AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Ostende

Ostende (en nĂ©erlandais : Oostende /ˌoːstˈɛndə/) est une ville belge situĂ©e en RĂ©gion flamande, dans la province de Flandre-Occidentale.

Ostende
(nl) Oostende
Ostende
La plage, la digue et la tour Europacentrum.
Blason de Ostende
HĂ©raldique
Drapeau de Ostende
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion flamande RĂ©gion flamande
Communauté Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Province Drapeau de la province de Flandre-Occidentale Province de Flandre-Occidentale
Arrondissement Ostende
Bourgmestre Bart Tommelein (OpenVLD) (2019-24)
Majorité OpenVLD-N-VA-Groen-CD&V (2019-24)
SiĂšges
Stadslijst
OpenVLD
N-VA
Vlaams Belang
Groen
CD&V
41 (2019-24)
11
9
7
6
5
3
Section Code postal
Ostende
Stene
Zandvoorde
8400
8400
8400
Code INS 35013
Zone téléphonique 059
DĂ©mographie
Gentilé Ostendais, Ostendaise
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
71 557 ()
49,1 %
50,9 %
1 747,32 hab./km2
Pyramide des Ăąges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
15,50 %
59,00 %
25,50 %
Étrangers 10,96 % ()
Taux de chĂŽmage 10,88 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 13 639 â‚Ź/hab. (2011)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 51° 13â€Č 33″ nord, 2° 55â€Č 10″ est
Superficie
– Terr. non-bñtis
– Terrains bñtis
– Divers
40,95 km2 (2021)
27,75 %
15,49 %
56,76 %
Localisation
Localisation de Ostende
Situation de la ville dans son arrondissement et la province de Flandre-Occidentale
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Ostende
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Ostende
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion flamande
Voir sur la carte administrative de la RĂ©gion flamande
Ostende
GĂ©olocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
Voir sur la carte administrative de Flandre-Occidentale
Ostende
Liens
Site officiel www.oostende.be

    Située sur la cÎte belge de la mer du Nord et construite autour du port d'Ostende, elle est devenue une station balnéaire renommée, parfois appelée la « reine des plages » ou la « ville belge la plus britannique » en raison du nombre important de touristes britanniques qui la fréquentent depuis longtemps. James Joyce, notamment, a déclaré avoir passé ses meilleures vacances d'été à Ostende[1]. Mais Ostende est aussi populaire avec les touristes non-britanniques.

    Histoire

    Origines

    Nous savons peu de choses des premiers temps d'Ostende durant le haut Moyen Âge, si ce n'est qu'il existait Ă  cette Ă©poque une Ăźle allongĂ©e, Terstreep, oĂč le village d'Oostende se trouvait Ă  l'extrĂ©mitĂ© orientale (Oost signifie « est » en flamand occidental comme en nĂ©erlandais ; ende en flamand occidental signifie « extrĂ©mitĂ© », « fin »). À l'autre extrĂ©mitĂ©, se trouvait Westende, aujourd'hui dans la commune de Middelkerke. Entre ces deux villages se trouvait Middelkerke (middel = « milieu » ; kerk = « Ă©glise »).

    Du IXe siĂšcle au XIVe siĂšcle

    En 814, Gobrecht van Steenland fait don du village d'Ostende au monastĂšre Saint-Bertin de Saint-Omer.

    À partir du Xe siĂšcle, le territoire d'Ostende fait partie du comtĂ© de Flandre, vassal des rois de France (l'Escaut Ă©tant une des limites du royaume de France depuis le traitĂ© de Verdun de 843).

    Au XIe siÚcle a lieu l'assÚchement du chenal séparant l'ßle de Terstreep du continent.

    En 1265, la comtesse Marguerite de Constantinople Ă©lĂšve le village au rang de ville (son emplacement se situe alors au nord de l'avenue Van Iseghem, entre le monument aux Marins et le Casino). La pĂȘche au hareng constitue alors la principale activitĂ© de la ville, qui obtient le droit de construire une halle. Des institutions municipales sont mises en place (Ă©chevins, bailli). En 1284, un accord est conclu avec Bruges pour amĂ©liorer la navigation dans la rĂ©gion.

    PĂ©riode des Pays-Bas bourguignons (1384-1482)

    En 1384, le comté de Flandre revient à la comtesse Marguerite III, épouse du duc de Bourgogne Philippe le Hardi, à qui elle apporte de plus le comté d'Artois. C'est le début des Pays-Bas bourguignons, ensemble qui sous le duc Charles le Téméraire, est formé d'une douzaine de fiefs de France ou d'Empire.

    À la fin du XIVe siĂšcle, la ville est menacĂ©e par la mer Ă  un point tel qu'il faut la dĂ©placer vers le sud Ă  l'abri d'une digue.

    Un port est construit en 1447, sous le duc Philippe le Bon, duc de Bourgogne et comte de Flandre.

    PĂ©riode des Pays-Bas des Habsbourg (1482-1581)

    En janvier 1477, l'État bourguignon revient Ă  la duchesse Marie, fille de Charles le TĂ©mĂ©raire, qui Ă©pouse en aoĂ»t Maximilien d'Autriche. À la mort de la duchesse en 1482, Maximilien devient rĂ©gent au nom de leur fils Philippe : c'est le dĂ©but des Pays-Bas des Habsbourg.

    En 1489, Ostende participe à la rébellion des villes de Flandre (notamment Bruges) de 1487-1491, et est pillée par les troupes de Maximilien.

    Vers 1550, Ă  la fin du rĂšgne de Charles Quint, petit-fils de Maximilien et de Marie de Bourgogne, la ville compte 3 000 habitants, dont beaucoup de pĂȘcheurs. C'est un centre secondaire par rapport aux grandes villes des Pays-Bas que sont, dans le comtĂ© de Flandre Bruges et Gand (en dĂ©clin par rapport au Moyen Âge), et dans le duchĂ© de Brabant, Bruxelles, capitale politique des Pays-Bas des Habsbourg, et Anvers, leur capitale Ă©conomique, en relation avec les ports mondiaux de Lisbonne et de SĂ©ville[2].

    En 1568, sous le rÚgne de son fils Philippe, éclate l'insurrection des Pays-Bas dirigée par le prince Guillaume d'Orange.

    Ostende prend formellement le parti de l'insurrection en 1576 (pacification de Gand), et surtout en 1579 en devenant membre de l'union d'Utrecht, crĂ©Ă©e en rĂ©ponse Ă  l'union d'Arras des provinces loyalistes. En 1581, les États gĂ©nĂ©raux de l'union d'Utrecht proclament la dĂ©chĂ©ance de Philippe II de ses droits sur les Pays-Bas, marquant le dĂ©but d'un nouvel État, les Provinces-Unies, qui ne sera reconnu par le roi d'Espagne qu'en 1648 (traitĂ© de MĂŒnster).

    Un territoire insurgé dans les Pays-Bas espagnols (1581-1601)

    La pĂ©riode 1582-1585 est marquĂ©e par la reconquĂȘte par l'armĂ©e du gouverneur gĂ©nĂ©ral Alexandre FarnĂšse des villes insurgĂ©es de Flandre et de Brabant, Ă  l'exception d'Ostende. En juin 1584, FarnĂšse lance le siĂšge d'Anvers, qui capitule en aoĂ»t 1585. Mais son armĂ©e ne progresse pas par la suite, laissant intactes les sept provinces du nord des Pays-Bas, qui se proclament rĂ©publique des Sept Provinces-Unies des Pays-Bas (en abrĂ©gĂ© : Provinces-Unies).

    Pendant deux dĂ©cennies (1584-1604), Ostende est la seule place contrĂŽlĂ©e par les Provinces-Unies en Flandre[3]. Les États gĂ©nĂ©raux dotent la ville de fortifications modernes (1583-1590) et elle devient une base pour des raids terrestres ou navals.

    Dans les annĂ©es 1590, l'armĂ©e d'Alexandre FarnĂšse, puis de ses successeurs, Ă©tablit deux ceintures de forts autour d'Ostende, Ă  2,5 km et Ă  km, pour limiter ces incursions.

    En 1600, Ostende est utilisée par l'armée des Provinces-Unies comme base de départ d'une offensive lancée contre le port corsaire de Dunkerque. C'est un échec, malgré la victoire de Nieuport (2 juillet 1600). L'armée de Maurice de Nassau quitte ensuite le comté de Flandre en s'embarquant à Ostende.

    Le siĂšge et la reprise d'Ostende (1601-1604)

    SiĂšge d'Ostende par les Espagnols.

    Le prince Albert d'Autriche, devenu souverain des Pays-Bas espagnols[4] du fait son mariage avec la fille de Philippe II en 1598, décide alors de mettre fin à cette anomalie et met en 1601 le siÚge devant la ville.

    Ce siÚge d'une durée de plus de trois ans (juillet 1601-septembre 1604) est la pire épreuve que la ville ait jamais connue. Cependant les Espagnols ne réussissent pas à bloquer l'accÚs maritime à Ostende de sorte qu'un ravitaillement minimal est constamment assuré et des renforts sont réguliÚrement amenés pour compenser les pertes. Pour protéger la ville du cÎté Est, les défenseurs rasent une partie des dunes, de sorte que la mer s'engouffre dans la brÚche et creuse un chenal qui est à l'origine de l'entrée actuelle du port.

    L'armĂ©e espagnole est d'abord commandĂ©e par le prince Albert lui-mĂȘme, puis, vu les difficultĂ©s qu'il rencontre, par Ambrogio Spinola.

    La prise de la ville est favorisée par le revirement diplomatique de l'Angleterre, alliée des Provinces-Unies depuis 1585 (traité de Sans-Pareil). Le successeur d'Elisabeth Ire, Jacques Ier[5], décide de faire la paix avec l'Espagne (traité de Londres, du 28 août 1604[6]). La reddition[7] de la ville a lieu trois semaines plus tard (22 septembre).

    Le bilan des dégùts et des pertes est considérable.

    PĂ©riode des Pays-Bas espagnols (1604-1714)

    Reconstruite, elle vit de la guerre de course.

    Au cours de la guerre de Succession d'Espagne, la ville est de nouveau assiégée, par une armée anglo-néerlandaise sous les ordres du duc de Marlborough. La ville se rend le .

    L'Ă©poque des Pays-Bas autrichiens (1714-1794)

    En 1722 est fondĂ©e la compagnie d'Ostende, qui obtient le monopole du commerce des Pays-Bas autrichiens avec les Indes orientales et occidentales. Elle se spĂ©cialise dans l’importation d’épices et de denrĂ©es rares venant d’ExtrĂȘme-Orient. L'opĂ©ration est un succĂšs, mais, soumis aux pressions de l'Angleterre et des Provinces-Unies qui craignent que l'Autriche devienne une puissance maritime, l'empereur Charles VI suspend le monopole de la Compagnie en 1727 puis la supprime en 1729.

    Ostende se développe néanmoins autour de son port : un phare est construit en 1771, suivi d'un premier bassin commercial en 1776.

    En 1781, l'empereur Joseph II fait de la ville un port franc.

    Au XVIIIe siĂšcle est nĂ©e en Angleterre la mode des bains de mer. En 1784, l'aubergiste anglais William Hesketh reçoit la permission de bĂątir sur la Grande Plage (Groot Strand) d'Ostende un petit pavillon en bois oĂč les baigneurs peuvent acheter des rafraĂźchissements.

    La période des révolutions (1789-1830)

    AprÚs la Révolution française de 1789, les Pays-Bas autrichiens sont occupés, puis annexés par la PremiÚre république française dÚs 1794.

    À la suite du blocus maritime imposĂ© par l'Angleterre Ă  la France pendant la guerre de la premiĂšre coalition, Ostende dĂ©cline Ă  nouveau. En , les Français repoussent Ă  grand-peine un raid anglais.

    Conscient des faiblesses de la dĂ©fense française, NapolĂ©on, qui visite Ostende Ă  quatre reprises, donne l'ordre de construire un « fort ImpĂ©rial ». CommencĂ©s en 1811, les travaux ne sont terminĂ©s qu'en 1814, au moment oĂč la chute du Premier Empire,lors de la bataille de Waterloo le , rend le fort inutile. Ostende est alors intĂ©grĂ©e dans le Royaume uni des Pays-Bas par le CongrĂšs de Vienne de 1815.

    La vocation balnĂ©aire d'Ostende se confirme au XIXe siĂšcle : les Anglais qui viennent visiter le site de la bataille de Waterloo s'arrĂȘtent volontiers Ă  Ostende. Le consul d'Angleterre fait construire un des premiers bĂątiments sur la digue, le Pavillon Anglais.

    Ostende dans le royaume de Belgique de 1830 Ă  1914

    Digue d'Ostende à la Belle Époque.

    À partir de 1834, la famille royale belge (Ă©tablie par la rĂ©volution de 1830), manifeste son intĂ©rĂȘt pour la station balnĂ©aire : le roi LĂ©opold Ier sĂ©journe rĂ©guliĂšrement dans une maison de maĂźtre de la Langestraat. La reine Louise-Marie y meurt en 1850. La villĂ©giature royale fait rapidement d'Ostende un endroit Ă  la mode pour la noblesse et la haute bourgeoisie.

    En 1839, Ostende est reliée à Bruxelles par le chemin de fer et, en 1846, on inaugure une liaison maritime Ostende-Douvres.

    En 1850, l'architecte Henri Beyaert construit le premier Casino-Kursaal[8] d'Ostende : le bĂątiment est en bois car, comme tous les bĂątiments de la digue, il doit pouvoir ĂȘtre dĂ©moli rapidement en cas de guerre.

    En 1865, la ville d'Ostende est démilitarisée : une fois les fortifications démolies, la ville se développe rapidement.

    Ostende est la rĂ©sidence d'Ă©tĂ© du roi LĂ©opold II, fĂ©ru d'urbanisme, qui marque la ville de son empreinte. En 1905, d’importants travaux sont entrepris, dont l’église Saints-Pierre-et-Paul, le thĂ©Ăątre, le bĂątiment de la Poste, le pont Comte de Smet de Naeyer et les Galeries royales.

    Ostende au XXe siĂšcle

    Villa Yvonne

    Vers la fin de la PremiÚre Guerre mondiale, le , Ostende est le théùtre d'une opération britannique : la Royal Navy coule le croiseur HMS Vindictive dans le chenal afin d'entraver la circulation des sous-marins allemands basés à Bruges.

    En 1935, apparaissent les premiÚres cabines ou installations de plage à Ostende. AprÚs l'avÚnement des congés payés en 1936, Ostende s'adapte au tourisme de masse et l'on voit fleurir les pensions bon marché pour les nouveaux estivants, suivis ultérieurement par les immeubles à appartements.

    AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le rythme des dĂ©molitions s'accĂ©lĂšre, au point que ne subsistent Ă  Ostende que de rarissimes exemples de villas de la Belle Époque sur la digue : la villa Maritza, classĂ©e en 1996, ou encore la villa Yvonne et la villa Simone de l'architecte Antoine Dujardin.

    Ostende bénéficie en 1956 de la construction de l'autoroute Bruxelles-Ostende, qui facilite un peu plus l'accÚs à la « reine des plages ».

    Lors de l'inondation causĂ©e par la mer du Nord en 1953, les Pays-Bas sont les plus durement touchĂ©s, mais la Belgique n'est pas en reste. C'est Ă  Ostende que le dĂ©sastre est le plus important. Dans la nuit du au , la tempĂȘte s'attaque Ă  la digue-promenade qui rĂ©siste initialement relativement bien Ă  l'assaut des vagues, mais la mer s'engouffre dans la ville, lorsque les bassins du port dĂ©bordent. Le niveau de l'eau atteint la cĂŽte + 7,07 mĂštres, c'est-Ă -dire 20 centimĂštres au-dessus des quais. La tempĂȘte provoque d'importants dĂ©gĂąts matĂ©riels dans le centre inondĂ© et cause la mort de huit personnes.

    La ville d'Ostende est jumelĂ©e en 1958 avec Monaco, oĂč l'avenue d'Ostende est la cĂ©lĂšbre montĂ©e qui relie le port de Monaco Ă  Monte-Carlo et au casino.

    En 1970, Ă  l'occasion de la fusion des communes de Belgique, Ostende fusionne avec les communes de Stene et Zandvoorde.

    HĂ©raldique

    La ville possĂšde des armoiries qui lui ont Ă©tĂ© octroyĂ©es le 5 septembre 1819, les tenants ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s en 1838. Ces armes ont Ă©tĂ© encore augmentĂ©es en 1956 et la mĂȘme composition a Ă©tĂ© accordĂ©e le 3 juillet 1974.

    Selon la lĂ©gende, Ostende reçoit comme armoiries une clĂ© en 1267 de Margarethe de Byzance, qui Ă©tait mariĂ©e au comte de Flandre et qui accordait les droits de la ville Ă  cette Ă©poque. Saint-Pierre Ă©tait le saint patron de la nouvelle ville. La ville utilisait sur ses plus anciens sceaux, connus entre 1309 et 1523, l’image de Saint-Pierre tenant deux clĂ©s croisĂ©es et une petite Ă©glise. Les contre-seings ne montraient que son bras, tenant deux clĂ©s. Des armoiries ont parfois Ă©tĂ© utilisĂ©es avec trois clĂ©s, probablement un symbole pour Saint-Pierre et les trois portes de la ville Ă  l’époque.

    La premiÚre utilisation des armes actuelles remonte à une image figurant dans un rouleau d'armes de la fin du XVIe siÚcle. Sur une carte armoriale de la Flandre de 1616, les armoiries sont également représentées. La position des clés, vers la gauche ou la droite, change légÚrement au cours de ces années.

    Les armoiries actuelles avec toutes les clĂ©s tournĂ©es vers la droite apparaissent sur les contre-seings de la ville Ă  partir de 1682 et d’autres sceaux.

    Le chevron provient des armoiries du chevalier du haut Moyen Âge Wouterman van Gent, shĂ©rif / gouverneur de la rĂ©gion de Woutermansambacht de la rĂ©gion de Franc de Bruges Ă  laquelle appartenait Ă  l'origine la paroisse d'Ostende. Ses armoiries Ă©taient encore utilisĂ©es par le Woutermansambacht au XVIe siĂšcle. La raison par laquelle Ă  la fin du XVIe siĂšcle, les clĂ©s ont Ă©tĂ© soudainement combinĂ©es avec les armes de la rĂ©gion Ă  laquelle la ville appartenait 400 ans plus tĂŽt, n'a pas Ă©tĂ© trouvĂ©e.

    La couronne n'a Ă©tĂ© ajoutĂ©e qu'en 1819, ce qui Ă©tait courant pour les villes reprĂ©sentĂ©es dans le gouvernement provincial de l'Ă©poque. Le triton et la sirĂšne ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s en 1838. Un triton n’a Ă©tĂ© utilisĂ© historiquement qu’une fois sur un sceau de 1517. Il n'y a pas d'images disponibles de ce sceau, seulement une description. On ne sait donc pas si le sceau a effectivement Ă©tĂ© utilisĂ© et si le triton a Ă©tĂ© perçu comme un tenant commun. En 1838, la sirĂšne a Ă©tĂ© ajoutĂ©e pour la symĂ©trie et n’a pas de signification historique. Le triton et la sirĂšne indiquent l'importance de la ville en tant que port et ville de pĂȘcheurs.

    En 1951 la ville reçoit la Croix de guerre 1940-1945, elle est ajoutĂ©e aux armoiries en 1956, ainsi que d'autres attributs relatifs Ă  la voile et Ă  la pĂȘche.

    Les armoiries sont restées inchangées aprÚs les ajouts de 1971, mais en 1995, le Conseil héraldique flamand a proposé à la ville de remplacer la couronne par une couronne murale afin d'indiquer le statut de la ville. La ville, cependant, a voulu garder la couronne maintenant historique de 1819.
    Blasonnement : D'or au chevron de sable accompagnĂ© de trois clefs du mĂȘme, celles du chef affrontĂ©es et celle de la pointe contournĂ©e. L'Ă©cu sommĂ© d'une couronne d'or Ă  cinq fleurons. Tenants: À dextre un triton au naturel, tenant de la dextre une Ă©pĂ©e d'argent Ă  la garde d'or; À sĂ©nestre Ă  une sirĂšne Ă©galement au naturel, tenant de la sĂ©nestre un miroir d'or. Le tout placĂ© sur une mer d'azur et dĂ©corĂ© de la croix de guerre 1940-1945 avec palme. une ancre d'or issant de la pointe de l'Ă©cu Ă  une chaine d'argent placĂ©e sous un filet au naturel, entourant un trident et une jetĂ©e de pĂȘche posĂ©s en sautoir, le tout d'or.
    Source du blasonnement : Heraldy of the World[9].



    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Ostende
    Mer du Nord Bredene
    Mer du Nord Ostende Oudenburg
    Middelkerke - Gistel

    Relief et hydrographie

    Il s'agit d'un relief de « plat pays », dans lequel un littoral de dunes et de plages prolonge une plaine de trÚs basse altitude. La plage d'Ostende est longue de neuf kilomÚtres.

    Du fait de son type de relief, la ville est d'ici à quelques décennies, menacée, comme l'ensemble des basses terres des Pays-Bas et de la Belgique, par la montée du niveau de la mer[10] due au réchauffement climatique global.

    Transports et communications

    Station Raversijde du tramway de la cĂŽte belge, Ă  Ostende

    Ostende est desservie par

    Un climat océanique

    Ostende se trouve dans la zone du climat océanique, qui, en Europe, concerne les zones littorales du golfe de Gascogne (Biarritz) à la NorvÚge (Bergen), en raison du courant chaud issu du Gulf Stream, la dérive nord-atlantique de direction sud-est-nord-ouest.

    En ce qui concerne les températures :

    • Les hivers sont doux (il gĂšle rarement), en raison de l'inertie thermique de la mer, qui refroidit moins vite que le continent. Le mois le plus froid est janvier.
    • Les Ă©tĂ©s sont frais (tempĂ©rature moyenne mensuelle infĂ©rieure Ă  20°), car la mer se rĂ©chauffe moins vite que les continent. Le mois le plus chaud est aout.
    • Au printemps, la tempĂ©rature monte moins vite qu'Ă  l'intĂ©rieur du continent ;
    • En automne, la tempĂ©rature chute moins vite qu'Ă  l'intĂ©rieur du continent. C'est le mois de novembre qui subit la plus forte chute (4 Ă  5 degrĂ©s de moins par rapport au mois d'octobre).

    Les prĂ©cipitations sont abondantes toute l'annĂ©e, y compris en Ă©tĂ© (contrairement aux Ă©tĂ©s mĂ©diterranĂ©es). La moyenne annuelle des prĂ©cipitations est de 654 mm, le mois le plus arrosĂ© est aoĂ»t (71 mm) et le moins arrosĂ© est avril (36 mm).

    Environnement

    L'environnement marin a Ă©tĂ© fortement modifiĂ© par la pĂȘche au chalut, qui a notamment fait disparaitre les anciens bancs d'huitres sauvages autrefois prĂ©sents tout le long des cĂŽtes de la France Ă  la NorvĂšge[11]).

    L'environnement terrestre a été presque entiÚrement anthropisé.

    La qualité de l'air varie beaucoup selon la direction des vents. Des mesures quotidiennes faites à Ostende dans l'air, de à , des taux de plomb, zinc, cadmium, baryum, vanadium, nickel, manganÚse, cuivre, chrome et fer ont montré que le vent d'est et sud-est amenait l'air le plus pollué, alors qu'un vent de nord-ouest apportait l'air le plus propre à la ville et à la cÎte belge[12]. Le trafic maritime semble assez éloigné de la cÎte pour que ses effets sur l'air se fassent moins sentir qu'à proximité des grands ports plus au nord ou au sud.

    DĂ©mographie

    La commune d'Ostende comptait, au , 71 781 habitants (35 199 hommes et 36 582 femmes), soit une densitĂ© de 1 903,00 habitants/km2[13] pour une superficie de 37,72 km2.

    Économie

    • L'entreprise japonaise Daikin a implantĂ© son siĂšge europĂ©en et une usine Ă  Ostende en 1993.
    • Le port d'Ostende est restĂ© un port de pĂȘche et d'arrivĂ©e de produits de la mer. Il est encore utilisĂ© par des paquebots de passagers et cargos-mixtes.
    • La SociĂ©tĂ© nationale des chemins de fer belges (SNCB) possĂšde Ă  Ostende des ateliers d'entretien oĂč ont Ă©tĂ© restaurĂ©s, en 1984-1986, des wagons-lits de la Compagnie des wagons-lits.

    Administration et vie politique

    • Liste des maires d'Ostende

    Culture et patrimoine

    Musée des beaux-arts

    Ancien PMMK construit par Gaston Eysselinck, actuel Mu.Zee, Romestraat 11, Ostende

    InaugurĂ© en 2009, le Kunstmuseum aan Zee, en abrĂ©gĂ© Mu.Zee, est un musĂ©e nĂ© de la fusion de deux musĂ©es existants : le Museum voor Schone Kunsten (musĂ©e des Beaux-Arts) d’Ostende et le Provinciaal Museum voor Moderne Kunst (PMMK). Sur 14 000 m2, il prĂ©sente au visiteur un Ă©ventail de l’art belge de 1830 Ă  nos jours avec notamment des Ɠuvres de James Ensor, Willy Finch, LĂ©on Spilliaert, Constant Permeke, Jean Brusselmans, Marie-Antoinette Marcotte ou encore Paul Delvaux.

    Le bateau-musée Mercator

    Le Mercator est un trois-mùts, navire-école des officiers de la marine marchande belge de 1932 à 1960. Ce navire a notamment ramené le corps du PÚre Damien en Belgique.

    Aujourd’hui, le Mercator, conservĂ© dans son Ă©tat d’origine, est un musĂ©e nautique qui abrite une sĂ©rie d’objets exotiques rapportĂ©s des croisiĂšres.

    Le bateau-musée Amandine

    Intérieur de l'Amandine

    Le O.129 Amandine, construit en 1961, est un chalutier de 36 mĂštres qui a « bourlinguĂ© » dans les mers islandaises jusqu'en 1995 avec son Ă©quipage de courageux pĂȘcheurs. AprĂšs quatre jours de navigation, l’Amandine, son capitaine et ses hommes ramassaient dans leurs filets (dans ces eaux islandaises alors les plus riches au monde en poissons) jusqu’à 10 tonnes de poissons par jour (pour une campagne de pĂȘche d'environ trois semaines). Le poisson Ă©tait vidĂ© sur place et placĂ© dans des cales avec de la glace afin qu'il reste frais.

    Les conditions Ă©taient parfois trĂšs rudes et le repos bien mĂ©ritĂ© aprĂšs 18 heures de travail acharnĂ©. On peut dĂ©couvrir tout cela en visitant l’Amandine au quai des PĂȘcheurs. Ce bateau, devenu musĂ©e, offre une approche pĂ©dagogique de la vie d’un chalutier.

    Musée De Plate

    Le musĂ©e De Plate est consacrĂ© Ă  l’histoire et aux coutumes locales ostendaises ainsi qu’à la pĂȘche et Ă  la navigation (plate signifie « plie » en dialecte ostendais). Il occupe la maison de maĂźtre du XVIIIe siĂšcle situĂ©e au Langestraat 69, qui est la premiĂšre rĂ©sidence royale d’Ostende. Le premier Ă©tage renferme la chambre mortuaire de Louise d'OrlĂ©ans, premiĂšre reine des Belges, dĂ©cĂ©dĂ©e en .

    Domaine de Raversyde

    En 1902, le roi LĂ©opold II, sĂ©duit par le caractĂšre champĂȘtre de l'endroit, acquit le noyau du futur domaine royal de Raversyde. Il y fit construire par l'architecte norvĂ©gien Ivar A. Knudsen un « chalet norvĂ©gien », dont l'existence est Ă©phĂ©mĂšre : pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, il est dĂ©moli par les Allemands. AprĂšs la mort de LĂ©opold II en 1909, le roi Albert Ier et sa famille sĂ©journĂšrent frĂ©quemment Ă  Raversyde. En 1913 il y accueillit l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche et son Ă©pouse, qui seront assassinĂ©s Ă  Sarajevo en 1914. En 1930, son fils le Prince Charles est Ă  son tour sĂ©duit par le site et acheta plusieurs parcelles. Cependant, l'ancien domaine royal de Raversyde de LĂ©opold II restait la propriĂ©tĂ© de la Donation royale. Le prince Charles en obtint l'usufruit et y habita jusqu'en 1940. Pendant la DeuxiĂšme Guerre mondiale, le domaine fut Ă  nouveau fortifiĂ© par les Allemands. En 1949 le prince Charles conclut un accord avec la Donation royale Ă  propos du domaine de Raversyde, oĂč il vint s'y Ă©tablir dĂ©finitivement aprĂšs avoir exercĂ© la rĂ©gence. En 1981, il vend le domaine Ă  l'État belge. Repris en charge par la province de Flandre Occidentale, le domaine fut ouvert au public en 1992. Le domaine Raversyde est divisĂ© en trois parties :

    IntĂ©rieur d’une maison mĂ©diĂ©vale reconstituĂ©e Ă  Walraversijde
    • Walraversijde : Il s’agit d’un site archĂ©ologique qui a fait l’objet de fouilles depuis 1992 : on y a retrouvĂ© les vestiges d’une vingtaine de maisons d’un village datant du XIIIe au XVe siĂšcle. Quatre maisons mĂ©diĂ©vales ont Ă©tĂ© reconstituĂ©es.
    • Memoriaal Prins Karel : C’est la propriĂ©tĂ© dans laquelle le prince Charles a vĂ©cu Ă  partir de 1950. On y trouve sa maison, ses collections et ses peintures. Dans la salle flamande, on retrace la vie du prince Charles dans une exposition biographique.
    • Atlantikwall (musĂ©e du mur de l'Atlantique) : C’est un ensemble de fortifications cĂŽtiĂšres des deux guerres mondiales – la batterie Aachen (1915) et la batterie Saltzwedel neu (1941), qui est incorporĂ©e au Mur de l'Atlantique – comprenant plus de 60 constructions et deux kilomĂštres de souterrains.

    Demeure de James Ensor

    La demeure du peintre a Ă©tĂ© restaurĂ©e en musĂ©e. Dans son salon-atelier d’origine, on retrouve de nombreux objets et meubles qui apparaissent dans ses tableaux. Le rez-de-chaussĂ©e appartenait Ă  sa tante qui y tenait un magasin de souvenirs, que vous pouvez observer dans la vitrine et sur tout cet Ă©tage.

    Vue panoramique

    Vue panoramique prise depuis la jetée

    Église Saints-Pierre-et-Paul

    Église Saints-Pierre-et-Paul: le mausolĂ©e de la reine Louise-Marie

    ƒuvre de l'architecte Louis de la Censerie, cette Ă©glise dĂ©diĂ©e aux saints Pierre (apĂŽtre) et Paul (de Tarse) est un Ă©difice de style nĂ©o-gothique, qui remplace l’ancienne Ă©glise Saint-Pierre, dĂ©truite par un incendie en 1896, et dont il ne subsiste qu’une tour populairement appelĂ©e Peperbusse (la « PoivriĂšre »). Elle possĂšde de remarquables vitraux contemporains de Michiel Martens. DerriĂšre l'Ă©glise une chapelle abrite le mausolĂ©e de Louise-Marie, premiĂšre reine des Belges, dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  Ostende en 1850. Le mausolĂ©e est l'Ɠuvre de Charles-Auguste Fraikin

    Onze-Lieve-Vrouw-ter-Duinenkerk

    L'église Onze-Lieve-Vrouw-ter-Duinen (Notre-Dame des Dunes) à Mariakerke est une église médiévale maintes fois reconstruite et restaurée. Elle possÚde un intéressant mobilier rococo. Le peintre James Ensor repose dans le cimetiÚre qui entoure l'édifice.

    Fort Napoléon

    Dans les dunes Ă  l’est du chenal du port se trouve le Fort NapolĂ©on, construit sous le rĂšgne de NapolĂ©on Ier de 1811 Ă  1814 par des prisonniers de guerre espagnols afin de se protĂ©ger des attaques anglaises[14]. Ostende et la Belgique faisant partie de l'empire de France.

    Casino d'Ostende

    Casino-Kursaal d’Ostende.

    La ville d’Ostende abrite le plus grand casino de Belgique. Le Casino-Kursaal, construit en 1953 par l’architecte LĂ©on Stynen, n’est pas seulement une salle de jeux mais Ă©galement un lieu culturel. ComplĂštement rĂ©novĂ©, il dispose d’un auditorium/salle de concerts de 2 200 places. L'entrĂ©e est surmontĂ©e d'une Ɠuvre en bronze du sculpteur expressionniste Oscar Jespers, Les Quatre ÉlĂ©ments.

    Autres

    Palais de justice à Ostende (1938) par les architectes Ostendais S. Smis et M. Van Coillie. En style « classiciste moderne » dans le genre de la gare de Bruges de J. Van Kriekinge (1936).

    Le bal du Rat mort

    Annonce du Bal du Rat mort

    Le bal du Rat mort est un bal masquĂ© et costumĂ© qui constitue le point d’orgue du carnaval d’Ostende et qui a Ă©tĂ© organisĂ© pour la premiĂšre fois au Casino-Kursaal le Ă  l’initiative d’une bande de joyeux membres du Cercle CƓcilia, parmi lesquels James Ensor. Le lendemain du bal a lieu le kloeffenworp (« jet de sabots » en nĂ©erlandais) : du balcon du Feest- en cultuurpaleis sur la Wapenplein, on jette Ă  la foule des bonbons en forme de sabots.

    Paulusfeesten

    Au mois d’aout, le quartier autour de l'Ă©glise Saints-Pierre-et-Paul est pendant une semaine le lieu de concerts et d’animations qui attirent chaque annĂ©e un public plus nombreux. Les Paulusfeesten existent depuis 1972.

    Ostende Ă  l'ancre (Oostende Voor Anker)

    Ce festival de navigation et du patrimoine maritime rassemble chaque année le dernier weekend de mai de vieux gréements et d'autres bateaux de différents pays.

    Sports

    Grùce à ses rouleaux, la plage est devenue un lieu de surf trÚs fréquenté.

    Au niveau du football, le KV Ostende évolue en Jupiler Pro League au stade du Albertparkstadion situé à Ostende. en plus du football, Ostende évolue également en Division 1, dans un autre sport, en Basket-ball, le BC Telenet Oostende, club trÚs réputé compte 13 titres de champion et 11 coupes, il évolue actuellement au Sleuyter Arena Les clubs cités évoluent au plus haut niveau de leur sport, soit en division 1.

    Personnalités liées à Ostende

    Artistes

    De Oostendse Visser, James Ensor, 1900, collection Navigo - MusĂ©e National de la pĂȘche

    4

    Sportifs

    Autres

    Dans la culture populaire

    Littérature

    Marvin Gaye Ă  Ostende (1981-1982)

    Entre 1981 et 1982, le chanteur américain de soul, Marvin Gaye a séjourné à Ostende afin de se retirer du stress et des turbulences de sa vie de star. Il y produit l'album Midnight Love avec son hit Sexual Healing. Le clip vidéo de Sexual Healing fut tourné au casino royal d'Ostende[15].

    Marvin Gaye arrive pour la premiÚre fois à Ostende le . Il y vient à l'invitation de Freddy Cousaert, un hÎtelier ostendais, passionné de musique et en parallÚle organisateur d'événements culturels et manager. C'est ce dernier qui prend en charge l'hébergement et les frais courants et quotidiens de l'artiste pendant les 18 mois de son séjour. C'est aussi durant ce séjour que Marvin Gaye se voit proposer des contrats par de nouvelles maison de disques, étant à cette période en cours de séparation avec sa maison de disque de toujours, Motown.

    Étant en cours de divorce avec sa deuxiĂšme femme et redevable de 1 500 000 dollars au fisc amĂ©ricain, il accepte en 1982 de signer avec la maison de disque CBS Records. Celle-ci paie en avance le montant sa dette fiscale, plus 600 000 dollars pour lui-mĂȘme.

    Marvin Gaye quitte la Belgique en passant par l'Allemagne, pour finaliser aux États-Unis les enregistrements de ce qui restera son dernier album et l'un de ses plus grand succùs.

    Chansons

    Cinéma

    La plage et l'estacade - vue panoramique.

    Galerie d'images

    • Le front de mer.
      Le front de mer.
    • La plage.
      La plage.
    • La jetĂ©e.
      La jetée.
    • Le port.
    • Vue sur le Port d'Ostende et la ville.
      Vue sur le Port d'Ostende et la ville.
    • Horloge monumentale au Parc LĂ©opold.
      Horloge monumentale au Parc LĂ©opold.
    • Oostende Voor Anker en mai 2016.
      Oostende Voor Anker en .
    • SoirĂ©e de mars sur la digue.
      Soirée de mars sur la digue.

    Notes et références

    1. Voir TLS, 11 juin 2021, p. 32.
    2. Charles de Habsbourg (1500-1558) est duc de Bourgogne (en titre), souverain des Pays-Bas, notamment comte de Flandre, mais est aussi roi d'Espagne (Charles Ier) et empereur (Charles V, usuellement en français Charles Quint). Son successeur Ă  la tĂȘte des Pays-Bas, son fils Philippe de Habsbourg, est roi d'Espagne (Philippe II) mais pas empereur.
    3. Le statut exact d'Ostende durant cette période reste à préciser. Les Provinces-Unies ont pour seule constitution l'acte de l'union d'Utrecht.
    4. C'est-à-dire des dix provinces restées des fiefs détenus par le roi d'Espagne (mais qui en théorie font toujours partie du Saint-Empire).
    5. Il est roi d'Écosse sous le nom de Jacques VI.
    6. Date du calendrier grégorien.
    7. Les conditions de la reddition restent à préciser.
    8. Le mot allemand Kursaal dĂ©signe une salle de fĂȘtes dans une station thermale
    9. (en) « Oostende », sur heraldry-wiki.com, Heraldy of the World (consulté le ).
    10. ClĂ©ment Di Roma, « La Belgique, Ă  la merci de la montĂ©e des eaux, tarde Ă  agir », Reporterre,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. E. Leloup, L. Van Meel, P. Polk, R. Halewyck R et H. Gryson, Recherches sur l'ostréiculture dans le bassin de chasse d'ostende en 1961 (rapport d'étude), MinistÚre de l'Agriculture, Commission TWOZ, , 58 p. (lire en ligne [PDF]).
    12. (en) Jan G. Kretzschmar et Guido Cosemans, « A five year survey of some heavy metal levels in air at the Belgian North Sea coast », Atmospheric Environment (1967), vol. 13, no 2,‎ , p. 267-277 (DOI 10.1016/0004-6981(79)90169-0, rĂ©sumĂ©, lire en ligne).
    13. « Chiffre global de la population par commune » [PDF], sur ibz.rrn.fgov.be, Service public fédéral intérieur (consulté le ).
    14. « Ontdek met het ganse gezin dit prachtig stukje Vlaams erfgoed verscholen in de Oostende duinen - Fort Napoleon », sur www.fort-napoleon.be.
    15. « Marvin Gaye à Ostende ... », RTBF, 5 mars 2014.
    16. http://cultuur.oostende.be/product/91/default.aspx?_vs=0_N&id=2324

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.