chamant
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Philippe Charrier
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60138
DĂ©mographie
Population
municipale
1 025 hab. (2020 en augmentation de 13,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 85 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 13â€Č 14″ nord, 2° 36â€Č 42″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 117 m
Superficie 12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Senlis
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Senlis
LĂ©gislatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chamant
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chamant
GĂ©olocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Chamant
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Chamant
Liens
Site web chamant.fr/

    GĂ©ographie

    Description

    Chamant se situe dans le sud du dĂ©partement de l'Oise, dans le Valois, Ă  la lisiĂšre sud-est de la forĂȘt d'Halatte, sur l'ancienne route nationale 32, l'actuelle RD 932a, jouxtant au nord-est Senlis.

    Il est traversĂ© par l'autoroute A1, dans un sens nord-est - sud-ouest, Ă  200 m au sud-est de Balagny-sur-Aunette. Un pĂ©age autoroutier se situe par ailleurs Ă  Chamant.

    Paris est Ă©loignĂ© de 50 km environ par l'autoroute, et l'aĂ©roport Roissy-Charles-de-Gaulle de 25 km. Chamant est proche de Creil et son agglomĂ©ration, Ă  13 km.

    Le plus bas de la commune, Ă  57 m au-dessus du niveau de la mer, Ă  la sortie de l'Aunette du territoire communal. Le point le plus haut, Ă  116,4 m, est au poteau des Blancs Sablons. Le relief est peu variĂ© en dehors de la nette dĂ©pression le long de la vallĂ©e de l'Aunette. L'on constate une augmentation progressive de part et d'autre de cet axe nord-est - sud-ouest.

    Louis Graves dĂ©crivait le territoire communal au dĂ©but du XIXe siĂšcle comme « traversĂ© du nord-est au sud-ouest, dans sa rĂ©gion moyenne, par la vallĂ©e d'Onette. La forĂȘt de Halatte couvre une partie de la rĂ©gion nord ; tout le reste du pays est employĂ© Ă  la production des cĂ©rĂ©ales.
    Cette commune peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme formĂ©e de deux sections depuis qu'on lui a rĂ©uni celle de Balagny[1] ».

    Communes limitrophes

    Avec une superficie de 12 km2, le territoire de Chamant est plus Ă©tendu qu'une commune moyenne de l'Oise, qui ne fait que 8,46 km2[2], mais est pour moitiĂ© plus petit que celui de Senlis, qui fait 24,05 km2.

    Ainsi, bien que Senlis se situe au sud-ouest de Chamant, les deux communes se cĂŽtoient sur 7,8 km2, soit 46 % environ de la circonfĂ©rence de Chamant. De ce fait, Senlis est limitrophe aussi bien au nord et au sud qu'Ă  l'ouest. Par contre, Villers-Saint-Frambourg ne touche Ă  Chamant que sur moins de 1 100 m, et Barbery sur moins de 1 400 m. Au poteau des Blancs-Sablons en forĂȘt d'Halatte, Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest du territoire communal, quatre communes se rencontrent : Senlis, Chamant, Villers-Saint-Frambourg et Fleurines, sans que cette derniĂšre commune soit toutefois limitrophe de Chamant.

    Une autre particularitĂ© est Ă  signaler : la forĂȘt communale de Chamant, au sud du temple gallo-romain de la forĂȘt d'Halatte, est situĂ©e sur le territoire d'Ognon[3].

    Hydrographie

    L'Aunette, ruisseau prenant sa source Ă  Rully, est le seul cours d'eau de Chamant. Il est presque entiĂšrement situĂ© sur des propriĂ©tĂ©s privĂ©s inaccessibles au public, et ne peut ĂȘtre aperçu que depuis les ponts. Seul Ă  l'ouest du vieux pont de Chamant, un sentier permet de dĂ©couvrir l'Aunette sur une petite distance.

    • L'Aunette
    • Le vieux guĂ©-abreuvoir sur l'Aunette, Ă  cĂŽtĂ© du pont.
      Le vieux gué-abreuvoir sur l'Aunette, à cÎté du pont.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 676 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 724,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le dĂ©partement du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et Ă  31 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  11,6 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    La RD 932a se prĂ©sente encore sous la forme d'une allĂ©e, structurant positivement le paysage. Plus d'un tiers du territoire de Chamant est occupĂ© par la ForĂȘt d'Halatte, et les petits bois privĂ©s sont nombreux. Ils se trouvent notamment sur le terrain des deux haras du Plessis-Chamant et dans la vallĂ©e de l'Aunette. Par contre, au-delĂ  de l'autoroute, la nature du paysage change radicalement : Les grandes surfaces agricoles n'y laissent pas la place aux arbres.

    Chamant était situé dans le parc naturel régional Oise-Pays de France, qu'elle quitte en 2019[17].

    La zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 numĂ©ro national 220005064 « Massif forestier d'Halatte[18] » couvre Ă  Chamant la forĂȘt d'Halatte et un bois privĂ© au nord du Plessis-Chamant. Sur la commune, la zone protĂ©gĂ©e au titre de la ZNIEFF correspond au site naturel classĂ© de la forĂȘt d'Halatte et de ses glacis agricoles (classement par dĂ©cret du )[19].

    En outre, l'ensemble de la commune de Chamant fait partie du site naturel inscrit de la vallĂ©e de la Nonette (inscription par dĂ©cret du )[20]. Ce site inscrit a prĂ©figurĂ© le parc naturel rĂ©gional, son dĂ©coupage Ă©tant Ă  peu prĂšs identique avec la partie du parc situĂ©e dans l'Oise. Finalement, Chamant compte un site inscrit d'origine plus ancienne, faisant double emploi avec le site inscrit de la vallĂ©e de la Nonette. Il s'agit du parc du chĂąteau de Chamant, inscrit par arrĂȘtĂ© du , pour une superficie de 60 ha environ, correspondant au triangle dĂ©limitĂ© par la chaussĂ©e Pontpoint, la RD 932a et l'avenue du MarĂ©chal-Foch. Cette protection n'a pas empĂȘchĂ© la dĂ©molition du chĂąteau du Plessis-Chamant en 1960. PropriĂ©tĂ© privĂ©e, le site n'est pas accessible au public[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Chamant est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Senlis, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[25] et 16 153 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (47,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (42,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41,3 %), forĂȘts (35,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,9 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (5,8 %), prairies (5,8 %), zones urbanisĂ©es (4,8 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,4 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[31].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Vue sur Balagny-sur-Aunette depuis le chemin rural no 19 en direction de Chamant.

    La commune de Chamant se compose du bourg ainsi que de trois hameaux : le Poteau, Ă  la sortie de Senlis sur la RD 932a, le Plessis-Chamant, entre le bourg et la lisiĂšre de la forĂȘt d'Halatte et Balagny-sur-Aunette, au nord-est.

    Le hameau de Malgenest a disparu et ne reste plus qu'un lieu-dit Ă  mi-chemin entre Chamant et Ognon.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 458, alors qu'il Ă©tait de 432 en 2013 et de 413 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 84,9 % étaient des résidences principales, 8,1 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,2 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chamant en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,1 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entiÚre[I 3].

    Le logement Ă  Chamant en 2018.
    Typologie Chamant[I 1] Oise[I 4] France entiĂšre[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 84,9 90,4 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,1 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7 7,1 8,2

    Voies de communication

    Chamant, limitrophe de Senlis, bénéficie de son réseau routier.

    La sortie la plus proche de l'Autoroute A1, qui traverse la commune, est la sortie no 8 située pour partie sur le territoire de Chamant.

    Chamant est desservie par le tracé initial de l'ancienne RN 32 (actuelle RD 932A) qui relie Senlis à CompiÚgne et Noyon.

    L'ancienne RN 324 (actuelle RD 1324) Senlis - CrĂ©py-en-Valois constitue la limite sud de la commune pendant 1 600 m, et l'ancienne RN 17 (actuelle RD 1017) constitue la limite ouest de la commune sur 1 050 m.

    Transports en commun

    Chamant ne dispose pas de gare.

    Les transports en commun se réduisent aux transports scolaires, des cars pour le marché de Senlis, le mardi et vendredi (aller-retour dans la matinée)[32], ainsi qu'à une navette mise en place par la commune, effectuant un aller-retour pour Senlis dans la matinée[33].

    Toponymie

    La localité a été désignée comme Chament, Chamans, Camant en 1129, Chaman en 1180 (Chamantum en 1182, camentum, Chamentum)[1].

    Histoire

    Selon Louis Graves, « Chamant Ă©tait une des paroisses primitives de l'Ă©vĂȘchĂ© de Senlis. Quelques auteurs l'ont prise pour le lieu appelĂ© Chanaan (Charma) dans la vie de saint Rieul oĂč il est dit que ce saint, venant Ă  Beauvais, s'arrĂȘta lorsqu'il apprit le martyre de saint Lucien ; mais cette opinion, fondĂ©e sur la ressemblance des noms, est dĂ©pourvue de preuves. Chamant n'est nullement dans la direction de Senlis Ă  Beauvais, et se trouve Ă©loignĂ© de l'Oise, tandis que Chanaan en Ă©tait voisin.
    L'Ă©vĂȘque de Senlis avait la seigneurie
    L'église était une de celles dont le patronage fut confirmé au chapitre cathédral par la bulle du pape Luce III donnée le à Velletri.
    Le clergĂ© de Senlis y venait quelquefois en procession dans les occasions critiques. Le dimanche aprĂšs l'Assomption de l'annĂ©e 1592, l'Ă©vĂȘque Jean DieudonnĂ© s'y rendit solennellement accompagnĂ© du chapitre, des collĂ©giales, des ordres religieux et de toutes les paroisses; on y porta les chĂąsses de saint Rieul, de saint Prothais et de saint Frambourg ; elles furent exposĂ©es Ă  la vue des fidĂšles dont le concours Ă©tait prodigieux, pour obtenir du ciel la guĂ©rison du roi Charles VI[1] ».

    À la fin de l'Ă©popĂ©e napolĂ©onienne, Chamant est pillĂ© en 1815 par les troupes prussiennes[1]

    La commune, instituée lors de la Révolution française, a absorbé en 1825 celle de Balagny-sur-Aunette[34].

    En 1841, la commune était propruiétaire d'une école, de deux maisons, d'un lavoir, d'un jeu d'arc ainsi que d'une promenade plantée et dix hectares de rés ou de friches. Deux moulins à eau y étaient exploités. La population vivait de l'agriculture[1].

    Au début du XXe siÚcle est créé à cÎté de hippodrome Senlis Horse Race Course un terrain d'aviation[35].

    Durant la PremiĂšre Guerre mondiale, le terrain d’aviation est utilisĂ© par le Royal Flying Corps de l'armĂ©e britannique comme champ d'aviation sous le nom de Senlis Horse Race Course les 30 et [36]. Chamant est occupĂ© par l'armĂ©e allemande du 2 au , puis devient le lieu de cantonnement de troupes françaises en stationnement. Le a lieu l'exĂ©cution d'otages civils, dont le maire de Senlis EugĂšne Odent[37].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, le terrain d'aviation est utilisĂ© par la Luftwaffe comme terrain de desserrement pour les chasseurs de l'aĂ©rodrome de Creil, sous le nom de Flugplatz Senlis (no 560). À la fin de la guerre, il accueille le Groupe II / JG 2 (Bf 109 G6) en et le Groupe I / JG 2 (FW 190A-8) du au puis du 13 au [36].

    Le , vers 11 h 30, le terrain d'aviation, la ville et Senlis sont bombardés par des Boeing B-17 Flying Fortress alliés[35].

    La ville a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 le , avec étoile de bronze[38]. La citation à l'ordre de la brigade indique « Population laborieuse et patriote ; malgré le danger suscité par la présence, dans le centre de l'agglomération, d'un terrain d'aviation comptant 50 chasseurs bombardiers, un important dépÎt de carburant, et trois bombardements précurseurs, a conservé calme et sang-froid, confiante en la victoire. S'est portée spontanément, au mépris du danger, le , au secours des victimes du bombardement qui fit 12 tués et 12 blessés graves[35] ».

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatriÚme circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Senlis[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Chamant reste intégrée à ce canton, dont le nombre de communes est réduit de 17 à 14 communes.

    Intercommunalité

    Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

    À la suite de dĂ©saccords profonds entre Ă©lus des communes membres[39], le prĂ©fet a dĂ©cidĂ© de dissoudre l'intercommunalitĂ© le [40].

    Il autorise la création :
    - de la CommunautĂ© de communes des Trois ForĂȘts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
    - de la communautĂ© de communes CƓur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siĂšge Ă©tait Ă  Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalitĂ©[41].

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du , qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[42] - [43], le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale approuvĂ© par le prĂ©fet de l'Oise le prĂ©voit notamment la fusion de la communautĂ© de communes des Trois ForĂȘts et de la communautĂ© de communes CƓur Sud Oise[44].

    AprĂšs consultation des conseils municipaux et communautaires concernĂ©s[45], la nouvelle intercommunalitĂ©, recrĂ©ant de fait l'ancienne communautĂ© de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[46], dont la scission en 2010 avait crĂ©Ă©e ces deux intercommunalitĂ©s, est constituĂ©e au par un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du sous le nom de communautĂ© de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est dĂ©sormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1894 1899 Bertrand de Valon[47] Veneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1904 1906 Bertrand de Valon[47] Veneur
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1950[35] René Frelet
    1959 1981 Alain de Rothschild Banquier
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1995 Jacques Bataille
    mars 2001 2008 Denis Massion[48] UMP Retraité
    mars 2008 En cours
    (au 29 janvier 2022)
    Philippe Charrier SE Expert assurance
    PrĂ©sident de la CC des Trois ForĂȘts (2008 → 2014)
    PrĂ©sident (2018 → 2020) puis vice-prĂ©sident (2020 → ) de la CC Senlis Sud Oise
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[49] - [50]

    Équipements et services publics

    L'Ă©cole en 2011.

    Santé

    Le PÎle Oise Santé (POS) est implanté dans la zone du Poteau, et comprend depuis 2016 un centre d'ophtalmologie et, depuis 2019, les cabinets de plusieurs médecins et professionnels de santé[51].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[53].

    En 2020, la commune comptait 1 025 habitants[Note 8], en augmentation de 13,01 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    264372409298479449423427468
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    478471440480567615628593672
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    616533479523514450514473551
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    590619720665953957929925920
    2017 2020 - - - - - - -
    9101 025-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  32,7 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 462 hommes pour 448 femmes, soit un taux de 50,77 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    1,1
    6,3
    75-89 ans
    7,7
    18,8
    60-74 ans
    20,2
    20,4
    45-59 ans
    23,0
    19,2
    30-44 ans
    17,7
    13,0
    15-29 ans
    11,6
    22,1
    0-14 ans
    18,6
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Notre-Dame

    .

    Chamant compte trois monuments historiques, dont un au chef-lieu, un Ă  Balagny (les deux Ă©glises) et un en forĂȘt d'Halatte ;

    • Église Notre-Dame de Chamant, rue de la Baronne-Leonino (classĂ©e monument historique en 1921[57]) : son clocher roman a Ă©tĂ© bĂąti Ă  la suite de la fondation de la paroisse en 1129. Il a Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par un flĂšche octogone en pierre au cours du XIIIe siĂšcle, qui en fait un ensemble remarquable, reprĂ©sentatif des clochers d'Île-de-France.
      Le chƓur roman a Ă©tĂ© remplacĂ© par une construction gothique rayonnant d'une grande simplicitĂ© vers 1260 ou quelques dĂ©cennies aprĂšs. Ce chƓur actuel n'est pas voĂ»tĂ©, et son seul ornement sont les trois fenĂȘtres au remplage de type rayonnant tardif.
      Le reste de l'Ă©glise a Ă©tĂ© rebĂąti pendant la premiĂšre moitiĂ© du XVIe siĂšcle. Seulement la chapelle de la Vierge au sud de la base du clocher et du chƓur est voĂ»tĂ©e d'ogives dĂšs le dĂ©part. La nef et son unique collatĂ©ral au sud sont Ă  l'origine d'une facture sommaire.
      Entre 1863 et 1877, une restauration discutable financée par Napoléon III apporte un voûtement néogothique, et une décoration intérieure dans le style troubadour. Les seuls éléments authentiquement gothiques flamboyants de la nef et du collatéral sont les grandes arcades et le portail méridional, qui est de belle facture[58] - [59]
    • Église Sainte-Foy Ă  Balagny-sur-l'Aunette, place Jean-Baptise-Moquet (inscrite monument historique en 1970[60]) : cette Ă©glise avec sa silhouette ramassĂ©e et son petit clocher presque sans ouvertures est en fait incomplĂšte, car ayant perdu sa nef. Le petit Ă©difice est pourtant d'un intĂ©rĂȘt archĂ©ologique certain. Sa partie la plus ancienne, la premiĂšre travĂ©e du vaisseau central, peut ĂȘtre datĂ©e des annĂ©es 1130. En subsistent des chapiteaux d'une sculpture trĂšs fruste, prĂ©sentant des figures grotesques, des feuilles plates et des fruits d'arum. La voĂ»te d'ogives de cette travĂ©e a Ă©tĂ© reconstruite au XVIe siĂšcle. La seconde travĂ©e du vaisseau central constitue le chƓur au chevet plat et pourrait remonter au XIIIe siĂšcle, sinon au XIVe siĂšcle, et remplace probablement une abside en hĂ©micycle. Cette travĂ©e a Ă©tĂ© profondĂ©ment remaniĂ©e au XVIe siĂšcle, et un collatĂ©ral a Ă©tĂ© ajoutĂ© au nord Ă  la mĂȘme Ă©poque. Le petit clocher au sud de la premiĂšre travĂ©e a Ă©tĂ© construit au XVIIe ou XVIIIe siĂšcle, et le porche Ă  l'ouest a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  la mĂȘme Ă©poque[61] - [62] - [63].
    • ChĂąteau d'eau de Chamant (inscrit monument historique en 1998[64]), en ForĂȘt d'Halatte : Il s'agit du seul chĂąteau d'eau mĂ©tallique du Nord de la France, construit en 1895, sans doute par un Ă©lĂšve de Gustave Eiffel, pour alimenter les Ă©curies de courses d'Albert Menier, industriel chocolatier. D'une hauteur de 30 m, l'ouvrage est surmontĂ© d'un belvĂ©dĂšre permettant une vue sur toute la forĂȘt. Depuis l'adduction de l'eau courante Ă  Chamant en 1955, il sert de rĂ©servoir pour Chamant et Le Plessis-Chamant, Balagny possĂ©dant son propre chĂąteau d'eau[65].
    • Approche de l'Ă©glise depuis le sud.
      Approche de l'Ă©glise depuis le sud.
    • Portail en anse de panier gothique flamboyant.
      Portail en anse de panier gothique flamboyant.
    • Église Sainte-Foy, façade occidentale.
      Église Sainte-Foy, façade occidentale.
    • Église Sainte-Foy de Balagny-sur-Aunette.
      Église Sainte-Foy de Balagny-sur-Aunette.
    • Le chĂąteau d'eau.
      Le chĂąteau d'eau.

    On peut Ă©galement signaler :

    • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, rue Notre-Dame-du-Bon-Secours Ă  Senlis : la chapelle est situĂ©e sur le territoire communal de Chamant, mais au quartier Bon Secours de Senlis prĂšs du « parc Ă©cologique », non directement accessible depuis Chamant. Le chemin rural reliant jadis la chapelle au village, par la vallĂ©e de l'Aunette, a Ă©tĂ© interceptĂ© lors de la construction de la dĂ©viation de la RN 330. Par ailleurs, la chapelle n'est historiquement pas liĂ©e Ă  Chamant. Elle est issue de la fondation du couvent des capucins par la Reine Margot en 1609, Ă  l'Ă©cart de Senlis.
    Les Ă©tablissements religieux y Ă©taient dĂ©jĂ  nombreux, si bien que la ville Ă©tait opposĂ©e Ă  l'installation d'un monastĂšre supplĂ©mentaire. La chapelle a Ă©tĂ© construite de 1610 Ă  1614. En 1624, quand Senlis est victime d'une Ă©pidĂ©mie de peste pendant laquelle les capucins font preuve d'un grand dĂ©vouement. Ils formulent un vƓu apparemment exaucĂ©, et la chapelle devient ici l'objet d'un important pĂšlerinage. En 1642, les religieux parviennent Ă  se loger Ă  l'intĂ©rieur de Senlis et quittent les lieux. À partir de 1667, le sĂ©minaire de Senlis en devient le propriĂ©taire et le reste jusqu'Ă  sa suppression, Ă  la RĂ©volution française. Le pĂšlerinage est rĂ©tabli en 1859, mais Ă  la fin du XIXe siĂšcle, la chapelle est ruinĂ©e.
    Une nouvelle chapelle est ainsi construite en 1894, grĂące Ă  un don de la famille Geoffroy habitant Balagny. Seul le modeste chƓur Ă  chevet plat de l'ancienne chapelle est conservĂ©. La nef est curieusement disposĂ© perpendiculairement au chƓur, et ses extrĂ©mitĂ©s sont disposĂ©es en hĂ©micycle. Ses voĂ»tes d'ogives sont inspirĂ©es de l'architecture angevine. Comme autres particularitĂ©s, l'on note une chaire Ă  prĂȘcher extĂ©rieure Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la nef, et un campanile en bois, coiffĂ© d'une flĂšche aiguĂ« couverte d'ardoise, se dresse au-dessus du portail d'entrĂ©e[66] - [67] - [61].
    • Monument aux morts[68]
    • Le monument des otages de Senlis, rue des Otages : « Passant, arrĂȘte-toi et souviens-toi ! Dans ce champ, ont Ă©tĂ© fusillĂ©s par les Allemands le comme otages de la ville de Senlis : EugĂšne Odent, maire de Senlis ; Émile Aubert, mĂ©gissier ; Jean Barbier, charretier ; Lucien Cottrau, garçon de cafĂ© ; Pierre Dewerdt, chauffeur ; J.B. ÉlysĂ©e-Pommier, garçon boulanger ; Arthur Rigault, tailleur de pierres ».
    Le monument a été élevé le par souscription publique sous les auspices du Souvenir français[69] - [70]. Il ne se situe pas sur la commune de Senlis, mais à proximité ; aujourd'hui, le lieu d'exécution n'est plus un champ mais une zone pavillonnaire.
    • Le haras de Plaisance, au hameau du Plessis-Chamant, avenue du MarĂ©chal-Foch : bĂątiments pittoresques agencĂ©s autour d'une cour carrĂ©e, aux volumes multiples, avec des colombages peints en blanc, au remplissage en brique rouge.
    • Calvaire de Chamant, au carrefour de la rue EugĂšne-Odent avec la rue du Moulin : le crucifix en fer est montĂ©e sur une haute colonne monolithique Ă©mergeant d'un pupitre pouvant servir d'autel lors de processions.
    • ForĂȘt d'Halatte
    • La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, face au quartier de Senlis du mĂȘme nom.
      La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, face au quartier de Senlis du mĂȘme nom.
    • Le monument des otages de Senlis assassinĂ©s le 2 septembre 1914.
      Le monument des otages de Senlis assassinés le 2 septembre 1914.
    • Le calvaire de Chamant, prĂšs de l'Ă©cole.
      Le calvaire de Chamant, prĂšs de l'Ă©cole.
    • Le haras de Plaisance, au Plessis-Chamant.
      Le haras de Plaisance, au Plessis-Chamant.
    • Vieux pont sur l'Aunette, en bas du village de Chamant.
      Vieux pont sur l'Aunette, en bas du village de Chamant.
    • Vieux pont sur l'Aunette et abreuvoir, rue Alain-de-Rothschild : Le pont est de facture assez archaĂŻque, consistant Ă  sa base de deux Ă©troits passages couverts de dalles de pierre. L'abreuvoir au nord-est du pont prend la forme d'un guĂ© unilatĂ©ral, permettant aux animaux de descendre boire dans la riviĂšre.
    • L'ancien presbytĂšre de Chamant, rue de la Baronne-Leonino, Ă  l'ouest de l'Ă©glise : La tourelle d'escalier au centre de la façade sud date de la fin du XVe siĂšcle, et le presbytĂšre a Ă©tĂ© agrandi de deux ailes au XVIIIe siĂšcle. Depuis la suppression de la cure de Chamant, la commune utilise la maison comme logement de fonction pour le garde champĂȘtre ou la secrĂ©taire de la mairie[71].
    • Le puits public de Balagny-sur-Aunette, place Jean-Baptise-Moquet : Petit bĂątiment carrĂ© au toit en bĂątiĂšre, abritant le puits derriĂšre une portiĂšre en bois. Le mĂ©canisme Ă©tait actionnĂ© par une roue mĂ©tallique montĂ©e Ă  l'extĂ©rieur, Ă  gauche.
    • La ferme de Balagny-sur-Aunette, Grande Rue, Ă  l'ouest de la place : Les façades sur la rue sont particuliĂšrement austĂšres et sans grand intĂ©rĂȘt, mais l'on peut apercevoir de loin une haute et Ă©troite tour du XIIIe siĂšcle. Elle est placĂ©e dans un angle des bĂątiments et de forme octogonale jusqu'au premier Ă©tage, puis rond jusqu'au sommet[72].
    • La Cour Lalouette Ă  Balagny-sur-Aunette, place Jean-Baptiste-Moquet : Cette ferme possĂšde un pigeonnier situĂ© au-dessus du porche, donnant sur la place. Cet ancien corps de ferme Ă©tait une dĂ©pendance de la ferme de Balagny : il s'agit d'une cour carrĂ©e.
    • L'ancien presbytĂšre de Chamant, Ă  l'ouest de l'Ă©glise.
      L'ancien presbytĂšre de Chamant, Ă  l'ouest de l'Ă©glise.
    • Le puits public du hameau de Balagny, sur la place.
      Le puits public du hameau de Balagny, sur la place.
    • La ferme de Balagny avec sa tour du XIIIe siĂšcle.
      La ferme de Balagny avec sa tour du XIIIe siĂšcle.
    • Pigeonnier de la Cour Lalouette Ă  Balagny.
      Pigeonnier de la Cour Lalouette Ă  Balagny.

    Personnalités liées à la commune

    Georges-Émile Lebacq, 1928, Soir, Chamant (Oise)
    Georges-Émile Lebacq, 1933, Meules à Chamant en hiver

    Chamant dans les arts et la littérature

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Raymond Poussard, « Chamant : village neuf fois centenaire », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, nos 70-71,‎ (ISSN 0224-0475) ; 61 p.
    • Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forĂȘt royale : 2de partie : Autour de la forĂȘt : Chamant », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'Étude des monuments et Ɠuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94,‎ , p. 100-101

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Chamant », MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Senlis, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 278 p. (lire en ligne), p. 66, sur Google Books.
    2. « RĂ©sumĂ© statistique national (fichier Excel) » (consultĂ© le ) sur le site « INSEE » ; l'Oise compte 693 communes pour 5 860 km2.
    3. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    10. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Chamant et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Chamant et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. Thibaut ChĂ©reau, « Deux communes de l’Oise vont quitter le Parc naturel rĂ©gional : Déçus par le fonctionnement, Baron et Chamant ont dĂ©cidĂ© de ne pas poursuivre l’aventure. A contrario, quatre du dĂ©partement intĂšgrent le dispositif », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ) « Il est totalement inefficace pour dĂ©fendre notre environnement », explique Philippe Charrier, maire de Chamant. L'Ă©lu a en tĂȘte la construction de l'entrepĂŽt Amazon. « La commune peut se protĂ©ger seule grĂące Ă  son plan local d'urbanisme ».
    18. « Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    19. « ForĂȘt d'Halatte et es glacis agricoles » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consultĂ© le ).
    20. « Vallée de la Nonette » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    21. « Chamant - parc et chùteau du Plessis-Chamant » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Unité urbaine 2020 de Senlis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    26. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    27. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    28. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    31. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    32. « Horaires », sur Oise Mobilité (consulté le ).
    33. Horaire non répertorié sur le site Oise-Mobilité, mais affiché à la gare routiÚre de Senlis sous la dénomination « Commune de Chamant ».
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    35. Jean-Yves Bonnard, Les communes décorées de l'Oise : Croix de guerre 39/45, Beauvais, ONAC, , 92 p. (ISBN 978-2-11-151411-9, lire en ligne [PDF]), p. 26.
    36. Jacques Calcine, « Chamant – Hippodrome », Anciens aĂ©rodromes, (consultĂ© le ).
    37. « Chamant dans la Grande Guerre », Livre mémorial des communes de l'Oise, Mémorial 1914 1918 des victimes civiles de l'Oise (consulté le ).
    38. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne, Dormans 51, (consulté le ).
    39. « Les maires rebelles montent au crĂ©neau », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    40. « Le prĂ©fet dissout la communautĂ© de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
    41. « La nouvelle donne de l'intercommunalitĂ© », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communautĂ© de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entitĂ©s sont en train de naĂźtre, reflĂ©tant l'Ă©clatement d'un Pays de Senlis dĂ©sormais bien morcelĂ©. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaitĂ© et obtenu la dissolution qui ont le plus avancĂ© sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est dĂ©sormais entrĂ© dans une phase plus concrĂšte puisque le prĂ©fet de l'Oise vient d'en valider le pĂ©rimĂštre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de CƓur Sud Oise ont dĂ©sormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communautĂ© de communes Ă  Ă©chelle humaine dont ils rĂȘvaient ».
    42. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    43. « CƓur Sud Oise fait de la rĂ©sistance sur la coopĂ©ration intercommunale », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
    44. « Nouveau SchĂ©ma dĂ©partemental de CoopĂ©ration Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrĂȘtĂ© approuvant le nouveau schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale, PrĂ©fecture de l'Oise, (consultĂ© le ), p. 24-25.
    45. « Oise : voici le nouveau schĂ©ma dĂ©partemental finalisĂ© », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
    46. « Des vƓux en guise d’adieux pour CƓur Sud Oise », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisĂ© que celui qui avait conduit Ă  la dissolution de ce dernier en 2009. De graves dĂ©saccords entre Senlis et les treize communes parties fonder CƓur Sud Oise avaient provoquĂ© la sĂ©paration. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. CƓur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts trĂšs forts entre nous et, cet acquis-lĂ , on ne nous l’enlĂšvera jamais ».
    47. Bertrand de Valon sur data.bnf.fr
    48. « Les maires Ă©lus ou rĂ©Ă©lus », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « À 57 ans, le maire Denis Massion aborde son second mandat sous l'Ă©charpe tricolore du premier magistrat ».
    49. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Chamant », Cartes de France (consulté le ).
    50. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur https://www.data.gouv.fr, (consulté le ).
    51. HervĂ© SĂ©namaud, « Le pĂŽle santĂ© de Chamant attend encore quelques praticiens : Le premier bĂątiment accueille dĂ©jĂ  des mĂ©decins et des professions paramĂ©dicales. Il reste quelques cabinets disponibles pour complĂ©ter la structure », Le Parisien, Ă©dition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    52. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    53. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    55. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chamant (60138) », (consultĂ© le ).
    56. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Oise (60) », (consultĂ© le ).
    57. « Église Notre-Dame de la NativitĂ© », notice no PA00114572, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    58. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil gĂ©nĂ©ral de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 10.
    59. Dominique Vermand, « Chamant, Ă©glise Notre-Dame : DiocĂšse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consultĂ© le ).
    60. « Église Sainte-Foy », notice no PA00114573, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture.
    61. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, op. cit., p. 11
    62. Cf. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 9-10.
    63. Dominique Vermand, « Chamant / Balagny-sur-Aunette : DiocĂšse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consultĂ© le ).
    64. « Chùteau d'eau », notice no PA60000014, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    65. « Le chĂąteau d'eau de Chamant : Ce chĂąteau d’eau ne vous rappelle-t-il pas un cĂ©lĂšbre monument de Paris ? », Patrimoine, sur https://www.chamant.fr/ (consultĂ© le ).
    66. EugĂšne MĂŒller (chanoine), « Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis : XXXIV. Capucins (Les) », ComitĂ© ArchĂ©ologique de Senlis, Comptes-rendus et MĂ©moires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 2e sĂ©rie, vol. IV,‎ , p. 123-125 (lire en ligne).
    67. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 18-19.
    68. « Chamant (60300) », Ldes monuments aux morts - France-Belgique-Autres pays, (consulté le ).
    69. Inscriptions gravées sur le monument.
    70. Alain Pouteau, « Monument à la mémoire d'EugÚne Odent - Chamant : Ce monument situé à Chamant rend hommage à EugÚne Odent, maire de Senlis, fusillé ici, en compagnie d'autres otages, par les Allemands, le 2 septembre 1914 », Monuments individuels, sur http://www.picardie1418.com, 13/5/2007 mis à jour le 27/11/2018 (consulté le ).
    71. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 29.
    72. Cf. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 9.
    73. Hugo Grotius, Le droit de la guerre et de la paix : nouvelle traduction, précédée d'un essai biographique et historique sur Grotius et soin temps, accompagnée d'un choix de notes... par M. P. Pradier-Fodéré, Paris, Guillaumin et Cie, , 80 p. (lire en ligne), sur Gallica.
    74. Jean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle, , 427 p. (ISBN 978-2-7025-1638-6), p. 317
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.