Gustaaf Sorel
Gustaaf Sorel (Ostende, 1905 - ibidem, 1981), est un peintre et dessinateur belge néerlandophone.
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(Ă 76 ans) Ostende |
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Jeunesse
Cadet dâune famille de trois enfants, dont les parents, Henri Sorel et Maria Blomme, divorcĂšrent trois ans aprĂšs sa naissance, il grandit dans le quartier populaire dit Visserskwartier (âquartier des pĂȘcheursâ) Ă Ostende, oĂč sa mĂšre tenait dans la rue Saint-Paul (St-Paulusstraat) un magasin de linge de maison avec atelier de couture. Loin de dĂ©savouer son extraction populaire, il aimera au contraire Ă dĂ©peindre ces quartiers de sa ville natale, les perpĂ©tuant dans de nombreuses vues de ville.
Les premiers rudiments de dessin quâil reçut Ă lâĂ©cole primaire restĂšrent provisoirement sans suite, le mĂ©nage ayant, Ă lâĂ©ruption de la PremiĂšre Guerre mondiale en 1914, pris la fuite pour Londres, oĂč le mĂ©nage mena une vie misĂ©rable et fut souvent contraint de dĂ©mĂ©nager.
En 1919, aprĂšs que le mĂ©nage fut revenu Ă Ostende, la mĂšre reprit possession de son ancien magasin, qui avait Ă©tĂ© presque entiĂšrement pillĂ©, et entreprit de le rouvrir. Gustaaf Sorel suivit les cours de lâAthĂ©nĂ©e royal dâOstende, oĂč il fut lâĂ©lĂšve dâAuguste Distave (1887-1947), artiste de formation classique ; nĂ©anmoins, câest dans une large mesure en autodidacte que Gustaaf Sorel dĂ©veloppera sa personnalitĂ© artistique. Câest aussi Ă lâĂ©cole, et au cercle de gymnastique, quâil fit la connaissance du futur littĂ©rateur Karel Jonckheere, amorce dâune amitiĂ© qui devait durer de longues annĂ©es.
DĂ©but de carriĂšre
En 1925, Ă lâissue de son service militaire Ă Anvers, il consentit Ă suivre une formation en comptabilitĂ©. Cependant, ayant conçu le dessein de faire une carriĂšre dâartiste, câest Ă contre-cĆur quâil exerça ensuite cette activitĂ© professionnelle et quâil accepta, comme activitĂ© dâappoint, un travail saisonnier dâemployĂ© au Casino Kursaal dâOstende.
Câest aussi des environs de 1925 que datent ses premiĂšres Ćuvres : des linographies et des dessins en noir en blanc, fortement inspirĂ©s par le style graphique novateur et la maniĂšre sobre de Frans Masereel et de Joris Minne. Cependant, les peintures plus colorĂ©es de Masereel ont dĂ» Ă©galement exercer une grande influence, et quelques-unes de ces Ćuvres laissent en outre transparaĂźtre une certaine influence stylistique de son concitoyen ostendais LĂ©on Spilliaert.
Une des Ćuvres de cette premiĂšre Ă©poque, Rachel, exĂ©cutĂ©e sur papier Ă lâencre de Chine), date de . Il sâagit encore un dessin figuratif classique, dans lequel lâimage du modĂšle (en fait sa premiĂšre maĂźtresse) est construite au moyen dâun ensemble de traits courts. Il utilisera plus tard le mĂȘme profil dans un autre dessin Ă lâencre de Chine sur papier, de 1928 : Jeune Fille dans lâombre, oĂč lâinfluence de Joris Minne est perceptible. De cette pĂ©riode date Ă©galement le dessin le Rire (1927), Ćuvre hallucinatoire, oĂč se manifeste nettement lâinfluence de Masereel.
Cet ensemble dâĆuvres suffit Ă fournir, dĂšs 1929, la matiĂšre dâune premiĂšre exposition dans les locaux de la revue locale Le Carillon, puis, un an aprĂšs, dâune exposition au Cercle littĂ©raire dâOstende. Dâautres expositions suivirent au cours des annĂ©es trente, notamment Ă la galerie dâart ostendaise Studio (dirigĂ©e par Blanche Hertoghe) dans la rue Adolf Buyl, oĂč il tint une exposition collective conjointement avec e.a. James Ensor, lequel au demeurant y exposait de maniĂšre permanente[2]. Ce dernier, peintre ostendais dĂ©jĂ cĂ©lĂšbre, fit lâĂ©loge de ce nouveau talent dans les termes suivants : « Gustaaf Sorel, câest le diamant noir de la peinture contemporaine », faisant allusion Ă lâeffet contrastant du noir et blanc dans les crĂ©ations de Gustaaf Sorel et Ă la lumiĂšre qui en mĂȘme temps sâen dĂ©gage. Les critiques dâart, eux aussi, faisaient des comptes rendus Ă©logieux.
Académie
Il existait alors Ă Ostende une AcadĂ©mie des beaux-arts, qui avait Ă©tĂ© Ă©tablie sous le Royaume-Uni des Pays-Bas. Reprochant Ă cette institution de trop privilĂ©gier lâaspect technique de la formation aux dĂ©pens de la crĂ©ativitĂ© artistique, Gustaaf Sorel rĂ©solut de fonder, en 1934, conjointement avec Alfons Blomme (1889-1979), peintre et laurĂ©at du Prix de Rome, originaire de Roulers, â qui en sera nommĂ© directeurâ, et avec dâautres artistes locaux (Antoine Schryrgens, Daan Thulliez, Dora Rommelaere, Jef Verbrugge et Michel Poppe), une nouvelle AcadĂ©mie Ă Ostende.
Sorel se mit par ailleurs, Ă la fin des annĂ©es trente, Ă peindre en couleurs, en lâespĂšce des gouaches sur papier. Il travaillait alors la plupart du temps dans une cuisine obscure, en sous-sol, Ă la lueur dâune pĂąle ampoule Ă©lectrique.
Ă cette Ă©poque remontent les Ćuvres suivantes :
- Sur le Chemin de lâĂ©glise (« Op weg naar de kerk », env. 1935) â sombre gouache sur papier, montrant un groupe de gens cheminant, recroquevillĂ©s de froid, vers lâĂ©glise sous un ciel couleur de plomb. La scĂšne est rendue en couleurs sombres, il sâagit presque dâun dessin en noir et blanc.
- Paysage panoramique (« Panoramisch landschap ») â gouache sur papier en couleurs sombres.
- Le BaptĂȘme, vue de village (« De doop, dorpsgezicht ») â autre gouache sur papier de 1937, plus colorĂ© dĂ©jĂ , cependant lâaspect sombre demeure.
- Procession avec porteurs dâune chapelle miniature (« Processie met dragers van een miniatuurkapelletje », 1937) â gouache sur papier.
- Vue panoramique avec migrants (« Panoramisch gezicht met volksverhuizers », 1938) â dessin Ă lâencre de Chine utilisant des traits assez raides Ă la façon de Frans Masereel.
- Digue de mer (« Zeedijk », 1939) â dessin Ă lâencre de Chine sur papier, aux lignes raides Ă©galement, avec lâinfluence de LĂ©on Spilliaert.
DeuxiĂšme Guerre mondiale
De nouveau appelĂ© sous les armes en , Gustaaf Sorel fut, aprĂšs la capitulation de lâarmĂ©e belge le , internĂ© comme prisonnier de guerre dans une caserne ostendaise. De mĂȘme que beaucoup dâautres miliciens flamands, il fut libĂ©rĂ© aprĂšs seulement quelques mois de dĂ©tention. Il trouva un emploi en tant quâemployĂ© municipal Ă la Commission dâassistance publique (lâactuel CPAS), et fit fonction de dĂ©lĂ©guĂ© auprĂšs du Secours dâhiver. En 1944, les habitants du centre ville dâOstende furent Ă©vacuĂ©s de force sur ordre de lâoccupant allemand. Le mĂ©nage Sorel trouva Ă sâhĂ©berger chez les grands-parents du cĂŽtĂ© maternel Ă Wezembeek-Oppem, non loin de Bruxelles, puis alla sâinstaller Ă Ixelles.
MĂȘme en ces temps difficiles, il ne cessa de dessiner et de peindre. Peu Ă peu, les couleurs se font plus prĂ©sentes dans son Ćuvre, mais le coloris et lâatmosphĂšre demeurent sombres. Vers 1945, il commença pour la premiĂšre fois Ă peindre Ă lâhuile sur toile.
- Attroupement (« Volkstoeloop », 1942) â gouache sur papier.
- Caravane publicitaire dâun cirque (« Publiciteitscaravaan van een circus », 1942) â gouache sur papier
- Chemin de forĂȘt (« Bosweg », 1944) â gouache sur papier.
- En route pour la ducasse (« Op weg naar de kermis », 1945) â huile sur toile, aux couleurs plus variĂ©es.
- La Chapelle de Bredene (« Kapelletje van Bredene », 1945) â encre de Chine sur papier.
Sorel peignait les gens du peuple, attroupĂ©s dans la rue Ă Ă©couter un tribun, ou regardant une baraque foraine ou un cirque, ou suivant rĂ©signĂ©s une procession ou une chariot bĂąchĂ©. Les personnages ainsi figurĂ©s ont souvent le dos tournĂ© au spectateur, et seuls quelques rares personnages, au visage sans expression, regardent, lâair ennuyĂ©, en direction du spectateur. Dâautre part, il produisit quelques marines et des Ćuvres montrant des paysages sombres. Câest aussi Ă partir de cette Ă©poque que les façades des maisons, avec leurs fenĂȘtres, commencent Ă jouer un rĂŽle dans sa production, consacrant la ville comme thĂšme central. Des femmes vĂȘtues selon la mode font leur apparition dans ses peintures ; lâĂ©pouse de Gustaaf Sorel Ă©tant couturiĂšre, des revues de mode Ă©taient disponibles Ă la maison.
Abattoir
Fin 1944, aprĂšs ce bref sĂ©jour Ă Wezembeek-Oppem et Ă Ixelles, le mĂ©nage Sorel retourna Ă Ostende. En 1946, Gustaaf Sorel se fit embaucher comme employĂ© Ă lâabattoir municipal dâOstende. Il occupera cet emploi jusque vers 1967, lorsque des raisons de santĂ© le contraignirent Ă prendre sa retraite.
Au fil des annĂ©es, lâabattoir fournira le sujet de plusieurs dessins Ă lâencre de Chine, de mĂȘme que des deux peintures Abattoir (« Slachthuis »), en teintes blanches, bleues et grises, et Bureau Ă lâabattoir (« Bureau in het Slachthuis »), reprĂ©sentant le bureau quây occupait Sorel.
Académie
Durant cette pĂ©riode dâaprĂšs-guerre, il remit sur pied lâAcadĂ©mie. Initialement dotĂ©e du statut dâacadĂ©mie libre, et Ă ce titre subventionnĂ©e par lâĂtat avec grande parcimonie, elle devint plus tard lâAcadĂ©mie municipale des Beaux-Arts. Il en fut nommĂ© directeur en 1948 et occupa cet office jusquâen 1977, date Ă laquelle il passa, alors ĂągĂ© de 72 ans, le relais Ă son successeur, le peintre ostendais Willy Bosschem. En ces annĂ©es figuraient dans le corps enseignant de cette acadĂ©mie plusieurs grands noms du monde des arts, tels que Maurice Boel (1913-1998), Raoul Servais, Jef de Brock et le sculpteur Pieter-Bernard Vanhumbeeck.
Pour nombre dâartistes aujourdâhui connus, cette acadĂ©mie des beaux-arts sera lâamorce de leur carriĂšre : Ătienne Elias (1936), DaniĂ«l Declercq, Redgy van Troost, Jacki Tavernier, AndrĂ© Sorel (fils de Gustaaf Sorel), Hubert Minnebo, Roland Devolder, Francine van Mieghem (qui deviendra plus tard lâĂ©pouse de George Grard), Julien Hermans, Mia Moreaux, Denise Verstappen (1933-2002), Pierre Remaut, Roger Remaut, et beaucoup dâautres encore.
Ce fut pour Sorel une période féconde :
- Les trois Fils (« De drie Zoons », 1948) â charbon de bois sur papier (reprĂ©sentation de ses trois enfants Louis, AndrĂ© et Willy).
- Le Cirque (« Het circus », 1949) â huile sur panneau ; une de ses rares Ćuvres dâallure plus joyeuse.
- CĂ©rĂ©monie de bĂ©nĂ©diction de la mer (« Zeewijding », 1949) â encre de Chine sur papier.
- Magasin en ville (« Winkelpand in de stad », 1950) â encre de Chine sur papier.
- Diablesses (« Duivelsmeisjes ») et Deux Figures : travestis au Lapin Agile (« Twee figuren : Travesties uit de Lapin agile », vers 1950) â gouache sur papier (Ă lâoccasion dâun voyage Ă Paris).
- Immeuble-tour (« Torengebouw », 1953).
Percée
Jouissant dâune notoriĂ©tĂ© croissante, Gustaaf Sorel tiendra dorĂ©navant une exposition quasiment chaque annĂ©e, la plupart du temps Ă Ostende, mais aussi Ă Bruxelles, Courtrai, puis finalement Ă lâĂ©tranger, notamment Ă Paris (1954), Valence, Bordeaux, Brive, DĂŒsseldorf (1962), New York et Philadelphie.
AprĂšs 1953, son style continuant dâĂ©voluer, la figuration de façades menaçantes va sâamplifiant et tend Ă se faire, en quelque sorte, obsĂ©dante. Il utilise un tracĂ© vertical, noir et appuyĂ©, et recourt parfois Ă une palette trĂšs contrastĂ©e. Cette maniĂšre, jointe aux dĂ©formations cubistes, confĂšre aux rues et aux façades, ainsi quâaux scĂšnes qui sây dĂ©roulent ou aux personnages qui y Ă©voluent, un surcroĂźt dâintensitĂ© dramatique. Dâautres artistes se sont emparĂ©s du thĂšme des façades et des fenĂȘtres, parmi lesquels Charles Baudelaire dans le texte FenĂȘtres (de Petits poĂšmes en prose), et le chanteur Jacques Brel dans sa chanson Les FenĂȘtres.
Dans les années 1960, sa santé se détériora, et il dut subir plusieurs interventions chirurgicales. Cependant, rien de cela ne le retenait de peindre sans relùche :
- Vue de ville (« Stadsgezicht », 1956) â huile sur panneau.
- Belgique - vue dâune rue (« BelgiĂ« (straatgezicht) », 1957) â huile sur toile.
- Rue avec promeneur solitaire (« Straat met eenzame wandelaar », 1959).
- Les Jumeaux (« De Tweeling », 1960) â huile sur panneau.
- Le Quai-aux-PĂȘcheurs Ă Ostende (« Visserskaai », 1963) â huile sur panneau.
- La Maison blanche (« Het Witte Huis », 1964) â huile sur panneau.
- Vue de la digue de mer avec rĂ©verbĂšre (« Zicht op de Zeedijk met Straatlantaarn », 1965) â huile sur panneau.
- Hangar I (1965-1966) â huile sur toile.
- Une « Spieke » (1970) â encre de Chine sur papier.
- MĂšre et Enfant (« Moeder en kind », 1970) â gouache sur papier (reprĂ©sentant lâĂ©pouse et le fils de Willy Sorel, fils du peintre).
- Le Diable et la FĂ©e (« De duivel en de fee ») â illustrations dâun recueil de contes intitulĂ© Als dâoude Peperbus vertelt⊠(1976).
- Le Coin perdu (« De Verloren Hoek », 1977).
Incapable de sâarrĂȘter de dessiner ou de peindre, il Ă©tait toujours occupĂ© Ă quelque crĂ©ation artistique ; ainsi a-t-on de lui toute une sĂ©rie de tĂȘtes, dessinĂ©es dans un fascicule dâĂ©chantillons de papier-peint (annĂ©es 1970).
Gustaaf Sorel connut enfin la consĂ©cration, notamment sous la forme de grandes rĂ©trospectives consacrĂ©es Ă son Ćuvre et organisĂ©es dans sa ville natale, savoir en 1970 (au MusĂ©e des Beaux-Arts dâOstende) et en 1975 (dans le Kursaal). Un brillant hommage lui fut rendu en 1978, Ă lâoccasion duquel fut Ă©ditĂ© un livre dâart, composĂ© par son fils Louis Sorel, avec des contributions dâauteurs connus, tels que son ami lâĂ©crivain Karel Jonckheere.
Il se vit en outre remettre plusieurs récompenses :
- Prix du Kursaal dâOstende (1937)
- Prix Thorlet de lâAcadĂ©mie française (1954)
- MĂ©daille dâargent de la ville de Paris (1954)
En 1977, il renonça à son poste de directeur de sa chÚre académie. Sa santé déclina alors rapidement, et il mourut à Ostende en 1981.
Son Ćuvre fit lâobjet dâune exposition Ă la galerie ostendaise De Peperbusse en 1980 et en 1981, et une plaque fut apposĂ©e Ă la façade de son ancien domicile en , Ă lâoccasion dâune nouvelle exposition au MusĂ©e des Beaux-Arts.
Dans la pĂ©riode 1976-1991, son fils aĂźnĂ© Louis Sorel entretint une exposition permanente des Ćuvres de son pĂšre dans le MusĂ©e Gustaaf Sorel, au 61 de la rue Saint-Paul (Sint-Paulusstraat) Ă Ostende, Ă cĂŽtĂ© de la maison quâavait autrefois habitĂ©e son pĂšre.
Enfin, de à eut lieu une grande exposition rétrospective aux Venetiaanse Gaanderijen ('Galeries vénitiennes'), à Ostende.
Conclusion
Son intĂ©gritĂ© artistique a fait de Gustaaf Sorel une valeur sĂ»re en art. Tout en usant, pour dĂ©peindre le milieu populaire qui lâentourait et quâil affectionnait, dâune ligne souple et nette qui appartient en propre Ă son style pictural, il laissa sa maniĂšre figurative subir diverses influences, tant expressionnistes que cubistes ou constructivistes. Ses vues de ville ou de rue, par leurs façades grises, par leurs rues et ruelles dĂ©sertĂ©es, expriment lâanonymitĂ© et la dĂ©primante dĂ©solation de la ville et de ses habitants. Si le besoin dâĂ©voquer un silence Ă©nigmatique et prenant semble chez lui obsessionnel, lâatmosphĂšre de ses tableaux, mĂȘme les plus sombres, nâapparaĂźt toutefois jamais oppressante : la plupart du temps, une lumiĂšre tamisĂ©e, quelque part, rayonne dâune fenĂȘtre ou dâune porte, â jeu de lumiĂšre qui, ajoutant toutes sortes de contrastes, rend plus prĂ©gnante encore lâatmosphĂšre de ses tableaux.
Un certain nombre de ses Ćuvres est exposĂ© au MusĂ©e municipal des Beaux-Arts dâOstende, cependant la plupart font partie de collections particuliĂšres. Son Ćuvre est reprĂ©sentĂ©e Ă©galement dans les collections de plusieurs musĂ©es Ă lâĂ©tranger, notamment Ă Roubaix, Paris, Bordeaux et New York.
Son fils AndrĂ© Sorel est devenu lui aussi un peintre connu, et des Ćuvres de sa main figurent dans nombre de grandes collections et musĂ©es.
Notes et références
- (nl) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en nĂ©erlandais intitulĂ© « Gustaaf Sorel » (voir la liste des auteurs).
- « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_13611 »
- N. HOSTYN, De galerij âStudioâ : bloeiende kunstgalerij in Oostende tijdens het interbellum, in : De Plate, 92/113-115, 145-150.
Bibliographie
- * (nl) Norbert Hostyn, Nationaal Biografisch Woordenboek, Bruxelles, Paleis der Academiën, (lire en ligne), « Sorel, Gustaaf (1905-1981), schilder en directeur van de Oostendse kunstacademie ».
- (nl) N. Hostyn â Beeldend Ostende, 1993.
- (nl) N. Hostyn â Persmap bij de tentoonstelling âGustaaf Sorel â Waar plant ik mijn ezel ?â Venetiaanse Gaanderijen (03.12.05 â 12.02.06) â Ostende
- (nl) Paul Piron â De Belgische Beeldende Kunstenaars uit de 19de en de 20ste eeuw â Art in Belgium (ISBN 90-76676-01-1)
- (fr) Le Dictionnaire des peintres belges du XIVe siĂšcle Ă nos jours, Bruxelles, 1994.
- (nl) Gheeraert, John, Als d'oude Peperbus vertelt..., Ostende, Ă©d. De Kinkhoorn, 1976, 95pp. avec des ill. de Gustaaf Sorel.
- (nl) Louis Sorel : archives personnelles.