Charge alaire
La charge alaire est une mesure utilisée en aéronautique et en ornithologie pour spécifier le rapport entre la masse au décollage de l'aéronef ou de l'oiseau et la surface portante de sa voilure ou de son aile ; elle s'exprime en kg/m2[1].
Impact de la charge alaire
La valeur de la charge alaire influe fortement sur les vitesses de décollage et d'atterrissage.
En effet pour assurer sa sustentation, un aéronef doit satisfaire à l'égalité :
avec :
- : masse de l'appareil
- : accélération gravitationnelle
- : masse volumique du fluide
- : surface alaire en m2
- : vitesse en m/s
- = coefficient de portance (Nombre sans dimension)
comme :
avec :
- : charge alaire
on a :
étant fixe et ne dépendant que de la position des hypersustentateurs, le seul paramètre variant de l'égalité est donc .
Plus la charge alaire est élevée plus un même aéronef aura une vitesse de décollage et d'atterrissage élevée, c'est-à-dire à identique.
Valeurs typiques
Les avions de chasse, avec leur aile à faibles envergure et épaisseur relative ont habituellement une charge alaire très élevée. À l'inverse, les planeurs ont des ailes à fort allongement et grande surface portante, et disposent ainsi de charges alaires faibles, nécessaires pour pouvoir planer sur des distances raisonnables.
Les parapentes volent avec des charges alaires entre 3 et 5 kg/m2. La réglementation française ULM précises des conditions particulières suivant une valeur d'une charge alaire inférieure ou supérieure à 30 kg/m2 [2].
Notes et références
- charge alaire, sur le site enac-aerospace.eu, consulté le 13 janvier 2015
- « Arrêté du 23 septembre 1998 relatif aux aéronefs ultralégers motorisés », sur legifrance, (consulté le )