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Oye-Plage

Oye-Plage (prononcĂ© [wa plaʒ] ; Ooie en flamand[1]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France. Avec ses 33,86 km2, c'est la commune la plus Ă©tendue du Pas-de-Calais, juste devant Calais.

Oye-Plage
Oye-Plage
Grande marée à Oye-Plage.
Blason de Oye-Plage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté de communes de la Région d'Audruicq
Maire
Mandat
Olivier Majewicz
2020-2026
Code postal 62215
Code commune 62645
DĂ©mographie
Gentilé Ansériens
Population
municipale
5 630 hab. (2020 en augmentation de 4,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 166 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 58â€Č 43″ nord, 2° 02â€Č 42″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 15 m
Superficie 33,86 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Oye-Plage
(ville isolée)
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Marck
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Oye-Plage
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Oye-Plage
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Oye-Plage
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Oye-Plage
Liens
Site web oye-plage.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Oye-Plage se situe au bord de la mer du Nord, dans la plaine maritime de Flandre, Ă  la limite entre les dĂ©partements du Pas-de-Calais et du Nord. À vol d'oiseau, la commune se trouve Ă  13 km Ă  l'est de Calais, 25 km Ă  l'ouest de Dunkerque, 29 km au nord-ouest de Saint-Omer, 81 km de Lille et 92 km d'Arras[2].

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes dont une dans le département du Nord :

    GĂ©ologie, relief et hydrographie

    Photographie montrant l'Oye entre Oye-Plage et Vieille-Église
    La Riviùre d'Oye, entre Oye-Plage et Vieille-Église.

    Le sol superficiel est composĂ© de dĂ©pĂŽts sĂ©dimentaires marins rĂ©cents datant de l'HolocĂšne. Le territoire, qui correspondait Ă  l'ancien delta de l'Aa[3], Ă©tait submergĂ© jusqu'au IXe siĂšcle environ. La plus grande partie est Ă  moins de 4 mĂštres au-dessus du niveau de la mer, avec une altitude maximum de 15 mĂštres dans les dunes littorales. La commune est bordĂ©e de 9 km de plages, qui en font le littoral le plus Ă©tendu des communes de l'ancienne rĂ©gion Nord-Pas-de-Calais. Les plages des Écardines, Ă  l'est, et des Hemmes d’Oye, Ă  l'ouest, sont bordĂ©es de dunes[4].

    Le territoire d'Oye est parcouru de nombreux fossĂ©s de drainage, les watringues ou watergangs, dont les plus importants sont le watergang des Grandes Hemmes, le watergang du Nord, le watergang du Sud, ces deux derniers reliĂ©s par le watergang des Dix Censes. La RiviĂšre d'Oye[5], qui prend sa source Ă  Guemps et se jette dans l'Aa Ă  Grand-Fort-Philippe aprĂšs un parcours de 13,5 km, forme la limite entre les communes d'Oye-Plage, au nord, et Offekerque, Nouvelle-Église, Vieille-Église et Saint-Omer-Capelle au sud.

    Climat

    La ville cÎtiÚre est sous un climat océanique marqué. Les amplitudes thermiques sont faibles, les hivers sont doux et les étés frais. Les jours de gelée et de neige sont peu nombreux.

    Le temps est variable à cause des vents, trÚs fréquents et parfois violents, qui influencent le climat en fonction de leur direction.

    Relevé météorologique de Dunkerque
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 3,2 3 5,1 6,9 10,2 13 15,2 15,6 13,5 10,2 6,7 3,9 8,9
    Température moyenne (°C) 5,1 5,2 7,5 9,7 12,9 15,7 18,1 18,4 16,2 12,8 8,7 5,8 11,3
    Température maximale moyenne (°C) 7 7,3 9,9 12,4 15,6 18,4 20,9 21,3 19 15,3 10,8 7,6 13,8
    Précipitations (mm) 53,5 42 46 42,5 49,5 54,5 58,3 58,9 65,7 75,8 69,3 63,7 679,7
    Source : Le climat à Dunkerque (en °C et mm, moyennes mensuelles 1981 à 2010[6]

    Milieux naturels et biodiversité

    Photographie montrant des épis et casiers à sable, réserve du Platier d'Oye
    Épis et casiers Ă  sable, rĂ©serve du Platier d'Oye.

    Une partie du territoire a Ă©tĂ© rĂ©cemment gagnĂ©e sur la mer par accrĂ©tion de sable et vases (actuelle RĂ©serve naturelle nationale du Platier d'Oye, propriĂ©tĂ© du Conservatoire du littoral, gĂ©rĂ©e par dĂ©lĂ©gation par le syndicat mixte Eden 62). Selon une Ă©tude de la DrĂ©al, une zone de huttes de chasse, au sud de l'embouchure de l'Aa, ainsi qu'une partie basse du territoire communal (quartier des Escardines) sont potentiellement menacĂ©s de submersion marine (en 15 min en cas d’évĂ©nement centennal[7]).

    Une autre partie est un polder construit il y a plusieurs siĂšcles. Les archives rĂ©centes conservent la mĂ©moire de la tempĂȘte de 1953 qui avait rompu la « digue Taaf » (qui date du XVIIIe siĂšcle[8] et porte le nom de la premiĂšre des quatre anciennes salines Taaf qu'on rejoignait Ă  partir des fortifications par un chemin sur digue), permettant Ă  la mer d'envahir une partie de la commune. Et la « digue de 1925 » est Ă©galement vulnĂ©rable en cas de tempĂȘte avec surcote.

    Au XIXe siÚcle, ces digues étaient autrefois protégées par une police spéciale « des digues et des dunes »[9], et faisaient l'objet d'un entretien perpétuel (plantation de piquets, verges et fascines, plantation d'oyats, apports de glaise...) par un des deux cantonniers (également préposés à leur garde). Leur salaire et les travaux complémentaires étaient financés par des cotisations obligatoires payées par les propriétaires du polder ainsi protégés de la mer, selon le degré de protection dont ils bénéficiaient[9]. Il était interdit, sous peine d'amende, d'y « couper ou arracher aucune herbe » (sauf pour les ayants droit), d'y faire « des fouilles et enlÚvement de sable », d'y entretenir des lapins et d'y faire passer des voitures, des chevaux et du bétail[9].

    La ville de Oye-Plage est à moins de km de la centrale nucléaire de Gravelines, à vol d'oiseau.

    Zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le platier d’Oye et la plage du Fort Vert. ZNIEFF exceptionnel d’intĂ©rĂȘt europĂ©en, tant pour ses particularitĂ©s gĂ©omorphologiques qu’écologiques, unique en France et particuliĂšrement reprĂ©sentatif de la poldĂ©risation naturelle ancienne et actuelle de la plaine maritime flamande entre Calais et Dunkerque[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Oye-Plage est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine d'Oye-Plage, une unitĂ© urbaine monocommunale[14] de 5 373 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    La commune, bordĂ©e par la Manche, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[19]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dĂšs lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mĂštres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (88 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (75,5 %), zones urbanisĂ©es (7,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,4 %), prairies (3 %), forĂȘts (1,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,5 %), zones humides intĂ©rieures (0,7 %), zones humides cĂŽtiĂšres (0,2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Voies de communication et transports

    La ville est située au nord de l'autoroute A16, accessible par l'échangeur no 50, et à proximité des autoroutes A25 et A26, du tunnel sous la Manche et du terminal des ferries de Calais. La commune est traversée d'est en ouest par les routes départementales 119 et 940, qui relient Calais et Dunkerque, et du nord au sud par la route départementale 219 vers Audruicq.

    La ligne TER Nord-Pas-de-Calais no 9 Calais - Dunkerque traverse le territoire communal, mais sans gare ni halte.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ogia au VIIIe siÚcle ; Oia, Oya en 1084 ; Hoya en 1117 ; Oium en 1147 ; Hoie en 1193 ; Oie en 1229 ; Hoia en 1294 ; Oye en 1301[24].

    Oye-Plage, l'ancienne Villa-Oya du latin mĂ©diĂ©val des chartes du Moyen Âge, a une origine trĂšs ancienne et est mentionnĂ©e sous la forme Ogia au VIIIe siĂšcle[25]. Son nom, qui veut dire « Ăźle » ou par extension « prairie humide » (augia, du germanique *aujƍ < *aʒwjƍ « (chose) sur de l'eau ou dans l'eau » cf. latin aqua, eau), rappelle qu'une partie de son actuel territoire formait autrefois une Ăźle insubmersible quand les grandes marĂ©es envahissaient le golfe de Watten. En 1913, Ă©poque oĂč apparaĂźt la mode des bains de mer, Oye prend le nom de Oye-Plage sur dĂ©cision du conseil municipal.

    Le gentilé Ansérien, dérivé savant du latin anser « oie », est basé sur une étymologie fantaisiste comme c'est souvent le cas. En effet, il repose sur une explication erronée de Oye d'aprÚs le français oie, mot issu du latin populaire *auca. Ce dernier a d'ailleurs réguliÚrement donné oe, oue en ancien français et non pas *oye / oie qui représente une altération tardive apparue dans l'est de la France par étymologie populaire d'aprÚs oi-seau, oi-son[26].

    Histoire

    Cette commune n'a pas gardé beaucoup de souvenirs du passé. Dépendant du comté de Boulogne au temps des vicomtes d'Oye jusqu'en 1259, Oye appartint aux comtes d'Artois jusqu'en 1346, aux Anglais jusqu'en 1558 et aux rois de France depuis cette date, sous le nom de terre et comté d'Oye[27].

    Le village a donné son nom à une famille de nobles[28].

    Les Vikings y débarquÚrent en 879 pour dévaster la Morinie. Son port, peu à peu ensablé, fut définitivement bouché au XVIIIe siÚcle[27].

    C'est au chùteau d'Oye que se tint le une conférence pour la paix entre la France et l'Angleterre[27].

    Il ne reste rien du chĂąteau et des forts adjacents qui avaient pour mission de barrer la route aux Flamands d'abord et aux Espagnols ensuite[27].

    Dans l'église, consacrée à saint Médard, furent inhumés les grands d'Angleterre tués pendant le siÚge de Calais en 1346, et les morts de distinction de l'armée française tués lors du siÚge de Calais et de la bataille de Gravelines en 1558[27].

    Seul témoin du passé, la tour de l'église, restaurée en 1953, fut construite par les Anglais en 1553 sous le rÚgne de Marie Tudor[27].

    Époque contemporaine

    Photo montrant la « Tour penchée », ancien vestige des fortifications allemandes
    La « Tour penchée », ancien vestige des fortifications allemandes

    En 1872 une station de chemin de fer est crĂ©Ă©e au Pont d’Oye. Au dĂ©but du XXe siĂšcle Oye bĂ©nĂ©ficie de la mode des bains de mer : on y construit un casino, des villas et des Ă©tablissements destinĂ©s Ă  l'accueil des touristes.

    Pendant la premiÚre Guerre mondiale, le hameau du Pont d'Oye dépend du commandement d'étapes ayant son siÚge à Saint-Folquin (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du groupement, en arriÚre du front)[29]. En , Oye-Plage dépend également du commandement d'étapes de Gravelines[29].

    À partir de 1942, les habitations du littoral ainsi que le casino sont dĂ©truits dans le but d'y Ă©difier des blockhaus pour fortifier la cĂŽte contre un dĂ©barquement des forces alliĂ©es [30]. Oye-Plage est libĂ©rĂ©e le par des troupes du Toronto Scottish Regiment. Avant d'abandonner la ville, les Allemands font sauter les blockhaus, mais l'un d'eux rĂ©siste, les charges Ă©tant insuffisantes : il est devenu « la Tour penchĂ©e ». Construit en forme de clocher, il Ă©tait destinĂ© Ă  servir de leurre pour les bombardements ennemis, qui pouvaient le confondre avec le clocher du village[30].

    Par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du , la commune est dĂ©tachĂ©e le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intĂ©grer l'arrondissement de Calais[31].

    Politique et administration

    Photographie montrant la mairie de Oye-Plage
    La mairie.

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.

    Commune et intercommunalités

    La commune est associée avec quatorze autres communes dans la communauté de communes de la Région d'Audruicq, dont elle est la plus peuplée.

    Circonscriptions administratives

    La commune fait partie du canton de Marck, dont le bureau centralisateur est Ă  Marck.

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septiÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1806 1807 Bernard Trouille
    1807 1816 Jean Antoine Gresset
    1816 1823 Jacques Marc Sergent
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca. 1963 Hector Dubuis
    mars 1971 maire en 1990 Michel Louf Cultivateur, maire honoraire
    mars 2001 mars 2008 Jean-Louis Richebé DVD Médecin
    mars 2008 En cours
    (au 10 juin 2020)
    Olivier Majewicz PS puis DVG[32] Enseignant du secondaire
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton d'Audruicq (2004 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020[33] - [34]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[35]

    Instances de démocratie participative

    La commune est dotée d'un conseil municipal des jeunes[36].

    Jumelages

    La commune est jumelée avec :

    Jumelages et partenariats d’Oye-Plage.
    VillePaysPĂ©riode
    Capel-le-Ferne[37]Royaume-Unidepuis

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les établissements scolaires d'Oye-Plage dépendent de l'académie de Lille. Pour le calendrier des vacances scolaires, la ville est en zone B.

    La ville administre cinq Ă©coles communales : les Ă©coles maternelles Les Natices et Les Petits Moulins, et les Ă©coles primaires Les Oyats, Les Sables et L'Étoile.

    Le département gÚre le collÚge Les Argousiers[38].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[40].

    En 2020, la commune comptait 5 630 habitants[Note 5], en augmentation de 4,82 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6291 1931 3361 5491 5101 6381 7591 8181 894
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8951 8671 9191 9221 8981 9432 0672 3792 527
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6122 8112 8292 6552 5922 5252 6332 5432 933
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 0143 0082 4824 4795 6785 8825 7075 7145 475
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 3715 5835 630------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  35,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 25,5 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 715 hommes pour 2 763 femmes, soit un taux de 50,44 % de femmes, lĂ©gĂšrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,50 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,1
    4,4
    75-89 ans
    5,8
    19,6
    60-74 ans
    19,6
    20,1
    45-59 ans
    20,4
    18,6
    30-44 ans
    19,2
    18,0
    15-29 ans
    14,5
    18,9
    0-14 ans
    19,5
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[44]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Pistes cyclables

    La piste cyclable « La VĂ©lomaritime », partie cĂŽtiĂšre française de la « VĂ©loroute de l’Europe - EuroVelo 4 », qui relie Roscoff en France Ă  Kiev en Ukraine sur 5 100 km, traverse la commune, en venant de Marck pour desservir Gravelines[45] - [46].

    Sentier pédestre

    Le sentier de grande randonnée GR 120 ou GR littoral (partie du sentier européen E9 allant du Portugal à l'Estonie), appelé aussi sentier des douaniers, traverse la commune en longeant la cÎte[47].

    Tir sportif

    Le commune accueille un club de tir, la "Détente Ansérienne"[48] qui compte 250 adhérents en 2019[49].

    Cultes

    Pour le culte catholique, le doyenné du Calaisis, rattaché au diocÚse d'Arras, inclut la paroisse « Saint Bertin des Plaines de l'Oye » dont le lieu de culte à Oye-Plage est l'église Saint-Médard[50].

    Économie

    Revenus et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 32 679 €, ce qui plaçait Oye-Plage au 11 244 e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[51].

    Population active et emploi

    La population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait en 2013 Ă  3 629 personnes (3 876 en 2008), parmi lesquelles on comptait 66,1 % d'actifs dont 56,7 % ayant un emploi et 9,4 % de chĂŽmeurs[52]. Dans l'ensemble du dĂ©partement la proportion d'actifs Ă©tait de 68,8 %, dont 57 % ayant un emploi et 11,8 % de chĂŽmeurs[53].


    En 2013, on comptait 657 emplois dans la commune, contre 622 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune Ă©tant de 2 069, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] n'Ă©tait que de 31,8 %, ce qui signifie que la commune offrait un peu moins d'un emploi pour trois AnsĂ©riens actifs. Cet indicateur Ă©tait de 27,4 % en 2008[52]. En 2013, 18,3 % des AnsĂ©riens travaillaient dans la commune, 81,7 % dans une autre commune[54].

    Entreprises et commerces

    Au , Oye-Plage comptait 253 Ă©tablissements actifs, dont 10,3 % dans l'agriculture, 5,1 % dans l'industrie, 6,7 % dans la construction, et 63,2 % dans le commerce, transports et services[55].

    Culture locale et patrimoine

    Photographie montrant les mares devant l'observatoire dans la réserve naturelle du Platier d'Oye.
    Le Platier d'Oye : mares devant l'observatoire

    Langues

    Le flamand était encore parlé jusqu'au XIXe siÚcle[56].

    Photographie montrant l'Ă©glise Saint-MĂ©dard.
    L'Ă©glise Saint-MĂ©dard.

    Patrimoine naturel

    La rĂ©serve naturelle nationale du Platier d'Oye est situĂ©e en bord de mer dans la partie nord-est de la commune. ClassĂ©e en 1987, elle s'Ă©tend sur 391 ha, dont 141 hectares terrestres et 250 hectares sur le domaine public maritime. Elle protĂšge un ensemble de milieux littoraux favorable Ă  l'avifaune migratrice. Elle peut ĂȘtre visitĂ©e, avec ou sans guide. Fait remarquable elle est bordĂ©e Ă  l'Est comme Ă  l'Ouest de hutte de chasse.

    Toute la zone littorale est classĂ©e en zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de type I.

    La plage s'Ă©tend sur 9 000 mĂštres de longueur.

    Lieux et monuments

    La tour PenchĂ©e est un blockhaus construit en forme de clocher d'Ă©glise par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale. Son but Ă©tait de tromper les aviateurs anglais qui venaient bombarder des cibles allemandes et utilisaient des repĂšres visuels pour se diriger ; ce faux clocher pouvait ĂȘtre confondu avec celui de la ville, situĂ© quelques kilomĂštres plus au sud. Depuis la fin de la guerre, on a tentĂ© d'abattre ce bĂątiment Ă  l'aide d'explosifs. Cela n'a pas Ă©tĂ© suffisant. Maintenant la tour est inclinĂ©e d'une vingtaine de degrĂ©s, d'oĂč son nom.

    L'Ă©glise Saint-MĂ©dard a Ă©tĂ© construite au XVIe siĂšcle par les Anglais, qui possĂ©daient Calais, et elle dĂ©pendait alors de l'archevĂȘchĂ© de CantorbĂ©ry. L'Ă©glise actuelle a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e entre 1863 et 1880, la flĂšche datant de 1914, mais la tour qui subsiste date de 1553 et fut construite sous le rĂšgne de Marie Tudor, ce qui en fait la plus vieille construction de la commune et la seule tour anglaise subsistant dans le Calaisis. On ignore si c'est l'ensemble de l'Ă©glise qui fut alors construite, ou si la tour et la flĂšche furent seulement ajoutĂ©es Ă  une Ă©glise existante[57].

    Le monument aux morts date de 1920, mais l'inauguration officielle a lieu le . Il a coĂ»tĂ© 22 000 francs de l'Ă©poque. Avant il se trouvait dans le cimetiĂšre ; maintenant il se trouve prĂšs de la mairie. Le monument commĂ©more les guerres de 1914-18 et 1939-45.

    Au cimetiÚre communal se trouvent une section de tombes de guerre françaises et belges et une section de tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission (Oye-Plage Communal Cemetery).

    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Les tombes de guerre françaises et belges.
      Les tombes de guerre françaises et belges.
    • Les tombes de guerre de la CWGC.
      Les tombes de guerre de la CWGC.

    Personnalités liées à la commune

    • Vers 1170, Eustache d'Oye, fait partie de la cour de Baudouin II de GuĂźnes, comte de GuĂźnes. Celui-ci tient Ă  cette date une cour plĂ©niĂšre et solennelle Ă  GuĂźnes. Eustache est un des plĂšges (cautions) avec d'autres seigneurs, de la dĂźme qu'Adolphe d'AlĂšs engagea Ă  Pierre abbĂ© de l'abbaye Saint-MĂ©dard d'Andres moyennant un prix de 85 marcs d'argent. Baudouin II tient cette assemblĂ©e en tant que protecteur et avouĂ© de l'abbaye d'Andres, le jour oĂč Henry de Campagne (Campagne-les-GuĂźnes) devait combattre Ă  GuĂźnes contre le champion de Baudouin de Campagne son frĂšre[58].
    • En 1309, Mathilde, veuve de Jean Stextasin d'Oye, reconnait devant les Ă©chevins de Gravelines, devoir Ă  l'abbaye Notre-dame de Bourbourg une somme de 60 livres parisis de bon argent[59].
    • Le , sont donnĂ©es Ă  Madrid des lettres de chevalerie pour Charles d'Oye, seigneur de Ruchefay (Rougefay?), qui a servi pendant de nombreuses annĂ©es. À cette date, il est grand bailli (reprĂ©sentant du roi, en l'occurrence du roi d'Espagne, comte de Flandre) de Dunkerque, Gravelines, Bergues Saint-Winock (ancien nom de Bergues), Bourbourg. Son pĂšre François d'Oye, seigneur de Ruchefay, Ă©tait capitaine au rĂ©giment du marquis de Warembon, et issu de noble et ancienne famille des comtes d'Oye, du royaume de France, alliĂ©e aux Dixmude, Saint-Omer, (maison de Saint-Omer), Courteville, etc.[28].
    • Le metteur en scĂšne Julien Gosselin a grandi dans la commune[60].

    HĂ©raldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    D'azur à l'oie d'argent, becquée et membrée de sable, surmontée d'une couronne de vicomte d'argent.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'INSEE

    Références

    1. « proussel.voila.net/pages/noms_
 »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?).
    2. « Calcul de l'orthodromie », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Un territoire d'eau », sur le site de la communauté de communes de la région d'Audruicq (consulté le ).
    4. « Oye-Plage : son littoral », sur le site de la mairie (consulté le ).
    5. « Fiche cours d'eau - RiviÚre d'Oye (E4390600) ».
    6. Normales climatiques 1981-2010 : Dunkerque sur www.lameteo.org, consulté le 20 août 2016
    7. Le quartier des Escardines sous les eaux ; Aléas submersions marines : Oye-plage, risque de rupture et de débordement , article du journal La voix du Nord, publié le 27/03/2014
    8. Page Web consacré au Fort-vert, par Eden 62
    9. Jean Baptiste Duvergier Sirey (1827), Collection complĂšte des lois, dĂ©crets d'intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, traitĂ©s internationaux, arrĂȘtĂ©s, circulaires, instructions, etc, Vol.21 France, voir p. 521 et 524 (Livre numĂ©rique Google)
    10. « ZNIEFF 310007286 - Platier d’Oye et Plage du Fort Vert », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consultĂ© le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 d'Oye-Plage », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Calais », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    20. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Loi relative Ă  l’amĂ©nagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 288.
    25. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1979. p. 514.
    26. Albert Dauzat, Jean Dubois et Henri Mitterand, Dictionnaire Ă©tymologique et historique du français, Éditions Larousse, 1984, p. 507b
    27. Source : Jean Platiau, cité par le site Web de la mairie.
    28. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 32, lire en ligne
    29. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
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    32. Le maire Olivier Majewicz quitte le Parti socialiste : « Je ne m’y retrouve plus », La Voix du Nord, article du 9 novembre 2017.
    33. B. B. (CLP), « Oye-Plage : le maire Olivier Majewicz rĂ©Ă©lu avec 65,69 % des voix : À Oye-Plage, le suspens n’aura pas durĂ© longtemps. En effet, la liste conduite par Olivier Majewicz, maire sortant, a rĂ©coltĂ© 1 857 voix, soit prĂšs du double que la liste emmenĂ©e par Muriel Hantschootte, conseillĂšre municipale d’opposition (970 voix) », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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    58. André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 68-69, lire en ligne.
    59. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplÎmes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VIII, Année 1309.
    60. Brigitte Salino (Avignon, envoyĂ©e spĂ©ciale), « Avignon : Julien Gosselin, heureux prĂ©sage », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
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