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Autoroute A16 (France)

L'autoroute française A16, baptisĂ©e L'EuropĂ©enne, relie la Francilienne dans le nord de la rĂ©gion parisienne (au niveau de l'Ă©changeur de la Croix Verte) Ă  la frontière avec la Belgique Ă  hauteur de Bray-Dunes dans le dĂ©partement du Nord. Elle dessert successivement Beauvais, Amiens, Abbeville, Boulogne-sur-Mer, Calais et Dunkerque en rĂ©gion Hauts-de-France, et se prolonge ensuite par l'autoroute belge A18 vers Ostende et Bruges. Elle reprend en cela une grande partie de l'itinĂ©raire de l'ancienne RN 1. Sa longueur est de 312 km. Elle longe le littoral de la Manche Ă  partir d'Abbeville, puis celui de la Mer du Nord Ă  partir de Calais jusqu'Ă  la frontière belge. La portion entre Dunkerque et Abbeville fait partie de la route des Estuaires, qui continue ensuite vers Rouen par l'A28.

Autoroute A16
Cartouche de la route
Carte de la route.
Autres dénominations L'Européenne
Historique
Ouverture Depuis 1991
Caractéristiques
Longueur 312 km
Direction Sud / Nord
Extrémité sud N 104 à Montsoult
Intersections N 184 à L'Isle-Adam
A29 Ă  Amiens
A28 Ă  Abbeville
A26 A216 Ă  Calais
A25 Ă  Grande-Synthe
Extrémité nord à Ghyvelde
Réseau Autoroute française, également E 402, E 40
Territoire traversé
2 régions Île-de-France et Hauts-de-France
5 départements Val-d'Oise, Oise, Somme, Pas-de-Calais et Nord
Villes principales Beauvais, Amiens, Abbeville, Boulogne-sur-Mer, Calais, Dunkerque

Entre la Francilienne et Boulogne-sur-Mer, sa gestion est concédée à la Sanef (jusqu'au ). Entre Boulogne-sur-Mer et la Belgique, c'est la direction interdépartementale des routes Nord (DIRN) qui en assure l'entretien, l'exploitation et la gestion ; cette dernière section est libre de péage[1] (volonté de laisser gratuite la desserte des trois grands ports de la région depuis Lille et la Belgique).

L'autoroute est Ă  2 Ă— 2 voies sur la majoritĂ© de sa longueur, sauf sur quelques portions oĂą elle est Ă  2 Ă— 3 voies (aux alentours de Calais et Dunkerque). La vitesse y est limitĂ©e Ă  130 km/h, Ă  l'exception de l'agglomĂ©ration de Boulogne-sur-Mer et des derniers kilomètres en ĂŽle-de-France oĂą celle-ci descend Ă  110 km/h. La vitesse limite est passĂ©e Ă  90 km/h autour de Dunkerque en novembre 2014 pour des raisons de sĂ©curitĂ© et d'Ă©cologie[2], et autour de Calais en mai 2015 Ă  cause de la crise migratoire[3].

Entre Abbeville et Boulogne-sur-Mer, l'A16 est souvent déconseillée aux caravanes à cause du fort vent qui souffle en provenance de la Manche. En cas de vent de plus de 70 km/h, la vitesse est limitée à 90 km/h sur les viaducs, pour tous types de véhicules. En cas de vent de plus de 90 km/h, la vitesse est limitée à 70 km/h sur les viaducs, pour tous les véhicules et réduite à une voie dans chaque sens.

Histoire

Origines

La section non concĂ©dĂ©e de l'autoroute, longue de 85 km, est mise en service pour l'essentiel en 1993, entre Boulogne-sur-Mer et Dunkerque, puis en 1997 pour les trois kilomètres subsistants jusqu'Ă  la frontière franco-belge.

Le tronçon entre la rĂ©gion parisienne et Amiens ouvre en 1994, le contournement d'Amiens en 1995, la partie entre Amiens et Abbeville en 1997 et enfin le dernier tronçon, entre Abbeville et Boulogne-sur-Mer, ouvre le [4]. La construction du viaduc d'Echinghen, Ă  quelques kilomètres au sud de Boulogne-sur-Mer, s'achève en . D'une longueur de 1,3 km et d'une hauteur maximale de 75 mètres, cet ouvrage d'art, dĂ» Ă  l'architecte Pierre-Louis Carlier, est alors le plus grand des viaducs Ă©difiĂ©s sur le tracĂ© de l'A16[5]. L'ensemble est concĂ©dĂ© Ă  la Sanef par dĂ©cret du [6].

Ce n'est qu'à partir de 2005 que les sorties entre Boulogne-sur-Mer et la Belgique sont renumérotées pour assurer la continuité entre les deux tronçons construits.

Beaucoup d'autoroutes se sont construites dans la région Nord-Pas-de-Calais mais la réalisation de l'A16 fut bien plus perturbée que les autres. En 1992, à la suite de l'élection de Marie-Christine Blandin, du parti des Verts, à la présidence de la région, le projet connait un moratoire de plusieurs mois avant de connaitre un début d'exécution. Après son achèvement partiel intervenu en 1998, l'ouvrage ne sera pas officiellement inauguré. Sur les cartons d'invitation figure le nom de Charles Baur, président de la région Picardie, qui a été élu grâce aux voix du Front national (aujourd'hui le Rassemblement national), ce qui scandalise les élus du Nord-Pas-de-Calais. La Sanef annule la cérémonie d'inauguration prévue à Boulogne-sur-Mer[7].

Prolongement vers Paris

L'autoroute A16 s'arrête dans le nord de l'Île-de-France et n'est pas directement reliée à Paris. Le Schéma directeur de la région Île-de-France de 1965 prévoit de prolonger l'A16 jusqu'au boulevard périphérique de Paris, au niveau de la porte d'Aubervilliers. Les schémas directeurs suivants (de 1976, 1984 et 1994) inscrivent aussi un prolongement mais jusqu'à l'autoroute A86, au niveau de La Courneuve (en traversant le parc départemental de La Courneuve)[8] - [9]. Une consultation, organisée dans cette optique entre octobre et , est validée par le ministre de l'Équipement Bernard Pons le [9], choix qui est contesté localement[10].

Le , le nouveau ministre de l'Équipement Jean-Claude Gayssot décide que l'A16 ne traversera pas la Seine-Saint-Denis[11] et qu'elle s'arrêtera du côté de Gonesse sur l'avenue du Parisis, avec un prolongement jusqu'à la Francilienne devant être réalisé dans un premier temps[9]. Le , le ministre confirme devant le Sénat, en réponse à la sénatrice Marie-Claude Beaudeau[8], que les études ne mettent pas en évidence la nécessité d'un prolongement au-delà de la Francilienne. Cependant, depuis 2004 et l'achèvement de l'autoroute A115, une continuité d'autoroutes et de voies rapides est assurée entre l'A16 et la capitale par le nord-ouest.

Il s'est ensuite dĂ©cidĂ© de prolonger l'A16 sur environ km jusqu'Ă  l'Ă©changeur de La Croix Verte (RN 104) par une mise aux normes autoroutières de la route nationale 1 sur km Ă  hauteur de Nerville-la-ForĂŞt, puis par la crĂ©ation d'une nouvelle portion contournant les communes de Maffliers et de Montsoult (la RN 1 Ă©tant frĂ©quentĂ©e quotidiennement par 40 000 voitures sur ces deux communes)[11]. Au nord-est de Maffliers, l'A16 doit croiser la ligne SNCF Paris – Beauvais, la ligne H du Transilien et Ă  trois reprises l'olĂ©oduc qui alimente l'aĂ©roport de Roissy-Charles-de-Gaulle[11].

Les Ă©tudes d'avant-projet de ce prolongement sont finalisĂ©es au printemps 2006, et quatre variantes sont proposĂ©es. Une concertation sur les Ă©tudes a lieu dans les communes concernĂ©es par le projet en fĂ©vrier 2006 sous la forme d'expositions de panneaux. L'enquĂŞte publique, commune au prolongement de l'autoroute A16 ainsi qu'Ă  ses deux opĂ©rations connexes (rĂ©amĂ©nagement de l'Ă©changeur de la Croix Verte et requalification de la RN 1), aurait dĂ» se dĂ©rouler au second semestre 2006. L'objectif de dĂ©but des travaux Ă©tait 2009 pour une mise en service en 2012. Cette nouvelle section de 8,5 km doit ĂŞtre libre de pĂ©age et concĂ©dĂ©e Ă  la SANEF.

La commission nationale du débat public décide, le , d'organiser un débat public sur ce projet, à la suite de sa saisine par le conseil régional d'Île-de-France et France Nature Environnement[12] ; ce débat se déroule à l'automne 2007.

Le , l'État choisit l'un des tracés proposés[13]. De nouvelles études sont lancées sur le principe de la solution B conformément à la commande ministérielle du , incluant le réaménagement de la Croix Verte et la requalification de la RN 1. Une nouvelle concertation publique est engagée en septembre 2010 sur le projet, organisée par le maître d'ouvrage du projet, la direction régionale et interdépartementale de l'Équipement et de l'Aménagement. Après cette étape de concertation, le projet est soumis à une enquête publique qui arrête définitivement le projet de prolongement de l'A16.

Le a lieu la publication d'un décret déclarant d'utilité publique les travaux de prolongement de l'A16 entre l'Isle-Adam et l'échangeur de la Croix Verte[14].

Les travaux ont commencé en 2016 et se sont achevés avec l'ouverture du tronçon le . L'échangeur de la Croix Verte est totalement réaménagé pour faciliter les déplacements entre l'A16 et la Francilienne, entre les deux côtés de la Francilienne et entre l'A16 et la RD 301 (ancienne RN 1) vers/depuis Sarcelles. La RN 1 est complètement déclassée dans le département du Val-d'Oise[14].

RĂ©novation du viaduc d'Echinghen

En 2017, la SANEF remarque des signes de vétusté sur le viaduc d'Echinghen, situé entre les sorties no 28 (commune d'Isques, au sud de Boulogne-sur-Mer) et no 29 (port de Boulogne) de l'A16. Elle attaque les entreprises de construction à l'origine de l'ouvrage (notamment Bouygues Construction) et leur réclame sept millions d'euros[15].

Une importante opĂ©ration de rĂ©novation a lieu entre fin 2017 et dĂ©but 2018 pour vĂ©rifier les 331 câbles en acier qui supportent la structure. La circulation des poids-lourds est alors momentanĂ©ment interdite par mesures de sĂ©curitĂ© ; ceux-ci doivent sortir Ă  la sortie 29 et rĂ©cupĂ©rer l'autoroute Ă  la sortie 28 dans le sens Calais vers Amiens, et inversement dans le sens Amiens vers Calais[16]. Bien en amont, les poids lourds circulant entre Calais et Amiens sont invitĂ©s Ă  passer par les autoroutes A26, A1 et A29 (via Arras et PĂ©ronne) pour Ă©viter d'ĂŞtre dĂ©viĂ©s une fois arrivĂ©s dans l'agglomĂ©ration boulonnaise. Les autres vĂ©hicules circulent sur le viaduc Ă  90 km/h maximum et sur une voie dans les deux sens de circulation[17].

Face au non-respect de cette réglementation temporaire, les contrôles se multiplient et la vitesse est réduite à 50 km/h en amont de la sortie précédente, dans les deux sens de circulation, pour permettre aux poids-lourds d'avoir le temps de mieux voir la signalisation et les déviations. Des radars sont installés le à ces emplacements[18]. L'accès au viaduc depuis la sortie 29 (entrée sur l'autoroute vers le sud) est également fermé à tous les véhicules.

Ces travaux, dont la durĂ©e s'est allongĂ©e Ă  plusieurs reprises, font beaucoup parler : le trafic important de poids lourds dĂ©viĂ© sur les routes communales d'Isques et de Saint-LĂ©onard (entre 2 000 et 3 000 par jour) causent de nombreuses perturbations pour les riverains et plusieurs travaux de rĂ©paration sur les chaussĂ©es endommagĂ©es[19]. Le dĂ©putĂ© Jean-Pierre Pont a adressĂ© un courrier destinĂ© Ă  la ministre des Transports, Élisabeth Borne, demandant d'obliger la SANEF Ă  respecter son engagement de fin des travaux Ă  la date avancĂ©e par la sociĂ©tĂ© et la prĂ©fecture[20]. Le , la fin des travaux est repoussĂ©e une nouvelle fois jusqu'au [21]. Jean-Pierre Pont demande alors la rĂ©ouverture de l'accès Ă  l'A16 par la sortie 29 dans le sens Calais vers Amiens et la gratuitĂ© de l'autoroute entre les sorties 27 et 29[22].

Malgré ces travaux, un rapport du publié par le ministère des Transports à la suite de la catastrophe du viaduc de Gênes classe un seul viaduc en France, celui d'Échinghen, en catégorie 3U, qui comprend les « ouvrages dont la structure est gravement altérée et nécessite une intervention urgente avec l'établissement d'un programme de travaux de réparation liés à l'insuffisance de capacité portante de l'ouvrage ou à la rapidité d’évolution des désordres »[23].

Parcours

De Montsoult (D301/N104) Ă  L'Isle-Adam (N184)

De L'Isle-Adam (N184) Ă  Boulogne-sur-Mer (N42)

Cette section est gérée par la Société des autoroutes du Nord et de l'Est de la France (Sanef).

L'autoroute A16, enjambée par la RN 31 à hauteur de Beauvais.
L'autoroute A16, sur le viaduc d'Echinghen, près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).
L'autoroute A16, Ă  hauteur de Saint-Martin-Boulogne (Pas-de-Calais).

De Boulogne-sur-Mer à la frontière belge

Cette section est gérée par la Direction interdépartementale des Routes Nord.

Section faisant partie de la route européenne de référence E 40 :

Retour sur l'A16 Ă  la sortie de la navette d'Eurotunnel.

2Ă—3 voies

L'autoroute A16 en direction de la Belgique, au niveau de la sortie 43 près de Calais.
L'autoroute A16 en direction de la Belgique, au niveau de la sortie 44 près de Calais.
  • Sortie 44 Calais-Saint-Pierre Ă  255 km : ville desservie Calais (Quartier de Saint-Pierre)
  • Sortie 45 Ardres Ă  257 km : villes desservies Calais, Ardres (uniquement en entrĂ©e vers Paris, quart-Ă©changeur)

2Ă—2 voies

L'autoroute A16 en direction de la Belgique, au niveau de la sortie 46 près de Calais.
L'autoroute A16 en direction de la Belgique, au niveau de l'Ă©changeur avec l'autoroute A26.

2Ă—3 voies

2Ă—2 voies

Lieux sensibles

Les viaducs d'Echinghen, d'Herquelingue et de Quéhen près de Boulogne-sur-Mer et celui du Scardon près d'Abbeville sont exposés à de forts vents de travers. Celui d'Echinghen est le plus exposé et peut être interdit aux caravanes, voire fermé à toute circulation en cas de forte tempête.

Si la circulation est habituellement fluide sur toute sa longueur, quelques embouteillages peuvent se produire aux heures de pointe sur les quelques kilomètres en Île-de-France, au niveau de la sortie 31 vers Boulogne-Est (liaison avec la RN 42) ainsi qu'aux sorties 41, 42 et 43 vers Calais et le tunnel sous la Manche. Autour des trois grands ports, l'autoroute, qui s'est vite révélée être un lieu stratégique et médiatique de manifestations, est souvent bloquée ou ralentie lors des mouvements sociaux[24].

Depuis 2008, des migrants tentent de grimper sur les poids lourds Ă  destination du Royaume-Uni, obligeant Ă  la fermeture de quatre aires de repos dans le Dunkerquois :

  • en 2008, l'aire de Saint-Georges-sur-l'Aa ;
  • en 2009, l'aire de TĂ©teghem Nord et celle des MoĂ«res ;
  • en 2016, l'aire du Beau-Marais, dont les accès sont bloquĂ©s depuis le par des barrières de sĂ©curitĂ©[25].

L'aire de Grande-Synthe reste ouverte sous surveillance policière. Il en est de même pour l'aire de Saint-Laurent, près de Steenvoorde[26].

Éclairage

Cette autoroute était initialement fortement éclairée, avec même un éclairage renforcé dans les courbes. Sur une grande partie du parcours, l'éclairage s'est finalement montré sans effet sur la sécurité routière, voire localement accidentogène, probablement parce qu'il diminuait la vigilance des conducteurs qui augmentaient leur vitesse, ce qui accroissait la gravité des accidents. Le laboratoire d'anthropologie appliquée de Paris, de l'Université Paris-Descartes a montré en 2001 une « dissociation entre la pénibilité, qui varie peu, et les niveaux de fatigue et de somnolence, qui augmentent » ; « Pour ce qui concerne l'amélioration de la sécurité et l'aide au maintien de la vigilance, l'éclairage continu ne parait pas plus réaliste que l'obscurité continue » concluaient également les auteurs[27].

En 2006, l'éclairage de l'A16 est supprimé ; il sera rétabli en octobre 2016, près du tunnel sous la Manche[28].

En 2007, une Ă©tude française d'accidentologie comparative reposant sur onze ans de statistiques d'accidents a comparĂ© l'A16 dans le Nord-Pas-de-Calais[27], avec d'autres autoroutes rĂ©gionales ou voies Ă  configuration autoroutière. Cette Ă©tude a conclu au vu des statistiques d'accident qu'en plaine, toutes choses Ă©gales par ailleurs, l'Ă©clairage des autoroutes (ou voies rapides) n'amĂ©liorait pas la sĂ©curitĂ© que ce soit du point de vue du nombre d'accidents ou de la gravitĂ© des accidents. Après une phase test de coupure des lampadaires disposĂ©s sur les sections les moins dangereuses de l'autoroute qui n'a pas montrĂ© d'augmentation du nombre des accidents, au contraire, l'administration des routes a conclu que pour l'A16 « l'amĂ©lioration de la sĂ©curitĂ© routière par l'Ă©clairage n'Ă©tant pas Ă©tablie, il parait raisonnable de maintenir la coupure de l'Ă©clairage entre Boulogne et la frontière belge pour les sections en rase campagne ». Par la mĂŞme occasion, des Ă©conomies d'Ă©nergie ont pu ĂŞtre faites, de mĂŞme que des progrès en ce qui concerne la pollution lumineuse, le coĂ»t de fonctionnement et de maintenance (de 600 Ă  900 000 euros par an, rien que pour la maintenance de l'Ă©clairage).

Pour améliorer la sécurité et le confort de conduite, la DIR Nord a cependant une politique de renouvellement accru de la signalisation horizontale pour aider les automobilistes à mieux percevoir le tracé de l'autoroute la nuit[27].

La DIR prĂ©voit cependant de rĂ©tablir l'Ă©clairage Ă  proximitĂ© de Calais pour apporter plus de sĂ©curitĂ© en raison des passages de migrants sur l'autoroute. Des travaux vont avoir lieu courant 2016[29]. L'Ă©clairage est rĂ©tabli Ă  proximitĂ© du tunnel sous la Manche depuis dĂ©cembre 2016[30]. L'Ă©clairage est totalement fonctionnel entre Coquelles et Marck-est, soit sur une portion de 15 kilomètres[31].

Références

  1. Arrêté du portant constitution des directions interdépartementales des routes, (voir notamment l'article 8), sur legifrance.gouv.fr, consulté le 6 juillet 2016.
  2. Alexis Constant, Dunkerque: après les poids lourds, au tour des automobilistes de lever le pied sur l’A16 dans La Voix du Nord, le 17 novembre 2014
  3. Jean-Philippe Delattre, Calaisis : la vitesse restera définitivement limitée à 90 km/h sur l'A16 dans La Voix du Nord, le 6 novembre 2015
  4. Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage Pas-de-Calais 1997-1999, Le Touquet-Paris-Plage, édition Auréoline, 18 allée Georges Brassens, 62520 Le Touquet-Paris-Plage, , page 51 et 52 écrits de Jacques Garet
  5. Florent Lacas, « Trois viaducs édifiés dans le Boulonnais », sur Le Moniteur, (consulté le ), no 4885.
  6. [PDF] Avis du CGEDD sur le bilan « LOTI » de l'autoroute A16 : section concédée L'Isle-Adam-Boulogne et section non concédée Boulogne frontière belge
  7. Jean-François Gintzburger, « Ces kilomètres de bitume qui sillonnent la rĂ©gion », Cent ans de vie dans la rĂ©gion - Tome 3 - 1939-1958 : De la bataille du rail Ă  la bataille du charbon, La Voix du Nord, 17 juin 1999, p. 82-84.
  8. « Liaisons routières en Ile-de-France nord », sur senat.fr, (consulté le ).
  9. DREIA, « Prolongement de l’autoroute A16 de l'Isle-Adam à la Francilienne - Dossier mis à la disposition du public », sur nocookie.net, (consulté le ).
  10. « Une autoroute près de chez vous ? », sur 95560.ensemble.free.fr, (consulté le ).
  11. Philippe Fluckiger, « L'A 16 trace sa route vers la Francilienne », courrier-picard.fr, (consulté le ).
  12. DĂ©bat public sur le prolongement de l'A16.
  13. Site sur le prolongement de l'A16.
  14. Val d'Oise no 18 (magazine du conseil départemental), juillet/août 2015, page 18 : « L'A16 arrive à la Croix-Verte ».
  15. Romain Douchin, Viaducs (déjà) vétustes sur l'A16, Sanef et Bouygues se rejettent la faute devant le tribunal, dans La Voix du Nord, du 30 juin 2017.
  16. Radio 6, Sébastien Foissel, « Plus aucun poids lourd ne peut passer par le viaduc d’Echinghen sur l’A16 ! », radio6.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. A16 : la circulation sur le viaduc d'Echinghen perturbée jusqu'à la fin décembre, sur France 3 Nord-Pas-de-Calais, 6 novembre 2017.
  18. Camille Mordelet, Quatre choses Ă  savoir sur les nouveaux radars de l'A16, dans La Voix du Nord, du 11 janvier 2018.
  19. Camille Mordelet, Les camions déviés de l'A16 envahissent la ville, les riverains sont exaspérés, dans La Voix du Nord, du 20 janvier 2018.
  20. Camille Mordelet, Après le coup de gueule du député Pont, le sous-préfet s’exprimera lundi sur la déviation de l'A16, dans La Voix du Nord, du 18 janvier 2018.
  21. Élodie Rabé, Les travaux du viaduc prolongés jusqu'au 30 juin, dans La Voix du Nord, du 22 janvier 2018.
  22. Camille Mordelet, Un Boulogne-Isques gratuit, le temps des travaux ?, dans La Voix du Nord, du 25 janvier 2018
  23. Mikael Libert, Pas-de-Calais : La structure du viaduc d'Echinghen est « gravement altérée » dans 20 minutes, le 26 septembre 2018
  24. Christian Canivez, A16, heurs et malheurs d’une autoroute pas comme les autres dans La Voix du Nord, du 19 août 2017
  25. « Migrants de Calais : sur l’autoroute A16, l’aire du Beau-Marais est désormais fermée », sur La Voix du Nord, article du 22 juillet 2016 (consulté le ).
  26. Autoroute A16 : ces aires de repos du Dunkerquois condamnées, article du 28 septembre 2014, sur lavoixdunord.fr, consulté le 30 janvier 2016.
  27. [PDF] « A 16, Étude de sécurité comparative sur les autoroutes de rase campagne du Nord-Pas-de Calais, avec ou sans éclairage », du 15 janvier 2007, basée sur les chiffres du logiciel « Concerto », alimenté par les forces de l'ordre.
  28. « Migrants à Calais : l'éclairage de retour sur l'autoroute A16 », sur France 3 Hauts-de-France, (consulté le ).
  29. Jean-Philippe Delattre, Pression migratoire : l’éclairage de l'A16 de retour en 2016, entre Coquelles et Calais-Saint-Pierre dans La Voix du Nord, le 9 décembre 2015.
  30. L'A16 retrouve son éclairage (enfin sur une petite portion) dans La Semaine dans le Boulonnais, le 9 décembre 2016
  31. Florent Caffery, « Et la lumière fut (de retour) sur l’A16 », sur nordlittoral.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre-Louis Carlier, Les viaducs du Boulonnais - A16, p. 63-65, dans Formes et structures, no 127, 1998 (ISSN 1140-5597)

Articles connexes

Liens externes

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