Chaumont-en-Vexin
Chaumont-en-Vexin est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Chaumont-en-Vexin | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC Vexin-Thelle (siège) |
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Maire Mandat |
Emmanuelle Lamarque 2020-2026 |
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Code postal | 60240 | ||||
Code commune | 60143 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaumontois | ||||
Population municipale |
3 348 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 181 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 16′ 06″ nord, 1° 53′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 69 m Max. 57 m |
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Superficie | 18,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Chaumont-en-Vexin (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chaumont-en-Vexin (bureau centralisateur) |
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Législatives | 2e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://mairie-chaumont-en-vexin.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Chaumontois.
Géographie
Description
La commune de Chaumont est située dans le Vexin français, au sud-ouest du département de l'Oise, à 9 km de Gisors, 17 km de Magny-en-Vexin, 18 km d'Auneuil, 20 km de Méru et 28 km de Beauvais.
Construite autour d'une butte circulaire centrale s'élevant à environ 125 mètres, recouverte de bois et de prés, entourée au sud par le bois de la Brosse. Elle est construite au bord d'un marécage dû aux nombreuses sources d'eaux qui ont toujours coulé dans la vallée où elle se trouve. La commune se situe à environ 64 mètres d'altitude. La butte centrale n'est pas habitée, mais c'est autour et sur ses flancs que les habitations ont été construites.
La commune est desservie par une gare située sur la ligne Paris-Saint-Lazare - Gisors-Embranchement et desservie par les trains du Transilien J.
- La ville vue depuis la Butte.
- La gare
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée par plusieurs cours d'eau :
- La Troësne (ou Troesne), rivière naturelle prenant sa source sur le territoire de la commune d'Hénonville.
- Le canal de Marquemont prenant sa source au hameau du même nom, rejoignant la Troësne à l'est de la commune.
- Le ru du Bras d'Or.
- Le ru du Moulinet prenant sa source dans la propriété du château du Rebetz.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Divers spécimens de coquillages essentiellement du lutétien ont été découverts dans des carrières sablonneuses près de la commune par l'archéologue Raymond Pillon, dont certains spécimens uniques.
Le platane de la place de la Foulerie a reçu le label "Arbre Remarquable de France" le , décerné par l'association A.R.B.R.E.S.[14] - [15]. Il aurait été planté vers 1800 par le jardinier de Rebetz à partir de graines rapportées de Syrie.
Urbanisme
Typologie
Chaumont-en-Vexin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chaumont-en-Vexin, une unité urbaine monocommunale[19] de 3 269 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), forêts (13,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Il y a plusieurs hameaux et écarts : Laillerie (ancienne commune), aujourd'hui presque totalement intégrée, Bertichères, Rebetz, le Petit Rebetz et Saint-Brice (autre ancienne commune). La commune est entourée de nombreux lieux-dits témoignant d'une très importante implantation paysanne qui a façonné la commune.
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 457, alors qu'il était de 1 353 en 2013 et de 1 235 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 90,1 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 7,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 67,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 29,2 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chaumont-en-Vexin en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 55,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (55,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Toponymie
Attestée sous la forme latinisée Castrum Calvi Montis en 1112.
Archétype toponymique fréquent en France sous les formes Chaumont, Caumont ou Calmont et qui représente le composé roman chals / caux (issues du latin calvus) ancienne formes masculines de « chauve » (jadis féminin) et mont « colline, éminence, mont », soit « mont chauve »[26] - [27].
Le , Chaumont prend le nom de Chaumont-en-Vexin.
Histoire
Dans la région autour de la ville, dans le bois de Bertichères sur la commune de Trie-Château, il reste plusieurs traces du néolithique : un dolmen dit de la Pierre trouée et un menhir.
La butte centrale du village était originairement plus petite mais elle a été rehaussée par les premiers constructeurs d'une motte castrale au début du Moyen Âge.
Chaumont était la capitale du comté qui porta son nom, et qui existait déjà sous le règne de Philippe Ier. Ce comté comprenait-une étendue de pays évaluée à environ quatre-vingt lieues carrées : les premiers comtes étaient bénéficiaient de charges importantes à la cour[28].
Chaumont, placé à la limite du duché de Normandie, a joué un rôle important dans les guerres que les normands et les rois d'Angleterre mènent contre la France jusques vers 1260. La place est situé sur un mamelon au nord du coteau vers Gisors, isolée et forte naturellement, est équipée d'un château par les rois de France afin de répondre à celui de Gisors, des Normands[28].
Louis Graves indiquait que « Le château était bâti sur un plan elliptique, et composé de dix tours séparées par des intervalles égaux ; il renfermait dans son enceinte le prieuré de Saint-Pierre, et le donjon nommé Tour-au-bègue[28] ».
Après l'incendie de 1167, la ville ne fut plus rebâtie sur le coteau, mais elle s'étendit insensiblement sur les bords de la rivière au couchant, et fut fermée par trois portes dont une existait encore[28] » au début du XIXe siècle.
En 1182, Philippe Auguste donne des institutions communales à la ville, en échange de la prise en charge par les bourgeois des travaux de fortifications de la ville et d’un service d’ost[29].
La ville est chef-lieu du district de Chaumont de 1790 Ã 1795[30]..
Les communes instituées par la Révolution française de Laillerie et Saint-Brice sont rattachées à Chaumont entre 1790 et 1794[30].
En 1827, la commune est propriétaire de l'ancien couvent des Récollets, dont elle fera ultérieurement sa mairie, du presbytère, d'une école pour les filles qui lui a été donnée par Mme Pichelin, une place pour le marché, une pour le jeu de tamis qui sert aussi de champ de foire, et une place. de danse et de promenade. Une tannerie, une mégisserie, trois moulins à eau, et deux fours à chaux étaient exploités à Chaumont. « Une partie de la population féminine travaille pour les manufactures de blondes de Chantilly. Une autre partie de la population détournée des travaux agricoles par des habitudes urbaines, demeure inoccupée[28] ». En 1859; l'école des filles devenues insuffisante, n'était plus utilisée, et la ville disposait d'un service d'incendie, animé par une compagnie de garde nationale. Un marché aux grains et aux comestibles était organisé le jeudi, et chaque année deux foires s'y tenaient, les et . La ville était dotée d'un bureau de poste, qui desservait 28 communes, et un relais de poste aux chevaux[31]
La création de la Ligne de Saint-Denis à Dieppe avec la gare de Chaumont-en-Vexin par la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest en 1868[32] permet de faciliter les déplacements des habitants et le transport des marchandises.
Pendant la 1° guerre mondiale (avril-mai 1918), les forces américaines ont transité par la ville[33] - [34]. Les quartiers généraux des différents régiments ont été affectés à plusieurs communes du canton. La 1° Division arrivait du secteur de Toul en avril 1918[35]. Des manoeuvres y ont eu lieu. Le Général John J Pershing lui-même est venu afin de s'y adresser aux officiers américains avant leur départ pour le front[36] - [37]. Ils remporteront la bataille de Cantigny le 28 mai 1918.
Politique et administration
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle était le chef-lieu depuis 1793 du canton de Chaumont-en-Vexin[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Chaumont-en-Vexin
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Intercommunalité
Chaumont-en-Vexin est le siège de la communauté de communes du Vexin-Thelle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Tendances politiques et résultats
Lors des élections municipales de 2014 dans l'Oise[38], la liste DVD menée par le maire sortant est la seule candidate et obtient donc la totalité des 906 suffrages exprimés, entrainant l'élection de la totalité des 23 membres de la liste, dont 5 élus au conseil communautaire.
Lors de ce scrutin, 46,28 % des électeurs se sont abstenus et 16,34 % d'entre eux ont voté blanc ou nul[39].
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans l'Oise[40], la liste menée par Emmanuelle Lamarque[41] — soutenue par le maire sortant qui ne se représentait pas — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 518 voix (51,69 %, 18 conseillers municipaux élus dont 6 conseillers communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[42] :
- René Gaillet (SE, 271 voix, 27,04 %, 3 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Philippe Virolle (ancien candidat La France insoumise[43], 213 voix, 21,25 %, 2 conseillesr municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 50,29 % des électeurs se sont abstenus.
Liste des maires
Équipements et services publics
Enseignement
Les écoles et collèges de Chaumont-en-Vexin appartiennent à l’académie d'Amiens, située en zone B.
La commune gère les écoles publiques Roger Blondeau, situées place de la Foulerie : une maternelle et une primaire.
Chaumont accueille deux collèges publics : le collège Saint-Exupéry, au sud, et le collège Guy-de-Maupassant, au nord, qui a faisait office d'annexe du premier lorsqu'il est construit. Ils scolarisent les élèves des alentours.
La création d'un lycée est décidée par la Région Hauts-de-France en accord avec les autorités académiques. Il devrait ouvrir en 2026, et ce sera alors la première création d'un lycée depuis trente ans dans l'Oise[46].
Santé
Le Centre hospitalier Bertinot Juel, créé en 1924, s'est spécialisé dans les soins gériatriques et les consultations de spécialistes[47] - [48].
L’EHPAD de « La Compassion » accueille des personnes âgées dépendantes à Chaumont-en-Vexin.
Équipements sportifs
La Plaine des sports communautaire de Chaumont-en-Vexin s'étend sur 8 hectares[49].
L'intercommunalité administre la piscine l'Aquavexin[50]
Vie sociale
Le Centre social rural du Vexin-Thelle (CSRVT) de Chaumont-en-Vexin rayonne sur le territoire de l'intercommunalité et propose diverses animatuions, comme des activités pour les jeunes proposées les mercredis, ou feds services périscolaires qui aident les écoliers à faire leurs devoirs[51].
Justice, sécurité, secours et défense
Le centre de secours de Chaumont-en-Vexin assure la protection des habitants contre l'incendue et les accidents[52].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].
En 2020, la commune comptait 3 348 habitants[Note 8], en augmentation de 5,75 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 506 hommes pour 1 799 femmes, soit un taux de 54,43 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Sports
En 2019, le Club sportif chaumontois (CSC) accueille 419 licenciés. Une convention signée avec le collège Guy-de-Maupassant permet à une quarantaine d'élèves de s'entrainer au foot avec le club. Le club envisage d'étendre ses activités pour devenir un club omnisports sur le territoire de l'intercommunalité[58].
Le Chaumont Vexin Thelle Athlétisme est un club d'athlétisme[59].
L'association Les Aigles du Vauroux a organisé à la Plaine des sports les championnats de France d’aéromodélisme de 2020[60].
Manifestations culturelles et festivités
Un salon du livre est organisé tous les ans vers la mi-mai.
La troisième édition du Royal jump s'est tenue au domaine de Bertichères de Chaumont-en-Vexin début [61] - [62].
La première édition de la Royale Run, présentée comme une « course à obstacles médiévale fantastique », s'est tenue en , sur un circuit pédestre de huit kilomètres sur un domaine naturel de plus de 70 hectares situé dans le bois de Gomerfontaine[63].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chaumont-en-Vexin compte deux monuments historiques sur son territoire :
- Église Saint-Jean-Baptiste (classée monument historique[64]), bâtie un peu à l'écart du centre du bourg sur le flanc oriental de la butte du vieux château, et l'on peut uniquement y accéder par des escaliers.
- L'église Saint Jean-Baptiste représente le principal édifice religieux du Vexin français qui date entièrement du XVIe siècle. C'est un édifice très homogène de style gothique flamboyant, construit sous une seule campagne entre 1530 environ et 1554. Seules les clés de voûte, certains éléments du décor du portail du croisillon nord et le clocher affichent le style de la Renaissance ; cependant, le clocher est resté inachevé, et le second clocher et la première travée de la nef avec la façade occidentale n'ont jamais été construits.
- À l'extérieur, le portail du croisillon nord avec son élégant décor flamboyant constitue l'élément le plus remarquable. L'intérieur est vaste et lumineux, et la modénature s'avère complexe et original. Malgré la période avancée, l'on identifie toujours de nombreuses références à l'architecture des XVe et XIVe siècles, dont le transept nettement débordant, la forme des piliers dérivé des piliers fasciculés gothiques, et surtout les chapiteaux de feuillages. Mais contrairement à l'usage à l'apogée de la période gothique, il n'y a pas de triforium, et les élévations du vaisseau central ne comptent que deux niveaux. Quant au plan à déambulatoire sans chapelles rayonnantes, il est propre à un petit nombre d'églises d'Île-de-France, et dérive de la première cathédrale Notre-Dame de Paris. Sinon, c'est de la collégiale de Gisors que vient l'inspiration, et le maître-maçon qui fournit le plan est un proche collaborateur de Jean Grappin.
- Parmi le mobilier, les stalles du XVIe siècle méritent surtout l'attention ; elles proviennent par ailleurs de la collégiale de Gisors. Certains vitraux subsistent d'origine et sont également intéressants ; il s'agit de fragments répartis sur plusieurs verrières et six verrières du transept et du déambulatoire qui comportent encore en majeure partie des éléments de la Renaissance[65] - [66].
- Château de Bertichères, des XVIe et XVIIe siècles[67].
- Les communs
On peut également signaler :
- La place centrale de la commune est nommée place de la Foulerie ; c'est ici qu'était foulé le lin provenant des champs des alentours.
- La mairie, installée au début du XXe siècle dans l'ancien couvent des Récollets.
Ceux-ci « s'étaient d'abord établis à Sainte-Marguerite, près Trie-Château ; ils obtinrent ensuite du duc de Longueville seigneur de Chaumont, et des habitants, leur agrément pour se transporter dans cette ville. Ils s'installèrent dans la chapelle du château, jusqu'à ce que le couvent qu'ils faisaient construire au faubourg de Liancourt fut en état de les recevoir; la prise de possession de leur nouveau local eut lieu en 1637 (...) Le couvent des recollets servit de siège au district de Chaument. Il a été acquis en 1819 par l'administration municipaie qui y la placé la caserne de la gendarmerie, la mairie, la justice de paix , le dépôt de mendicité, une école avec logement de l'instituteur[28]. ». - Le musée Raymond-Pillon (labellisé musée de France) présente les pièces paléontologiques et archéologiques récoltées par R. Pillon, cordonnier, membre de la Société préhistorique de France et officier d'Académie.
- Le site dit Darcy, légué à la commune, est en cours d'aménagement pour y présenter la Grande Carrière ainsi qu'une plage lutétienne à beach-rock. L'ensemble du domaine sera consacré à la biodiversité actuelle et celle, marine, du lutétien en relation avec le musée R.-Pillon.
- La commune possédait quatre portes semblables à celle visible à Trie-Château et qui marquaient les limites de la ville médiévale au XVIe siècle. Elles restèrent en place jusqu'au début du XIXe siècle. Les portes de Liancourt, de Gisors (dit d'Enfer), de Beauvais et Linot.
- L'ancienne chapelle dédiée à Saint-Jean-L’Évangéliste est édifiée en 1633 au centre du bourg, confisquée puis vendue comme bien national après la Révolution Française. Elle est aujourd'hui une propriété privée.
- Chapelle Saint-Europe, dans le parc du château de Bertichères, qui est le chœur d’un édifice dont la nef a disparu, et qui est datable des années 1170/1180. C'était le lieu pèlerinage autrefois très fréquenté[68]
- Le dolmen dit de la Pierre trouée et le menhir
- Les deux golfs à Chaumont-en-Vexin : le golf de Rebetz situé à l'est, celui de Bertichères à l'ouest[69]. Les deux ont été construits dans la propriété de châteaux locaux de style Renaissance tardive.
- Portail renaissance au 38 RD153.
- Escaliers de la rue de l’Église.
- Le monument aux morts.
- La Pierre droite
Personnalités liées à la commune
- Au XIIe siècle Osmond de Chaumont, est seigneur de Chaumont[70] et de Quitry. Un fils de Osmond, Guillaume Ier de Chaumont épouse Isabelle (né vers1101/1104 - mort après 1175), dame de Liancourt-Saint-Pierre, fille batarde de Louis le Gros.
- Hélène Dieudonné (1887-1980), comédienne y est décédée.
- Roger Caccia, 1904-1990, acteur de cinéma et de théâtre français y est décédé.
- François Heutte (1938- ), international français de football y est né.
- Emmanuel Godo (1965- ), essayiste et écrivain, y est né. Il a reçu la médaille de la ville le .
- Georges Avenel (1828-1876), historien de la Révolution française, y est né..
- Gérald Solnitzki dit Nicolas Bréhal (1952-1999), prix Renaudot 1993 pour Les Corps célestes et directeur du Mercure de France, a habité la commune.
- Jules-Gustave Flammermont (1852-1899), historien, y est né.
- Paul Avenel (1823-1902), écrivain, poète, goguettier, dramaturge, chansonnier et journaliste y est né..
- André Jacques Auguste du Pille (1763-1842), homme politique et peintre, y est né.
- Michel Manzi (1849-1915), éditeur, imprimeur, collectionneur et marchand d'art de la société Goupil & Cie, inventeur de la typogravure moderne y a vécu
- Emile (Angèle)Tabary (1857-1927), peintre et photographe y est né[71]
Chaumont-en-Vexin dans les arts et la culture
- Le roman Poste restante de Michel Boscse déroule en partie à Chaumont-en-Vexin[72].
Héraldique
Blason | D’argent à la montagne de sinople surmontée d’un soleil d’argent rayonnant de gueules[73] |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Baptiste Frion, « Description, historique et statistique de la ville de Chaumont-en-Vexin », D. Pere Beauvais, 1867. Livre ancien. (ISBN 9782877600262)
- Louis Régnier, « Monographie de l'église de Chaumont-en-Vexin », Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, t. XIV,‎ , p. 71-100 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
- Jacques Germand et Michel Morel, « Chaumont-en-Vexin », Revue archéologique de Picardie, vol. 16,‎ , p. 153-156 (ISSN 2104-3914, DOI 10.3406/pica.1999.2057, lire en ligne, consulté le ), sur Persée
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Chaumont-en-Vexin (60143) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Chaumont-en-Vexin », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Chaumont-en-Vexin » sur Géoportail.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Chaumont-en-Vexin » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chaumont-en-Vexin - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chaumont-en-Vexin - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
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- Matthieu Le Tirant, « La troisième édition du Royal jump bat son plein à Chaumont-en-Vexin (Oise) : Avec une météo exceptionnelle, le domaine de Bertichères vibre ce week-end avec les cavaliers et s'animera ce soir autour de la guitare gitane de Kendji Girac », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Paul Gosselin, « Samedi 7 juillet à Chaumont-en-Vexin, une course complètement dingue au Château de Bertichères : Un mois après le 2e Royal Jump, le site s'apprête à accueillir une autre compétition d'exception. Place à la Royale Run, une course à obstacles, à pied celle-là ! », L'Impartial,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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