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Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2

Les Couloirs du temps : Les Visiteurs II est un film français réalisé par Jean-Marie Poiré, sorti en 1998.

Les Couloirs du temps :
Les Visiteurs II
Titre « Les Visiteurs 2 »
Le logo original du film
Réalisation Jean-Marie Poiré
Scénario Jean-Marie Poiré
Christian Clavier
Musique Éric Lévi
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
Ciné Comic
France 3 Cinéma
Canal+
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie fantastique
DurĂ©e 118 minutes
Sortie 1998

SĂ©rie Les Visiteurs

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Le cinéaste est également coauteur du scénario avec Christian Clavier.

Suite du film Les Visiteurs, sorti cinq ans plus tôt, l'histoire reprend directement là où celle du premier film s'était arrêtée. Un troisième film, Les Visiteurs : La Révolution, sort en 2016, soit dix-huit ans après la sortie de ce deuxième film.

Synopsis

Le comte Godefroy de Montmirail est enfin parvenu à retourner dans son époque en compagnie, croit-il, de son écuyer Jacquouille la Fripouille, et à éviter l'assassinat de son futur beau-père, le duc Fulbert de Pouille. Mais Jacquouille, ayant découvert et pris plaisir à la vie du XXe siècle, a fait en sorte d'envoyer son descendant, Jacques-Henri Jacquart, au Moyen Âge.

De son côté, Godefroy célèbre son mariage avec Frénégonde. Mais les festivités sont interrompues par l'arrivée de Fulbert de Pouille se plaignant de la disparition subite de ses bijoux. Parmi lesquelles une relique nommée « La dentelette de Sainte-Rolande ». Le voleur en question est Jacquouille (qui avait placé les bijoux dans une cachette lors des obsèques du duc avant le voyage dans le temps avant de les récupérer au 20e siècle dans le film précédent). Afin de pouvoir se marier, Godefroy doit mener son enquête pour retrouver les bijoux et la relique.

Pendant ce temps au XXe siècle, Béatrice réussit à ramener Jacquouille au Moyen-Âge... avec par mégarde son mari Jean-Pierre qui a bu par inadvertance la potion. Tous deux se retrouvent au milieu d'une guerre menée par les Bourguignons que Godefroy réussit à chasse. Mais le comte se rend compte que c'est Jacquouille le voleur et part avec lui au XXe siècle (non sans ramener Jean-Pierre et Jacquart) afin de retrouver la relique.

Mais en arrivant au XXe siècle, le comte et Jacquouille apprennent que les joyaux ont été récupérés par Cora, la veuve d'un des descendants du comte, Hubert, qui avait disparu des années auparavant. Après de nombreuses péripéties et des problèmes de réadaptations à l'époque, Godefroy, se faisant passer pour Hubert, se rend chez Cora pour assister au mariage de la fille de cette dernière et récupère les joyaux. Mais le retour dans le passé ne se passe pas comme prévu pour Godefroy et Jacquouille : à la suite d'un malheureux concours de circonstances, tous deux se retrouvent envoyés à l'époque de la Révolution Française !

Fiche technique

Icône signalant une information Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

  • Photos des acteurs principaux.
  • Christian Clavier
    Christian Clavier
  • Jean Reno
    Jean Reno
  • Muriel Robin
    Muriel Robin
  • Marie-Anne Chazel
    Marie-Anne Chazel
  • Christian Bujeau
    Christian Bujeau

Production

Une longue maturation

Clavier et Poiré mettent d'abord cette suite de côté pour « prendre le temps, pour réfléchir, pour être persuadés de tenir une deuxième partie qui soit artistiquement valable[11] » et s’attellent à deux autres projets. Le premier porte sur une pièce de théâtre anglaise, Out of order de Ray Cooney, qu'ils adaptent sous le titre Panique au Plazza : la pièce, mise en scène par Pierre Mondy, est jouée au Théâtre Marigny en 1996 et Christian Clavier y tient le rôle principal.

Leur deuxième projet est un film avec GĂ©rard Depardieu, alors au sommet de sa gloire : celui-ci, emballĂ© par le succès des Visiteurs, fait part Ă  Clavier et PoirĂ© de son envie de tourner un film avec eux[11] - [12]. Ă€ la mĂŞme pĂ©riode, le jeune Thomas Langmann (le fils de Claude Berri) a comme projet une adaptation en film des aventures d'AstĂ©rix le Gaulois : il rĂ©ussit Ă  intĂ©resser Clavier, PoirĂ© et Depardieu[13]. Ils acceptent puis se rĂ©tractent pour tourner un film sans aucun rapport avec AstĂ©rix : Les Anges gardiens. PoirĂ© et Clavier co-Ă©crivent le scĂ©nario, PoirĂ© rĂ©alise le film et Clavier et Depardieu composent un duo jusqu'alors jamais rĂ©uni. Au vu de l'Ă©norme rĂ©ussite des Visiteurs et des deux tĂŞtes d'affiches, la production fait confiance Ă  PoirĂ© et lui accorde un budget de 105 871 459.8 francs (c'est le film français avec le plus gros budget de l'annĂ©e). TournĂ© Ă  Hong Kong, en France et en Belgique, cette comĂ©die, dans laquelle Depardieu et Clavier jouent chacun un double rĂ´le, sort en 1995 et est un gros succès, finissant en deuxième place du box-office de l'annĂ©e avec 5 793 034 entrĂ©es.

Choix des interprètes

Dans son film précédent, Les Anges gardiens, Jean-Marie Poiré avait ré-employé trois acteurs déjà présents dans Les Visiteurs : Christian Clavier, Arièle Semenoff et Anna Gaylor. Pour cette suite, il réutilise certains seconds rôles vus dans Les Anges gardiens comme Philippe Nahon, Armelle, Laurent Gendron et Rodolphe Sand. Philippe Nahon, rendu célèbre par le film Carne de Gaspar Noé, interprète le gérant de l'Intermarché que saccagent Ginette et Jacquouille. Armelle, alors inconnue du grand public (Caméra Café, la série qui la fera connaître, ne commença qu'en 2001), interprète Dame Pétronille, une habitante du Bourget de Montmirail qui travaille chez le drapier et avec qui Jacquouille essaie apparemment de se fiancer. Laurent Gendron a le petit rôle du pompiste de la station Shell et Rodolphe Sand celui tout aussi court du pompier René.

En 1994, Marie-Anne Chazel joue la pièce Drôle de couple, en compagnie de Clémentine Célarié. Lors d'un dîner d'après spectacle, où étaient présents Jean Reno et Christian Clavier (ce dernier était à l'époque le mari de Marie-Anne Chazel), tous deux annoncent à Michel Crémadès, qui joue un second rôle dans la pièce, avoir songé à lui pour un rôle dans cette suite[14] : il joue donc Lucien Remoux, le chanteur au mariage de Philippine et Benoît.

L'humoriste et actrice Muriel Robin, en 2016.

Le principal changement dans la distribution du film est l'absence de Valérie Lemercier dans le rôle de Béatrice de Montmirail (et de Frénégonde). L'actrice, dont la prestation dans le premier film lui avait valu un César, ne s'engage pas dans cette suite car le scénario lui plaît moins que celui du premier : « Alors, pourquoi refaire la même chose en moins bien ? Vous savez, on accepte parfois de faire un film sans trop savoir ce qu'il peut donner. Mais là, franchement, je ne le sentais pas… » déclare-t-elle en 2007[15]. Surtout, elle avait très mal vécu le tournage du premier film, notamment dans ses relations avec Jean-Marie Poiré et Christian Clavier[16]. Muriel Robin, qui selon Christian Bujeau avait été contactée pour jouer le rôle de Cora[17], hérite du double-rôle de Béatrice/Frénégonde tandis que le rôle de Cora, femme du cousin Hubert et mère de sa fille, est confié à Claire Nadeau[18]. Toujours en 2007, Valérie Lemercier s'exprime sur l'interprétation de Muriel Robin :

« Beaucoup de gens ont critiqué la performance de Muriel Robin, qui a repris le personnage de Béatrice de Montmirail. Mais il aurait fallu tout changer, le nom du personnage, son entourage familial, ses relations, ses tics de langage... pour qu'elle puisse se sentir complètement à l'aise. Un bon comédien éprouve toujours beaucoup de difficultés quand il essaye de se caler sur la performance d'un autre acteur. Et c'est exactement ce qu'on lui avait demandé de faire. »

— Valérie Lemercier, 2007, pour Télérama[15].

Quelques années plus tard, Muriel Robin déclare s'être sentie malheureuse sur le tournage, Jean-Marie Poiré, d'après elle, ne la désirant pas, vu qu'elle remplaçait « une personne qu'il aimait ». En 2010, l'actrice confiera ne pas aimer sa propre prestation et dira : « Je me demande encore aujourd'hui pourquoi j'ai fait ce film ! »[19] - [20] - [21]. Elle reconnaît avoir accepté de remplacer Lemercier pour rendre service à Poiré et Clavier, croyant naïvement que cette suite ne pourrait pas voir le jour si elle ne leur prêtait pas secours[22]. Malgré le succès du film, Robin ne reçoit ensuite aucune proposition de rôle au cinéma[22].

Équipe technique

En plus de son petit rôle, Rodolphe Sand participe au montage du film. Deux ans plus tard, il est l'assistant de Jean-Marie Poiré sur le tournage du remake, Les Visiteurs en Amérique.

DĂ©veloppement

Pour la scène du mariage, la production a fait appel à un modiste parisien renommé, Jean Barthet. Celui-ci a donc réalisé un nombre important de chapeaux pour toutes les invitées[23] - [24]. La voiture de Mr et Mme de Montmirail n'est plus une Renault Safrane comme dans le premier film, mais une Volkswagen Passat, la marque allemande étant un des sponsors principaux du film.

Tournage

Les lieux de tournage du film, tous situés en France, sont les suivants[25] :

En Dordogne

Le tournage dĂ©bute le [27] Ă  Beynac-et-Cazenac, dans le dĂ©partement de la Dordogne, aux abords du château de Beynac. Lors de ce premier jour de tournage, il fait, d'après Christian Clavier, « un froid Ă  dĂ©corner les bĹ“ufs » mais c'est pour lui « extraordinaire de remettre le costume de Jacquouille »[28]. Le château de Beynac sert de dĂ©cors pour le château de Godefroy de Montmirail au Moyen Ă‚ge. Pourtant, mĂŞme si la majeure partie du film se dĂ©roule Ă  l'Ă©poque mĂ©diĂ©vale, peu de scènes y sont tournĂ©es : le lieu est uniquement utilisĂ© pour des scènes d'extĂ©rieurs et pour des bouts de scènes se dĂ©roulant au bourg proche du château de Montmirail (le reste est tournĂ© en studios ou dans d'autres châteaux). Ainsi, seule une petite partie de la distribution est prĂ©sente : Christian Clavier, Jean Reno, Muriel Robin, Christian Bujeau, Pierre Vial, Jean-Luc Caron, Éric Averlant, Patrick Burgel et Franck-Olivier Bonnet. Le château de Biron, situĂ© Ă  près de 45 km du château de Beynac, a Ă©galement servi de dĂ©cors pour des scènes intĂ©rieures.

En Picardie

Michel Crémadès, qui n'a joué que dans une scène du film, raconte son expérience sur le tournage[14] :

« Nous tournions la scène du mariage dans le château d'Ermenonville[N 8], encore plus beau sous un magnifique soleil. En attendant de mettre en boîte la scène du bal des mariés dans ma tenue de crooner, je me retrouvais confortablement assis à côté de Marie-Anne [Chazel] sous un chêne centenaire, à lézarder au soleil, alors que Christian Clavier et Jean Reno, étaient, eux, assis « vulgairement » dans l’herbe. Vu comme ils étaient habillés, ils ne risquaient pas de se salir... J’arborais fièrement ma tenue d’homme orchestre et surtout cette sublime chemise saumon à jabot. On vient enfin nous chercher pour tourner la scène pendant laquelle Clavier et Reno se mettent à jouer avec mon micro. Voyant que Jean-Marie Poiré aimait que les acteurs se « lâchent » dans des improvisations, je rajoutais dans mon texte : « Non mais ça va pas ! Un micro à quatre mille balles ! » Cela amusa beaucoup l’équipe et c’est cette prise qui fut montée. [...] Jean-Marie s’est éclaté à faire pas mal de prises dans tous les axes, c’est un réalisateur qui adore avoir la caméra à l’épaule et qui aime choper des images à l’arrache. Parfois cela donne des faux raccords mais le film est monté tellement « cut »... »

Jean Barthet, le modiste qui a créé les chapeaux des convives du mariages, est présent sur le tournage au château d'Esclimont et fait même plusieurs apparitions dans le film : on le voit dans la scène durant laquelle Cora annonce à sa fille Philippine que son père est vivant, après avoir eu Jacquouille au téléphone[23] puis, lors de la fête après le mariage, une première fois furtivement dans un plan, derrière les mariachis puis une seconde fois, en train de danser sur la chanson Scoubidou, massacrée par Jacquouille.

Après 17 semaines, le tournage se termine le .

Les jardins du château de Vaux-le-Vicomte servent de décors à la fin du film pour introduction d'un potentiel 3e film.

Post-production

Alors que diverses interviews, présentations d'affiches et bandes-annonces circulent à la fin de l'année 1997, le montage du film ne prendra fin que peu avant la date de sortie officielle en 1998[29].

Quelques scènes ont été coupées au montage :

  • Ă€ l'origine, si Jacquart est condamnĂ© par frère Ponce, c'est parce qu'il a brutalisĂ© PĂ©tronille, qui le prenait pour Jacquouille et qui a essayĂ© de l'embrasser. La rĂ©plique « ArrĂŞtez-le, il a violentĂ© une malheureuse innocente ! » a ensuite Ă©tĂ© remplacĂ©e en post-production par « ArrĂŞtez-le ! S'il fuit, c'est qu'il se sait coupable ! ».
  • Lorsque Jean-Pierre court Ă  travers le bourg avec Jacquouille, il tombe lui aussi sur PĂ©tronille et la pousse sur sa couchette. En fait, celle-ci tente de le sĂ©duire entre-temps mais ce passage fut retirĂ© du montage final.
  • Juste avant de retourner en 1992 avec Jacquart, Jacquouille se dispute avec son frère Prosper[30].
  • BĂ©atrice, depuis le bar oĂą elle est Ă  Bourges, tĂ©lĂ©phone Ă  la maison pour parler Ă  Jean-Pierre, qui ne peut Ă©videmment pas rĂ©pondre, Ă©tant bloquĂ© au Moyen Ă‚ge.
  • Tandis que Jacquouille l'admire pour avoir rĂ©cupĂ©rĂ© les bijoux, Godefroy montre la relique Ă  Philippine, pour qu'elle la porte lors de son mariage[31].
  • Sur les remparts de la forteresse de son cousin Amaury, FrĂ©nĂ©gonde guette l'arrivĂ©e de Godefroy[32].
  • Initialement, la scène du supermarchĂ© au dĂ©but du film Ă©tait plus longue : Après avoir touchĂ© un poisson sur l'Ă©talage, Jacquouille touche un fromage, en mange un bout puis le prend avec lui, puis il essaye divers chapeaux de dĂ©guisement et veux en offrir un Ă  Ginette, puis ils jettent les chapeaux sur des gâteaux d'un rayon de pâtisserie, le patron du supermarchĂ© dĂ©passĂ© par l'attitude de Jacquouille et Ginette leurs fait comprendre qu'ils devront payer les gâteaux abimĂ©s par les chapeaux, Ginette montre au patron une somme d'argent collosale en liasse de billet pour lui faire comprendre qu'ils ont l'argent pour payer, puis le patron appelle Abdel, un vigile du magasin pour qu'il prenne en mains les articles que Jacquouille a touchĂ© pour les amener Ă  la caisse car ils ne sont plus vendables pour d'autres clients.

Le film comporte bien plus d'effets spéciaux que le premier volet, surtout en ce qui concerne les déplacements dans le temps. En effet dans Les Visiteurs, les acteurs portaient simplement des masques tandis que seulement deux effets avaient été insérés, pour la transformation de Jacquouille en tas d'excréments et pour le déplacement de Jacquart dont le corps se déformait avant de disparaître.

Le film comporte Ă©galement quelques faux raccords[33] :

  • Lorsque Jean-Pierre rĂ©tablit le courant dans la maison après que Jacquouille l'a accidentellement coupĂ©, on peut voir le disjoncteur dĂ©jĂ  de retour sur la position I puis le doigt gantĂ© de Jean-Pierre appuyer sur O, produisant le bruit caractĂ©ristique de la disjonction alors que l'on aurait dĂ» assister Ă  la scène inverse.
  • Au moment oĂą Jacquouille sort les bijoux du Duc de Pouille de ses vĂŞtements pour les ranger dans la boĂ®te Ă  cigares, un des plans montrent qu'il pleut dehors. Peu après, lorsque l'Ă©cuyer sort de la cuisine, il fait soudain très beau.
  • Maurice profite que Godefroy et Jacquouille soient sortis de sa voiture pour descendre fermer la portière arrière, dans le plan suivant, elle est de nouveau ouverte.
  • Lorsque Jacquart retire ses chaussures pour montrer les traces de brĂ»lure subies au bĂ»cher, un mĂ©decin figure Ă  cĂ´tĂ© de lui sur les gros plans alors qu'il disparaĂ®t sur les plans larges.

Bande Originale

  • Voices from the past
  • Melody for a knight
  • Adagio in G minor'
  • Jacquart runs away
  • Jacquart on the grill
  • The stolen jewels
  • Concerto in mi minor
  • Enae volare mezzo
  • Your father is alive
  • Melody for a Knight (part 2)
  • Melody for a Knight (part 3)
  • The corridors of time
  • Fight with the Inquisitor
  • Melody for a knight (part 4)
  • Western in the air
  • My beloved
  • The revolution
  • Run for it
  • Adagio in G minor (short version)
  • Melody for a Knight (version 5)
  • Spell on the duke
  • Magic formula 1
  • Magic formula 2
  • Wake up in 1792
  • Battle in the village
  • Jacquouille and the cigars
  • Jacquouille and the firemen
  • La forĂŞt interdite
  • Rendez-vous secret
  • Chez l'enchanteur
  • C'est diablerie
  • Les oubliettes
  • Filez la laine (Kara-Okay)

Accueil

Promotion

Avec son budget s'élevant à 140 millions de francs et le succès du premier film, Les Visiteurs 2 bénéficie d'une plus large promotion que ce dernier, et ce dès l'annonce de sa préparation. Pour exemple, en septembre 1996, le magazine Première, consacrant un dossier à Jean Reno, parle déjà du film, alors qu'il n'est encore qu'en projet[34].

Dans la bande-annonce finale, le titre du film est Les Couloirs du Temps : Les Visiteurs

Au mois d'août 1997, ce que l'on appelait à l'époque un « préfilm-annonce » (la dénomination actuelle serait plutôt un « teaser ») est diffusé[35]. Aucun acteur ni détail de l'histoire n'y est montré : ce « préfilm-annonce » consiste en un karaoké de la chanson File la laine qui se termine sur un « Okay ! » de Jacquouille[36].

La bande-annonce finale, réalisée par Jean-Marie Poiré lui-même, sort au début du mois de décembre 1997[35]. Celle-ci, contrairement au teaser, montre des extraits du film, accompagnés d'une voix-off résumant l'action du premier opus et révélant les enjeux du second :

« Un jour, deux hommes sont venus du passé ; ils venaient d'un temps où l'on croyait encore au diable, aux sortilèges, aux potions magiques. Un seul s'en est retourné, comme l'avait exigé l'enchanteur. L'autre, qui a renvoyé son descendant à sa place, au Moyen Âge, est resté parmi nous : il a ainsi empêché de se refermer les couloirs du temps. Si les couloirs du temps restent béant, alors les pires malédictions s'abattront sur cette terre. »

Les diffĂ©rents acteurs principaux font aussi de nombreuses apparitions tĂ©lĂ©visuelles Ă  l'approche de la date de sortie du film. Ainsi Jean-Marie PoirĂ©, Marie-Anne Chazel, Muriel Robin, Claire Nadeau, Christian Clavier et Jean Reno Ă©taient les invitĂ©s d'Arthur dans l'Ă©mission Les Enfants de la tĂ©lĂ© du vendredi [37] - [35], qui attira d'ailleurs près de 8 600 000 tĂ©lĂ©spectateurs[38]. Le dimanche , l'Ă©quipe du film est accueillie dans l'Ă©mission de Michel Drucker, sur France 2[35]; le soir, Christian Clavier est l'invitĂ© du journal de 20 heures de la mĂŞme chaĂ®ne[11], tandis que Jean Reno est celui du 19/20 de France 3[29]. Le lendemain, lundi , c'est dans Nulle part ailleurs, sur Canal+ (une des chaĂ®nes qui a co-produit le film), que Jean-Marie PoirĂ©, Marie-Anne Chazel et Muriel Robin viennent faire la promotion du film[39] - [35]. Le , Marie-Anne Chazel et Christian Clavier reviennent dans Les Enfants de la tĂ©lĂ©, une semaine après la sortie du film[40].

Box-office

En France, durant de sa première semaine d'exploitation, le film attire 2 655 916 spectateurs et bat ainsi plusieurs records : celui du meilleur premier jour mais aussi d'ĂŞtre millionnaire en trois jours et d'avoir fait la meilleure première semaine en France[41].

En tout, le film rĂ©alise 8 038 852 entrĂ©es en France[3]. Il est classĂ© 54e film ayant fait le plus d'entrĂ©es en France en 2017[42].

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau de la France France 8 021 698 entrĂ©es
Drapeau de la Belgique Belgique 535 805 entrĂ©es {{{nb semaine 2}}}
Drapeau de l'Espagne Espagne 363 656 entrĂ©es {{{nb semaine 3}}}
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 227 285 entrĂ©es {{{nb semaine 4}}}
Drapeau du Luxembourg Luxembourg 13 145 entrĂ©es {{{nb semaine 5}}}
Drapeau de la Hongrie Hongrie 20 305 entrĂ©es {{{nb semaine 6}}}
Drapeau de l'Islande Islande 2 532 entrĂ©es {{{nb semaine 7}}}
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 402 entrĂ©es {{{nb semaine 8}}}
Drapeau de la Pologne Pologne 13 507 entrĂ©es {{{nb semaine 9}}}
Drapeau de la Roumanie Roumanie 5 520 entrĂ©es {{{nb semaine 10}}}
Monde Total mondial 9 245 627 entrĂ©es[43] 2020 {{{nb semaine total}}}

Autour du film

RĂ©pliques du film

« Je devais aller au golf et je me retrouve en pleine Guerre de Cent Ans ! »


« Oh le fillot ! Il a été changé en boule de merdasse ! »


« — C'est comment c'est chez vous, genre hutte, les murs sont en boue séchée ?
— Inutile madame Goulard on chie sur des truelles ça nous fait des briques »

« C'est pas parce que les gars sentent des pieds qu'ils viennent forcément du Moyen-Âge, nous-mêmes à la Gendarmerie nous en avons quelques specimens ils sont bien d'aujourd'hui. »

« Dans la chariotte et silence ! »

Anecdotes

  • Dans le rĂ©sumĂ© des Visiteurs, certains passages ont dĂ» ĂŞtre retournĂ©s afin d'insĂ©rer Muriel Robin Ă  la place de ValĂ©rie Lemercier dans les rĂ´les de FrĂ©nĂ©gonde et BĂ©atrice mais aussi JĂ©rĂ´me et MĂ©lanie Hardelay qui remplacent Yohan et Amandine Boyadjian dans les rĂ´les de Florian et Ondine Goulard (les prĂ©cĂ©dents acteurs Ă©tant alors trop grands pour reprendre leurs rĂ´les).
  • Christian Clavier incarne dans cet opus un quadruple rĂ´le : Jacquouille la Fripouille et son descendant de l'Ă©poque contemporaine Jacques-Henri Jacquart, mais aussi Prosper le purineur, frère de Jacquouille, au Moyen Ă‚ge et Jacquouillet en 1793.
  • Notons que dans le rĂ´le de Jacquouillet en 1793, Clavier apparaĂ®t aux cĂ´tĂ©s d'un jeune gĂ©nĂ©ral nommĂ© Bonaparte, ce qui est amusant quand on sait que quatre ans plus tard, Christian Clavier jouera lui-mĂŞme ce rĂ´le dans la mini-sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e historio-biographique NapolĂ©on.
  • On note dans le film un nombre important de placements de produit. Certaines marques sont prĂ©sentes visuellement : Sagem, Smarties, IntermarchĂ©, Lustucru, FedEx, Martini, Shell, Avis, Château Haut-Brion, Range Rover, Bosch, Motul, Elf, Vittel ou KFC. D'autres sont citĂ©es par les protagonistes : Itineris, Crunch, Pizza Hut, Boucheron, Clairefontaine, Nesquik ou Range Rover.
  • La dĂ©fenestration est souvent mise en avant. Ainsi Godefroy menace de dĂ©fenestrer le duc de Luigny lorsque celui-ci insulte sa descendance Philippine, Jacquouille dĂ©fenestre le chef des pompiers en utilisant une lance d'incendie, il dĂ©fenestre Ă©galement deux tĂ©lĂ©viseurs ou encore le frère inquisiteur qui se jette lui-mĂŞme du haut du château de Montmirail.
  • D'après une piste de l'album de la bande originale du film (Wake Up in 1792) et le rĂ´le sous lequel Damien Ferrette est crĂ©ditĂ© (le soldat de l'an II), l'an II s'Ă©tale sur les annĂ©es 1793 et 1794, Jacquouille et Godefroy arriveraient donc Ă  la pĂ©riode de la seconde Terreur, qui correspond aux annĂ©es 1793 et 1794.
  • Si aucun personnage important du premier volet n'a Ă©tĂ© retirĂ©, quelques nouveaux personnages ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s. ContactĂ©e par Jean-Pierre qui refuse de croire que Godefroy n'est pas Hubert de Montmirail, Cora, Ă©pouse de ce dernier toujours disparu, fait une apparition, ainsi que leur fille Philippine et ValĂ©ry de Luigny, descendant de l'ennemi de Montmirail au Moyen Ă‚ge et amant de Cora, au grand dĂ©sespoir de Godefroy. On constate qu'au premier Ă©pisode, Jean-Pierre dĂ©clare ne jamais avoir rencontrĂ© Hubert avant sa disparition. Il est donc improbable qu'il ait connu sa femme, avec qui il Ă©tait dĂ©jĂ  en conflit, d'après BĂ©atrice, qui ne l'apprĂ©cie pas. Il a cependant pu prendre contact avec elle sans la connaĂ®tre.
  • Clavier interprète notamment le rĂ´le de Prosper le Purineur, frère de Jacquouille. Totalement inexistant au premier Ă©pisode, il apparaĂ®t brièvement dans le second oĂą il est Ă©galement mentionnĂ© par Jacquouille lorsque l'on lui reparle de Jacquart comme de son « frère », un quiproquo dĂ©jĂ  prĂ©sent dans le premier Ă©pisode.
  • Lors de l'attaque du château par les Bourguignons, c'est la voix de Jean-Marie PoirĂ© qu'on entend donner l'alerte dans la taverne de Duchenaud (cette mĂŞme taverne Ă  laquelle le père de Jacquouille devait s'y rendre lorsqu'il est tombĂ© dans un Ă©tang puis est mort gelĂ©).
  • Le commissaire-priseur n'a Ă©tĂ© nommĂ© maĂ®tre Valoche qu'en post-production. En effet, dans le scĂ©nario, il s'appelle maĂ®tre Bouloche. De plus, lorsqu'il se prĂ©sente Ă  Cora, on peut lire sur ses lèvres qu'il dit « Bouloche » et non « Valoche »[44].
  • Au mariage de Philippine, le groupe interprète la chanson Scoubidou de Sacha Distel.
  • Alors qu'il rĂ©cupère la relique, Godefroy prend Cora par l'Ă©paule et lui glisse tendrement : « Je ne te hais point Cora la querelleuse » sur quoi elle lui rĂ©pond : « Moi non plus je ne te hais point Hubert ». Une rĂ©fĂ©rence Ă  un vers de la pièce Le Cid de Corneille : « Va, je ne te hais point. » une litote signifiant : « Va, je t'aime ». On comprend ainsi la rĂ©action troublĂ©e de Cora.

Erreurs

  • Il semble de prime abord que les deux films ne se passent pas Ă  la mĂŞme Ă©poque du Moyen Ă‚ge. En effet, le premier Ă©pisode se dĂ©roule Ă  l'Ă©poque de Louis VI le Gros, alors que le second film semble se dĂ©rouler durant la guerre civile entre les Armagnacs et les Bourguignons, un Ă©pisode de la guerre de Cent Ans, soit près de trois siècles d'Ă©cart. Une explication possible serait qu'en rĂ©alitĂ© l'appellation de « Bourguignon » ne soit qu'un sobriquet gĂ©nĂ©rique, appliquĂ©e ici Ă  un avatar fictif (tout comme le comte de Montmirail, le duc de Luigny n'existe pas) de seigneur de Bourgogne du XIIe siècle.
    • soit Eudes II, un seigneur pillard (il Ă©tait en ce temps possible, si ce n'est courant, que des seigneurs rivaux pillent des terres voisines),
    • soit Hugues III, son successeur direct, qui lutta contre le comte de Nevers (près de Bourges), puis contre Hugues de Vergy afin de leur faire prĂŞter hommage Ă  sa personne. Hugues III rejoignit en outre les rangs de la Ligue des barons et seigneurs rĂ©voltĂ©s (1181-1185) contre le roi de France, ligue contrĂ´lant des mercenaires pilleurs du nom de Brabançons. Le roi de France fut contraint d'intervenir dans le but de protĂ©ger son vassal Hugues de Vergy, en mettant fin Ă  un vĂ©ritable siège[45]. Il soumit militairement et condamna ensuite Hugues III Ă  de lourdes amendes, avant de se montrer magnanime devant le manque de moyens du seigneur.
  • On constate que les gens disent « Mes hommages, Madame » Ă  Cora, Ă©pouse du disparu Hubert de Montmirail, ce qui n'a jamais Ă©tĂ© le cas pour BĂ©atrice, qui se fait par ailleurs appeler Madame Goulard dans le second Ă©pisode, et non Madame la Comtesse comme dans le premier.
  • On peut remarquer aussi que Jacquouille paraĂ®t moins intelligent que dans le premier film. En effet dans Les Visiteurs, bien qu'il fĂ»t prĂ©sentĂ© comme un Ă©cuyer pauvre, sale et dĂ©gageant une odeur nausĂ©abonde, le personnage savait tout de mĂŞme faire preuve de malignitĂ© voire de luciditĂ© (assez pour cacher les bijoux du Duc de Pouille dans une statue ou encore Ă©changer sa place avec son descendant Jacquart pour Ă©viter de repartir Ă  l'Ă©poque du Moyen Ă‚ge). Alors qu'ici, il ne cesse de s'exprimer en levant la voix et semble ne pas comprendre ce qu'on lui dit, par exemple :
    • Lorsque BĂ©atrice tente de lui expliquer que Jacquart a Ă©tĂ© envoyĂ© au Moyen Ă‚ge Ă  sa place et qu'il faut tout faire pour le ramener au prĂ©sent.
    • Lors de l'intervention des pompiers Ă©teignant l'incendie de la maison, le chef lui somme de ne pas prĂŞter main-forte.
    • Lorsque Ginette lui dit de demander Ă  BĂ©atrice la clĂ© de la voiture ("Elle cherche... LA CLÉ ! ") alors qu'il doit probablement savoir ce que c'est depuis qu'ils ont achetĂ© leur Cadillac Ă  la fin du premier film.
  • Le film reprend lĂ  oĂą le premier volet s'Ă©tait arrĂŞtĂ©. Les deux films ayant cinq ans d'Ă©cart, cette suite prĂ©sente quelques incohĂ©rences par rapport au prĂ©cĂ©dent :
    • Ă  la fin du premier volet, Godefroy Ă©tait assis sur son cheval Ă  l'arrière de FrĂ©nĂ©gonde. Au dĂ©but du second, leurs places se sont inversĂ©es ;
    • Jacquart sort un tĂ©lĂ©phone portable de sa poche alors que les premiers portables ne sont devenus Ă  la mode en France que vers la fin des annĂ©es 1990 (Ă  noter que le prĂ©sent se passe toujours en 1992) ;
    • au dĂ©but du film, BĂ©atrice est couchĂ©e dans son lit, qui n'est plus le mĂŞme que dans le premier volet lorsque Godefroy est venu la rĂ©veiller pour qu'elle lui apprenne l'Histoire de France depuis Louis VI ;
    • BĂ©atrice mentionne Ă  son mari Jean-Pierre la sĂ©rie X-Files : Aux frontières du rĂ©el (qu'il dĂ©teste et que leurs enfants adorent) alors que cette sĂ©rie n'a Ă©tĂ© diffusĂ©e en France qu'Ă  partir de 1994, soit un an après sa diffusion amĂ©ricaine (dĂ©butĂ©e en septembre 1993) ;
    • Jean-Pierre et Ginette mentionnent la marque Pizza Hut (humoristiquement prononcĂ©e « Pizza Hutte »), alors qu'elle n'Ă©tait encore que très peu connue sur le marchĂ© français en 1992 ;
    • Ă  la fin du premier film, Jacquouille fit part Ă  Godefroy de son souhait de s'affranchir de son rĂ´le d'escuyer, se rĂ©clamant vouloir devenir un homme libre, alors que paradoxalement dans ce deuxième volet, il dĂ©sire travailler dur pour BĂ©atrice en Ă©change du gĂ®te et du couvert ;
    • dans le premier film, les bijoux du duc de Pouille n'Ă©taient constituĂ©s que d'un Ă©norme collier serti. Dans le second, ils comportent en plus un bracelet, des bagues et la fameuse Dent de Sainte Rolande ;
    • dans le premier film, le château de Montmirail Ă©tait situĂ© au sommet d'une colline alors qu'ici, il semble se trouver en plein sur une pente ou parfois mĂŞme sur un terrain plat avec un Ă©tang au bas des murs (au moment oĂą le frère inquisiteur tombe d'une fenĂŞtre) ;
    • dans le premier film, le portail de la maison de BĂ©atrice et Jean-Pierre est de couleur grise, alors que dans le second, il a Ă©tĂ© repeint en bleu. Les pots de fleurs au sommet des pilastres ont disparu. La vĂ©gĂ©tation est sensiblement diffĂ©rente, ainsi que la dĂ©coration intĂ©rieure de la maison, notamment au bas de l'escalier oĂą la statue a disparu et des rideaux ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s. Le plan oĂą l'on voit BĂ©atrice et Ginette entrer dans la maison ne colle pas avec les autres : il y a beaucoup de vent alors que tout est calme juste avant et après. Enfin, et c'est Ă©galement le cas dans le premier film, l'Ă©tat de la vĂ©gĂ©tation correspond Ă  celui qu'on pourrait attendre dans la rĂ©gion (Bourges) Ă  la belle saison, or le (date sur le calendrier dans le premier film) est dĂ©jĂ  bien en automne ;
    • dans la maison, les boiseries du salon ont Ă©tĂ© Ă©claircies, le lambris de l’entrĂ©e a Ă©tĂ© changĂ© et le mur jouxtant la cheminĂ©e a Ă©tĂ© repeint en orange (alors qu’il Ă©tait blanc dans le premier volet) ;
    • le rĂ©frigĂ©rateur aussi a Ă©tĂ© changĂ© : il Ă©tait blanc dans le premier opus, il est marron dans le second ;
    • dans le premier film, BĂ©atrice avait une Renault Safrane alors que dans le second, elle a une Volkswagen Passat. C'est pourtant la seule et mĂŞme voiture dans l'histoire, car elle a toujours un trou dans le toit (provoquĂ© par l'explosion de la Bague du Hardi) ;
    • dans le premier film, Jacquouille avait appris Ă  se servir d'un tĂ©lĂ©phone, lui permettant ainsi de contacter Godefroy depuis le bowling. Pourtant, dans le deuxième film, lorsque Jean-Pierre lui passe Cora, Jacquouille semble dĂ©couvrir le tĂ©lĂ©phone sans savoir s'en servir ;
    • on peut apercevoir des vĂ©hicules encore inexistants en 1992 (date Ă  laquelle est censĂ©e se dĂ©rouler l'action du film) ;
    • lorsque Jacquouille aperçoit la tĂ©lĂ©vision avant de la casser, celle-ci diffuse I Was Born to Love You des Worlds Apart (reprise d'une chanson de Freddie Mercury), alors qu'en 1992, le groupe n'Ă©tait qu'Ă  ses dĂ©buts et Ă©tait pratiquement inconnu en France, tout comme la gĂ©nĂ©ration des boys bands qui n'Ă©tait encore qu'Ă  ses balbutiements ;
    • l'exemplaire du Gault et Millau que tient Gisèle est clairement datĂ© de 1998 (et donc Ă©ditĂ© en 1997) ;
    • l'ensemble des anachronismes est nĂ©gligeable si l'on admet simplement que la seule erreur est la prĂ©sence du calendrier « 1992 » dans le premier opus (et que les Ă©vĂ©nements sont donc ultĂ©rieurs : 1995 ou 1996) ;
    • la temporalitĂ© n'est pas logique : Godefroy modifie bien le cours des choses en ne tuant pas son futur beau-père. Ainsi Jacquouille n'a pas pu voler les bijoux du Duc et, par consĂ©quent, ils ne sont pas censĂ©s disparaĂ®tre dans le passĂ© mais dans le futur au moment oĂą Jacquouille les possède.
    • L'inquisition Ă©tait encore inexistante du temps de Louis VI le Gros. En effet, celle-ci fut crĂ©Ă©e bien plus tard sous le pontificat de GrĂ©goire IX qui dura de 1227 Ă  1241. Par ailleurs, non seulement un hĂ©rĂ©tique ne pouvait ĂŞtre brĂ»lĂ© au bĂ»cher sans procès comme cela est prĂ©sentĂ© avec Jacques-Henri Jacquart, mais en plus, l'exĂ©cution n'Ă©tait pas effectuĂ©e par l'Eglise elle-mĂŞme, mais celle-ci Ă©tait confiĂ©e Ă  la charge du bras sĂ©culier.
    • A un moment, BĂ©atrice de Montmirail dĂ©crit Ă  Jacquouille une tĂ©lĂ©vision comme une "boĂ®te Ă  troubadours". Or, troubadour n'Ă©tait pas le terme employĂ© en langue d'oĂŻl au XIIe siècle, mais un terme de langue d'Oc[46], Ă  priori inconnu de Jacquouille. Elle aurait dès lors dĂ» parler d'une "boĂ®te Ă  trouvères", terme alors d'usage en langue d'oĂŻl.
    • Peu de temps après son arrivĂ©e accidentelle au Moyen Ă‚ge, Jacques-Henri Jacquart se fait attaquer par une meute de loups, suivi, peu après par Jean-Pierre. Cependant, les attaques du loup sur l'homme sont rares, essentiellement orientĂ©es contre des enfants, souvent en contexte de famine ou alors sont dues Ă  des loups Ă©levĂ©s en captivitĂ© ou Ă  des individus enragĂ©s, ce qui, compte tenu du contexte du film, est très peu vraisemblable.

Editions en vidéo

Titre « Les Visiteurs 2 » (le 2 écrit en chiffre arabe), surmontant le sous-titre « Les couloirs du temps ». Le tout est écrit en majuscules, en bleu (sauf le chiffre 2, écrit en rouge).
Sur la jaquette de la VHS puis du DVD, « Les couloirs du temps » est inscrit en-bas et non en-haut comme sur l'affiche de cinéma.

Le film sort en VHS le 26 novembre 1998, soit 10 mois après la sortie en salles. Une édition remastérisée en Blu-Ray est sortie le .

Notes et références

Notes

  1. Officiellement nommé Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2[2], le film est parfois répertorié sous le titre Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps[3].
  2. Uniquement sur une photo, que regarde Philippine lorsque Cora lui annonce que son père est vivant.
  3. Crédité « L'Homme à la Rover » au générique.
  4. Le personnage d'Eddy est crédité Dany au générique.
  5. Celui qui vient chercher Godefroy (en le nommant Ă©videmment Hubert de Montmirail) pour la confrontation Ă  l'hĂ´pital avec Gibon et Jacquart.
  6. Caméo dans une scène finalement coupée au montage.
  7. Cette station-service a aussi été l'un des lieux où ont été aperçus les auteurs de l'attentat contre Charlie Hebdo en 2015, lors de leur cavale.
  8. C'est en fait une erreur de la part de Michel Crémadès, la scène en question a été tourné dans les jardins du château d'Esclimont, à Saint-Symphorien-le-Château.
  9. Elle sort de la maison de couleur rouge, Ă  droite de la photo.

Références

  1. (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 - Titres et dates de sortie » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  2. « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 », sur gaumont.fr (consulté le ).
  3. « Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps », sur allocine.fr (consulté le ).
  4. (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 - Société de Production / Sociétés de distribution » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  5. « Budget du film Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps », sur JP box-office.com (consulté le ).
  6. (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 - Spécifications techniques » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  7. « Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps », sur cinebel.dhnet.be (consulté le ).
  8. « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 », sur cineman.ch (consulté le ).
  9. (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 - Guide Parental » sur l’Internet Movie Database (consulté le ).
  10. « Visa et Classification - Fiche œuvre Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps », sur CNC (consulté le ).
  11. « Ja2 20h : émission du 08 février 1998 » [vidéo], sur ina.fr, France 2, (consulté le )
  12. Marie Guichoux, « Le complexe de Jacquouille », sur Libération, (consulté le )
  13. Pierre Billard, Astérix et Obélix contre César : l'histoire d'un film, Paris, France Loisirs, , 162 p. (ISBN 2-7441-2366-8).
  14. Michel CrĂ©madès, « Episode 35 : Les Visiteurs 2 ou les Couloirs du temps... », sur michel-cremades.over-blog.com, (consultĂ© le ) : « Lors d’un dĂ®ner d’après spectacle avec Jean Reno, il m’annonçait qu’il avait songĂ© Ă  un rĂ´le pour moi dans le film. »
  15. Xavier Lacavalerie, « Entretrien avec Valérie Lemercier », sur www.telerama.fr, Télérama, (consulté le ).
  16. « Les Visiteurs sur TF1 : pourquoi Valérie Lemercier a-t-elle refusé de jouer dans la suite ? », sur Allociné, (consulté le ).
  17. Les Visiteurs 2 revisités, documentaire sur le film.
  18. (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 », sur imdb.com (consulté le ).
  19. « Muriel Robin : “ Dans Les Visiteurs 2, j'étais à chier ! ” », sur purepeople.com, (consulté le ).
  20. « Muriel Robin : “ J'étais nulle dans les Visiteurs ! ” », sur hellocoton.fr (consulté le ).
  21. « J'étais à chier dans Les Visiteurs », sur 7sur7.be, (consulté le ).
  22. C à vous, [vidéo] Muriel Robin dit toute la vérité ! sur YouTube, .
  23. Photo de tournage [image], tirée de L'album des 2 films.
  24. Vente Barthet, le (Cornette de Saint-Cyr, Paris) :
  25. « Les Visiteurs 2 (1998) », sur l2tc.com, 2007 à 2015 (consulté le ).
  26. « 6 Rue des Vignettes : Thoiry, Île-de-France », sur google.fr/maps, (consulté le ) ; cette vue Street View montre le portail d'accès à la maison utilisée par le tournage.
  27. (en) « Les Couloirs du temps : Les Visiteurs 2 », sur imdb.com (consulté le ).
  28. Le Journal de Mickey, no 2383, (ISSN 0767-8088).
  29. « Invité : Jean Reno » [vidéo], sur ina.fr, France 3, (consulté le ).
  30. Poiré, Clavier 1998, p. 105
  31. Poiré, Clavier 1998, p. 128
  32. Poiré, Clavier 1998, p. 140
  33. « Les (Viles ?) ERREURS des VISITEURS - Faux Raccord Culte » sur YouTube.
  34. Première, septembre 1996, numéro 234 (ISSN 0399-3698)
  35. Ange-Dominique Bouzet, « Des Visiteurs invisibles. La suite sort aujourd'hui après des mois de secrets. », sur Libération, (consulté le )
  36. Bande-annonce de Les Visiteurs 2 : Les Couloirs du temps sur Allociné.
  37. (en) Les Enfants de la télé sur l’Internet Movie Database
  38. Top 100 des audiences de l'année 1998 sur www.toutelatele.com
  39. Fiche de Nulle part ailleurs du 09/02/1998 sur inatheque.ina.fr
  40. (en) Les Enfants de la télé (20 février 1998) sur l’Internet Movie Database
  41. J.B., « Gaumont bat des records en 1997 », (consultĂ© le ) : « En 1998, Gaumont mise sur Les Couloirs du Temps : Les Visiteurs 2. Avec 2 655 916 spectateurs en une semaine d'exploitation, le film fracasse plusieurs records : meilleur premier jour, millionnaire en trois jours et meilleure première semaine en France. »
  42. « Les 50 films ayant fait le plus d'entrées en France », sur shin.over-blog.org, (version du 29 septembre 2008 sur Internet Archive).
  43. https://lumiere.obs.coe.int/web/film_info/?id=8018
  44. Poiré, Clavier 1998, p. 123
  45. Jean Richard, dans Les ducs de Bourgogne et la formation du duché du XIe au XIVe siècles, p. 164.
  46. « Quelle est la différence entre un troubadour et un ménestrel ? », sur fluxdeconnaissances.com (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Vidéographie

  • Les Visiteurs 2 revisitĂ©s, documentaire de François-Cyril GĂ©roult, 2005 (Visionner sur YouTube : partie 1 et partie 2):

Articles connexes

Liens externes

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