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Olivier Besancenot

Olivier Besancenot [ɔlivje bəzɑ̃sno][alpha 1], nĂ© le Ă  Levallois-Perret, est un homme politique français d'extrĂȘme gauche.

Olivier Besancenot
Illustration.
Olivier Besancenot en 2012.
Fonctions
Porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste
–
(2 ans, 1 mois et 30 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Myriam Martin
Christine Poupin
Porte-parole de la
Ligue communiste révolutionnaire
–
(7 ans)
Avec Alain Krivine
Roseline Vachetta
Prédécesseur Alain Krivine
Successeur Parti dissous
Biographie
Nom de naissance Olivier Christophe Besancenot
Date de naissance
Lieu de naissance Levallois-Perret
(Hauts-de-Seine)
Nationalité Française
Parti politique LCR (1991-2009)
NPA (depuis 2009)
Conjoint Stéphanie Chevrier
DiplÎmé de Université Paris-Nanterre
Profession Facteur

Facteur de profession, il est candidat de la Ligue communiste rĂ©volutionnaire (LCR) aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2002 et 2007, oĂč il recueille respectivement 4,25 % et 4,08 % des voix. Jusqu'en 2011, il est porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), qui a succĂ©dĂ© Ă  la LCR.

Origines et carriĂšre

Né à Levallois-Perret, dans le département des Hauts-de-Seine, Olivier Besancenot est le fils d'un professeur de physique au collÚge et d'une psychologue scolaire.

Il passe sa jeunesse Ă  Louviers, dans l'Eure, oĂč il est scolarisĂ© en collĂšge et lycĂ©e[1] - [2]. En 1996, il est diplĂŽmĂ© d'une licence d'histoire de l'universitĂ© Paris-Nanterre ; durant ses Ă©tudes supĂ©rieures, il milite Ă  l'Union nationale des Ă©tudiants de France (UNEF)[3].

Facteur Ă  partir de 1997, d'abord Ă  Levallois-Perret puis Ă  Neuilly-sur-Seine, il travaille Ă  temps partiel[4]. Lors de la campagne prĂ©sidentielle de 2007, il dĂ©clare toucher 1 000 euros nets par mois[5] - [6] et fait Ă©tat d’un patrimoine net de 37 000 euros une fois dĂ©duit le prĂȘt bancaire qu'il lui reste Ă  rembourser de son capital total de 277 640 euros[5] - [7]. Depuis 2013, il travaille au guichet d'un bureau de poste dans le 18e arrondissement de Paris[8].

Parcours politique

DĂ©buts et ascension

Ses premiers actes de militantisme se font à Louviers en 1988, alors qu'il a 14 ans, dans le cadre de l'association SOS Racisme ; il intÚgre alors les Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR). En 1991, il adhÚre à la LCR, et devient membre du bureau national sept ans plus tard[9].

Avec d'autres employĂ©s, il fonde une section CGT dans le supermarchĂ© Shopi de Levallois-Perret, oĂč il travaille pendant ses Ă©tudes. Membre de Sud-PTT Ă  partir de 1997, il est attachĂ© parlementaire d'Alain Krivine au Parlement europĂ©en entre 1999 et 2000. Alain Krivine, qui bĂ©nĂ©ficie de 5 000 euros pour payer des attachĂ©s parlementaires, lui en verse la moitiĂ©, soit 2 500 euros. Olivier Besancenot reverse la moitiĂ© de son salaire Ă  son parti, ce qui lui laisse un revenu d'environ 1 250 euros. Il reprend ensuite son travail Ă  La Poste (il dĂ©clare gagner environ 1 000 euros dans les annĂ©es 2000)[10].

Élection prĂ©sidentielle de 2002

Olivier Besancenot en 2005.

En juin 2001, en vue de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2002, les militants de la LCR se prononcent Ă  68 % en faveur d’une candidature unique avec Lutte ouvriĂšre, dont Arlette Laguiller est la porte-parole et candidate annoncĂ©e, et Ă  75 % pour la dĂ©signation d’Olivier Besancenot dans l'attente du rĂ©sultat des nĂ©gociations avec le parti trotskiste[11]. DĂ©signĂ© porte-parole de la LCR aux cĂŽtĂ©s d'Alain Krivine et de Roseline Vachetta, Olivier Besancenot devient, aprĂšs l’échec des nĂ©gociations avec LO et l’obtention de ses 500 signatures, le plus jeune candidat Ă  ce scrutin (28 ans).

Il dénonce les profits réalisés par les entreprises qui ont selon lui trop souvent tendance à se répartir davantage entre les « patrons et les actionnaires », au détriment d'une « redistribution des richesses » aux salariés[12]. Avec pour slogan « Nos vies valent plus que leurs profits », il affiche comme priorités l'augmentation générale des salaires et des minima sociaux, l'interdiction des licenciements pour les entreprises bénéficiaires, la taxation des profits et des capitaux spéculatifs. Il a le soutien du philosophe Michel Onfray[13] - [14] et du réalisateur britannique Ken Loach[15].

Inconnu du grand public lors de l'annonce de sa candidature, il connaĂźt une nette progression dans les sondages lors des derniers jours de la campagne, passant de 0,5 Ă  4 %, dans les enquĂȘtes de l'institut TNS Sofres[16]. Le 21 avril 2002, il recueille 4,25 % des suffrages exprimĂ©s (1,21 million de voix), derriĂšre Arlette Laguiller (5,72 %)[17]. En vue du second tour, il appelle Ă  faire barrage au candidat du Front national, Jean-Marie Le Pen.

Lors des Ă©lections europĂ©ennes de 2004, il est tĂȘte de liste LO-LCR en Île-de-France ; sa liste rassemble 2,78 % des suffrages, n’obtenant aucun siĂšge[18]. Il dĂ©fend le « non » au rĂ©fĂ©rendum de 2005 sur le traitĂ© Ă©tablissant une Constitution pour l'Europe, jugeant celui-ci libĂ©ral et antisocial[19]. Cette mĂȘme annĂ©e, il devient membre et parrain du collectif « Devoirs de MĂ©moires »[20].

Élection prĂ©sidentielle de 2007

La victoire du « non Â» au rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© europĂ©en motive plusieurs formations de la « gauche antilibĂ©rale Â» Ă  poursuivre le rassemblement pour les Ă©lections nationales de 2007.

Olivier Besancenot en 2007.

En 2006, la LCR ne signe pas l'appel « pour un rassemblement antilibĂ©ral et des candidatures communes » car elle refuse la possibilitĂ© d'une alliance gouvernementale et parlementaire avec le Parti socialiste[21] - [22] - [23]. Le , la confĂ©rence nationale de la LCR annonce la candidature d'Olivier Besancenot pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007[24]. Dans le mĂȘme temps, le parti propose de retirer son candidat au profit d'un candidat unitaire si les clarifications sont faites quant aux relations avec la direction du PS. En , Olivier Besancenot appelle la gauche antilibĂ©rale, notamment le PCF, qui soutient Marie-George Buffet, Ă  se rassembler autour de sa candidature.

Le , en meeting Ă  la MutualitĂ© Ă  Paris, devant plus de 4 000 spectateurs, ce qui en fait le plus gros meeting parisien du parti depuis 1968 et plusieurs milliers d'internautes, il expose son programme proposant l'interdiction des licenciements, une augmentation de tous les salaires de 300 â‚Ź, un SMIC Ă  1 500 â‚Ź net tout de suite, la construction d'un million de logements sociaux et la crĂ©ation d'un service public de la petite enfance ainsi que du quatriĂšme Ăąge[25].

Au premier tour, le , il recueille 4,08 % des suffrages exprimĂ©s (1,5 million de voix), ce qui le place en cinquiĂšme position, nettement devant Marie-George Buffet (1,93 %) et Arlette Laguiller (1,33 %)[26]. Pour le second tour, qui oppose Nicolas Sarkozy Ă  SĂ©golĂšne Royal, il appelle Ă  « voter contre Nicolas Sarkozy, sans pour autant soutenir SĂ©golĂšne Royal » dans ce qui lui semble ĂȘtre un « rĂ©fĂ©rendum anti-Sarkozy »[27]. Alors que Nicolas Sarkozy vient d'ĂȘtre Ă©lu Ă  la prĂ©sidence de la RĂ©publique, Olivier Besancenot pose le constat (Ă  propos des tentatives de rapprochements du PS avec l’UDF dans l'entre-deux tours) que « quand la gauche court aprĂšs la droite, elle perd »[28].

Nouveau Parti anticapitaliste

DÚs , Olivier Besancenot appelle à la fondation d'un nouveau parti de gauche radicale sur « une base politique claire »[29]. Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) est officiellement lancé le 5 février 2009. Olivier Besancenot se voit alors devenir le porte-parole du parti.

Le , devenu une figure du paysage mĂ©diatique français, il est invitĂ© Ă  l'Ă©mission de variĂ©tĂ©s de Michel Drucker Vivement dimanche. Cette mĂ©diatisation hors des dĂ©bats tĂ©lĂ©visĂ©s classiques suscite des critiques Ă  l’extrĂȘme gauche[30]. Olivier Besancenot rĂ©pond qu’il s’agit d'un moyen de « plaider des causes en profitant d'une tribune permettant de s'adresser Ă  des millions de personnes »[31]. Son passage est considĂ©rĂ© comme un succĂšs, l'Ă©mission rĂ©unissant jusqu'Ă  2,7 millions de tĂ©lĂ©spectateurs[32].

Le à Paris, lors du premier meeting du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), officiellement fondé en février 2009, Olivier Besancenot appelle à « changer ce monde avant qu'il ne nous écrase », légitimant la création d'un nouveau parti par une crise mondiale qui n'en est « qu'au début »[33].

Olivier Besancenot en 2010.

En vue des Ă©lections rĂ©gionales de mars 2010, les militants du NPA votent en se divisant sur trois positions Ă©quivalentes, ce qui est considĂ©rĂ© comme un revers pour la direction nationale[34]. Finalement, le conseil politique national acte l'Ă©chec des nĂ©gociations avec le Front de gauche et prĂ©sente ses propres listes dans 11 rĂ©gions sur 21, tout en faisant campagne avec le FG dans trois rĂ©gions et avec le Parti de gauche lĂ  oĂč PS et PCF font liste commune. TĂȘte de liste du NPA en Île-de-France, Olivier Besancenot recueille 3,1 % au premier tour au niveau rĂ©gional[35] - [36].

AprĂšs les Ă©lections cantonales de 2011, oĂč le NPA fait un faible score et est peu prĂ©sent sur la scĂšne mĂ©diatique, Olivier Besancenot quitte le porte-parolat du parti, laissant sa place Ă  Myriam Martin et Christine Poupin[37] - [38]. En mai 2011, il annonce dans un courrier aux militants de son parti qu'il ne sera pas candidat Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2012[39], prĂŽnant le renouvellement des gĂ©nĂ©rations et s'opposant Ă  la « personnalisation Ă  outrance » de la vie politique. Il fait Ă  cette occasion rĂ©fĂ©rence Ă  un appel du comitĂ© central de la Garde nationale le 25 mars 1871[40] - [41], en en citant notamment un passage disant « Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre propre vie, souffrant des mĂȘmes maux. (...) Portez vos prĂ©fĂ©rences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages »[42]. Philippe Poutou est dĂ©signĂ© candidat, mais, faisant face Ă  la dynamique de Jean-Luc MĂ©lenchon (candidat du Front de gauche), celui-ci ne rĂ©itĂšre pas les scores de son prĂ©dĂ©cesseur.

Chef de file du NPA (« Pour une Europe des travailleurs et des peuples, envoyons valser l'austĂ©ritĂ© et le gouvernement ! ») aux Ă©lections europĂ©ennes de 2014 en Île-de-France[43], Olivier Besancenot et sa liste arrivent en 14e position avec 0,84 % des suffrages exprimĂ©s, derriĂšre la liste Lutte ouvriĂšre conduite par Nathalie Arthaud[44].

Le 30 novembre 2015, il est avec NoĂ«l MamĂšre et Jean-Baptiste Eyraud Ă  l'initiative de l'« appel des 58 Â» dans lequel il indique son souhait de manifester pendant l'Ă©tat d'urgence[45] - [46]. En septembre 2017, il publie le livre Que faire de 1917 ? Une contre-histoire de la rĂ©volution russe, dans lequel il met en avant non le point de vue des « grands hommes » ou des partis, mais celui des « millions d’anonymes » qui ont vĂ©cu la rĂ©volution russe en s'organisant « dans des comitĂ©s, dans des conseils, des soviets »[47].

Lors de son retour mĂ©diatique[48], il appelle Ă  « un front commun Â» avec Jean-Luc MĂ©lenchon, BenoĂźt Hamon, Pierre Laurent et Nathalie Arthaud pour la mobilisation en soutien des fonctionnaires et cheminots du 22 mars 2018[49] - [alpha 2][49]. Dans la foulĂ©e, douze partis et organisations de gauche, Insoumis compris, organisent une confĂ©rence de presse commune pour soutenir la grĂšve[50]. À partir de novembre 2018, Olivier Besancenot soutient Ă©galement le mouvement des Gilets jaunes : il estime qu'il s'agit d'une fronde sociale contre la vie chĂšre, un mouvement populaire ni populiste ni poujadiste, et appelle Ă  une grĂšve gĂ©nĂ©rale[51] - [52] - [53].

AprĂšs l’échec de Philippe Poutou aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2012 et de 2017 (respectivement 1,15 et 1,09 %) et du refus de celui-ci de se prĂ©senter une troisiĂšme fois (conformĂ©ment Ă  la ligne du parti), la possibilitĂ© d’une candidature d’Olivier Besancenot Ă  l’élection prĂ©sidentielle de 2022 a Ă©tĂ© envisagĂ©e. Dans LibĂ©ration, l’essayiste Laurent-David Samama le prĂ©sentait comme un possible « messie pour la gauche de la gauche » alors que Jean-Luc MĂ©lenchon et le Parti socialiste apparaissaient affaiblis[54].

Affaires judiciaires

Olivier Besancenot en 2012.

Affaire Taser-Besancenot

Le , Olivier Besancenot, se basant sur un rapport d'Amnesty international, dĂ©nonce l’utilisation du Taser par les agents des forces de l’ordre. Il dĂ©clare pendant le Grand Journal de Canal+ : « Le problĂšme de ce petit pistolet, qui a l'air d'un jouet tout simple et trĂšs sympathique, c'est que ça a dĂ©jĂ  causĂ© des dizaines de morts aux États-Unis », allant jusqu'Ă  avancer le chiffre de 150 morts sur un site internet[55] - [56]. AussitĂŽt, la sociĂ©tĂ© Taser France assigne en diffamation le porte-parole de la LCR ; l’entreprise est finalement dĂ©boutĂ©e de sa requĂȘte par le tribunal de grande instance de Paris[57].

L'affaire rebondit en , lorsque le magazine L'Express rĂ©vĂšle qu'Olivier Besancenot a Ă©tĂ© espionnĂ©, entre et , pour le compte de cette sociĂ©tĂ©, par une officine de renseignement privĂ©e[58]. Des informations confidentielles comme le solde des comptes bancaires d'Olivier Besancenot et de sa compagne ont Ă©tĂ© obtenues grĂące Ă  d'anciens policiers ou des policiers en activitĂ©[56]. Il porte plainte contre X pour atteinte Ă  l'intimitĂ© de la vie privĂ©e, violation de secret professionnel et recel de violation de secret professionnel. En , Antoine Di Zazzo, PDG de SMP Technologies, est condamnĂ© Ă  15 mois de prison avec sursis et Ă  10 000 euros d’amende. Les autres protagonistes de l’affaire Ă©copent de peines allant de deux mois Ă  un an avec sursis[59].

Affaire du centre de tri de Nanterre

Olivier Besancenot lors d'une manifestation contre le projet de loi relative au renseignement, en .

AprĂšs une manifestation ayant eu lieu le , Jean-Baptiste Casanova, directeur du centre de tri de La Poste Ă  Nanterre, porte plainte pour « violences volontaires aggravĂ©es en rĂ©union »[60] - [61]. Olivier Besancenot Ă©tait venu soutenir des salariĂ©s grĂ©vistes de La Poste mettant en cause leurs conditions de travail, la privatisation du service public et souhaitant une augmentation de salaires. AccusĂ© d'avoir une responsabilitĂ© dans la bousculade au cours de laquelle le directeur du centre de tri se serait blessĂ©, Olivier Besancenot affirme qu’il s’agit d'une « simulation grossiĂšre de chute »[62]. Selon La Poste, le directeur a Ă©tĂ© blessĂ© au coude et s'est vu dĂ©livrer un arrĂȘt de travail de trois jours[63]. Un porte-parole du parquet dĂ©clare que lors de la confrontation entre le plaignant et les trois personnes mises en cause, « il n’est pas apparu que le plaignant soit en mesure de dĂ©signer tel ou tel »[62].

Vie privée

Olivier Besancenot a un fils avec l'éditrice Stéphanie Chevrier[64] - [65].

Il se déclare athée[66].

Publications

  • Tout est Ă  nous !, DenoĂ«l, 2002, (ISBN 2207253090).
  • RĂ©volution ! 100 mots pour changer le monde, avec la collaboration de François Sabado, Flammarion, 2003 (ISBN 2290338281).
  • Che Guevara : une braise qui brĂ»le encore, avec la collaboration de Michael Löwy, Éditions Mille et une nuits, 2007 (ISBN 9782755500431).
  • Prenons parti pour un socialisme du XXIe siĂšcle, Éditions Mille et une nuits, janvier 2009 (coauteur : Daniel Bensaid).
  • Évolution & rĂ©volution (prĂ©face), Le Passager clandestin (Ă©ditions), 2008.
  • On a voté  et puis aprĂšs ?, Le Cherche midi, collection "Documents", 2012.
  • La Conjuration des inĂ©gaux : la lutte des classes au XXIe siĂšcle, Le cherche midi, 2014
  • AffinitĂ©s rĂ©volutionnaires : nos Ă©toiles rouges et noires, avec la collaboration de Michael Löwy, Éditions Mille et une nuits, AoĂ»t 2014, 260 p. (ISBN 9782755507225).
  • Le VĂ©ritable coĂ»t du capital, Ă©dition Autrement, 2015, (ISBN 9782746741775).
  • Que faire de 1917 ? Une contre-histoire de la rĂ©volution russe, Ă©dition Autrement, 2017 (ISBN 9782746745469).
  • Abdullah Öcalan, La RĂ©volution communaliste, Libertalia, (ISBN 978-2-3772-9120-5). PrĂ©face uniquement.

Contributions musicales

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Il estime que la « bataille ferroviaire » représente un moment clé pour toutes les catégories professionnelles, car ce secteur est selon lui l'un des « plus combatifs du mouvement social » et un échec serait un trÚs mauvais signal pour l'ensemble des secteurs professionnels

Références

  1. Hortense Paillard, « Biographie : Qui est Olivier Besancenot ? », sur republique-des-lettres.fr, (consulté le )
  2. RFI.fr
  3. Dominique Delpiroux, « UNEF : histoire d'une pĂ©piniĂšre de dirigeants », ladepeche.fr,‎ (lire en ligne)
  4. France Europe Express, .
  5. « Le patrimoine des candidats Ă  la prĂ©sidentielle », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Patrimoine : l’opĂ©ration transparence des candidats », Le Figaro, .
  7. « Le patrimoine d'Olivier Besancenot », linternaute.com. Avec sa compagne, il est copropriĂ©taire d'un appartement de 55 m2 dans le 18e arrondissement de Paris.
  8. Il l'a déclaré lors d'une interview de Jean-Jacques Bourdin, le 9 juin 2015 sur BFM TV.
  9. « L'actualité sur Olivier Besancenot par L'Obs », sur L'Obs (consulté le )
  10. « Non, les mĂ©dias ne protĂšgent pas un Besancenot qui roule sur l'or », L'Obs,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  11. https://www.france-politique.fr/parti-communiste-internationaliste.htm
  12. « Augmenter, c’est possible ! », premier paragraphe.
  13. « Michel Onfray : « Je vois qui propose et réalise l'union » », sur L'Humanité,
  14. « Michel Onfray: « je ne veux pas choisir entre les trois cageots de la gauche » », BFMTV,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  15. « Le réalisateur Ken Loach apporte son soutien au NPA de Besancenot », sur www.europe1.fr (consulté le )
  16. Intentions de vote TNS Sofres
  17. « Déclaration du 24 avril 2002 relative aux résultats du premier tour de scrutin » sur le site du Conseil constitutionnel.
  18. RĂ©sultats des Ă©lections europĂ©ennes de 2004 en Île-de-France, en ligne sur le site du ministĂšre de l'IntĂ©rieur Le site officiel du ministĂšre de l'IntĂ©rieur de l'Outre-mer et des CollectivitĂ©s Territoriales
  19. « Non Ă  la Constitution ! Oui aux revendications et Ă  l’Europe des travailleurs ! » Premier Paragraphe
  20. « Olivier Besancenot », sur politique.net
  21. « La LCR tentée par le solo », sur L'Humanité,
  22. « DrĂŽles de jeux pour une union, par Michel Noblecourt », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. « Politique. La gauche antilibĂ©rale se cherche toujours un candidat. », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. Déclaration de la conférence nationale de la LCR des 24 et 25 juin 2006 sur la candidature à l'élection présidentielle
  25. Programme de la LCR
  26. Résultats de l'élection présidentielle
  27. « La gauche unie contre Sarkozy », Journal du dimanche, .
  28. « Élections 2007 : les rĂ©actions », Le Nouvel observateur, .
  29. « Besancenot propose un nouveau parti de gauche », Le Nouvel Observateur, 29 mai 2007.
  30. « Besancenot, un people parle au peuple », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  31. « Besancenot souhaite plaider des causes », Le Nouvel Observateur, 22 juin 2008.
  32. « TrÚs bonne audience pour Besancenot », Le Figaro, 12 mai 2008.
  33. « AFP: Avec le NPA, Besancenot veut "changer le monde avant qu'il ne nous écrase" », (version du 12 décembre 2008 sur Internet Archive)
  34. « La stratégie de Besancenot pour les régionales contestée », L'Express, 8 décembre 2009.
  35. « Elections rĂ©gionales : Olivier Besancenot, tĂȘte de liste Ă  contrecƓur en Ile-de-France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  36. « Résultats des élections régionales 2010 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales_2010 (consulté le ).
  37. « Besancenot n'est plus le porte-parole du NPA », L'Express,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  38. « Besancenot passe la main “avec plaisir” », dĂ©pĂȘche AFP reprise par Le Figaro, 4 avril 2011.
  39. Le Parisien : Olivier Besancenot ne sera pas candidat
  40. « Élections Ă  la Commune » [png] (Affiche), sur contretemps.eu, revue de critique communiste (consultĂ© le ).
  41. « Élections Ă  la Commune » [html] (affiche), sur ficedl.info, FĂ©dĂ©ration internationale des centres d'Ă©tudes et de documentation libertaires (consultĂ© le ).
  42. Vivien Vergnaud, « 2012 : Besancenot jette l'éponge » (article en ligne), sur JDD.fr, Le Journal du dimanche, .
  43. RĂ©sultats des Ă©lections europĂ©ennes de 2014, circonscription Île-de-France, sur le site du ministĂšre français de l’intĂ©rieur.
  44. Collectif, « L'appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'Ă©tat d'urgence » », Club de Mediapart,‎ (lire en ligne).
  45. AFP, « État d'urgence : 58 personnalitĂ©s revendiquent la libertĂ© de manifester », Le Point,‎ (lire en ligne).
  46. « Olivier Besancenot : "J’ai voulu traiter de la rĂ©volution russe, vue du bas" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  47. « VIDEO. TournĂ©e des mĂ©dias, appel Ă  l'unité  Olivier Besancenot est de retour (et il a un plan) », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  48. Le Point, magazine, « Mobilisation du 22 mars: Besancenot appelle Ă  "un front commun" avec MĂ©lenchon et Hamon », Le Point,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  49. CĂ©cile Amar, « La gauche unie derriĂšre les cheminots : "Merci Ă  Olivier Besancenot, notre lanceur d’alerte" », L'Obs,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  50. « "Gilets jaunes" : c'est "un mouvement populaire, pas populiste", estime Olivier Besancenot », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  51. « Sur les gilets jaunes, Besancenot se dit "solidaire, mais pas populiste" », Le Huffington Post,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  52. BFMTV, « Gilets jaunes : Pour Besancenot, « ce n'est pas du poujadisme, c'est simplement ce qu'Emmanuel Macron engendre » », BFMTV (consulté le )
  53. Laurent-David Samama, « 2022 : Besancenot, un messie pour la gauche de la gauche ? », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  54. Cf. Taser France poursuit Besancenot
  55. « Besancenot contre Taser, l'affaire expliquée en 5 points », sur Les Inrocks, (consulté le )
  56. « Taser France perd son procĂšs en diffamation contre Olivier Besancenot », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  57. « Exclusif ! Besancenot : le leader de la LCR a été espionné », L'Express, .
  58. « Besancenot contre Taser, l’affaire expliquĂ©e en 5 points Â», lesinrocks.com, 31 janvier 2013.
  59. « Olivier Besancenot visĂ© par une plainte de la Poste », dĂ©pĂȘche France Info sur son site Internet.
  60. Sur le site internet du Point : Olivier Besancenot au commissariat sur une plainte de La Poste
  61. « Olivier Besancenot entendu sur plainte d'un cadre de La Poste », Reuters,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  62. « Olivier Besancenot au commissariat sur une plainte de La Poste », sur L'Obs,
  63. « StĂ©phanie Chevrier, le parti des livres », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne).
  64. « Olivier Besancenot », 20 minutes, .
  65. « Onze candidats dévoilent leurs croyances et leurs visions de la laïcité », Le Monde, .

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Robert Belleret, GĂ©nĂ©ration Besancenot, dans Le Monde, .
  • Henri Weber, Lettre recommandĂ©e au facteur, Seuil, 2004.
  • Eric Hacquemand, Olivier Besancenot : l'irrĂ©sistible ascension de l'enfant de la gauche extrĂȘme, Éditions du rocher, 2008.
  • Denis Pingaud, L'Effet Besancenot, Seuil, 2008.
  • Julien Beauhaire, Olivier Besancenot ou la RĂ©volution en recommandĂ©, Res Publica, 2008.
  • Sabine Herold, Le Bouffon du roi, Éditions Michalon, 2009.
  • Renaud DĂ©ly, Besancenot : l'idiot utile du sarkozysme, Bourin Éditeur, 2009.

Documentaires

Liens externes

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