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Boeing B-17 Flying Fortress

Forteresse volante

Boeing B-17 Flying Fortress
Vue de l'avion.
Un B-17G, conservé par la Commemorative Air Force, en vol.

Constructeur Boeing
RĂ´le Bombardier lourd
Statut Retiré du service
Premier vol
Mise en service
Date de retrait (Brésil)
CoĂ»t unitaire 314 100 dollars
Nombre construits 12 731 exemplaires[1]
Équipage
10 membres
Motorisation
Moteur Wright R-1820-97 Cyclone
Nombre 4
Type Moteur en Ă©toile de 9 cylindres avec turbocompresseur
Puissance unitaire 1 200 ch
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 31,62 m
Longueur 22,66 m
Hauteur 5,8 m
Surface alaire 131,92 m2
Masses
Ă€ vide 16 390 kg
Avec armement 24 495 kg
Maximale 29 710 kg
Performances
Vitesse maximale 510 km/h
Plafond 11 200 m
Vitesse ascensionnelle 276 m/min
Rayon d'action A/R avec charge max : 1 610 km
Charge alaire 185,7 kg/m2
Armement
Interne Onze mitrailleuses Browning M2 de 12,7 mm
Externe 2 724 kg de bombes

Le Boeing B-17 Flying Fortress est l'un des bombardiers amĂ©ricains, voire alliĂ©s, le plus connu de la Seconde Guerre mondiale et surtout celui qui a larguĂ© le plus gros tonnage de bombes tout au long du conflit. Conçu dans la seconde moitiĂ© des annĂ©es 1930, le B-17 a Ă©tĂ© construit Ă  12 677 exemplaires et a servi sur tous les théâtres d'opĂ©ration jusqu'en 1945.

Conception

Le Model 299.

Boeing commence le travail de conception sur le Modèle 299 dès juin 1934, en rĂ©ponse Ă  un cahier des charges de l'armĂ©e amĂ©ricaine pour un bombardier Ă  « plusieurs moteurs » capable de transporter une tonne de bombes Ă  plus de 3 000 km en volant Ă  une vitesse moyenne de 320 km/h. Les ingĂ©nieurs proposent une formule Ă©quipĂ©e de quatre moteurs. La construction d'un prototype commence peu après. Celui-ci effectue son premier vol le et montre rapidement ses capacitĂ©s en effectuant un vol non-stop de 3 378 km Ă  la vitesse moyenne de 373 km/h. Le Model 299 a huit membres d'Ă©quipage dont quatre mitrailleurs, et ses moteurs sont des Pratt & Whitney R-1690 Hornet de 750 ch.

Les propositions des autres constructeurs se rĂ©vĂ©lant infĂ©rieures, l'USAAF signe un contrat pour 65 avions de prĂ©sĂ©rie dĂ©signĂ©s YB-17, juste avant qu'un accident ne dĂ©truise le prototype, le . L'enquĂŞte sur l'origine du crash rend mĂ©fiant l'État-Major et la commande est rĂ©duite Ă  treize exemplaires. Les YB-17 n'ont plus que six membres d'Ă©quipage et leurs moteurs sont des Wright GR-1830 Cyclone fournissant 930 ch au dĂ©collage et utilisant de l'essence d’indice d'octane 100. Le premier d'entre eux dĂ©colle le et les treize exemplaires sont livrĂ©s entre janvier et .

Photographie d'un quadrimoteur volant au-dessus de la mer.
Boeing B-17D en vol en 1941.

Après un certain nombre de modifications (agrandissement de la dĂ©rive, suppression de la tourelle de nez, moteurs plus puissants, installation d'un système de visĂ©e pour le bombardement, etc.), la fabrication en sĂ©rie est lancĂ©e avec le B-17B, dont les livraisons commencent en . Il est aussitĂ´t suivi par le B-17C (dont les tourelles de dĂ©fense sont amĂ©liorĂ©es et qui reçoit une mitrailleuse de 12,7 mm Ă  l'avant, du blindage pour protĂ©ger l'Ă©quipage et des rĂ©servoirs auto-obturants) puis par le B-17D (une mitrailleuse de plus sous le ventre, refroidissement des moteurs amĂ©liorĂ©).

Il faut cependant attendre 1941 et la version B-17E pour que commence la production en grande sĂ©rie. Cette nouvelle version corrige un dĂ©faut majeur, Ă  savoir l'impossibilitĂ© de dĂ©fendre correctement l'avion contre un attaquant venant de l'arrière. Pour cela, un nouveau poste de tir est placĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© du fuselage avec deux mitrailleuses de 12,7 mm. Les autres positions de mitrailleurs sont Ă©galement amĂ©liorĂ©es, de sorte que le B-17E dispose finalement de huit mitrailleuses de 12,7 mm (dont 4 en deux tourelles) et une de 7,62 mm (celle Ă  l'avant). Enfin, la dĂ©rive et les ailes sont lĂ©gèrement agrandies pour amĂ©liorer la stabilitĂ©.

B-17F en vol en 1943.

Le premier B-17E dĂ©colle le et quelques exemplaires sont dĂ©jĂ  en unitĂ© opĂ©rationnelle Ă  Pearl Harbor lors de l'attaque surprise japonaise. Dès 1942, une version B-17F est mise au point pour prendre en compte les problèmes rencontrĂ©s en opĂ©ration : pas moins de 400 modifications sont apportĂ©es, dont l'installation de nouveaux moteurs Wright R-1820-97 Cyclone pouvant fournir (brièvement) 1 380 ch en situation d'urgence. Cette version est la première Ă  ĂŞtre produite non seulement par Boeing (2 300 exemplaires) mais aussi par Douglas (605 exemplaires) et Lockheed (500 exemplaires).

Le nez d'un B-17G et sa tourelle « menton » armĂ©e de deux mitrailleuses de 12,7 mm.

La version construite dans le plus grand nombre d'exemplaires est le B-17G. Comme l'expĂ©rience des opĂ©rations montre une dĂ©fense insuffisante du secteur avant, une tourelle « menton » avec deux mitrailleuses de 12,7 mm est ajoutĂ©e sous le nez. Ceci porte l'armement dĂ©fensif Ă  treize mitrailleuses, car les deux mitrailleuses ajoutĂ©es Ă  l'avant sur les derniers B-17F (une de chaque cĂ´tĂ©) sont conservĂ©es. Les livraisons commencent fin 1943 et, comme pour le B-17F, Douglas (avec 2 395 exemplaires) et Lockheed (2 250 exemplaires) participent Ă  la production, Boeing produisant 4 035 appareils. Les B-17 produits par Boeing sont codĂ©s avec les lettres BO, ceux construits chez Lockeed-Vega avec le code VE et les appareils construits par Douglas avec le code DL (ex : le General Ike avait pour matricule B-17G-40 « BO » 42-97061, le Flak Eater B-17G-40 « DL » 44-6009, et le Tinker Toy B-17F-25 « VE » 42-5846).

La robustesse du B-17 est fort appréciée par les équipages qui savent qu'ils peuvent rentrer à bon port même après avoir subi de gros dommages. On trouve de nombreux clichés de B-17 à l'état de quasi-épaves, pris après leur retour à la base. L'un d'entre eux (All American III) ayant sa queue quasiment sectionnée à la suite d'une collision avec un BF-109.

MalgrĂ© cela, environ 4 750 exemplaires sont perdus au combat, soit un peu plus du tiers du nombre de B-17 construits. L'avion affiche de bonnes performances Ă  haute altitude ; en revanche, sa capacitĂ© d'emport en bombes est plus limitĂ©e que celle des autres bombardiers lourds de son Ă©poque.

Comme tous les bombardiers de sa gĂ©nĂ©ration, il n'est pas pressurisĂ©. Le B-17 Ă©tait ouvert aux Ă©lĂ©ments avec entre autres de larges brèches amĂ©nagĂ©es pour faciliter le tir des mitrailleurs, laissant pĂ©nĂ©trer le vent et le froid sur les flancs (waist guns), sans chauffage (Ă  l’exception du poste de pilotage), et la tempĂ©rature intĂ©rieure oscillait entre – 30°C et – 50° C, sans compter le refroidissement dĂ» au vent et Ă  l'altitude de vol comprise entre 8 500 et 10 000 m[2].

Engagements

Le B-17 au sein de la RAF

Un B-17C de la RAF au-dessus de l'Allemagne le 9 août 1941.

La RAF est entrĂ©e dans la Seconde Guerre mondiale sans aucun bombardier lourd en service; les plus gros disponibles Ă©taient des bombardiers moyens Ă  longue portĂ©e tels que le Vickers Wellington, qui pouvaient transporter jusqu'Ă  2000 kg de bombes[3]. Alors que le Short Stirling et le Handley Page Halifax devinrent ses principaux bombardiers en 1941. Les Britanniques souhaitent acquĂ©rir le B-17 car ils se sentent directement concernĂ©s par la tactique nouvelle que cet appareil met en Ĺ“uvre : le bombardement de jour - donc de prĂ©cision - Ă  haute altitude et hors de portĂ©e de l'artillerie antiaĂ©rienne (voir DCA et Flak) et dans des conditions d'interception très difficiles pour la chasse allemande. Finalement Ă  la fin de 1940, les responsables de la Royal Air Force prennent contact avec l'Army Air Corps en vue d'obtenir quelques Forteresses volantes. Les AmĂ©ricains livrent alors 20 B-17C qui, au sein de la RAF, est nommĂ© Fortress I. Après quelques modifications (rĂ©servoirs auto-obturants), celles-ci sont acheminĂ©es par la voie des airs, pilotĂ©es par des Ă©quipages amĂ©ricains. Des accords spĂ©cifient que les Britanniques doivent expĂ©rimenter les techniques Ă©laborĂ©es aux États-Unis et tenir les chefs de l'Air Corps informĂ©s des rĂ©sultats enregistrĂ©s. Le Squadron 90 de la RAF est spĂ©cialement chargĂ© de cette mission. La RAF veut tirer le plus grand avantage possible du plafond du B-17 en bombardant de 30 000 pieds, c'est-Ă -dire 10 000 mètres d'altitude.

Durant leur première opĂ©ration, contre Wilhelmshaven le , un B-17C du Squadron 90 est attaquĂ© par trois Messerschmitt Bf 109 F du Jagdgeschwader 52 au-dessus de l'Ă®le de Texel, au nord de la Hollande-Septentrionale. C'est la première fois qu'un B-17 est interceptĂ© par des avions de chasse : les Bf 109F touchent bien le quadrimoteur mais sans grand rĂ©sultat ; les mitrailleurs du B-17 rĂ©pliquent de telle façon qu'ils mettent hors de combat les trois assaillants. La Forteresse volante commence Ă  Ă©tablir sa lĂ©gende. Le un autre appareil, revenant d'une mission de bombardement sur Brest, est pris Ă  partie par Bf 109 du JG 2. L'avion britannique subit 26 attaques mais criblĂ© d'impacts et avec un moteur en flammes, le B-17 rejoint quand mĂŞme le Royaume-Uni et s'y Ă©crase.

Le 24 juillet trois B-17 du Squadron 90 ont participé à 10000 m à un raid sur les navires capitaux Gneisenau et Prinz Eugen ancrés à Brest. Pour éloigner les chasseurs allemands, 18 Handley Page Hampden ont attaqué à basse altitude, puis 79 Vickers Wellington attaquèrent plus tard quand les chasseurs allemands faisaient le plein. L'opération n'a pas fonctionné comme prévu[4] - [5][6].

Il y a encore quelques missions sur la Norvège, avec des succès mitigés, jusqu'en octobre 1941 où le Squadron 90 cède ses B-17C au Squadron 220 du Costal Command qui les utilise comme patrouilleurs océaniques. Un détachement part pour le Moyen-Orient où il obtient d'ailleurs peu de résultats[7].

Si les B-17C du Squadron 90 n'infligent pas de dommages importants, ils n'en sont pas moins utiles aux Alliés car leur utilisation opérationnelle permet de corriger tous les défauts dont ils souffrent lors de leur mise en service actif mais cette première version n'est pas bien adaptée aux opérations au-dessus de l'Europe. Ainsi l'armement et le blindage sont-ils renforcés. Un système destiné à empêcher le givrage des armes et des moteurs est développé. Et on élabore des équipements pour les pilotes et les mitrailleurs tandis que des observations médicales déterminent les incidences du vol à haute altitude sur le corps humain.

Au Royaume-Uni au sein de la 8e US Air Force

Des B-17 volant en formation au-dessus de l'Europe occupée en 1944.
Formation dite Combat Box de 12 B-17 lors des missions de bombardement.
Principales marques sur les queues de B-17 en Europe.

La tactique officielle de l’United States Army Air Corps (rebaptisé United States Army Air Force — USAAF — en 1941) est le bombardement à haute altitude en utilisant le viseur à correction gyroscopique Norden (alors secret). Les unités de la 8e Air Force arrivant des États-Unis s'établissent à High Wycombe (Angleterre) le pour former le 97e groupe de bombardement.

Le , dix-huit B-17 du 97e groupe attaquent avec succès la gare de triage de Rouen-Sotteville[8].

Les deux stratégies différentes des forces de bombardement britanniques et américaines sont organisées à la conférence de Casablanca en . Il en résulte une offensive de bombardement combinée, l'opération Pointblank qui doit affaiblir la Wehrmacht et établir une supériorité aérienne en vue de l'offensive terrestre.

L'opération Pointblank débute par l'attaque de cibles sur l'Europe occidentale. Le général Ira C. Eaker et la 8e Air Force placent la plus haute priorité dans l'attaque de l'industrie aéronautique allemande et, en particulier, les usines d'assemblage de chasseurs, de moteurs et de roulements à billes.

Le , une attaque sur Brême menée par cent quinze B-17 contre les usines Focke-Wulf est un échec. Seize avions sont abattus, quarante-huit autres endommagés.

Les raids sur les aérodromes allemands n'affaiblissant pas significativement la force de la chasse allemande, Eaker ordonne des missions plus lointaines contre les centres industriels allemands.

La 8e Air Force prend pour cible les usines de roulements Ă  billes de Schweinfurt.

Le premier raid le ne cause pas de dommages importants aux usines et les 230 bombardiers rencontrent des chasseurs qu'ils estiment Ă  300. Trente-six avions sont abattus et 200 hommes perdus, et, avec le raid jumelĂ© sur Ratisbonne, plus tĂ´t dans la mĂŞme journĂ©e, c'est soixante avions qui sont perdus ce jour-lĂ .

Une seconde tentative le est surnommĂ©e plus tard le « jeudi noir ». Des 291 forteresses attaquantes, 59 sont abattues au-dessus de l'Allemagne, une disparaĂ®t dans la Manche, cinq s'Ă©crasent en Angleterre et douze de plus doivent ĂŞtre mises au rebut Ă  la suite des dommages de combat ou après des atterrissages sur le ventre. Une perte totale de 77 B-17. 131 appareils sont endommagĂ©s Ă  des degrĂ©s divers et nĂ©cessitent des rĂ©parations avant de reprendre l'air. Des 2 900 hommes d'Ă©quipage, 650 ne reviennent pas, encore que quelques-uns survivent Ă  la guerre comme prisonniers. Cinq hommes sont tuĂ©s et quarante-trois blessĂ©s dans les avions qui, endommagĂ©s, rĂ©ussissent Ă  regagner l'Angleterre. Cinq cent quatre-vingt-quatorze hommes sont dĂ©clarĂ©s « disparus au combat ». Seuls 33 avions atterrissent sans dommages.

De telles pertes ne peuvent ĂŞtre supportĂ©es, et l'USAAF, reconnaissant la vulnĂ©rabilitĂ© des bombardiers lourds face aux intercepteurs, suspend les bombardements de jour en profondeur sur l'Allemagne en attendant le dĂ©veloppement d'un chasseur d'escorte capable de protĂ©ger les bombardiers sur le trajet Angleterre-Allemagne aller-retour. La 8e Air Force perd Ă  elle seule cent soixante-et-onze bombardiers en . Elle doit supporter des pertes comparables le au cours de missions sur Oschersleben, Halberstadt et Brunswick. Devant la dĂ©gradation des conditions mĂ©tĂ©orologiques, James Doolittle ordonne l'interruption de la mission, mais les unitĂ©s de tĂŞte, dĂ©jĂ  entrĂ©es dans l'espace aĂ©rien ennemi, continuent la mission. La plus grande partie de l'escorte fait demi-tour ou rate le rendez-vous. Il en rĂ©sulte la perte de 60 B-17.

Un troisième raid sur Schweinfurt illustre ce qu'on doit appeler ensuite la « Grande semaine ». Avec une escorte de P-47 et de P-51 Ă©quipĂ©s de rĂ©servoirs supplĂ©mentaires amĂ©liorĂ©s pour accroĂ®tre leur rayon d'action, seulement 11 des 231 B-17 sont perdus. L'escorte de chasseurs rĂ©duit le taux de pertes Ă  sept pour cent et seulement 247 B-17 sont perdus pendant les 3 500 sorties de la « Grande semaine ».

En , 27 des 40 groupes de la 8eAir Force et 6 des 21 groupes de la 15e USAAF utilisent des B-17. Les pertes dues Ă  la Flak continuent Ă  ĂŞtre Ă©levĂ©es tout le long de 1944, mais le , le taux de pertes est si bas qu'il ne nĂ©cessite plus de remplacements et que le nombre d'appareils par groupe de bombardement est rĂ©duit. L'offensive combinĂ©e de bombardement a rĂ©ussi.

Les B-17 en Méditerranée

Un B-17G du 97th BG de la 15th AF en 1943.

Ă€ la suite du dĂ©barquement des AlliĂ©s en Afrique du Nord (opĂ©ration Torch), des groupes entiers de B-17 alors affectĂ©s Ă  la 8e Air Force quittent la Grande-Bretagne pour constituer le noyau de la 12e Air Force placĂ© sous le commandement du GĂ©nĂ©ral James H. Doolittle (instigateur et leader du fameux Raid sur Tokyo en avril 1942). En , 7 B-17 arrivent des Indes en Égypte pour participer Ă  l'offensive (MTO) aux cĂ´tĂ©s de 2 groupes de B-24. La 8e Air Force dĂ©lègue elle aussi quelques appareils. D' Ă  , ces appareils bombardent les ports et aĂ©rodromes de l'Axe en Tunisie. Quand les Germano-Italiens capitulent en mai 1943, la 12e Air Force fut scindĂ©e en 9e (pour le bombardement tactique) et 15e (pour le bombardement stratĂ©gique) Air Forces.

La 15th USAAF formĂ©e le et activĂ©e le est constituĂ©e dans un premier temps avec quatre groupes de B-17 et deux groupes de B-24. Quinze nouveaux groupes sont prĂ©levĂ©s sur la 8th USAAF, la première sortie a lieu le et visait les usines Messerschmitt Ă  Wiener Neustadt près de Vienne en Autriche. Sur les 112 appareils mis en Ĺ“uvre, onze sont perdus mais la ville a subi les dommages les plus lourds occasionnĂ©s depuis le dĂ©but de l'offensive aĂ©rienne stratĂ©gique. D'un autre cĂ´tĂ©, la position gĂ©ographique privilĂ©giĂ©e dont bĂ©nĂ©ficie la 15th USAAF lui permet d'attaquer les Balkans, notamment les gisements d'hydrocarbures de PloieČ™ti, le midi de la France, l'Italie du nord, l'Autriche et mĂŞme le sud de l'Allemagne. Elle appuie Ă©galement l'opĂ©ration Dragoon (dĂ©barquement alliĂ© dans le sud de la France). Dans le mĂŞme temps les raids rĂ©pĂ©tĂ©s contre PloieČ™ti Ă©liminent pratiquement toute production de pĂ©trole. La 15th USAAF se concentre alors sur les fabriques d'essence synthĂ©tique Ă©tablies dans la moitiĂ© sud du Reich. Et en quelques semaines, la production d'essence diminue de 50 %. RĂ©putĂ©e pour la prĂ©cision de ses bombardements bien supĂ©rieure Ă  celle de la 8th USAAF, la 15th USAAF cesse son action en .

Engagés dans le Pacifique

Le B-17F (41-24457) « The Aztec's Curse » bombardant les positions japonaises dans les Îles Salomon, octobre 1942.

C’est dans la nuit du 6 au que le premier Groupe de B-17E appartenant au Bomb Group 7 arrive aux Philippines via Hawaï. Ils atterrissent en catastrophe au beau milieu de l’attaque japonaise contre Pearl Harbor. L'offensive nipponne contre les Philippines se déroule en même temps que le raid de Pearl Harbor. De plus au soir du , des 35 B-17C et D déjà basés aux Philippines, 17 seulement sont encore en état de vol. Par la suite, ces B-17 portent des coups durs aux forces japonaises. Mais à la veille de Noël 1941, le général Douglas MacArthur, devant l'invasion presque totale de l'archipel philippin, ordonne la retraite sur l'Australie.

D'Australie, les B-17 Ă©pargnĂ©s sont redĂ©ployĂ©s Ă  Java afin de combattre l'avancĂ©e nipponne. Quelques-uns d'entre eux se distinguent en assaillant sans relâche les unitĂ©s navales au large des Indes nĂ©erlandaises, de la Nouvelle-GuinĂ©e et dans la mer de Bismarck. Le B-17D Suzy-Q en est le meilleur exemple : il accumule plusieurs milliers d'heures de combat et couvre une distance de 35 000 miles (56 000 km). Très sollicitĂ©es, les Forteresses volantes savent Ă©galement gagner le respect des pilotes de chasse japonais. Au cours de cette campagne, les Nippons ne parviennent Ă  dĂ©truire que six B-17 en combat aĂ©rien. Mis Ă  part les ZĂ©ro, aucun chasseur japonais ne possède de canon. La plupart sont Ă©quipĂ©s d’un armement insuffisant pour avoir raison d’un B-17. Il faut dire que les appareils de chasse nippons sont conçus pour le combat tournoyant et ne disposent ni de blindage ni de rĂ©servoirs auto-obturants. Ainsi, un avion japonais atteint aux rĂ©servoirs se transformait rapidement en une vĂ©ritable torche. Les B-17 infligent alors des coups mortels aux escadrilles de ZĂ©ro. MalgrĂ© cela, en , les Indes nĂ©erlandaises sont envahies et les AlliĂ©s reportent leurs lignes sur le nord de l'Australie.

Après la guerre

Un PB-W d'alerte avancée et de surveillance en 1946.

En 1945, un certain nombre de B-17G sont transformés en avions de sauvetage en mer, leur soute recevant alors un canoë gonflable. Désignés B-17H, ils ont le temps de faire quelques missions dans le Pacifique avant la fin de la Seconde Guerre mondiale, et reprennent du service pendant la guerre de Corée avant d'être réformés au milieu des années 1950. D'autres B-17 sont convertis pour la reconnaissance photographique (désignation F-9), tandis que l'US Navy et les garde-côtes récupèrent une cinquantaine d'avions à la fin de la guerre pour des missions de patrouille maritime et de sauvetage.

B-17G Israéliens en vol.

De nombreux B-17 sont convertis en drones radiocommandés une fois la Seconde Guerre mondiale terminée, soit pour prendre des relevés lors d'essais atomiques, soit pour servir de cibles aux premiers missiles air-air en cours de développement. D'autres sont utilisés pour le transport de passagers (en Bolivie et en Suède), le sauvetage en mer (au Brésil et au Portugal), la lutte anti-incendie, etc.

Trois bombardiers B-17 acquis par l'État d'IsraĂ«l participent Ă  la guerre de 1948[9]. Ces avions, au dĂ©part au nombre de quatre, avaient Ă©tĂ© achetĂ©s au prix de 15 000 dollars US l'unitĂ© ( 159619 dollars actuels). Les avions avaient pris leur envol Ă  Miami puis avaient traversĂ© l'Atlantique jusqu'en TchĂ©coslovaquie. Un des avions avait cependant Ă©tĂ© saisi aux Açores par les autoritĂ©s portugaises sur demande du gouvernement amĂ©ricain. Les trois autres avions effectuèrent de nombreuses missions durant tout le conflit. Les deux survivants servirent mĂŞme lors de la Crise du canal de Suez en 1956. Les Flying Fortress israĂ©liens furent dĂ©finitivement retirĂ©s du service en 1958.

L'Institut gĂ©ographique national français s'Ă©quipe en 1947 d'une flotte de 14 B-17 rachetĂ©s au surplus pour assurer ses opĂ©rations de photographie aĂ©rienne. Certains restent en exploitation jusqu'au milieu des annĂ©es 1980[10] malgrĂ© les difficultĂ©s de maintenance rencontrĂ©es et leur consommation Ă©levĂ©e de carburant (1 000 litres d'essence aviation par heure).

B17G de l'EAA : vue du poste du bombardier ; au centre, le viseur Norden.

Fin 2022, à la suite du crash en 2019 d'un B17 en démonstration dans le Connecticut, et de la collision avec un P-63 Kingcobra d'un autre appareil le 12 novembre 2022[11] - [12], seuls huit B-17G volent encore régulièrement (dont le B-17G Sally B en Angleterre), deux autres demeurent en état de voler mais ne volent plus régulièrement (dont le B-17G The Pink Lady à l'aérodrome de La Ferté-Alais). Deux autres avions sont en restauration pour revoler d'ici dix ou vingt ans dont un rarissime B-17E baptisé Desert Rat[13]. Un autre avion « hybride » est restauré à Urbana dans l'Ohio pour le Champaign Aviation Museum à partir de deux épaves de B-17G et devrait voler d'ici quelques années[14]. Un B-17G-105-VE est exploité commercialement par l'EAA et propose régulièrement de courts vols touristiques aux États-Unis et au Canada[15]. Vingt-trois B-17 sont exposés dans des musées ou sur des bases aériennes et enfin une dizaine sont en stockage (dont un B-17G ex F-BGSO de l'IGN stocké au musée de l'Air et de l'Espace du Bourget). Au total, moins d'une cinquantaine d'avions ont survécu.

Variantes

Un avion-cible QB-17 en 1959.
  • Model 299 : prototype Ă©quipĂ© de moteurs Pratt & Whitney Hornet de 750 ch (1 exemplaire).
  • Y1B-17 : version de prĂ©sĂ©rie, moteurs Wright R-1820-39 de 930 ch (13 exemplaires).
  • Y1B-17A : amĂ©lioration du prĂ©cĂ©dent avec moteur Cyclone turbocompressĂ©s (1 exemplaire).
  • B-17B : première version de sĂ©rie avec moteurs Wright R-1850-51 Cyclone de 1 200 ch (39 exemplaires).
  • B-17C : nouveaux moteurs Wright GR-1820-65 Cyclone, meilleur blindage (38 exemplaires).
  • B-17D : amĂ©lioration du refroidissement des moteurs, une mitrailleuse de plus (42 avions neufs).
  • B-17E : nouveau profil sur le dessus de l'appareil pour modifier la dĂ©rive, moteurs Wright GR-1820-97 Cyclone, armement dĂ©fensif de queue renforcĂ© (512 exemplaires).
  • B-17F : moteurs Wright R-1820-97, nouveau montage des mitrailleuses dans le nez vitrĂ© sans montant, train d'atterrissage plus robuste (3 405 exemplaires).
  • B-17G : ajout d'une tourelle Bendix sous le nez de l'avion et turbocompresseurs General Electric B-22 (8 680 exemplaires).
  • B-17H : avions destinĂ©s au sauvetage en mer (modification de B-17G).
  • YB-40 : conversion de 25 B-17F en 1943 avec ajout d'une tourelle double Ă  l'emplacement du radio, d'une chin turret (tourelle de menton) et le remplacement par des mitrailleuses doubles sur les cĂ´tĂ©s (waits). Ils sont utilisĂ©s comme avions d'escorte et emportent le triple de munition soit 11 275 coups par rapport Ă  un B-17F (3 900 coups).
  • XB-38 : remotorisation d'un B-17E (s/n 41-2401) avec des Allison V-1710 et nouvelle dĂ©signation.

Un certain nombre d'avions ont connu des utilisations nécessitant une requalification.

Les CB-17 (quelle que soit la sous-version) étaient dévolus au transport.

Les VB-17 étaient les avions d'état-major « VIP ». L'avion utilisé par le Général Doolittle à son arrivée à Okinawa était surnommé « Boops ».

Après guerre, le B-17 a aussi été transformé en DB-17, avion « pilote » de drones.

La version QB-17 Ă©tait le drone lui-mĂŞme.

L'avion a connu de très nombreuses utilisations après guerre qui n'ont pas engendré de changement d’appellation, des exemplaires utilisés par l'Institut géographique national à ceux utilisés comme bombardiers d'eau.

Les B-17 les plus connus

Le B-17 Shoo Shoo Shoo Baby.
The Pink Lady, toujours en vol en 2009.
  • Memphis Belle (B-17F-10-BO) dont de nombreux films (un premier film documentaire de 1944 et une production hollywoodienne de 1990) relatent l'exploit de rĂ©ussir vingt-cinq missions (voir Memphis Belle et Nose art). Vingt-cinq missions rĂ©ussies signifient pour l'Ă©quipage un billet de retour pour les États-Unis. Le capitaine Robert Morgan et son Ă©quipage sont les premiers Ă  y parvenir en 1943. Leur 26e mission consiste Ă  ramener le Memphis Belle aux États-Unis. Cet appareil est aujourd'hui conservĂ© Ă  Memphis.
  • Shoo Shoo Shoo Baby dont le nom vient d'une fameuse chanson de Glenn Miller.
  • Yankee Doodle, (B-17E, S/N 41-2463), vĂ©tĂ©ran de la bataille de Midway, dĂ©truit au dĂ©collage Ă  Guadalcanal le 2 aoĂ»t 1943.
  • General Ike (B-17G-40-BO 42/97061), abattu le au-dessus de Berlin, un an avant la capitulation allemande.
  • The Pink Lady (B-17G), toujours en Ă©tat de vol au au musĂ©e volant Salis.
  • Swamp Ghost (en).
  • Liberty Belle, appareil reprenant cette dĂ©nomination portĂ©e par deux douzaines de B-17 et B-24 durant la Seconde Guerre mondiale et construit Ă  partir de deux B-17 endommagĂ©s. Appartenant Ă  The Liberty Foundation, il a entièrement Ă©tĂ© dĂ©truit par le feu, le , Ă  la suite d'un atterrissage d’urgence sans dommages humains dans un champ Ă  Oswego (Illinois). Une reconstruction Ă  partir de l'Ă©pave, et en utilisant encore des Ă©lĂ©ments d'un autre B-17, est en cours.
  • Miss Charlotte (B-17F-105-BO,S/N 42-30500), dĂ©truit par collision avec une montagne le 10 septembre 1944[16].
  • Nine o Nine, de la Fondation Collings, dĂ©truit par le feu le sur l’aĂ©roport de Bradley, dans le Connecticut. Deux minutes après son dĂ©collage, le pilote demande Ă  revenir se poser immĂ©diatement, ayant un gros problème avec le moteur n° 4. Lors de l'atterrissage, l'avion se prĂ©sente trop bas, arrache les rampes lumineuses d'approche, puis dĂ©vie et finit par heurter le bâtiment des matĂ©riels de dĂ©givrage, et prend feu. L'incendie est rapidement Ă©teint par les pompiers de l'aĂ©roport, mais l'avion est presque entièrement dĂ©truit. Sur les treize occupants, sept sont morts (dont les deux pilotes), et six sont gravement blessĂ©s. Un membre du personnel du dĂ©givrage, et un pompier de l'Ă©quipe qui intervenait ont Ă©tĂ© brĂ»lĂ©s aux mains et aux bras en tentant d'accĂ©der Ă  l'intĂ©rieur de l'avion pour aider Ă  l'Ă©vacuation[17]. L'enquĂŞte du NTSB met en cause un dĂ©faut de maintenance et une erreur de pilotage[18].
  • Sentimental Journey.
  • Texas Raiders, dĂ©truit le , percutĂ© en vol par un Bell P-63 Kingcobra lors du meeting « Wings Over Dallas » au Dallas Executive Airport de Dallas. Les cinq occupants du Boeing et le pilote du monoplace sont tous dĂ©cĂ©dĂ©s[19].
  • Chow Hound, (no 42-31367 du 322e Bomb Squadron). Abattu lors d'une mission en Normandie par la Flak allemande et crashĂ© dans un champ Ă  Lonlay-l'Abbaye le . Aucun des neuf membres d'Ă©quipage ne survĂ©cut. Les restes de trois disparus furent retrouvĂ©s lors d'une fouille en 2004 et inhumĂ©s au cimetière d'Arlington en 2006. En 2011, une dĂ©lĂ©gation de soldats amĂ©ricains rapatrie une aile de l'avion aux États-Unis.
  • All American, Ă  l'origine d'une des plus fameuses photos d'un B-17 sĂ©rieusement endommagĂ© lors d'une mission mais qui ramena tout son Ă©quipage sain et sauf Ă  la base.
  • Old 666 (en) lors d’une mission de reconnaissance photographique au-dessus de l’île de Bougainville pour prĂ©parer la Campagne de Bougainville, ce B-17 rĂ©siste Ă  l'assaut de plusieurs Mitsubishi A6M et parvient Ă  rentrer malgrĂ© de graves dommages, un mort et cinq blessĂ©s. La Medal of Honor est dĂ©cernĂ©e au pilote Jay Zeamer et l’opĂ©rateur de bombardement Joseph Sarnoski (Ă  titre posthume), le reste de l’équipage reçoit la Distinguished Service Cross[20].
  • Bir-Hakeim (B-17F-90-BO) : d'abord surnommĂ© Charlène dans l'armĂ©e amĂ©ricaine, il est offert en 1944 par le gĂ©nĂ©ral Eisenhower au gĂ©nĂ©ral français Pierre KĹ“nig qui le baptise en l'honneur de la bataille de Bir Hakeim et en fait son avion de transport personnel, pilotĂ© par Francis Melville-Lynch. En mission diplomatique, il rĂ©alise le tour du monde entre et via l'Inde, l'ocĂ©an Pacifique et les États-Unis. Il est retirĂ© du service en 1955 Ă  la suite d'un accident en Allemagne[21].
  • Her did, un B17 coulĂ© Ă  quelques dizaines de mètres de la citadelle de Calvi, en Corse, qui est un site de plongĂ©e extrĂŞmement connu (28 M de fond, accessible sans bateau aux plongeurs de Niveau 2 CMAS). De retour d'une mission sur l'Italie en , l'appareil , abondamment criblĂ© par la chasse allemande, qui vole avec deux moteurs hors service et le troisième privĂ© de turbocompresseur, ne peut atteindre les grands aĂ©rodromes militaires de la plaine orientale de la Corse, la piste de Calvi (Ă  l'Ă©poque) est de toutes façons trop courte pour un bombardier lourd. Son pilote, le Lieutenant Franck Chaplick rĂ©ussit cependant un amerrissage presque parfait qui permettra de sauver les survivants[22]. Les restes humains prĂ©sents Ă  bord ont Ă©tĂ© remontĂ©s dans les annĂ©es 1960 par un scaphandrier local (M Valeani) Ă  la demande d'un « identificateur de cadavres » mandatĂ© par l'US Air Force. D'après le livre de l'archĂ©ologue subaquatique JP Joncheray, l'officier amĂ©ricain qui rĂ©ceptionna les ossements humains aurait identifiĂ© comme un Afro-AmĂ©ricain le mitrailleur de la tourelle ventrale dont la disposition interdisait toute Ă©vacuation en cas d'amerrissage ou de crash-landing terrestre avec le train rentrĂ©[23].
  • Denny Boy, un B17 type G, serial 42-107153, parti de Thurleigh (Bedfordshire), se pose en catastrophe le 16 juillet 1944 Ă  FĂ©ternes, au sud d'Evian, en Haute Savoie, lors de son retour d'une mission de bombardement sur Munich (Usine BMW et aĂ©rodrome), alors qu'il a Ă©tĂ© touchĂ© par la Flak allemande. L'Ă©quipage de 9 personnes, composĂ© du Lt Fred Jones (pilote), du Lt Clifford Hammersley (co-pilote), du Lt Charles Weaver (navigateur), du Lt Robert Stalwalker (bombardier), du Sgt John Griffiths (mecanicien), du Sgt Robert Price (opĂ©rateur radio), du Sgt Woodie Rose (mitrailleur), du Sgt Milton Katz (mitrailleur) et du Sgt Arthur Flores (mitrailleur), est sain et sauf. Avec l'aide de la RĂ©sistance, il rĂ©ussit Ă  rejoindre la Suisse voisine. Une stèle commĂ©morative a Ă©tĂ© inaugurĂ©e sur le lieu de l'accident le 18 juillet 2003, en prĂ©sence notamment de Chuck Yeager[24].
  • Le B17 type G, serial 43-39338, en mission de transport, se crashe le 1er novembre 1946 sur l’arĂŞte sud de l'Aiguille des Glaciers dans le massif du Mont Blanc, cotĂ© italien, Ă  3750 m d'altitude. L'Ă©quipage Ă©tait composĂ© de 8 militaires amĂ©ricains agĂ©s de 21 Ă  48 ans (Colonel Hudson. H. UPHAM, pilote, Colonel Ford F.FAIR, Major Laurence L.COBB, Lieutenant Alfred D.RAMIREZ, M/SGt John E.GILBERT, S/Sgt William A. HILTON, T/Sgt Zoltan J. DABOVICH, T/Sgt William S. CASSELL). Des recherches entreprises pendant 18 jours ne permettent pas de retrouver l'Ă©pave. Elle sera finalement repĂ©rĂ©e par des Ă©claireurs skieurs du 99e Bataillon d'Infanterie Alpine en juillet 1947. L'avion Ă©tait parti Ă  0h54 de Naples, Ă  destination de Bovington (Angleterre), et son plan de route Ă©tait de survoler Bastia-Poretta en Corse, Istres, Lyon et Paris. Les mauvaises conditions mĂ©tĂ©o semblent ĂŞtre Ă  l'origine de l'accident[25] - [26].

Dans la culture populaire

  • L'appareil est au cĹ“ur des jeux vidĂ©o B-17 Flying Fortress (1992) et B-17 Flying Fortress: The Mighty 8th (2000).
  • Dans le jeu vidĂ©o de stratĂ©gie Empire Earth, il est possible de construire des bombardiers B-17 durant l'ère atomique - Seconde Guerre mondiale. Il peut ĂŞtre amĂ©liorĂ© en bombardier B-2 durant l'ère atomique - Moderne.

Notes et références

  1. « Ces aéronefs militaires produits à plus de 10 000 exemplaires ! », sur Avions Légendaires, .
  2. https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2003-1-page-65.htm#.
  3. Andrews and Morgan 1988, p. 340.
  4. Chorlton Aeroplane janvier 2013, p. 38.
  5. Richards 1995, pp. 122–23.
  6. Garzke Dulin, p. 159–60.
  7. http://www.historyofwar.org/air/units/RAF/90_wwII.html
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  10. Les B-17 de l'IGN Sur le site flyingfortress.canalblog.com
  11. Par Le Parisien Le 3 octobre 2019 à 13h08, « Etats-Unis : sept morts dans le crash d’un bombardier de la Seconde Guerre mondiale », sur leparisien.fr, (consulté le )
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  13. (en) B-17E "Desert Rat" Restoration Project Sur le site flickr.com
  14. (en) Home Of The B17 Flying Fortress Champaign Lady Sur le site champaignaviationmuseum.org
  15. (en) « B-17 Aluminum Overcast Tour ».
  16. « Second lieutenant Meyers's B-17 », sur www.aero-relic.org (consulté le )
  17. « Le B-17 Nine-O-Nine de la Collings Foundation s'est écrasé, sept morts », Le Fana de l'Aviation, Clichy (France), Éditions Larivière, no 600,‎ , p. 4 (ISSN 0757-4169).
  18. « Le rapport final sur l'accident du B-17 Nine-O-Nine pointe du doigt la maintenance de la Collins Foundation et une faute de pilotage », Le Fana de l'Aviation, Clichy (France), Éditions Larivière, no 619,‎ , p. 9 (ISSN 0757-4169).
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  21. « B-17F-90-BO 42-30177 [F-BGSG] », sur flyingfortress.canalblog.com, (consulté le ).
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  24. https://www.laguerretombeeduciel.fr/B17-Denny-Boy-atterrissage-catastrophe-Feternes.NB.htm
  25. la rédaction du DL, « BOURG-SAINT-MAURICE. L’équipage américain d’un B17 avait péri dans un crash en 1946 », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. « Les lieux de mémoire et de drames aéronautiques en Haute Savoie -… », sur ailesahs.com (consulté le ).

Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

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Littérature

Liens externes

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