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Loon-Plage

Loon-Plage (prononcé [lon plaʒ] ; Loon en néerlandais) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Loon-Plage
Loon-Plage
Loon-Plage vu de la rue Georges Pompidou.
Blason de Loon-Plage
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Éric Rommel
2020-2026
Code postal 59279
Code commune 59359
Démographie
Gentilé Loonois(es)
Population
municipale
6 083 hab. (2020 en diminution de 2,7 % par rapport à 2014)
Densité 171 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 59′ 41″ nord, 2° 13′ 14″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 25 m
Superficie 35,67 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Dunkerque
(banlieue)
Aire d'attraction Dunkerque
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grande-Synthe
Législatives Quatorzième circonscription
Localisation
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Loon-Plage
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Loon-Plage
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Loon-Plage
Liens
Site web http://www.loonplage.org

    La commune a été classée quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris[1].

    Géographie

    Situation

    Loon-Plage se trouve dans le Westhoek français au bord de la mer du Nord, entre Calais et Dunkerque.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Loon-Plage
    Mer du Nord Mer du Nord Dunkerque
    Gravelines Loon-Plage
    Saint-Georges-sur-l'Aa Craywick Brouckerque, Spycker

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 715 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Loon-Plage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[18] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (51 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (19,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,3 %), zones urbanisées (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %), prairies (3,2 %), eaux continentales[Note 8] (1,4 %), eaux maritimes (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), zones humides côtières (0,1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Transports en commun

    La commune est desservie par les lignes C4A, 23 et N1 du réseau DK'BUS.

    Toponymie

    Entrée de l'agglomération

    Histoire

    Avant la Révolution française de 1789

    Au commencement, Loon-Plage n'était qu'une île. L'assèchement du territoire a permis au village de se voir définitivement rattaché à la plaine à la fin du XIe siècle.

    Jusqu'à la Révolution française, Loon-Plage dépend de la châtellenie de Bourbourg. La commune est le siège d'une ammanie (l'amman représente le châtelain avec des pouvoirs administratifs et de justice) qui recouvre la paroisse de Loon[28]. L'ammanie comprenait sept fiefs dont l'ammanie elle-même. L'ammanie appartenait jusqu'en 1782 au marquis de Servile[29].

    Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[30].

    En 1194, Philippe, abbé de l'abbaye Saint-Winoc de Bergues, Étienne, abbé de Balanciis (?), et Mathilde, abbesse de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg, déclarent que les habitants de Lon cèderont à l'abbaye de Cercamp, leurs droits sur certains fossés et terrains, moyennant 40 livres de Flandre[31].

    À la fin du XIIe siècle, Loon a une réelle existence mais le village est menacé à tout moment d'inondations ou de guerre. Sa position particulière, zone frontalière, aujourd'hui considérée comme un avantage, constituait à l'époque un handicap lourd. Le territoire de Loon a été victime de nombreuses guerres féodales.

    L'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer possède le patronat de Loon (le contrôle de l'église de la paroisse) : en 1230, le pape Grégoire IX accorde à l'abbé et aux religieux de l'abbaye le droit de présenter à l'évêque (de Thérouanne) deux prêtres de plus pour desservir les grandes paroisses, notamment Gravelines et Loon, dont ils ont le patronat[32].

    Le village souffre comme toute la châtellenie de Bourbourg dans la deuxième moitié du XVIIe siècle lors de l'affrontement entre la France (sous les rois Louis XIII et Louis XIV) et l'Espagne. Pendant presque cinquante ans, le pays connait une situation de guerre quasi permanente avec les destructions associées. En 1657, les Espagnols en retraite ravagent le village[33].

    De 1756 à 1790, c'est l'époque durant laquelle le village de Loon a pris définitivement sa physionomie.

    Seigneurs de Loon Plage

    Plusieurs seigneuries étaient situées en totalité ou en partie sur Loon Plage. Sont retranscrits ci-dessous les éléments relatifs aux deux plus importantes d'entre elles.

    Ammanie de Loon-Plage
    • En 1458, l'ammanie ou mayerie de Loon appartient à Pierre de Warhem.
    • Elle passe ensuite à Copkin de Warhem, fils de Robert.
    • Vers 1517, le titulaire en est Jooskin de Doys, demeurant à Furnes.
    • Pierre de Voys, seigneur de Rudevoorde, époux de Marguerite van der Meers, en hérite.
    • En 1637, l'ammanie passe à Jean-Baptiste de Doys, fils de Pierre.
    • En 1671, est retrouvé Jean-François de Doys, fils de Jean-Baptiste.
    • En 1688, lui succède Pierre Joseph de Doys, fils du précédent.
    • Lequel la transmet à son fils Georges Antoine de Doys.
    • En 1710, le titulaire est François Dominique de Doys, écuyer, seigneur de Santvoorde, Oost-Cappel.
    • Georges de Massol, fils de Guillaume et d'Antoinette Constance de Doys, marquis de Serville la détient ensuite.
    • En 1782, l'ammanie est transmise par les précédents à François, comte de Ligondès, époux d'Odette Massol de Serville, domicilié au château Beaudot en Cambrésis.
    • Ceux-ci la vendent en 1784-1785 à Jean-Baptiste Wandewalle de Westhove, avocat et collègue de la Noble Cour de Cassel, domicilié à Hazebrouck[34].
    Seigneurie de Ribemont

    Il s'agissait d'une bergerie de 250 mesures (environ 110 hectares) érigée en seigneurie, donné par le comte de Flandre Robert le Frison à Anselme, châtelain de Ribemont (département de l'Aisne), dit également Anselme de Bouchain, qui la céda à l'abbaye Saint-Nicolas-des-Prés de Ribemont. Elle passa ensuite au chapitre Notre-Dame de Thérouanne, puis après la destruction de Thérouanne par Charles Quint en 1559, et la partition du diocèse de Thérouanne entre ceux de Boulogne-sur-mer, de Saint-Omer et d'Ypres, au chapitre d'Ypres. Vendue ensuite à des civils, les derniers possesseurs seront des membres de la famille Deschodt, échevins puis bourgmestre puis maire de Bourbourg. Le dernier possesseur de la seigneurie, avant la suppression des titres de noblesse par la Révolution française, Jean-Baptiste Philippe Deschodt (1757-1832) signait Deschodt de Rybemont[35].

    Depuis la Révolution française

    En 1800, la ville accède donc à son indépendance.

    En 1889, le nom de la commune change pour éviter toute confusion avec Laon, une ville du département de l'Aisne. Le conseil propose alors le nom de Loon-Plage. Loon-Plage devient alors une station balnéaire, un casino et un hôtel seront construits et des animations seront faites.

    À la même époque, la commune a une gare située sur la ligne Bourbourg-Dunkerque[36].

    Première guerre mondiale

    Pendant la première guerre mondiale, Loon-Plage est à l'arrière du front qui part de Nieuport, suit le cours de l'Yser vers les monts des Flandres. En 1916 et 1917, le village placé sous l'autorité du commandement d'étapes (service de l'armée organisant le stationnement et le passage de troupes en arrière du front) de Gravelines, de même que Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, Saint-Pierre-Brouck, Cappelle-Brouck, Grande Synthe,...est le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), de décision de fermetures temporaires d'établissements, notamment les cabarets ayant servi à boire aux soldats en dehors des heures réglementaires, et plus spécifiquement à Loon-Plage stationne un poste de marins[37]. Loon-Plage accueille en août 1917, dans un camp situé aux Dunes et près de la gare des soldats britanniques[38] et en février 1918 un hôpital britannique[39].

    Installation d'un camp de réfugiés près du terminal des ferries

    La guerre du Kosovo (1998-1999) met des réfugiés économiques sur la route de l’Angleterre. N’arrivant pas à embarquer à Calais, les réfugiés s’entassent dans le terminal des ferries, puis dans les rues de Calais. Pour loger 80 réfugiés, le préfet réquisitionne le hangar Bore sous le « dispositif d’accueil des réfugiés du Kosovo ». La municipalité de Loon-Plage, par l’intermédiaire du CCAS (Centre communal d’action sociale), fournit des repas chauds le soir aux migrants[40] - [41]. Le , le hangar est fermé. La même année, l’État ouvre le camp de Sangatte. En 2002, ce camp est fermé à son tour, obligeant les migrants principalement des afghans[42], à se disperser sur le littoral. Certains réfugiés vont au terminal des ferries de Loon-Plage pour tenter le passage en grimpant dans un camion la nuit. Le jour, ils dorment dans des tentes ou cabanons sur un terrain derrière Dailyfresh non loin du terminal de Loon-Plage appartenant au port autonome de Dunkerque. Emmaüs, le Secours Catholique, les Eclaireurs de France, des médecins et infirmières leur apportent de la nourriture, vêtements et soins[43]. En 2006, une cinquantaine de personnes dont une femme originaire de la Corne de l'Afrique vivent dans le camp. Ils sont appelés « migrants », « clandestins », « réfugiés » ou encore « Kosovars »[44].

    Le , une centaine de migrants vivent dans le camp[45]. Le , la police arrête une cinquantaine de migrants en majorité afghans, mais beaucoup ont réussi à fuir[46]. Le , une cinquantaine de migrants sont arrêtés à nouveau[47]. Le , les pluies inondent le camp qui patauge dans la boue. Sans autorisation du port autonome de Dunkerque, le diacre Jean-Marie Devulder et François Braure, un négociant en pompes funèbres, creusent une tranché d’évacuation des eaux avec une pelleteuse. Inquiet pour ses canalisations de gaz et des câbles électriques enterrés, le port porte plainte : mardi , Jean-Marie Devulder et François Braure, sont convoqués à la PAF de Saint-Pol-sur-Mer[48]. En 2010, le camp de Loon-Plage a été démantelé deux fois, le et le . Entre 70 et 80 personnes y vivent : 70 % d’Afghans et d’Irakiens, 20 % d’Iraniens, 6 % de Vietnamiens, des Pakistanais, des Soudanais, et des Albanais. Il n’y a presque pas de femmes. La population est jeune, entre 15 et 25 ans : 30 % se déclarent mineurs. Certains sont là depuis 8 mois. D’autres ont réussi à passer en Angleterre puis ont été expulsés en Grèce et sont revenus à Loon-Plage[49]. Chaque semaine, le camp est reconstruit puis démantelé [50], obligeant les migrants à déménager au camp de Téteghem ou au camp de Grande-Synthe. De-là, sitôt la nuit tombée, des dizaines de migrants montent à bord de la ligne de bus A qui relie Dunkerque à Gravelines. Les premiers montent à Grande-Synthe pour descendre à 18 h 17 à l'arrêt Maison-Blanche à Loon-Plage. Les autres poursuivent jusqu'à Gravelines puis rejoignent Calais. À partir de 20 h, l'énorme parking où stationnent les routiers et patrouillent les 77 policiers de la PAF, s'anime. Les migrants font des allers-retours une bonne partie de la nuit le long de la route entre le rond-point des hôtels et le terminal ferry de Loon-Plage pour tenter d’embarquer pour l’Angleterre. Malgré cinq mois d’essais, beaucoup n’arrivent pas à passer et descendent à l’arrêt de bus à Ghyvelde pour tenter en Belgique[51].

    Mardi , entre 6 heures et 11 heures du matin, la PAF a attrapé 17 migrants tentant de grimper dans des camions au terminal ferry de Loon-Plage[52]. En , deux migrants décèdent dans l'incendie d'un camion au terminal ferry de Loon-Plage[53]. Le un homme de nationalité polonaise tente de faire passer une Irakienne et son bébé cachés sous une couverture à l’arrière de sa Chrysler Voyager. Il est repéré au terminal ferry et arrêté puis condamné à six mois de prison ferme avec trois ans d’interdiction de territoire français[54]. Dans la nuit du lundi au mardi , un homme de nationalité britannique a tenté de faire passer quatre Irakiens dans une camionnette. Il est repéré au car-ferry de Loon-Plage et arrêté puis condamné à six mois de prison avec trois ans d’interdiction de venir en France[55]. Le , en raison de l’afflux de migrants dans les bus DK’Bus, ces derniers ne peuvent plus stopper et prendre d’autre usagers aux arrêts situés dans la commune. Le vice-président chargé des Transports, Damien Carême, a doublé la ligne A[56] : « Celui de 7 h, au départ de Gravelines et certains à partir de 18 h 45 au niveau de Grande-Synthe, dans le sens Dunkerque-Gravelines ». Début , l’espace entre le rond-point des hôtels et le parking des camions est débroussaillé pour éviter l’installation d’un nouveau camp. Du coup, les matinées de la police aux frontières de Loon-Plage sont un peu plus calmes. Le nombre de découvertes quotidiennes de migrants a chuté « aux environs de 20, quant à la fin du mois de , il y en avait dans quasiment tous les camions » dont « quelques familles érythréennes », des Kurdes et Irakiens entre 16 et 21 ans. La première clôture de deux kilomètres autour du nouveau terminal ferry de Loon-Plage (ouvert dans la nuit du 15 au ) a fait chuter le nombre de candidats clandestins. Une deuxième clôture doublera la première, en créant une sorte de sas toujours dans le but d’éviter le passage des migrants[57].

    Héraldique

    Les armes de Loon-Plage se blasonnent ainsi :

    D'or semé de billettes de sable, et un lion du même, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout.

    Politique et administration

    La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).

    Tendances politiques et résultats

    Salle du conseil municipal

    Liste des maires

    Éric Rommel, maire, et Vincent Jeannekin, adjointe, au conseil municipal, 25 juin 2018

    Maire de 1800 à 1827 : Alexis Louis Longueval, cultivateur.

    Maire de 1827 à 1840 : Dominique Devos.

    Maire de 1840 à 1843 : Romain Geerssen (Décède le 23 octobre 1843).

    Maire de 1843 à 1846 : Jérémie Landron, précédemment adjoint au maire.

    Maire de 1846 à mars 1848 : Dominique Devos, précédemment adjoint au maire.

    Maire de mars 1848 à 1849 : Alexis Longueval, cultivateur (décède le 17 janvier 1849).

    Maire de 1849 à 1852 : Jérémie Landron, cultivateur, meunier.

    Maire de 1852 à 1861 : Pierre Longueval.

    Maire de 1861 à 1874 : Jean Vandenbavière.

    Maire de 1874 à 1881 : Joseph Cocquillier.

    Maire de 1881 à 1895 : Hippolyte Fetel-Devos.

    Maire de décembre 1895 à mai 1896 : Alfred Devos.

    Maire de mai 1896 à 1908 : Jean Baptiste Bury[58].

    Maire de 1908 à 1914 : Alfred Devos[59].

    Maire de 1922 à 1925 : N. Courcot[60].

    Maire de 1925 à 1939 : P. Matrenghem, conseiller d'arrondissement[61].

    Maire de 1951 à 1954 : A. Renaut[62].

    Maire de 1954 à 1959 : M. Louf[63].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1840 1843 Romain Geerssen
    1844 1846 Jérémie Landron
    1848 1848 Alexis Longueval Cultivateur propriétaire
    1959 1976 René Courcot
    1976 mars 1985 Régis Fauchoit RL
    (DVG)
    Député de la 12e circonscription du Nord[64] (1993 → 1997)
    Conseiller général du canton de Gravelines (1985 → 1998)
    mars 2001 Jean-Claude Delalonde PS Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque[65] (1985 → 2001)
    Conseiller général du canton de Gravelines[66] (1998 → 2011)
    En cours Éric Rommel PRG Vice-président de la Communauté urbaine de Dunkerque[67] (depuis 2001)
    Conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais[68] (2010 → 2015)
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].

    En 2020, la commune comptait 6 083 habitants[Note 9], en diminution de 2,7 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0001 1851 2281 3561 6341 6621 7331 8451 836
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0352 0602 1772 2902 3162 3212 3102 4702 704
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 6352 7622 8062 7012 6582 5872 6562 7143 041
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    3 3974 3705 6035 4826 4356 5106 2436 2146 293
    2017 2020 - - - - - - -
    6 1936 083-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[71] puis Insee à partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 3 015 hommes pour 3 124 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,6
    5,0
    75-89 ans
    7,3
    14,0
    60-74 ans
    14,8
    22,4
    45-59 ans
    22,0
    19,2
    30-44 ans
    19,0
    17,3
    15-29 ans
    16,2
    21,8
    0-14 ans
    20,0
    Pyramide des âges du département du Nord en 2018 en pourcentage[74]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    Le monument aux morts devant la mairie.

    L'office de tourisme renseigne les visiteurs sur les particularités de la ville.

    • Un monument dédié à des soldats de la Première Guerre mondiale de la région est érigé en face de la mairie.
    • Terminal méthanier de Loon-Plage, mis en service le après cinq années de construction.
    • Parc Galamé (base de loisirs nature).

    Personnalités liées à la commune

    • Annabelle Varane, élue miss Nord Pas de Calais 2019.
    • Lucas Pouille, né le à Grande-Synthe, tennisman professionnel, s'entraînait durant son enfance au centre de tennis de Loon-Plage.
    • Justine Somers, Miss Flandre 2010 pour Miss Nationale-Geneviève de Fontenay.

    Enseignement

    Ball Trap club : BTCLN

    Sports

    Le ministère des sports a décompté 48 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[75].

    • Motocross, quad, 4x4 : Ronde des sables de Loon-plage
    • La course pédestre « Loon-Plage, j'y cours !!! »
    • Tennis Club de Loon Plage
    • Football (DHR)
    • Basketball (Nationale 1)
    • Arts martiaux Loonois
    • Cyclisme
    • Yoga
    • Danse
    • Amicale Bouliste
    • Tir à l'Arc
    • Tennis de Table
    • Twirling Bâton
    • Salle de sport équipée

    Culture

    • Musée des jeux traditionnels
    • Médiathèque Municipale Marcel Pagnol
    • École de musique groupe local « Paul Emile Victor » des éclaireuses et éclaireurs de France situé à la ferme Galamé.
    • Festival Het Lindeboom qui a lieu tous les ans au mois de juillet et regroupe des musiciens de culture celtique ou traditionnelle (Matmatah, Manau, Alan Stivell ou encore Tri Yann y ont participé)
    • Salle Coluche (salle de concert et de spectacle).
    • Salle Marcel Rommel (salle multisports).
    • Carnaval
    • Festival de la toupie (salle Coluche)

    Économie

    Un marché se tient chaque dimanche matin sur la commune.

    Se situe à Loon-Plage le terminal méthanier du port de Dunkerque, mis en service le 1er janvier 2017 et depuis en croissance permanente, en particulier en 2019. Cette installation est source de revenus pour la commune. Les investissements se poursuivent pour augmenter les capacités du site[76].

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Site des Villes et Villages Fleuris
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station Météo-France Dunkerque - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Loon-Plage et Dunkerque », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Dunkerque - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Loon-Plage et Boulogne-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Dunkerque », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Dunkerque », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    24. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    28. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 32.
    29. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 66.
    30. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
    31. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome III, Année 1194.
    32. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1230.
    33. Edmond de Coussemaker, «Document inédit pour servir à l'histoire des guerres de Flandre et à celle de la ville et châtellenie de Bourbourg », dans Mémoires de la Société dunkerquoise d'encouragement aux sciences, aux lettres et aux arts, Année 1856, pages 166 à 221, page 186, lire en ligne.
    34. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 87 à 90.
    35. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, 2001, p. 263 à 265.
    36. Journal de Bourbourg Année 1888
    37. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
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