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Magny-en-Vexin

Magny-en-Vexin est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Elle inclut les villages d'Arthieul, de Blamécourt, de Velannes-la-Ville et de Velannes-le-Bois.

Magny-en-Vexin
Magny-en-Vexin
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Blason de Magny-en-Vexin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité CC Vexin - Val de Seine
(siège)
Maire
Mandat
Luc Puech d’Alissac
2022-2026
Code postal 95420
Code commune 95355
DĂ©mographie
Gentilé Magnytois
Population
municipale
5 810 hab. (2020 en augmentation de 4,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 414 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 09′ 00″ nord, 1° 47′ 00″ est
Altitude 78 m
Min. 63 m
Max. 149 m
Superficie 14,02 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Magny-en-Vexin
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauréal
LĂ©gislatives 1re circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Magny-en-Vexin
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Magny-en-Vexin
Liens
Site web http://www.magny-en-vexin.fr

    Ses habitants sont appelés les Magnytois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    Magny-en-Vexin est situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest du dĂ©partement du Val-d'Oise, au sein de l'ancienne province du Vexin français. Son canton est limitrophe de deux rĂ©gions : la Normandie et les Hauts-de-France. Sa situation en fait un carrefour privilĂ©giĂ©, au croisement de deux routes, celle de Paris Ă  Rouen (ancienne route nationale 14, devenue RD 14 depuis 2006) et celle de Mantes-la-Jolie Ă  Beauvais (route nationale 183 devenue RD 983). Magny se trouve Ă  une distance orthodromique de 52 km au nord-ouest de Paris[2]; Ă  23 km au nord-ouest de Cergy[3]; Ă  36 km de Beauvais[4]; Ă  20 km de Mantes-la-Jolie[5]; et Ă  25 km de Vernon[6].

    Avec une superficie de 14,02 km2, Magny-en-Vexin est la dixième commune la plus Ă©tendue du dĂ©partement[9]. Son territoire est de forme irrĂ©gulière et s'Ă©tend au nord-est et Ă  l'est du bourg, alors que ce dernier est cernĂ© sur les trois quarts de sa circonfĂ©rence par Charmont, Hodent et Saint-Gervais : en effet, les dernières maisons de Magny se situent Ă  proximitĂ© immĂ©diate de la limite communale. Vers Charmont et Banthelu, cette dernière est en partie reprĂ©sentĂ©e par la RD 14. Parmi les huit communes limitrophes, deux se situent dans l'Oise : Serans et Montagny-en-Vexin, mais cette dernière commune ne cĂ´toie Magny que sur moins de 800 m.

    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols
      Occupation des sols

    Topographie

    Chemin rural n° 8 de Magny à Etréez.

    Magny-en-Vexin est traversĂ©e d'est en ouest par une petite rivière appelĂ©e l'Aubette de Magny, qui prend sa source sur la commune voisine de Nucourt. Le point le plus bas de la commune se situe Ă  la sortie de l'Aubette du territoire communal, Ă  63 m d'altitude. Les deux hameaux et anciennes communes de Velannes-la-Ville et BlamĂ©court sont localisĂ©s l'une au sud, l'autre au nord de la vallĂ©e de l'Aubette, Ă  l'est de Magny. Les deux autres hameaux sont implantĂ©es dans de petits vallons secondaires : Velannes-le-Bois, effectivement dans un bois au nord de Velannes-la-Ville, se rĂ©sumant Ă  une poignĂ©e de maisons et accessible que par une unique voie communale en cul-de-sac. Arthieul comporte par contre un quartier rĂ©sidentiel rĂ©cent avec des immeubles collectifs et des pavillons. Son vallon est orientĂ©e sud-est - nord-ouest et rencontre celui de l'Aubette au niveau de l'ancienne gare.

    La ville est bâtie Ă  une altitude variant typiquement entre 80 m et 100 m, dans une cuvette peu prononcĂ©e dominĂ©e de 40 m Ă  50 m par les collines environnantes. Le centre ancien se trouve au nord de la ville, face au hameau d'EstrĂ©ez de la commune de Saint-Gervais. Grâce Ă  la prĂ©sence de la plaine inondable par l'Aubette, Ă©vitant l'Ă©talement urbain, cette lisière nord du bourg a pu conserver son aspect au XVIIIe siècle. Ă€ la fin de ce siècle, un nouveau quartier s'est constituĂ© au sud, le long de la route de Paris. Puis la ville s'est agrandie en direction de l'est, la rapprochant de son ancienne gare implantĂ©e Ă  mi-chemin entre le bourg et BlamĂ©court, et enfin des quartiers rĂ©sidentiels se sont ajoutĂ©s depuis la Seconde Guerre mondiale Ă  l'ouest et au sud-est. L'ensemble du territoire communal prĂ©sente un relief variĂ©, oĂą alternent plateaux, collines et vallons. Le territoire communal culmine Ă  une altitude de 149 m, Ă  un point situĂ© sur la RD 14, mais une altitude très lĂ©gèrement infĂ©rieure est atteinte en plusieurs endroits, voire dĂ©passĂ©e sur le territoire de Banthelu. Bien que dominĂ© par les grandes surfaces agricoles, de nombreuses parcelles boisĂ©s se sont maintenues, notamment aux endroits les moins propices Ă  la culture.

    GĂ©ologie

    Les fonds de la vallĂ©e de l'Aubette et des vallons secondaires sont remplis d'alluvions rĂ©centes : limons argileux, sables, et argiles, mais aussi de tourbes. Entre Velannes-la-Ville et BlamĂ©court, ainsi que dans le vallon d'Arthieul, les coteaux sont constituĂ©s d'Ă©boulis de terrains tertiaires. Le bourg est bâti sur des colluvions indiffĂ©renciĂ©es : limons, silex, fragments de craie et de calcaires, sable, argile, etc. Ă€ partir d'une altitude de 90 m environ, s'y substituent des formations rĂ©siduelles Ă  silex, solifluĂ©es sur les pentes en grandes quantitĂ©s. Sur les coteaux, une strate de calcaire lutĂ©cien Ă©paisse de 30 m Ă  35 m y affleure ; provenant du lutĂ©cien moyen pour les parties basses et du lutĂ©cien supĂ©rieur pour les parties hautes. S'y mĂŞlent des sables calcaires, des marnes et des caillasses. Près des crĂŞtes, l'on peut trouver par endroits des sables et grès de Beauchamp, d'Auvers et du Fayel, provenant du Bartonien infĂ©rieur ou Auversien. Quant aux plateaux, ils prĂ©sentent des limons sableux Ă  leurs limites, et du lĹ“ss sur la plus grande partie de leurs surfaces, Ă  l'exception toutefois de petits vallons secs remplis de limons, cailloutis de silex, argiles, fragments de calcaire et de craie[10].

    RĂ©seau routier

    Des routes départementales convergent à Magny-en-Vexin en provenance de toutes les directions. Les plus importantes sont la voie express de la RD 14, l'ancienne route nationale Paris - Rouen, qui évite la ville par une déviation par le sud-ouest ; la RD 86 Chaumont-en-Vexin - Bray-et-Lû - Vernon disposant également d'une déviation par le nord ; et la RD 983, ancienne route royale depuis Paris par Mantes-la-Jolie. La liaison avec la capitale se fait aujourd'hui plutôt par la RD 14, via Cergy. Les autres routes sont la RD 983 arrivant directement du nord en passant par Montagny-en-Vexin, et la RD 174 reliant Magny à la RD 915 Paris - Gisors en passant par Nucourt.

    Transports en commun

    Train de voyageurs en gare de Magny, vers le début du XXe siècle.

    Magny-en-Vexin était autrefois le terminus d'une voie ferrée d'intérêt local de la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue et de la ligne de Chars à Magny-en-Vexin appartenant à la SNCF. Son trafic voyageurs a cessé en 1949, et les autocars de substitution de la SNCF ont été arrêtés en 2006.

    La gare de Chars sur la ligne de Pontoise Ă  Dieppe par Gisors se situe Ă  une distance routière de 12 km Ă  l'est, mais du fait que le trajet vers Chars Ă©loigne de la capitale, cette gare n'est que de peu d'intĂ©rĂŞt pour Magny. En effet, la gare de Cergy-Le Haut Ă  une distance routière de 22 km au sud-est est reliĂ©e Ă  Magny par la voie express de la RD 14, et c'est l'un des terminus de la ligne A du RER. Des autocars express de la ligne n° 95-04 du rĂ©seau dĂ©partemental « BusVal d'Oise » assurent la liaison entre Cergy et Magny du lundi au samedi, Ă  raison d'un dĂ©part toutes les 30 min aux heures de pointe et d'un dĂ©part toutes les heures le reste du temps. Le temps de parcours est de 30 min entre la place d'Armes de Magny et Cergy-Le Haut, et de 46 min entre la place d'Armes et la gare de Cergy-PrĂ©fecture avec son importante gare routière. Les petites communes alentour disposent toutes d'une liaison bus avec Magny, par les lignes n° 95.41 Ă  47. Le service est assurĂ© pendant toute l'annĂ©e, du lundi au samedi, mais l'aller-retour dans la journĂ©e n'est gĂ©nĂ©ralement pas possible depuis Magny-en-Vexin (le dernier car depuis les villages arrivant vers midi et le premier car Ă  destination des villages partant immĂ©diatement après)[11]. Cependant, Magny est coupĂ©e du rĂ©seau des transports en commun les dimanches et jours fĂ©riĂ©s. De la mi-mai Ă  la fin septembre, le Baladobus du parc naturel rĂ©gional du Vexin français permet toutefois aux excursionnistes de rejoindre Magny-en-Vexin depuis Pontoise et Cergy (tarification spĂ©ciale)[12]. Reste Ă  prĂ©ciser qu'aucune ligne d'autocars ne franchit les limites du dĂ©partement vers l'Eure ou l'Oise, Gisors ne pouvant ĂŞtre atteint en transports en commun.

    Urbanisme

    Typologie

    Magny-en-Vexin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Magny-en-Vexin, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[16] et 6 573 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19] - [20].

    Toponymie

    Magniacum, Maigniacum en 1249, Magneium, Magny-l’Essart[21].

    Anciennement Magniacum nom de domaine gallo-romain en -acum, composé avec le nom d'homme latin (porté par un gaulois) Manius, commun dans l'Empire et signifiant « né le matin ». On peut aussi faire appel avec autant de probabilité au surnom Magnus « le grand »[22].

    Histoire

    Magny-en-Vexin est située sur l'ancienne voie romaine de Paris à Rouen dite Chaussée Jules-César. À cette époque, existe probablement une petite bourgade gallo-romaine vivant de l'agriculture et de l'élevage. Possession au VIIe siècle de l'abbaye de Saussay, le village a été dominé par les Normands qui le prennent en 885, et ce jusqu'au traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911. Durant les XIe et XIIe siècles, Magny est comme tout le Vexin marquée par de nombreux combats. Néanmoins le village devient le chef-lieu d'un doyenné rural d'une soixantaine de paroisses[23].

    Magny-en-Vexin est continuellement éprouvée pendant la guerre de Cent Ans qui entraîne de nombreuses destructions dans la région. L'église est incendiée par les Anglais en 1436. Le roi Louis XII autorise la création de deux foires, l'une à la saint Philippe (1er mai) et l'autre à la Saint-Michel ().

    Le village fait partie successivement de la seigneurie des Villeroy depuis le XIVe siècle jusqu'en 1733, puis de la seigneurie de Catherine de Médicis en 1550 et du duc d'Alençon en 1570.

    Magny n'est qu'un gros bourg jusqu'au XVIe siècle, quand le statut de ville lui est concédé par François Ier. Magny devient alors une des principales étapes sur la route de Paris à Rouen, qui demande alors quatre jours de diligence, et devient un important relais de poste. Le bourg est alors entouré de remparts garnis de six tourelles et percé de quatre portes fortifiées en direction de Paris, Vernon, Rouen et Beauvais. Magny devient la seigneurie des Chaumont au XVIIe siècle ; à cette époque, de nombreuses communautés religieuses s'établissent dans la cité : les Cordeliers occupent l'ancienne maladrerie, les ursulines (Ordre de Sainte-Ursule), les annonciades, les bénédictines, etc.

    En 1765, le tracé du projet de grande route de Paris à Rouen évite la cité par le nord, ce qui provoque de vives protestations ; madame de Buhy soutenue par les Magnytois obtient finalement gain de cause et la grande route royale traverse le bourg. Le relais de coche est fixé à l'auberge du Cygne[24].

    Au XIXe siècle, la ville devient un gros centre agricole avec un important marché au grain. Le village d'Arthieul, qui avait été érigé en commune à la Révolution, est redevenu un quartier de la commune de Magny-en-Vexin en 1967. La commune voisine de Blamécourt avait au préalable été annexée en 1964[25].

    La création du département du Val-d'Oise a renforcé l'attractivité de Pontoise et a réorienté vers la ville nouvelle de Cergy-Pontoise l'attraction économique traditionnellement orientée vers la vallée de la Seine. Située au cœur d'une région qui reste très majoritairement agricole, Magny-en-Vexin demeure un centre de commerce actif. Les nombreux commerces du XIXe siècle ont en partie laissé la place à deux zones d'activités économiques et à une zone commerciale à l'ouest de la ville, le long de l'ex-route nationale 14. Le marché traditionnel de la place de la Halle reste néanmoins un grand rendez-vous local le samedi matin.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du [26], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise, après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.

    Magny était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Magny-en-Vexin[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Vauréal, qui regroupe les anciens cantons de l’Hautil, Vigny et Magny.

    La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[27] - [28].

    Intercommunalité

    Magny-en-Vexin est la commune principale et le siège de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, créée en 2005.

    Fin 2017, la commune, s'estimant discriminée par l'intercommunalité, annonce souhaiter la quitter. Le maire dénonce son « absence de vision partenariale et une mise à l’écart de la ville de Magny, pourtant bourg-centre[29] ».

    Tendances politiques et résultats

    À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en tête Jean-Marie Le Pen avec 21,0 %, suivi de Jacques Chirac avec 20,8 %, Lionel Jospin avec 15,9 %, puis François Bayrou avec 6,0 %, Jean-Pierre Chevènement avec 5,9 % et Arlette Laguiller avec 5,6 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 80,4 % pour Jacques Chirac contre 19,6 % pour Jean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 17,4 %, valeurs assez proches des tendances nationales (respectivement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) avec cependant presque deux points supplémentaires pour Jean-Marie Le Pen[30].

    À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy avec 34,32 %, suivi par Ségolène Royal avec 22,07 %, François Bayrou avec 18,43 %, Jean-Marie Le Pen avec 11,62 %, enfin Olivier Besancenot avec 4,71 % et Arlette Laguiller avec 2,07 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver largement en tête Nicolas Sarkozy avec 56,48 % (résultat national : 53,06 %) contre 43,52 % pour Ségolène Royal (national : 46,94 %)[31].

    Lors de l'élection municipale de 2008, le maire sortant Jean-Pierre Muller est réélu au premier tour avec 63,5 % de voix face au candidat de l'UMP Michel Ronzeau.

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise, la liste PS menĂ©e par le maire sortant Jean-Pierre Muller obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s, avec 1 379 voix (55,58 %, 23 conseillers municipaux Ă©lus dont 9 communautaires), devançant largement celle DVD menĂ©e par Claudine Maugan, qui a recueilli 1 102 voix (44,41 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 2 communautaires).
    Lors de ce scrutin, 31,42 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[32].

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise, la liste DVD menĂ©e par Luc Puech d’Alissac obtient la majoritĂ© absolue des suffrages exprimĂ©s avec 1 186 voix (58,28 %, 23 conseillers municipaux Ă©lus dont 11 communautaires), devançant largement celle DVG menĂ©e par le maire sortant Jean-Pierre Muller[33], qui a recueilli 849 voix (41,71 %, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 3 communautaires).
    Lors de ce scrutin marqué par la Pandémie de Covid-19 en France, 45,98 % des électeurs se sont abstenus[34].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron obtient 52,01 % des suffrages exprimés, devançant ainsi Marine Le Pen qui a recueilli 47,99 % des voix.
    Lors de ce scrutin, 27,22 % des Ă©lecteurs se sont abstenus[35].

    A la suite de dissensions au sein de la majoritĂ© municipale[36], seize Ă©lus dĂ©missionnent en septembre 2022[37], entrainant l'organisation d'Ă©lections municipales partielles qui ont lieu les et . Après avoir Ă©tĂ© la liste la mieux placĂ©e au premier tour, avec 23 voix d'avance sur celle (LR) Thomas Vatel, son ancien premier adjoint[38], celle du maire sortant Luc Puech d’Alissac remporte le second tour avec 740 voix (40 % des suffrages exprimĂ©s), devançant de 27 voix celle menĂ©e par Thomas Vatel (38,5 %)
    La troisième liste, celle d'Olivier Serre (PS), obtient 400 voix (21,6 %).
    Lors de ce scrutin, 50,6 % des électeurs se sont abstenus[39]. Thomas Vatel annonce contester la régularité de ces élections, estimant que des irrégularités ont été commises avant et pendant le scrutin[40].

    Liste des maires

    Les maires des anciennes communes avant leur rattachement à Magny-en-Vexin sont indiqués dans les articles consacrés à ces communes, Arthieul et Blamécourt.

    Liste des maires[41] - [42]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1962 Robert Baron RGR Conseiller général de Magny-en-Vexin (1954 → 1961)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1967 juin 1995 Gilbert Picard RI puis
    UDF-PR
    Directeur commercial
    Conseiller général de Magny-en-Vexin (1967 → 1998)
    juin 1995 mars 2001[45] Jean Boisnault[46] DVD Médecin généraliste
    mars 2001[47] mai 2020[48] - [49] Jean-Pierre Muller[50] - [51] - [52] PS[53]
    puis
    DVG[54]
    Principal de collège
    Conseiller général de Magny-en-Vexin (1998 → 2015)
    Conseiller départemental de Vauréal (2015[55] → 2021)
    mai 2020[49] - [56] En cours
    (au 5 décembre 2022)
    Luc Puech d'Alissac DVD Ancien dirigeant de la société de transport routier Uniroute

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[58].

    En 2020, la commune comptait 5 810 habitants[Note 4], en augmentation de 4,23 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4161 4031 4291 4261 4341 5061 5301 5361 512
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6301 7811 8341 9662 0282 0082 0361 9481 989
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9611 9001 8931 7051 7431 7601 8131 9022 193
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 0833 4234 0774 5585 0505 6565 4705 4305 663
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 5745 8465 810------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[59].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (41,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 18,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 720 hommes pour 3 030 femmes, soit un taux de 52,70 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,8
    4,5
    75-89 ans
    7,0
    15,1
    60-74 ans
    15,2
    21,1
    45-59 ans
    19,4
    18,7
    30-44 ans
    19,5
    18,5
    15-29 ans
    17,7
    21,7
    0-14 ans
    19,3
    Pyramide des âges du département du Val-d'Oise en 2018 en pourcentage[61]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,1
    4,3
    75-89 ans
    5,9
    12,5
    60-74 ans
    13,1
    19,4
    45-59 ans
    19,2
    20,7
    30-44 ans
    20,9
    19,7
    15-29 ans
    18,8
    23
    0-14 ans
    20,9

    Enseignement

    La commune compte cinq Ă©tablissements scolaires : trois groupes scolaires, le collège Claude-Monet[62], et un Ă©tablissement privĂ©, l'institution Marie-ThĂ©rèse, de la maternelle au collège, qui accueillent au total 2 000 Ă©lèves[63]. Les lycĂ©ens sont sectorisĂ©s Ă  Cergy, distante de 25 km environ[64], mais un lycĂ©e sera Ă©difiĂ© Ă  Magny et devrait bientĂ´t ouvrir ses portes ; il y accueillera 1 200 Ă©lèves dont 300 internes[65].

    La commune relève de l'académie de Versailles. Les écoles du village sont gérées par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Cergy (Immeuble le Président - Chaussée Jules-César, 95525 Cergy-Pontoise Cedex). La moitié occidentale de la circonscription du Vexin fait partie du bassin d'éducation et de formation de Cergy[66].

    Sports

    Le gymnase Armando-Braglia (Rue Molière) est constitué d’une salle multisports, d’une salle d’agrès, d’une salle de danse et d’une salle de combat. Un court de tennis couvert est situé à proximité. Le gymnase Armando Braglia ayant été brûle il a été remplacé par le complexe Jean Zay dans les années 2010 Le complexe sportif Jesse-Owens, stade Paul-Chéron (rue Philippe-Chevalier) se compose de deux terrains de football, d’une piste d’athlétisme, d’un terrain de boules, de trois courts de tennis, d’un mini-tennis et d’un plateau multisports[67].

    Santé

    Magny-en-Vexin accueille une partie du groupement hospitalier intercommunal du Vexin, qui est un petit hôpital de proximité situé au no 38, rue Carnot, deux autres parties se situant à Aincourt et Marines.

    Une partie des services de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est située dans l'ancienne infirmerie des Ursulines, qui fut la mairie de Magny pendant une partie du XIXe siècle. On peut admirer rue de Rouen, la façade du XVIIIe siècle de cette infirmerie avec les armoiries du XIXe siècle de la ville. Le bâtiment ayant été complètement transformé, l'entrée rue de Rouen est condamnée.

    La commune possède Ă©galement une rĂ©sidence pour personnes âgĂ©es (5, rue du Four-Ă -Chaux), constituĂ©e de 46 studios de 30 m2 avec une petite cuisine Ă©quipĂ©e, rĂ©servĂ©e aux retraitĂ©s de 60 ans et plus[68].

    Sécurité

    La commune possède une police municipale (boulevard des Cordeliers)[69] ainsi qu'une gendarmerie.

    Culture

    Magny possède une bibliothèque municipale, baptisée George Sand (3, rue de l'École)[70].

    La municipalité organise quelques manifestations culturelles annuelles comme le Salon du Livre ou le Carnaval des écoles en mars, la Nuit de la Guitare (début mai)[71] ou Lez'Arts de la Rue (mi-mai), ensemble d'animations gratuites dans les rues de la ville[72], les feux de la Saint-Jean en juin, un feu d'artifice le 14 juillet, la foire à tout et la fête des fruits et légumes en septembre, Salon d'Arts en octobre et les animations de Noël[73].
    La salle des fêtes (Place de l’Europe) organise en outre des projections cinématographiques deux fois par mois[74].

    Cinéma

    Jumelages

    Économie

    Magny a eu sous l'Ancien Régime un rôle économique de premier ordre, lié à sa position à mi-parcours sur la route Paris-Rouen et un rôle administratif de chef-lieu de bailliage. Cette position privilégiée explique la vocation administrative et commerciale de la cité et la prolifération des aubergistes et des auxiliaires de justice. Néanmoins, la ville reste le centre urbain d'une région très rurale : les animaux circulent alors quotidiennement dans les rues. Les artisans du cuir ont également été importants dans la vie économique. Durant le XIXe siècle, la ville connaît un certain déclin, et est investie par les rentiers, alors que l'artisanat évolue vers une fabrication de chaises réputées[77].

    Au XXe siècle, Magny n'est reliée au chemin de fer que par une antenne de la ligne ferroviaire Paris-Pontoise-Dieppe, tandis que décline la grande route de Paris à Rouen, d'abord par la création de la ligne ferroviaire Paris-Rouen-Le Havre qui provoque une profonde mutation économique et l'effondrement du trafic routier de transit, puis par la création de l'autoroute A13 (autoroute de Normandie) sur la rive gauche de la Seine, qui prend une partie du trafic de transit de l'ancienne route traversant le Vexin via Pontoise et Fleury-sur-Andelle.

    Au XXIe siècle, Magny conserve sa position de carrefour économique et commercial local avec deux petites zones économiques (la Demi-Lune et les Aulnaies), même si la commune est dépourvue de gare ferroviaire. La mise à deux fois deux voies de l'ex-route nationale 14 (actuelle D 14) finalisée en 2007 contribue à désenclaver la région et à développer sa position de petite capitale touristique du parc naturel régional du Vexin français grâce à son important patrimoine architectural.

    La ville compte aujourd'hui plus de cent cinquante entreprises diffĂ©rentes employant près de 1 900 salariĂ©s, avec des activitĂ©s industrielles, mais aussi plusieurs entreprises importantes de transport routier, plusieurs supermarchĂ©s rayonnant sur l'ensemble du Vexin ou un tissu d'entreprises du bâtiment.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments historiques

    • Église Notre-Dame-de-la-NativitĂ©.
      Église Notre-Dame-de-la-Nativité.
    • Le portail principal de l'Ă©glise sur la façade sud.
      Le portail principal de l'église sur la façade sud.
    • Calvaire de Magny, sur la place de l'Église.
      Calvaire de Magny, sur la place de l'Église.
    • Les deux piliers de la porte de Paris, rue de Crosne.
      Les deux piliers de la porte de Paris, rue de Crosne.
    • HĂ´tel de Brière, bâtiment principal dans la cour.
      Hôtel de Brière, bâtiment principal dans la cour.

    Magny-en-Vexin compte sept monuments historiques classés ou inscrits sur son territoire :

    • Église Notre-Dame-de-la-NativitĂ© (classĂ©e monument historique par arrĂŞtĂ© du [78]) : C'est l'Ă©glise Renaissance la plus considĂ©rable du Vexin français. Sa construction sur l'initiative du seigneur local, Pierre Le Gendre, est motivĂ©e par la destruction partielle de l'Ă©glise prĂ©cĂ©dente pendant la guerre de Cent Ans, en 1436. Elle commence Ă  partir de la fin du XVe siècle et dure jusqu'en 1609. Seuls les piliers du clocher initial du XIIIe siècle et la façade occidentale seront finalement conservĂ©s. Plusieurs architectes interviennent successivement : Guillaume Le Mestre, de Gisors, pour le chĹ“ur et peut-ĂŞtre pour la nef et le bas-cĂ´tĂ© nord ; puis, sans preuve Ă©crite, Robert et Jean Grappin pour le transept et la partie sud de la nef avec le portail. Ces derniers travaux s'inscrivent dans la pĂ©riode de 1530 Ă  1565. Le croisillon sud du transept et les chapelles latĂ©rales du chĹ“ur sont les derniers Ă©lĂ©ments construits. L'intĂ©rieur et la façade sud sur le parvis de l'Ă©glise sont pourvus d'une très riche ornementation, ayant recours Ă  tous les Ă©lĂ©ments du langage stylistique de la Renaissance. Le portail donne sur la deuxième travĂ©e du bas-cĂ´tĂ© sud. L'Ă©glise suit globalement un plan cruciforme, avec toutefois certaines irrĂ©gularitĂ©s et exceptions. Les deux bas-cĂ´tĂ©s, de quatre travĂ©es de long comme la nef, ne sont pas symĂ©triques : celui du nord est Ă©troit mais se prolonge au nord par deux chapelles, chacune portant sur deux travĂ©es ; celui au sud s'accompagne au sud d'un second vaisseau Ă©troit, le long de la façade. Le chĹ“ur flamboyant a une longueur de deux travĂ©es (sans compter celle du très court chevet pentagonal), et le transept primitif comporte deux croisillons d'une travĂ©e au nord et au sud. Puis le transept est agrandi vers le nord, l'est et le sud, et comporte dĂ©sormais cinq travĂ©es de large et deux de long (le clocher occupant l'emplacement Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-est de cet ensemble et n'est pas intĂ©grĂ© au transept). La première travĂ©e du chĹ“ur est ainsi intĂ©grĂ© dans le transept, ce qui entraĂ®ne l'adjonction de deux chapelles latĂ©rales, une au nord et une au sud. De faible hauteur, ces chapelles ont chacune deux faces et occupent la surface d'une demi-travĂ©e. Parmi le très riche mobilier, le baptistère de 1534 et les statues funĂ©raires de trois seigneurs de Magny attirent particulièrement l'attention, et dix-sept Ă©lĂ©ments sont classĂ©s au titre des objets[79] - [80] - [81].
    • Calvaire devant l'Ă©glise (classĂ© monument historique par arrĂŞtĂ© du [82]) : ÉrigĂ© en 1510 sur la place du marchĂ© face au pilori, son fĂ»t porte les armes de Pierre Le Gendre, seigneur de Magny de 1493 Ă  1523. Le tout petit christ est cernĂ© d'une aurĂ©ole, et le crucifix en pierre sculptĂ©e a des bouts arrondis. Le calvaire a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© Ă  l'emplacement actuel au dĂ©but du XIXe siècle[83].
    • Les deux piliers, rue de Crosne (inscrits monument historique par arrĂŞtĂ© du [84]) : Les remparts de Magny Ă©taient percĂ©s de quatre portes, ouvertes en direction de Paris, Rouen, Beauvais et Vernon. Dans le cadre du percement du nouveau tracĂ© de la route royale de Paris Ă  Rouen, les entrĂ©es de la ville sont lĂ©gèrement dĂ©placĂ©es, et les anciennes portes dont le rĂ´le dĂ©fensif est devenu obsolète sont rasĂ©es. Les piliers marquent symboliquement l'entrĂ©e dans la ville depuis la capitale, en lieu et place de l'ancienne porte de Paris. Leur crĂ©ation en 1778 est due Ă  l'initiative de Louis Thiroux de Crosne, intendant de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Rouen. L'un des piliers contient un rĂ©servoir d'une capacitĂ© de 40 mÂł, alimentĂ© par la fontaine des BlĂ©s et financĂ© par l'administration de l'Ă©poque. Les piliers sont bâtis en pierre locale, la pierre dure provenant des carrières d'Arthieul, d'Avernes et de Nucourt, et la pierre tendre de celle de Saint-Gervais[85].
    • HĂ´tel de Brière ou hĂ´tel Guyard, place de la Halle (inscrit monument historique par arrĂŞtĂ© du [86]) : Ce corps de bâtiments de 1740 comporte une façade sur la rue avec portail donnant accès Ă  la cour, une petite aile en retour d'Ă©querre sur la cour, ainsi qu'un bâtiment principal au fond de la cour. Aujourd'hui proche de la ruine, c'est une maison Ă  un Ă©tage et au toit Ă  la Mansart de cinq travĂ©es, dont la façade est agrĂ©mentĂ©e par des chaĂ®nages en pierre de taille et des bandeaux horizontaux. L'inscription porte sur l'ensemble des façades et toitures des trois parties du complexe, ainsi que sur l'escalier et le sol pavĂ© de la cour. Cette dernière sert aujourd'hui d'accès Ă  un parking municipal, crĂ©Ă© dans l'ancien jardin de la propriĂ©tĂ©[87].
    • HĂ´tel de Crosne ou hĂ´tel Saussay, rue de Crosne (classĂ© monument historique par arrĂŞtĂ© du [88]) : Ce grand hĂ´tel particulier a Ă©tĂ© construit en 1786 sur les plans de l'architecte Louis Damesme, pour son parrain AndrĂ© Saussay. Pharmacien Ă  Saint-Domingue, il meurt assassinĂ© par des esclaves en rĂ©volte avant de pouvoir rejoindre sa nouvelle demeure. La famille Feuilloley a fait amĂ©nager un jardin anglais derrière la villa. Il est devenu parc municipal avec l’emmĂ©nagement de la mairie dans la grande maison bourgeoise, en 1949. La maison sans Ă©tage avec ses trois lucarnes sculptĂ©es qui se trouve Ă  l'arrière de l'hĂ´tel de Crosne est une Ĺ“uvre du mĂŞme architecte et a Ă©tĂ© construite huit ans auparavant, pour un propriĂ©taire diffĂ©rent, Nicolas SimĂ©on Dumont, propriĂ©taire de l'hĂ´tellerie Le Bras d'Or. Subsiste encore Ă  l'Ă©poque le chemin de Mantes qui donne directement accès Ă  cette maison. Sa fonction est reprise par la nouvelle route royale, et Dumont obtient une partie du chemin qu'il a dĂ» cĂ©der pour la construction de la grande route. Cette maison de campagne de notable est rachetĂ©e par Emmanuel Edmond AimĂ© Saussay en 1784, au dĂ©but des travaux pour l'hĂ´tel du Saussay. Elle contient aujourd'hui des services de la mairie et fait partie de l'inscription au titre des monuments historiques, avec plusieurs Ă©lĂ©ments du parc (petit parterre, potager, grille d'entrĂ©e)[85].
    • Maison dite de Henri II, rue de l'HĂ´tel-de-Ville / rue Carnot (inscrite monument historique par arrĂŞtĂ© du [89]) : Cette maison bourgeoise de 1555 aurait Ă©tĂ© dessinĂ© par l'architecte Jean Grappin, travaillant en mĂŞme temps sur l'Ă©glise Notre-Dame. Elle est construite sur une cave du XIIIe siècle. La frise dorique en haut du premier Ă©tage et sa dĂ©coration intĂ©rieure sont caractĂ©ristiques de la seconde Renaissance et font preuve d'une influence italienne. Il en est de mĂŞme de la dĂ©coration intĂ©rieure, et l'une des cheminĂ©es conserve une ornementation sur la base de pilastres ioniques. La maison porte le monogramme H sur le cartouche sculptĂ© Ă  l'angle des deux rues, et ce mĂŞme monogramme figurait jadis sur deux autres endroits de la maison. C'est pour cette raison que l'association avec le roi Henri II est faite[90].
    • Maison des BĂ´ves, Ă  l'extĂ©rieur de la ville, au nord-ouest (façades et toitures, sol, petites constructions attenantes et clĂ´ture du parc ainsi que des pièces intĂ©rieures (l'escalier et le vestibule, le grand salon) inscrits monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [91]) : C'est une grande demeure bourgeoise s'apparentant Ă  un château, construite en 1810 pour M. Boisdemets dans le style nĂ©oclassique en dĂ©clin Ă  cette Ă©poque. La façade principale est prĂ©cĂ©dĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest par une très courte aile en retour d'Ă©querre, et s'articule autour d'un corps central en saillie, surmontĂ© d'un fronton triangulaire et dotĂ© d'un pĂ©ristyle de quatre colonnes cannelĂ©es. Il sert en mĂŞme temps de balcon. Une frise rĂ©pĂ©tant toujours la mĂŞme moulure et une corniche sĂ©parent le premier du deuxième Ă©tage, très bas et Ă©voquant une mansarde. Avant le milieu du XIXe siècle, le château est acquis par la famille Santerre, qui y loge ses huit domestiques[92].
    • HĂ´tel de Saussay ou de Crosne (actuelle mairie).
      HĂ´tel de Saussay ou de Crosne (actuelle mairie).
    • Maison dans le jardin de l'hĂ´tel de Crosne.
      Maison dans le jardin de l'hĂ´tel de Crosne.
    • Maison dite de Henri II rue de l'HĂ´tel-de-Ville.
      Maison dite de Henri II rue de l'HĂ´tel-de-Ville.
    • Le manoir dit maison des BĂ´ves.
      Le manoir dit maison des BĂ´ves.

    Bâtiments remarquables

    • Maison de l'Ă©cu de France, situĂ©e au 9 rue de l'HĂ´tel-de-Ville : c'est la plus ancienne des maisons Ă  colombages de Magny, elle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e Ă  la fin du XVe ou au dĂ©but du XVIe siècle, sur l'ancienne rue de Paris Ă  Rouen. La maison ne comporte qu'un Ă©tage. Les pignons donnent sur les maisons mitoyennes et ne sont pas visibles. Le surnom de la maison ne correspond pas Ă  son enseigne rĂ©el, car un ancien plan terrier montre qu'il appartient Ă  une autre maison du quartier. Un blason sur une poutre reprĂ©sente les armes d'Anne de Bretagne, Ă©pouse de Charles VIII puis de Louis XII. Un second blason, bĂ»chĂ© durant la RĂ©volution, est devenu illisible[83].
    • Ancien auditoire royal, 19-27 rue de l'HĂ´tel-de-Ville : c'est l'un des derniers Ă©difices subsistant du XVIe siècle dans la ville. Il comporte un seul Ă©tage, dont la façade dĂ©pouillĂ©e n'a guère Ă©tĂ© modifiĂ©e, exception faite des balcons en fer forgĂ© du XVIIIe siècle. Le rez-de-chaussĂ©e fait apparaĂ®tre la subdivision du bâtiment en quatre petites maisonnettes. Le toit Ă  la Mansart comporte plusieurs lucarnes et est couvert d'ardoise. Ă€ la cave subsiste une vieille geĂ´le. L'utilisation comme tribunal a cessĂ© avec la RĂ©volution, puis la municipalitĂ© a rĂ©cupĂ©rĂ© l'Ă©difice pour y installer sa mairie. Elle y reste jusqu'en 1840[83].
    • HĂ´tel du marquis de Guiry, 17 rue de l'HĂ´tel-de-Ville : très Ă©troit comme les parcelles le long de cette rue, il s'Ă©lève sur deux Ă©tages, et comporte Ă  l'arrière une tourelle carrĂ©e d'un seul Ă©tage. C'est l'unique exemple d'architecture Louis XIII Ă  Magny, caractĂ©risĂ©e par l'alternance de pierres de taille et de briques rouges. L'hĂ´tel est entre 1617 et 1618 pour le marquis de Guiry, grand bailli d'Ă©pĂ©e de Magny et de Chaumont-en-Vexin[90].
    • Ancien couvent des Cordeliers, 6 rue de Beauvais : cette longue maison Ă  un Ă©tage et Ă  la façade simple s'est substituĂ©e au couvent des Cordeliers construit entre 1634 Ă  1682, dont subsistent des colonnes intĂ©grĂ©es dans le mur de clĂ´ture et le cloĂ®tre. La chapelle et la sacristie ont par contre Ă©tĂ© dĂ©molies[93].
    • Tour des Cordeliers, 18 boulevard des Cordeliers : Magny n'avait pas de mur d'enceinte au Moyen Ă‚ge, car ce n'est qu'en 1556 que la place est Ă©levĂ©e au rang de ville. Le seigneur local Pierre Le Gendre fait ensuite creuser les fossĂ©s et Ă©difier les remparts et portes de la ville, dont la tour des Cordeliers constitue le dernier vestige notable. C'Ă©tait la tour la plus rĂ©cente parmi six tours au local, et les Le nom provient de la proximitĂ© d'avec le couvent mentionnĂ© ci-dessus. La muraille est abattue en 1768 et les fossĂ©s sont comblĂ©s en 1825[93].
    • Ancienne poste aux chevaux, 53 rue de Paris : il s'agit dĂ©jĂ  de la seconde poste aux chevaux sur la nouvelle route royale de Paris Ă  Rouen. L'Ă©tablissement ouvre ses portes en 1825 dans les locaux de l'ancien Lion d'Or et connaĂ®t une forte activitĂ©. Le bâtiment est reconstruit en 1840 par Charles Duval, architecte parisien, et rebaptisĂ© hĂ´tel de la Poste. La concurrence du chemin de fer entraĂ®ne la ruine de l'Ă©tablissement et sa fermeture en 1872. La mĂŞme annĂ©e, la porte cochère surmontĂ©e d'un bas-relief reprĂ©sentant des tĂŞtes de cheval est dĂ©molie dans le cadre de la construction des salons de l'Union[94].
    • Maison de Jean-Baptiste Santerre (1651-1717), 33 place d'Armes : cette grande maison bourgeoise du XVIIe siècle avec sa façade soignĂ©e en pierre de taille et ses trois lucarnes Ă  frontons est la maison natale du peintre cĂ©lèbre pour ses Ă©tudes de nus[94].
    • Ancien hĂ´tel-Dieu, place de la Butte : en remplacement de l'ancienne lĂ©proserie de fondation royale, le curĂ© de Magny, Jean-Baptiste Paul, fonde cet hĂ´tel-Dieu en 1666. Les travaux financĂ©s par les moyens propres du curĂ© et des dons sont achevĂ©s en 1671. La chapelle a Ă©tĂ© dĂ©truite durant la RĂ©volution, et le bâtiment a perdu son caractère initial Ă  la suite de modifications. Au dĂ©but du XXe siècle, il abrite la manufacture de chaises Dallongeville[94].
    • Lavoir de la Digue, boulevard des Chevaliers : c'est l'un des rares lavoirs antĂ©rieurs Ă  la RĂ©volution et conservĂ©s en l'Ă©tat qui subsistent dans le dĂ©partement. Il a Ă©tĂ© construit en 1771 grâce Ă  une souscription lancĂ©e par le curĂ© Du Buisson. Le bassin long et Ă©troit est traversĂ© par un ruisseau Ă  fort dĂ©bit. La charpente du toit couvert de tuiles s'appuie sur une muraille de clĂ´ture au sud, et sur quatre gros piliers carrĂ©s au nord. Le pignon ouest est fermĂ© par un mur avec un trou pour l'Ă©coulement du ruisseau, alors que le lavoir reste ouvert cĂ´tĂ© est. En l'absence d'un chaudron pour faire bouillir le linge blanc, le lavoir est utilisĂ© essentiellement pour le rinçage et le lavage Ă  froid des vĂŞtements dĂ©licats[93].
    • La ferme seigneuriale de BlamĂ©court, 25 rue AndrĂ©-et-Maurice-Guesnier au hameau de BlamĂ©court : elle comporte un remarquable portail plein cintre avec des Ă©lĂ©ments sculptĂ©s dans le goĂ»t nĂ©oclassique, datant de 1850, ainsi qu'une tourelle octogonale de trois niveaux, remontant probablement au XVe siècle. Jusqu'au XVIIe siècle, la ferme reste dans la famille de BlamĂ©court, puis est transmise au duc de Villeroy. Ses hĂ©ritiers la vendent en 1733 Ă  Olivier de SĂ©nozan, qui la cède toutefois Ă  Louis XV. Le roi la donne Ă  l'abbaye de Saint-Germain-des-PrĂ©s en Ă©change de ses terres qu'il convoite pour l'agrandissement de son château de Choisy[83].
    • L'ancienne poste aux chevaux.
      L'ancienne poste aux chevaux.
    • Maison natale de J.B. Santerre.
      Maison natale de J.B. Santerre.
    • L'ancien hĂ´tel-Dieu.
      L'ancien hĂ´tel-Dieu.
    • Le lavoir de la Digue.
      Le lavoir de la Digue.
    • Ferme seigneuriale de BlamĂ©court.
      Ferme seigneuriale de Blamécourt.

    HĂ©raldique

    Armes de Magny-en-Vexin

    Les armes de Magny-en-Vexin se blasonnent ainsi :

    Parti : au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au second aussi d'azur au chevron d'or accompagné de trois croisettes ancrées du même ; sur le tout aussi d'or à la salamandre enflammée de gueules

    Ces armoiries ont été données à la Ville entre 1539 et 1545 ; elles ont été enregistrées à l’Armorial général de France le [95].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Étienne Germain Feuilloley (1803-1885) ou Guillaume Étienne Feuilloley, maire de 1855 à 1863. Selon la base Leonore, les prénoms seraient Guillaume Étienne et non Étienne Germain
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    2. « Orthodromie entre Magny-en-Vexin et Paris », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre Magny-en-Vexin et Cergy », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre Magny-en-Vexin et Beauvais », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre Magny-en-Vexin et Mantes-la-Jolie », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre Magny-en-Vexin et Vernon », sur Localisation Interactive, Orthodromie et Navigation (lion1906) (consulté le ).
    7. « Communes limitrophes de Magny-en-Vexin » sur Géoportail..
    8. « Communes limitrophes de Magny-en-Vexin » sur Géoportail..
    9. « Résumé statistique national (fichier Excel) », sur Insee (consulté le ).
    10. Cf. BRGM, carte géologique imprimée 1/50 000e, feuille de Gisors, consultable sur InfoTerre.
    11. Horaires téléchargeables en [PDF] à partir du site « Le réseau de bus Busval d'Oise », sur Conseil général du Val-d'Oise (consulté le ).
    12. [PDF] « Baladobus saison 2012 », sur PNR Vexin français (consulté le ).
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris 1978.
    23. Jean Aubert, La Grande Histoire du Val-d'Oise, p 104.
    24. Jean Aubert, op. cit., p 105.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    27. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    28. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    29. Marie Persidat, « Rien ne va plus entre Magny-en-Vexin et l’intercommunalité : Jean-Pierre Muller, le maire DVG de Magny-en-Vexin précise qu’entre la principale ville du territoire et la communauté de communes Vexin-Val de Seine, le divorce est consommé », Le Parisien, édition du Val-de-Marne,‎ (www.leparisien.fr/val-d-oise-95/rien-ne-va-plus-entre-magny-en-vexin-et-l-intercommunalite-19-12-2017-7462281.php, consulté le ).
    30. Scrutin présidentiel de 2002 - Magny-en-Vexin
    31. Scrutin présidentiel de 2007 - Magny-en-Vexin
    32. RĂ©sultats officiels pour la commune Magny-en-Vexin
    33. 1 Marie Persidat, « Municipales à Magny-en-Vexin : la course à la démocratie participative », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    34. « Val-d'Oise (95) - Magny-en-Vexin », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
    35. « Commune de Magny-en-Vexin », Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
    36. Marie Persidat, « À Magny-en-Vexin, après le rejet du vote du budget, l’équipe municipale explose : Le premier adjoint et plus de la moitié de la majorité municipale ont refusé de voter le budget. Ils dénoncent des tensions. Le maire, lui, considère qu’il s’agit d’une manipulation orchestrée par un élu qui veut prendre sa place. Deux camps sont en train de se dessiner », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    37. Marie Persidat, « Magny-en-Vexin : vers de nouvelles élections municipales après l’implosion de la majorité : À Magny-en-Vexin, la guerre était déclarée depuis de longs mois au sein de la majorité municipale. Seize élus ont finalement démissionné. Le maire (LR) Luc Puech d’Alissac affrontera bientôt son ex-premier adjoint Thomas Vatel, tandis que l’opposition de gauche est en embuscade », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    38. Anne Collin, « Municipales partielles Ă  Magny-en-Vexin : en tĂŞte, le maire sortant affrontera deux concurrents au second tour : Deux listes arrivent largement en tĂŞte de ce premier tour : celle du maire sortant, Luc Puech d’Alissac (DVD), 34,7 % des suffrages, 23 voix seulement devant son ancien premier adjoint (LR) Thomas Vatel (33,4%). Avec 23,5 % des suffrages exprimĂ©es, la liste d’Olivier Serre (PS) est qualifiĂ©e pour le second tour », Le Parisien,‎ 27/11/2022 mis Ă  jour le 28/11/2022 (lire en ligne, consultĂ© le ).
    39. Thibault Chaffotte, « Élection municipale partielle Ă  Magny-en-Vexin : Luc Puech d’Alissac l’emporte d’une courte tĂŞte : Le maire sortant (DVD) a remportĂ© l’élection ce dimanche soir avec 40 % des voix. Thomas Vatel (LR), ancien premier adjoint au maire, se place deuxième avec 27 voix d’écart. Il annonce qu’il formulera un recours en annulation contre cette Ă©lection. Oliver Serre (PS) obtient, lui, 21,6 % des suffrages », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    40. Thibault Chaffotte, « Élections municipales Ă  Magny-en-Vexin : battu pour 27 voix, Thomas Vatel va dĂ©poser un recours : Le candidat LR a Ă©tĂ© battu de 27 voix lors du second tour dimanche dernier. Il estime que des irrĂ©gularitĂ©s ont Ă©tĂ© commises avant et pendant le scrutin. Le vainqueur, Luc Puech d’Alissac, y voit surtout la rĂ©action d’un candidat qui n’accepte pas sa dĂ©faite », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    41. Roland Vasseur et Françoise Waro, p. 267 (période 1790-1912), ouvrage cité en Bibliographie.
    42. « Les maires de Magny-en-Vexin », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
    43. « Guillaume Etienne Feilloley », base Léonore, ministère français de la Culture.
    44. « Maurice Guesnier », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    45. François-Xavier Chauvet, « Magny-en-Vexin va tourner la page Boisnault », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    46. « Obsèques de l'ancien maire Jean Boisnault », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Médecin généraliste, Jean Boisnault a été élu pour la première fois au conseil municipal de Magny-en-Vexin en 1965. Il en avait pris les rênes en 1995, avant de décider de cesser son activité politique six ans plus tard. ».
    47. J.C., « La victoire « historique » de Muller à Magny-en-Vexin », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne) « Avec près de 52 % des voix et 16 des 29 sièges à pourvoir déjà conquis, le secrétaire départemental du PS Jean-Pierre Muller est d'ores et déjà assuré de succéder à Jean Boisnault, maire (DVD) depuis 1995, qui a choisi de passer la main ».
    48. Marie Persidat, « Municipales à Magny-en-Vexin : la course à la démocratie participative : Le maire sortant Jean-Pierre Muller et son concurrent Luc Puech d’Alissac promettent tous les deux d’impliquer les habitants dans leurs projets pour la ville », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les profils sont bien différents : Jean-Pierre Muller est un principal de collège à la retraite, ancien secrétaire départemental du PS tandis que son challenger est un ancien entrepreneur, toujours membre des Républicains. Mais les deux candidats se lancent pourtant dans la campagne avec la même obsession : le retour à la démocratie participative ».
    49. Marie Persidat, « À Magny-en-Vexin, le futur maire prêt à prendre les commandes : Depuis que le maire sortant a été renversé, après 19 ans de mandat, la situation est tendue entre Jean-Pierre Muller (DVG) et son successeur (DVD), Luc Puech d’Alissac », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La commune du Vexin est l'une des rares, dans le Val-d'Oise, à avoir vu son maire sortant renversé dès le premier tour. Mais si la majorité des électeurs de Magny ont choisi Luc Puech d'Alissac pour diriger leur ville (à 58,28 %), ils n'ont pourtant pas vu leur candidat depuis le 15 mars. Et pour cause… ».
    50. Robert Demard, « Manuel Valls décore son ami Jean-Pierre... », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Pierre Muller, (maire DVG de Magny-en-Vexin) a été fait chevallier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur, vendredi 10 juin ».
    51. « Muller face à une opposition relookée à Magny-en-Vexin », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    52. Réélu pour le mandat 2014-2020 : l. Godart, « Troisième mandat pour Jean-Pierre Muller », La gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    53. E.B. et E.D., « Jean-Pierre Muller réélu à la tête du PS », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    54. « Val-d'Oise : le maire de Magny-en-Vexin pressenti pour présider l'opposition de gauche », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    55. Christophe Lefevre, « Couchot (DVG) et Muller (DVG) dans un fauteuil à Vauréal », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    56. Marie Persidat, « Magny-en-Vexin : les sortants contestent l’élection du nouveau maire : Dans une ambiance très tendue, alors que Luc Puech d’Alissac s’est installé aux commandes de la ville jeudi, l’équipe de Jean-Pierre Muller a annoncé qu’elle avait déposé un recours », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    60. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Magny-en-Vexin (95355) », (consulté le ).
    61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Val-d'Oise (95) », (consulté le ).
    62. Inspection académique du Val-d'Oise - Sectorisation des collèges
    63. Site municipal - Écoles maternelles et élémentaires
    64. Inspection académique du Val-d'Oise - Sectorisation des lycées
    65. Site municipal - Le préfet du Val-d’Oise a déclaré d’utilité publique l’acquisition des terrains du lycée de Magny-en-Vexin.
    66. Inspection académique du Val-d'Oise
    67. Site municipal - Stade et Ă©quipements sportifs
    68. Site municipal - Résidence pour personnes âgées.
    69. Site municipal - Police municipale
    70. Site municipal - Bibliothèque municipale George-Sand
    71. Site municipal - La Nuit de la Guitare
    72. Site municipal - Lez'Arts de la Rue 2007
    73. Site municipal - Évènements annuels
    74. Site municipal - Cinéma
    75. (de) Partnerschaft – Jumelage Die Entwicklung der Partnerschaft zwischen Reichenbach-Steegen und Magny-en-Vexin
    76. Site municipal - Jumelages
    77. Roland Vasseur, Françoise Waro, Magny-en-Vexin des origines à 1914.
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    86. « Hôtel de Brière », notice no PA00080246, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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    88. « Hôtel de Crosne (mairie) », notice no PA00080114, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    89. « Maison de Henri II », notice no PA00080115, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    90. Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, Le Patrimoine des communes du Val-d'Oise, op. cit., p. 562.
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    95. Alfred Potiquet, Armorial du canton de Magny-en-Vexin, 2e Ă©dition, 1939.
    96. Feuilloley, Guillaume Étienne (1803-1885), « BnF Catalogue général », sur catalogue.bnf.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Roland Vasseur et Françoise Waro, Magny-en-Vexin des origines Ă  1914, Éd. du Valhermeil, 1995, 424 p. (ISBN 2-905684-72-0)
    • Eugène Bougeatre et Marcel Lachiver, La Vie rurale dans le Mantois et le Vexin au XIXe siècle, Ă©d. du Valhermeil, 1996, 280 p. (ISBN 2-905684-79-8) (BNF 35859800)
    • Alfred Potiquet, « Magny-en-Vexin en 1787 », MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© historique et archĂ©ologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, Pontoise, Imprimerie de AmĂ©dĂ©e Pâris, vol. 1,‎ , p. 59-78 (ISSN 1148-8107, lire en ligne, consultĂ© le )
    • Raoul Guyader, Petit guide de Magny-en-Vexin.

    Articles connexes

    Liens externes

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