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Guadalcanal

Guadalcanal est une île de l'océan Pacifique, d'une superficie d'environ 5 300 km2, qui constitue à elle seule une province des Salomon.

Guadalcanal
Carte topographique de l'île Guadalcanal et l'île Florida
Carte topographique de l'île Guadalcanal et l'île Florida
Géographie
Pays Drapeau des Îles Salomon Îles Salomon
Localisation Océan Pacifique
Coordonnées 9° 35′ 24″ S, 160° 14′ 06″ E
Superficie 5 300 km2
Point culminant Mont Popomanaseu (2 332 m)
Administration
Province Guadalcanal
Démographie
Population 109 382 hab. (1999)
Densité 20,64 hab./km2
Plus grande ville Honiara
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Îles Salomon
(Voir situation sur carte : Îles Salomon)
Guadalcanal
Guadalcanal
Géolocalisation sur la carte : océan Pacifique
(Voir situation sur carte : océan Pacifique)
Guadalcanal
Guadalcanal
Île aux Salomon

L'île, couverte de jungle sur la majeure partie de sa surface, et sur laquelle se trouve la capitale des Salomon, Honiara, fut le théâtre, pendant la Seconde Guerre mondiale, de la bataille de Guadalcanal.

En 2013, la province de Guadalcanal (ainsi que celle de Malaita) a choisi d'utiliser l'alphabet coréen pour transcrire la langue locale[1].

Histoire

Découverte et colonisation

L'île fut découverte en 1568 par une expédition espagnole commandée par Alvaro de Mendaña. Ce fut le second de l'expédition, Pedro de Ortega, qui baptisa l'île d'après le nom de sa ville natale, Guadalcanal, située en Andalousie. Ortega, affligé de défauts d'élocution, nommait l'île de différentes manières (Guadarcana, Guarcana, Guadalcana, etc.) et, pendant de nombreuses années, elle fut connue sous le nom de Guadalcanar.

Une prison a été construite sur Guadalcanal en 1892 par les Britanniques pour enfermer les locaux qui refusaient de se plier aux règles des colons. Elle est aujourd'hui à l'abandon.

Colonisée plus tard par les Britanniques, l'île retrouva son nom « légitime » de « Guadalcanal » en 1932.

Seconde Guerre mondiale

Débarquement sur une des plages de l'île de Guadalcanal, 7 août 1942 ; les Américains sont de prime abord surpris par l'absence d'hostilité apparente en réaction à leurs mouvements de troupes.

Après l'attaque de Pearl Harbor et Singapour, les forces japonaises progressèrent dans le Pacifique Sud, et atteignirent Guadalcanal en mai 1942. Les États-Unis firent alors le choix stratégique de faire de Guadalcanal la base d'une importante contre-offensive, en concentrant sur elle une grande partie de leurs efforts et en y organisant le premier débarquement sur un territoire contrôlé par le Japon.

Les soldats y buvaient en moyenne 12 litres d'eau par jour car le climat tropical ainsi que les équipements militaires les déshydrataient en quelques heures, voire quelques minutes[2].

La bataille de Guadalcanal débuta le au cap Esperance, sur la côte nord-ouest de l'île. Moins d'un an après le désastre de Pearl Harbor, la marine américaine déploya une armada impressionnante aux environs de l'île, pour empêcher toute tentative de la flotte japonaise de venir prêter main-forte aux troupes terrestres nippones demeurées sur l'île.

Même si la bataille de Guadalcanal fut une victoire pour les forces alliées, elle fut l'une des plus dures auxquelles celles-ci furent exposées. Dès le début de l'offensive, les forces américaines manquèrent en ravitaillement, notamment en eau. Les forces nipponnes, fortement regroupées et fortifiées dans des casemates, furent largement capables de ralentir les forces alliées. Cette bataille fut, en nombre d'hommes tombés au combat, l'une des plus coûteuses de la guerre du Pacifique. Les dernières troupes japonaises qui essuyèrent ainsi leur première grande défaite, durent réembarquer le , scellant un véritable tournant dans la guerre du Pacifique.

Notes et références

  1. « L'alphabet coréen adopté aux Iles Salomon », sur french.yonhapnews.co.kr (consulté le )
  2. Selon l'historien Pierre Triomph

Voir aussi

Liens externes

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