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Coluche

Michel Colucci, dit Coluche, est un humoriste et comédien français, né le à Paris 14e et mort le à Opio (Alpes-Maritimes).

Coluche
Portrait de Coluche sur une peinture murale
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  41 ans)
Opio
SĂ©pulture
Nom de naissance
Michel GĂ©rard Joseph Colucci
Nationalité
Activités
Période d'activité
Conjoints
VĂ©ronique Colucci (de Ă  )
Fred Romano (de Ă  )
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
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Distinction
signature de Coluche
Signature

Fils d'un immigré italien et d'une Française, Michel Colucci grandit à Montrouge. Il adopte le pseudonyme « Coluche » à l'âge de 26 ans, au tout début de sa carrière. Revendiquant sa grossièreté mais, selon lui, « sans jamais tomber dans la vulgarité », Coluche donne très tôt un style nouveau et sarcastique par sa liberté d'expression au music-hall, en brocardant notamment les tabous et valeurs morales et politiques de la société contemporaine. En 1975, il devient célèbre en parodiant un jeu télévisé : Le Schmilblick.

Avant 1976, il occupe des rôles de second plan au cinéma avant de camper des personnages plus centraux, comme dans L'Aile ou la Cuisse, puis de tenir le haut de l'affiche durant les années 1980, essentiellement pour des comédies. En 1977, il passe à la réalisation en réalisant Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine avec Marc Monnet. Il connaît de grands succès avec Inspecteur la Bavure (1980), Le Maître d'école (1981), Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ (1982), Banzaï (1983), La Femme de mon pote (1983) ou encore La Vengeance du serpent à plumes (1984). En 1984, il obtient un César du meilleur acteur pour son rôle dramatique dans Tchao Pantin de Claude Berri.

Tour à tour provocateur ou agitateur par ses prises de position sociales, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 1981 avant de se retirer, à la suite de pressions et de menaces. Jouissant d'une énorme popularité et très apprécié du public, il fonde en 1985 l'association Les Restos du cœur, relais d'aide aux plus pauvres, quelques mois avant de mourir dans un accident de moto en ayant percuté un camion.

Biographie

Montrouge

Michel Colucci naît le , à la maternité Notre-Dame de Bon Secours dans le XIVe arrondissement de Paris[1]. Il a une sœur aînée, Danièle, née en 1942. Leur mère, Simone Bouyer dite Monette (1920-1994), est employée chez le fleuriste Baumann, boulevard du Montparnasse[2]. Leur père, Onorio Colucci, né à Casalvieri (région du Latium) en Italie[N 1], est peintre en bâtiment[3]. Ce dernier, né le 29 novembre 1916, meurt le 31 octobre 1947, à 30 ans, d'une poliomyélite et son épouse doit élever seule ses deux enfants. Délaissés par la belle-famille (à l’exception notable de Maria, la mère d’Onorio qui passe encore les voir)[4], Monette, Danièle, future épouse de René Metge, et Michel vivent ensemble dans une pièce et une cuisine. Bien qu’elle renonce à son métier de fleuriste pour élever ses enfants, Monette retrouve quelques petits emplois qu’elle doit parfois cumuler pour obtenir un salaire de misère[2]. Souffrant d’une grave scoliose, elle doit suivre des traitements à Berck lors d'un été où elle emmène ses enfants. Malgré toutes ces difficultés, elle garde espoir en l’avenir et adopte le mode de vie des classes sociales plus aisées, veillant à ce que ses enfants soient « bien mis » (correctement vêtus)[2]. Michel n’apprécie pas cette fracture entre la réalité et les aspirations de sa mère et, à propos de ses vêtements qui tranchent avec ceux des autres enfants du quartier, il lui reprochera de l’habiller comme une fille[N 2].

Loin des rêves maternels, Michel choisit Montrouge (banlieue sud de Paris) où il traîne avec ses copains. Le travail scolaire ne le passionne pas et il fait rire ses camarades de classe, en tenant tête à l’instituteur[N 3]. Son parcours scolaire s’arrête au Certificat d'études primaires, racontant qu'il l'a raté volontairement en juin 1958[5], pour avoir fait une seule faute à la dictée le matin et ainsi avoir selon lui fait ses preuves, il ne juge pas utile d’y retourner l’après-midi[2], ce que dément sa mère en 1987 : « Contrairement à ce qu'on raconte, il a eu son certificat d'études » en précisant que, avant l'examen, elle lui avait fait faire dix fois la même dictée et que c'est le texte sur lequel il s'était entraîné qui est tombé le jour de l'examen[6]. Quand il n’est pas à l’école, il traîne avec ses copains de la « bande Solo », du nom de la cité : « la Solidarité ». Accompagné généralement de Bouboule (Alain Chevestrier[N 4]), il cumule les petits larcins et a régulièrement affaire à la police. Tous deux vont même jusqu’à s’essayer à des méfaits plus graves comme l’agression physique ; mais, en tentant de dérober le sac d’une vieille dame, ils se font tirer dessus par un passant. Coluche, qui avait alors une quinzaine d'années, mettra longtemps avant de relater cet épisode de sa vie dont il a honte[2].

Ce comportement exaspère Monette qui s’interroge de plus en plus vivement sur l’avenir de son fils. Il s'essaie alors à de petits boulots, qu'il n'arrive pas à garder bien longtemps. Ainsi, il est tour à tour télégraphiste, céramiste, garçon de café, livreur, apprenti-photographe, assistant-préparateur en pharmacie, photostoppeur, aide-pompiste, assistant de marchand de fruits et légumes ou encore fleuriste[7]. Durant cette période, il s'intéresse à la musique. Comme beaucoup de jeunes de sa génération, il est fan de rock 'n' roll, d’Elvis Presley, de Johnny Hallyday, des Chaussettes Noires, des Beatles. Toutefois, il voue également une profonde admiration à Georges Brassens. Pour ses 21 ans, sa mère lui organise son anniversaire dans l'arrière-boutique du magasin de fleurs et lui donne un chèque en blanc qu'il a le droit d'utiliser dans la limite de 500 francs, il court aussitôt s'acheter une guitare chez Paul Beuscher, dont il joue sans jamais avoir appris[2].

Errances Ă  Paris

Le Théâtre de la Vieille Grille à Paris.

Peu à peu, il s’éloigne de Montrouge, à la recherche d’une autre vie que celle que lui réserve cette cité. Il traîne dans Paris, s’intéresse sans suite au métier de comédien ou à l'univers des sports mécaniques, touche un peu au bricolage. Puis il travaille quelque temps chez un fleuriste de l’île de la Cité. En 1964, incorporé dans le 60e régiment d'infanterie de Lons-le-Saunier, il fait de la prison pour insubordination. De retour à la vie civile, il travaille comme fleuriste avec sa mère, à la boutique qu'elle vient d'ouvrir à Paris, rue d’Aligre, puis dans un local plus vaste près de la gare de Lyon. Il estime ce travail peu intéressant et le quitte brusquement, ce qui lui vaut de se brouiller provisoirement avec sa mère[2].

À la fin des années 1960, il décide de se lancer dans la musique. Entre 1966 et 1967, il interprète certaines chansons de Boby Lapointe, Boris Vian, Charles Trenet, Georges Brassens, Léo Ferré, Yves Montand, aux terrasses des cafés des quartiers de la Contrescarpe et de Saint-Michel. Il s’associe avec des musiciens rencontrés sur place, comme Xavier Thibault et Jacques Delaporte, futurs fondateurs du Grand Orchestre du Splendid ainsi que le guitariste et flûtiste Jean-Claude d'Agostini, dit « Le Bœuf » futur membre de la troupe « Le Vrai Chic parisien », avec lesquels il crée le groupe éphémère « Les Craignos Boboys ». Il se rapproche ensuite du monde des cabarets. Tout en étant plongeur dans la restauration, il se produit sur la scène du cabaret Chez Bernadette, dans le quartier de la Montagne Sainte-Geneviève à Paris. Il y fait la connaissance de Georges Moustaki, qui l'héberge et le soutient financièrement. Toujours à Paris, il se produit dans d'autres cabarets : La Galerie 55, rue de Seine, Le Port du Salut, rue Saint-Jacques ou La Vieille Grille, rue du Puits-de-l'Ermite. Il travaille ensuite au cabaret La Méthode, rue Descartes, comme barman et régisseur. Il y rencontre France Pellet et son frère, Alain Pellet, avec lesquels il se produit sous le nom des « Tournesols ». Il y rencontre également Romain Bouteille, qu'il va présenter toute sa vie comme son modèle[2] - [N 5].

Café de la Gare

Le Café de la gare à son adresse actuelle, en 2013.

Avec Romain Bouteille, il est présent dès l'origine du Café de la Gare, inauguré officiellement le . Ce lieu symbole du café-théâtre réunit une bande de jeunes comédiens d'horizons différents, dont beaucoup deviendront célèbres, tels que Patrick Dewaere, Henri Guybet, Miou-Miou sa compagne d'alors, Martin Lamotte… Parmi les parrains du Café de la Gare on compte également Georges Moustaki, Jacques Brel, Jean Ferrat, Jean Yanne, Leni Escudero, Pierre Perret, Raymond Devos et l'équipe de la revue Hara-Kiri. Plus tard, Thierry Lhermitte, Rufus, Renaud Séchan, Josiane Balasko, Gérard Lanvin, Gérard Depardieu, Diane Kurys, Coline Serreau, Anémone ou encore Gérard Jugnot rejoignent la nouvelle troupe ou viennent commettre une collaboration ponctuelle. Selon Romain Bouteille, ses problèmes d'alcool le rendent exécrable voire violent[8]. Lors de la préparation de la pièce Des boulons dans mon yaourt au Café de la Gare en 1970, une bagarre l'oppose ainsi à Bouteille et à son ami Patrick Dewaere. Il va jusqu'à brandir un tesson de bouteille et menacer l'entourage ; Dewaere parvient à le contenir mais il se voit dès lors contraint de quitter la troupe[N 6].

Télévision

En , Jacques Martin le recommande à Georges Folgoas, producteur de Midi magazine, pour faire équipe avec Danièle Gilbert, sur la première chaîne de l'ORTF. L'expérience ne dure que cinq jours.

Premiers rĂ´les

Durant la fin des années 1960 et le début des années 1970, il est engagé sur plusieurs tournages de séries télévisées françaises de l'ORTF (Madame êtes-vous libre ? avec Denise Fabre puis La Cloche tibétaine avec Philippe Léotard). Au cours de cette période, à l'instar de ses collègues de café-théâtre, il apparaît dans des spots publicitaires à la radio et à la télévision. En 1970, il campe un petit rôle dans son premier long-métrage, Le Pistonné réalisé par Claude Berri dont il devait initialement jouer le premier rôle, dévolu finalement à Guy Bedos[9].

Le Vrai Chic parisien

En novembre 1971, il fonde une autre troupe, Au vrai chic parisien - Théâtre vulgaire, puis Le vrai chic parisien. Le premier spectacle s'intitule Thérèse est triste, avec une affiche réalisée par son ami Jean-Marc Reiser.

Il rencontre à cette période sa future épouse Véronique Kantor (1948-2018[10]), alors étudiante de « bonne famille » qui se destine au journalisme. Il l'épouse le (et divorcera en 1981). Ils ont deux garçons, Romain en 1972 et Marius en 1976.

Toujours à cause de son comportement et de ses addictions, il quitte sa troupe une nouvelle fois et se lance dans une carrière solo.

Carrière solo

Henri Giraud, l'un des sosies de Coluche, dans son numéro en 2010.

Son premier sketch, C'est l'histoire d'un mec, tourne en dérision la difficulté de raconter une histoire drôle. Ses sketches suivants lui valent rapidement un succès populaire qui ne se démentira plus : « Il inventait pour les années 1970 une image de pauvre urbain, bonne pâte mais à court d'idées, empêtré dans les mots, raciste faute de mieux, ballotté par la publicité et les jeux radiophoniques[11]. » Il revendique sa grossièreté : « Toujours grossier, jamais vulgaire »[N 7].

Au printemps 1974, l'impresario et producteur Paul Lederman lui offre le théâtre La Bruyère pour y prolonger Thérèse est triste, mais c'est un fiasco. Il devient alors son propre impresario, Claude Martinez devenant son associé. Dans le même temps, Coluche joue pour la première fois des sketchs en solo, sur la scène du Vrai Chic parisien, puis au Café de la Gare[12].

C'est dans ce spectacle qu'apparaissent sa célèbre salopette OshKosh à rayures bleues des fermiers américains, son tee-shirt jaune, ses brodequins citron et son nez peint en rouge[13]. Il y met en scène ses personnages favoris, des beaufs grossiers, incapables de s'exprimer correctement, haineux. Le 10 mars 1974, il signe le contrat d'un premier disque : l'album des Adieux.

Comme humoriste, Coluche apparaît pour la première fois en solo à la télévision le , dans une émission de variétés diffusée le soir de l'élection présidentielle et présentée par Jean-Claude Brialy[14]. Les variétés sont régulièrement interrompues par les interventions politiques. Coluche interprète L'Histoire d'un mec, juste avant l'allocution du perdant de l'élection présidentielle, François Mitterrand, en retard.

Du 15 février au [15], il se produit en vedette à L'Olympia, avec le spectacle Mes adieux au music-hall. En 1975, il est en tournée à travers la France, lorsque toutes les radios diffusent son pastiche du jeu télévisé de Guy Lux, le Schmilblick[N 8]. Dans ce sketch apparaît un futur personnage célèbre de l'humoriste : papy Mougeot.

En 1976, il remonte la pièce Ginette Lacaze à l'Élysée Montmartre avec les comédiens du Splendid, auxquels il a offert des Mobylette pour leurs déplacements entre deux scènes parisiennes ou les tournages.

En 1977, il réalise le film Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine dans lequel il campe le rôle principal, le roi Gros Pif. Ce film représente son unique expérience de réalisateur. À partir de cette période, il habite une petite maison dans le 14e arrondissement de Paris, rue Gazan[16].

Rue Gazan, La maison de Coluche, où il va préparer sa « campagne » en 1980.

En plus de sa carrière de comique au théâtre, il joue à cette époque dans plusieurs comédies à succès au cinéma, dont L'Aile ou la Cuisse en 1976 avec Louis de Funès, Claude Gensac et Marcel Dalio sous la direction de Claude Zidi, une production de Christian Fechner.

La radio

Coluche a donné son nom à l'un des studios de la station d'Europe 1.

Du au , il coanime avec Robert Willar et Gérard Lanvin assistés de Didier Jallier (dit « Jean-Jean »[17]), l'émission sur Europe 1 (de 15 h 30-17 heures), On n'est pas là pour se faire engueuler dont le titre vient de la chanson de Boris Vian. Malgré l'adhésion du public, son ton provocateur le fait renvoyer. Il triomphe dans le même temps tous les soirs au Gymnase.

Engagé de nouveau, il passe en janvier 1980 à RMC (de midi à 13 heures), le « directeur de la station, Michel Bassi, a seulement demandé que soit épargnée la famille princière, détentrice de 17 % des actions de la station »… Embauché pour trois mois, Coluche prend l'antenne par un : « Bonjour, nous sommes en direct du rocher aux putes », puis glisse un calembour sur la princesse Caroline de Monaco (« T'as vu Monte-Carlo ? Non, j'ai vu monter Caroline. »)[18] avant d'être remercié une fois de plus, au bout de quinze jours pour « incompatibilité d'humeur »[19]. Il part sans demander un seul centime, sauf pour l'équipe qui a travaillé pour lui ainsi que pour son copain Romain Goupil.

« Ils m'ont viré parce que je leur plaisais pas. C'est normal que je leur plaise pas avec le type de public qu'ils ont. J'voyais pas bien ce que les gens de Monte-Carlo pouvaient aimer en moi ! »

Après sa période d'interdiction d'antenne sur l'ensemble des radios et télévisions françaises, Coluche profite de la libéralisation de la bande FM. Il participe au lancement de la station RFM fondée par le journaliste Patrick Meyer, en juin 1981. Alors que sa concurrente NRJ n'existe pas encore, cette station, qui a de gros moyens de diffusion, dérange le pouvoir et va être brouillée durant plusieurs années à partir du , soit un total de quatre cent vingt-trois jours. Coluche se maintient à l'antenne durant trois mois, du au . À l'issue de cette période, il proteste publiquement contre ce brouillage, déguisé en père Noël, en se rendant le au ministère de la Communication, remettant au ministre Georges Fillioud une pétition de six cent mille personnes en soutien à RFM.

Élection présidentielle

Coluche n'est pas le premier humoriste à se présenter à une élection présidentielle. En 1965, Pierre Dac, artiste que Coluche admirait, s'est porté candidat mais à la demande de l'Élysée par fidélité au chef de la France libre, l'ancien résistant renonce et se retire[20].

Le , Coluche organise une conférence de presse où il annonce son intention de se présenter à l'élection présidentielle de 1981, avec des slogans tels que « Avant moi, la France était coupée en deux. Maintenant elle sera pliée en quatre » ou encore « Coluche, le seul candidat qui n'a pas de raison de mentir ».

Certains y voient une blague, pourtant un sondage le crédite de 16 % d'intentions de vote et il est soutenu par des intellectuels tels que Pierre Bourdieu, Félix Guattari et Gilles Deleuze. Cette candidature inquiète les équipes de campagne des principaux candidats « de tous bords » comme le déclare l'humoriste lui-même quelques années plus tard. Parmi ceux-là, François Mitterrand y voit une menace potentielle ; il charge deux responsables du Parti socialiste, Jean Glavany et Gérard Colé (voire Jacques Pilhan) de dissuader Coluche de maintenir sa candidature[21].

À la suite des pressions et de l'assassinat de son régisseur René Gorlin[N 9], Coluche annonce qu'il se retire, le . Après l'élection de François Mitterrand, il animera régulièrement en soirée et pendant trois mois, à partir d'octobre 1981, une émission de radio d'une heure : « L'humour continue pendant les travaux », sur la station locale parisienne RFM créée et dirigée par Patrick Meyer.

PĂ©riode noire

Le suicide de Patrick Dewaere, avec la carabine qu'il lui avait offerte, affecte Coluche.
Cette illustration a été retouchée par une IA (voir l'original).

Son divorce est prononcĂ© le 3 dĂ©cembre 1981. Lors d'une Ă©dition spĂ©ciale, il pose en photo pour le magazine satirique Hara-kiri avec une carabine 22 Long Rifle qu'il offre ensuite Ă  son meilleur ami, Patrick Dewaere. Durant cette pĂ©riode d'errance, il vit en Guadeloupe Ă  Deshaies[22] sur Basse-Terre, Ă  40 km de Pointe Ă  Pitre oĂą il s'adonne Ă  sa passion : fabriquer des chaussures. Il invite Elsa (Élisabeth Malvina Chalier), l'Ă©pouse de Patrick Dewaere, Ă  le rejoindre sur l'Ă®le. Celle-ci quitte alors son mari pour rejoindre Coluche. Le , Patrick Dewaere, profondĂ©ment meurtri après le dĂ©part de sa compagne et de sa fille Lola, se suicide en se tirant une balle dans la tĂŞte avec la carabine que Coluche lui a offerte[23].

Durant la même période, Coluche doit tourner, sur l'insistance de Bertrand Blier, le film La Femme de mon pote avec Patrick Dewaere et Miou-Miou[N 10]. L'histoire s'inspire sensiblement de faits réels et de l'intimité qui unit ces trois acteurs. Après le suicide de Patrick Dewaere, Miou-Miou refuse d'assumer le premier rôle féminin du film de Bertrand Blier. Le climat doux-amer du film que Coluche tourne finalement en compagnie d'Isabelle Huppert et de Thierry Lhermitte, laisse transparaître un certain changement dans le style de jeu de Coluche, préfigurant le rôle dramatique de Tchao Pantin.

Coluche sombre de plus en plus dans la dépression, l'alcool et la drogue[N 11].

Cette période s'achèvera avec la mort de son autre ami, le dessinateur Jean-Marc Reiser.

Tchao Pantin et les Enfoirés

En tant qu'acteur, la consécration vient avec le film Tchao Pantin (1983) de Claude Berri dans lequel il joue le rôle dramatique d'un pompiste meurtri par un passé douloureux, confronté à l'alcool et à la drogue, pas si différent de la vie que mène alors Coluche lui-même. Il obtient le César du meilleur acteur en 1984.

Avant ce succès, d'autres interprétations lui assurent la notoriété auprès d'un large public : en 1982 il joue le rôle de « Ben Hur Marcel » dans la comédie satirique de Jean Yanne Deux Heures moins le quart avant Jésus-Christ avec Michel Serrault. Il joue également dans le film Banzaï marquant sa troisième collaboration avec Claude Zidi. En 1984, il tient le rôle principal de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury, et en 1985 le réalisateur italien Dino Risi lui offre son deuxième rôle dramatique qui sera sa dernière apparition au cinéma dans Le Fou de guerre.

Au-delà de son métier d'humoriste, Coluche veut incarner un agitateur d’idées. Durant les années 1980, il participe plusieurs fois à l'émission débat de Michel Polac, Droit de réponse[24], dont celle du , qui lui est entièrement consacrée et durant laquelle il mime son propre suicide par arme à feu, à la suite de l'accueil hostile qui lui est fait par certains invités de l'émission. L'humoriste Jean-Yves Lafesse est ainsi blessant en assénant à Coluche « Vous ne nous faites plus rire »[25].

Aux côtés de Michel Serrault, Ugo Tognazzi et Carole Bouquet sur le tournage du film Le Bon Roi Dagobert en Italie en 1984.

Après plusieurs années d'errance entre l'élection de Mitterrand (le 10 mai 1981) et les premières années du septennat (au 15 septembre 1984), Coluche tente de revenir à une certaine stabilité et revient habiter son domicile parisien, le 16 septembre 1984, dans sa maison rue Gazan. Ayant été témoin des évènements populaires comme la marche des beurs et « Convergence 84 », il participe le 15 octobre 1984 avec Harlem Désir, à la création de SOS Racisme.

En mars 1985, il s'engage également durant quatre mois contre la famine en Éthiopie en interprétant, avec d'autres artistes, la chanson SOS Éthiopie organisée par l'association Chanteurs sans frontières avec des chanteurs français célèbres des années 1980 (Daniel Balavoine, Jean-Jacques Goldman…).

Le , il participe et co-anime avec Guy Bedos, le concert de SOS Racisme de la place de la Concorde. De plus, il organise un gigantesque canular le , relayé par les médias français, le mariage de Coluche et de Thierry Le Luron, « pour le meilleur et pour le rire », parodiant le très coûteux et médiatique mariage d'Yves Mourousi.

La Yamaha 750 OW 31 sur laquelle Coluche bat un record du monde de vitesse moto en .
PassionnĂ© de moto, il est en 1985 dĂ©tenteur du record du monde du kilomètre lancĂ© catĂ©gorie 750 cm3 obtenu sur le Circuit de Nardò.

Comme beau-frère de René Metge, ayant retrouvé la santé et la forme, passionné par les sports mécaniques, il saisit l'occasion de s'engager sur le Paris-Dakar. Quelques mois plus tard, il bat le record du monde à moto de vitesse du kilomètre lancé sur piste, le , atteignant 252,087 km/h sur le Circuit de Nardò, au guidon de la Yamaha 750 OW 31 avec laquelle Patrick Pons est devenu champion du monde de Formule 750 en 1979[26] - [27] - [28] - [29]. Il prévoit alors de tenter à nouveau d'améliorer son propre record du monde, ce qu'il n'a finalement pas le temps de faire.

En s'engageant à rester fidèle à la ponctualité de ses rendez-vous, il entame son retour à la radio. Du 8 juillet 1985 au 19 mars 1986 (de 11 heures à 12 h 30 en juillet et de 16 h 30 à 18 heures à partir du mois d'août), il anime l'émission Y'en aura pour tout le monde sur Europe 1 avec Maryse ainsi que Coluche 1 faux sur Canal+. En parallèle, un projet se dessine alors pour lui, celui des Restaurants du cœur.

Le , il conçoit et lance le projet des Restos du Cœur[30] sur Europe 1 en déclarant : « J'ai une petite idée comme ça, si des fois y a des marques qui m'entendent, je ferai un peu de pub tous les jours. Si y a des gens qui sont intéressés pour parrainer une cantine gratuite qu'on pourrait commencer par faire à Paris ». La première campagne se déroule du 14 décembre 1985 avec l'ouverture du premier resto, jusqu'au 21 mars 1986, jour de la fermeture annuelle.

Pour préparer son nouveau spectacle (prévu pour la rentrée de septembre au Zénith de Paris), il s'établit dans les Alpes-Maritimes à proximité de la Côte d'Azur (Châteauneuf-Grasse[31], près d'Opio). Il enregistre des maquettes abouties de plusieurs sketches sur une cassette audio (Les Hommes Politiques, Les Journalistes, L'Administration, Les Sportifs…) qu'il fait parvenir à son producteur, Paul Lederman. Ce spectacle devait en principe durer 40 jours (à partir du 23 septembre). Il doit y interpréter un chômeur déguisé en Zorro. Sur l'affiche, est imprimé « Le nouveau spectacle de Coluche au Zénith », dont transcrit : « Y en aura pour tout le monde ». Une partie de ces sketches sera éditée ultérieurement ; on entend distinctement que les rires en fond ne sont pas ceux d'une grande salle à laquelle Coluche est alors habitué. Vingt ans après les faits, Fred Romano, sa compagne d'alors, déclare dans un entretien que certains de ces enregistrements auraient disparu durant les semaines qui ont suivi l'accident[32].

Lors du tournage du film italien Le Fou de guerre (1985), son dernier film.
Cette illustration a été retouchée par une IA.

Au cinéma, Coluche (qui n'a plus tourné depuis 1984 — son dernier film, Le Fou de guerre, est sorti en 1985), est attendu aux auditions du film de Jean-Pierre Mocky, Le Miraculé (Paul Lederman a obtenu l'accord par écrit de Coluche pour y participer, où doit également se présenter Michel Blanc). Finalement, le film Le Miraculé sortira en 1987, mais avec Michel Serrault et Jean Poiret, Michel Blanc étant finalement retenu pour le tournage du film Tenue de soirée de Bertand Blier, auquel Coluche ne participera pas non plus.

En 1984, Coluche participe à la sélection pour le film Jean de Florette de Claude Berri ; pressenti pour incarner le personnage d'Ugolin, il tourne des essais avec Yves Montand (qui lui joue le Papet), mais n'est pas retenu, Claude Berri recherchant un personnage plus singulier (qui finalement sera interprété par Daniel Auteuil). Cela lui permet toutefois de faire davantage connaissance avec Montand, que Coluche n'a jusqu'à présent rencontré que brièvement, lors d'émissions enregistrées à la télévision. Les deux hommes s'apprécient, et Coluche apprend qu'Yves Montand est d'origine italienne et d'un milieu modeste, tout comme lui. Les deux hommes ont aussi la scène en commun. Lorsque Coluche n'est pas pris pour le film, Yves Montand trouve des mots réconfortants pour son nouvel ami. Cette rencontre est très importante pour Coluche, car Yves Montand participera à l'aventure des Restaurants du Cœur.

Mort

Stèle commémorative près du lieu de l'accident.
Tombe de Coluche, cimetière de Montrouge.

Le , Coluche quitte Cannes peu avant 16 heures[33] pour rentrer à Opio sur une moto (Honda 1100 VFC[34]), accompagné de deux de ses amis[35]. Sur la départementale 3 entre Valbonne et Châteauneuf-Grasse, alors que les trois motards s'apprêtent à croiser un semi-remorque benne venant en sens inverse[36], ce dernier, chargé de gravats provenant de la gendarmerie de Grasse[37], effectue un virage sec à gauche, en vue de traverser la route et entrer dans une décharge[34]. Les deux autres motards ont le temps de freiner, mais Coluche, qui ne porte pas de casque[N 12], ne peut éviter la collision : sa tête heurte l'avant-droit du véhicule de 38 tonnes, et il est tué sur le coup, sur les alentours de 16 h 30[35]alors qu'il devait rentrer le lendemain à Paris[38] à la suite de cette petite virée en moto ce jour-là[39].

L'enquête établit que, contrairement aux premières déclarations du chauffeur du camion, répercutées par la presse[35] - [40], l'humoriste ne roule pas à grande vitesse : sur cette route où la vitesse maximale autorisée est de 90 km/h, sa moto circule à 60 km/h[35]. L'enquête est menée par la gendarmerie et dirigée par le juge d'instruction Jean-Paul Renard ; leur conclusion valide l'hypothèse de l'accident[40]. Toutefois, le chauffeur Albert Ardisson, de par son rôle et les contradictions que l'enquête a relevées dans ses déclarations, est au centre de plusieurs théories du complot qui se développent ensuite autour de l'hypothèse de l'assassinat (commandité par l'État, l'industrie agro-alimentaire…) ; Ardisson fait une dépression et refuse toute autre interview depuis lors[41] - [40]. Un ouvrage, publié en 2006, Coluche, l'accident, de Jean Depussé et Antoine Casubolo décrit les conditions dans lesquelles l'intervention de la gendarmerie locale et l'enquête policière ont été menées en 1986, mettant en relief certains éléments, sans pouvoir toutefois trancher entre les hypothèses évoquées, faute de preuves[42].

Coluche est inhumé le à 10 h 30, au cimetière de Montrouge, dans le 14e arrondissement parisien, près de la porte d'Orléans. De nombreuses personnalités de l'industrie du spectacle sont présentes à son enterrement. La cérémonie funèbre est célébrée par l'abbé Pierre, lequel déclare alors : « Si vous entendez quelqu'un dire qu'il ne respectait rien, dites-leur que ce n'est pas vrai ! Je suis témoin »[43].

À une centaine de mètres de l'accident, à hauteur du carrefour du Piol, entre Opio et Valbonne[44], un lieu de recueillement est aménagé et fait l'objet d'un rassemblement annuel de motards, au mois de juin[45] - [46]. À côté se trouve une stèle, régulièrement fleurie par des riverains et visiteurs[44]. Le carrefour du Piol a été rebaptisé « rond-point Coluche » le [47].

La bataille autour de l'héritage de Coluche commence dès sa mort, ses deux fils Marius et Romain Colucci (qui ont d'abord refusé la succession, « à cause des dettes colossales », puis ont accepté l'héritage au début des années 1990) étant en conflit ouvert avec Paul Lederman, l'imprésario-producteur de l'humoriste[48]. Cette bataille prend une dimension juridique quand Marius et Romain assignent la société de production de Paul Lederman en justice, d'abord au civil en 1998, puis au pénal en 2009. Le conflit porte sur les redevances des droits d'auteur attachés à l'exploitation des enregistrements phonographiques de Coluche, son ex-femme Véronique Kantor ayant reçu la totalité de ces redevances pour la période de leur mariage et ayant cédé ces droits en 1988 à Lederman moyennant une contrepartie financière[49].

Travail humanitaire

Coluche crée l'association humanitaire des Restos du Cœur en 1985.

Célèbre comme humoriste, il est également connu comme le fondateur des Restos du Cœur. Issu d'un milieu défavorisé (« Je ne suis pas un nouveau riche, je suis un ancien pauvre »), il a pris conscience de grosses défaillances en France, pour l'entraide envers les plus démunis ; cette association étant conçue pour provisoirement pallier les carences. Cependant, l'histoire de la misère sociale de la France a rendu son initiative pérenne. Il est également à l'origine d'une loi dite « Loi Coluche », votée en 1988. Cette loi permet à un particulier ou à une entreprise qui souhaite faire un don à certains organismes d’aide aux personnes en difficulté, de déduire, dans une certaine limite, 75 % de la somme donnée de ses impôts.

Sa célèbre salopette bleue et blanche qu'il arbore depuis le début de sa carrière d'humoriste, provient du mouvement Emmaüs. Devenu célèbre, il « renvoie l'ascenseur » à l'association humanitaire, en remettant à son fondateur, l’abbé Pierre, un chèque d'un montant élevé, solde des dons réunis pour les Restos du cœur[50].

Hommages

Émissions de télévision

  • Ă€ partir du [51], La Cinq diffuse un sketch chaque soir de la semaine, avant et après le journal de 20 heures, sous le titre « C'est l'histoire d'un mec… »[52].
  • En , sur La Cinq, « Coluche-Le Luron pour toujours » ou « Coluche, Le Luron, est-ce bien raisonnable ? » prĂ©sente de nombreux sketches et extraits de spectacles des deux comiques puis se termine par la parodie de mariage en public de Coluche avec Thierry Le Luron[53].
  • En 2006, en hommage Ă  Coluche pour les vingt ans de sa mort, sont passĂ©s Ă  la tĂ©lĂ©vision trois documentaires : Coluche, toujours 20 ans, reprenant les meilleurs de ses sketches, avec comme interprète Didier Gustin (rĂ©alisateur Guy Job)[54], Coluche, la France a besoin de toi ! de Eric GuĂ©ret (celui-ci Ă©tant plus axĂ© sur sa vie personnelle et familiale)[55] et Coluche : une mort sans rĂ©ponse (voix off de Philippe Labro) est plus basĂ© sur sa mort.
  • En , sur France 2, Laurent Delahousse propose un numĂ©ro de l'Ă©mission « Un jour, un destin » consacrĂ© Ă  Coluche[56].
  • En Ă  l'occasion des 25 ans de sa mort, sur France 5, Marie Drucker prĂ©sente trois Ă©missions consacrĂ©es Ă  Coluche dans le cadre de la sĂ©rie « C'est notre histoire »[57] ainsi qu'une grande soirĂ©e Coluche avec deux documentaires sur Paris Première[58].
  • En et rediffusĂ© en , sur TMC, Laurence Boccolini prĂ©sente « Éternel Coluche », Ă©mission en deux volets, consacrĂ©e Ă  l'artiste[59].
  • En , France 4 diffuse « Coluche, l'histoire d'un mec »[60], suivi de « Coluche, l'ami public numĂ©ro 1 »[61].
  • En , un documentaire sur la chaĂ®ne D8 a Ă©tĂ© diffusĂ©, Du Schmilblick aux Restos du cĹ“ur : la folle histoire de Coluche, fĂŞtant de façon posthume le 19 mai 1974, jour de sa première apparition sur la scène tĂ©lĂ©visĂ©e et retraçant sa vie[62].

Films

Musique

Le chanteur Renaud, ami proche de Coluche depuis 1969, lui a rendu hommage dans la chanson Putain de camion.
  • GĂ©rard Lenorman fait un clin d'Ĺ“il Ă  Coluche de son vivant, dans la chanson Si j'Ă©tais PrĂ©sident (1980) : « Coluche, notre ministre de la rigolade, imposerait des manèges, sur toutes les esplanades… »
  • Renaud, ami proche (Coluche est aussi le parrain de sa fille Lolita SĂ©chan) ; quelques jours Ă  peine après sa mort, le chanteur lui dĂ©die la chanson Putain de camion. Un album du mĂŞme nom sort deux ans plus tard. Quelques annĂ©es auparavant et signĂ© sous son patronyme Michel Colucci, Coluche a Ă©crit et composĂ© pour Renaud, le titre Soleil immonde paru sur l'album Le Retour de GĂ©rard Lambert sorti en 1981. Renaud cite Ă©galement son ami artiste dans la chanson Mon bistrot prĂ©fĂ©rĂ©, dans la chanson Petite ainsi que dans La Vie est moche et c'est trop court.
  • Gogol Premier, chanteur de punk français, signe la chanson Mais qui va nous faire marrer (juin 1986) quelques heures après la mort de Coluche[65]. Il apparaĂ®t par ailleurs dans le film Tchao Pantin de Claude Berri.
  • Jean-Luc Lahaye lui rend hommage dans le titre J' t'aime quand mĂŞme (Tchao Coluche), face B du 45 tours Il faudrait que tu reviennes, toutes deux extraites de l'album Flagrant dĂ©lit tendresse (septembre 1986).
  • Vulcain, groupe de heavy metal français, signe la chanson Jeudi 19 juin dans l'album Big Brothers (1986) en souvenir du jour de sa mort.
  • Les VRP font allusion Ă  Coluche dans leur chanson Mardi Gras (1989) : « Vivement mardi gras, […] avec un faux Coluche qui essaye de vous faire marrer […] C’est l’histoire d’un mec… »
  • BĂ©rurier Noir dans leur chanson On a faim (1990) : « salut mĂŞme aux Restos du cĹ“ur, c'est tout de mĂŞme mieux que chez les bonnes sĹ“urs. »
  • Les Wriggles parlent de la mort de Coluche dans leur chanson Le complot (1994) : « Vous croyez que Coluche est mort bĂŞtement Ă©crasĂ© par un camion ? »
  • Carlos : Colucci (1997).
  • Oxmo Puccino Ă©voque Coluche dans sa chanson L’enfant seul (1998) : « L'enfant seul c'est l'inconnu muet du fond de classe, celui de qui on se moque, rond comme Coluche. »
  • Monsieur R Ă©voque Coluche dans sa chanson Quoi, Ma Gueule ? (2000) : « Aussi connue que les conneries de Coluche. »
  • Don Choa Ă©voque Coluche et Les Restos du cĹ“ur dans sa chanson Jungle de BĂ©ton (2007) : « Seul Coluche t'invite au resto ».
  • Jordy Ă©voque Coluche dans sa chanson Diplomate (2008) : « J'aimerais rejoindre John, Coluche, Gainsbourg mais je crois pas aux anges, au paradis et Ă  tout ça. »
  • Les Fatals Picards critiquent les EnfoirĂ©s dans leur chanson C'est l'histoire d'une meuf (2009) : « T'espères au moins que sur le refrain c'est toi qui tiens Coluche par la main. »
  • Rockin Squat Ă©voque Coluche dans sa chanson Triste Paris (2010) : « Coluche et Le Luron au paradis doivent devenir dingues. »
  • Soprano dans sa chanson Hiro (2010) lui rend hommage en affirmant vouloir « remonter le temps pour crever les pneus de sa moto ».
  • La Fouine parle des Restos du cĹ“ur de Coluche dans sa chanson DĂ©buter en bas (2011) : « Cache tes courses maman quand tu reviens de chez Coluche. »
  • Mike LĂ©cuyer consacre un couplet Ă  Coluche dans sa chanson C'est pas moi qui… sur l'album De Montparnasse Ă  MontrĂ©al (2011) : « Putain d’moto se dit le camionneur / En r’gardant dans son rĂ©troviseur / C’est pire qu’une dose de cocaĂŻne / Et ça fait mal dans les narines / C’était l’histoir’ d’un mec prĂ©sident / Et on s’est bien marrĂ© un moment / J’ai pas tuĂ© Colucci, Va t’ fair’ cuir’ un steak, mec, C’est pas moi qui… »
  • Black M Ă©voque Coluche dans sa chanson Je fonce (2013) : « J'vais te faire pleurer, te distraire, comme Coluche. »
  • Sofiane lui dĂ©die une des chansons de son album Affranchis (2018), Coluche.

Autre

Fleurs

  • Une variĂ©tĂ© de rose, est nommĂ©e Rose 'Coluche' en son honneur. On peut la voir par exemple dans la roseraie du parc du Thabor Ă  Rennes.

Fossiles

  • Une ammonite (cĂ©phalopode fossile) du CrĂ©tacĂ© a Ă©tĂ© nommĂ©e en son honneur : Loyezia colucci Leroy, Vermeulen, Lazarin, Lepinay and Mascarelli, 2017[67].

Monuments

  • Une statue de Coluche au Vigan, dans le Gard, installĂ©e dans un parc de la ville[68].
  • Plaque commĂ©morative sur la route d'Opio[44] - [69].
  • Ă€ Coluche, statue commĂ©morative en bronze du sculpteur Guillaume Werle, reprĂ©sentant le comique par sa tenue de scène, la salopette et les Doc Martin's, est inaugurĂ©e le mardi Ă  Montrouge, place de la LibĂ©ration[70]. La ville natale de Michel Colucci, VĂ©ronique, Marius et CĂ©sar ont souhaitĂ© ainsi cĂ©lĂ©brer les 25 ans de sa disparition.

Noms d'Ă©tablissements

Le rosier Coluche.
Multiples jonquilles représentant Coluche à la fête des jonquilles de Gérardmer en 2011.

En France, en 2015, dix Ă©tablissements scolaires portent son nom[72].

Odonymes

La place Coluche Ă  Paris.

Ĺ’uvres

Spectacles collectifs

  • Un nombre insensĂ© de choses Ă©crites, jouĂ©es et dansĂ©es par le CafĂ© de la Gare (remplacĂ© par le nom de certaines vedettes en fonction des soirĂ©es[75])
  • Allume, j'Ă©touffe ! - 1971

Spectacles solo

  • ThĂ©rèse est triste - 1971
  • Mes Adieux au Music-hall - 1974 (1re version des portraits de « cons », Coluche se place toujours du point de vue des « dominĂ©s »)
  • Mes Adieux au Music-hall - 1975 (2e version, continuant dans ses portraits de « cons »)
  • Mes adieux au Music-hall - 1977 (3e version, inaugure une gĂ©nĂ©alogie de la connerie. Coluche change de style et commence Ă  parler en son nom et commence Ă  critiquer la presse et la tĂ©lĂ©vision comme origine de la connerie)
  • Mes Adieux au Music-hall - 1979 (4e version, esquisse une sociologie des « cons » et commence Ă  critiquer directement la publicitĂ©, la religion et les personnalitĂ©s politiques)

Théâtre

  • Ginette Lacaze - 1976[76]

Auteur et coauteur

  • Soleil immonde, Ă©crite pour Renaud (1981). Parue cette mĂŞme annĂ©e dans l'album Le Retour de GĂ©rard Lambert.
  • Misère (1978)
  • La Guitare enragĂ©e (1979)
  • Quand je la vois (quel Ă©moi)
  • Avec Patrick Olivier :
    • Sois fainĂ©ant (Ou conseil Ă  un nourrisson)
    • StĂ©phane MarĂ©chal
  • Avec Alain Pellet :
  • Avec Xavier Thibault :
    • J'y ai dit viens
    • J'suis l'andouille qui fait l'imbĂ©cile
    • Je suis un voyou
    • The blues in Clermont-Ferrand
    • Quand je serai grand
    • Je veux rester dans le noir
    • Oh ! Ginette
    • NoĂ«l
    • Reviens, va-t'en

Interprète

  • J'tape un doigt (d'Alcouff, D'Onorio et Pinzano).
  • La Chanson des Restos, Ă©crite par Jean-Jacques Goldman (paroles et musique).
  • La salsa du dĂ©mon (Coluche remplace durant une certaine pĂ©riode, le chanteur Jacques Delaporte, interprète de BelzĂ©buth).
  • Quand je serai grand j'veux ĂŞtre con (Michel Colucci / Xavier Thibault).
  • On n'est pas lĂ  pour se faire engueuler (de Boris Vian et J. Walter).

Comme réalisateur

Comme producteur

Années 1960
  • 1969 : L'Innocente, court mĂ©trage d'Olivier Ricard : un pĂŞcheur
Années 1970
Années 1980

Discographie

  • Disque Mimi 86 Ă©ditĂ© six mois après sa mort et figure dans la liste des titres musicaux numĂ©ro un en France en 1986[80] - [81].
  • Un CD paru en 1991 regroupant les meilleurs extraits de l'Ă©mission l'Humour continue pendant les travaux de Coluche sur RFM.
  • L'intĂ©grale de ses sketches est rĂ©Ă©ditĂ©e en 1996 dans un coffret de sept CD, sous le nom Coluche intĂ©gral. Le coffret prend la forme et le graphisme d'un carton de lessive.
  • Un coffret de trois DVD Coluche : Ses plus grands sketches, TF1 VidĂ©o, 2002.
  • Un DVD regroupe les meilleurs moments de ses deux passages au Jeu de la vĂ©ritĂ© de Patrick Sabatier, TF1 VidĂ©o, 2001.
  • Un coffret Vive la guerre regroupant les DVD Coluche 1 faux volumes 1 Ă  3 ainsi que les manuscrits originaux de l'opĂ©ra sur le thème de la guerre Ă©crit en 1986 par Coluche mais jamais interprĂ©tĂ© en public, une sĂ©rie de photos rares de Coluche et les paroles des chansons de l'opĂ©ra, Studiocanal, 2011.

Ouvrages

  • Coluche, illustrĂ© par Reiser, Y en aura pour tout le monde. (ISBN 2070385418)[82]
  • Coluche, Ça roule ma poule. (ISBN 2-749-100-33-X)[83]
  • Coluche, Elle est courte mais elle est bonne. (ISBN 2-253-1526-33)[84]
  • Coluche, Et vous trouvez ça drĂ´le ? (ISBN 2-253148091)[85]
  • Coluche, L'horreur est humaine. (ISBN 2-253-07299-0)[86]
  • Coluche, PensĂ©es et anecdotes. (ISBN 2-7382-1175-5)[87]
  • Coluche, La France pliĂ©e en quatre, Paris, Ă©ditions Calmann-LĂ©vy, 42 p., 1981 (ISBN 2702104126) et (ISBN 9782702104125).
  • Cahiers du cinĂ©ma no 386 (retrace l'histoire du cinĂ©ma français dans la vie de Coluche) et Le Nouveau DĂ©tective no 197 de cette mĂŞme annĂ©e (dont des pages sont consacrĂ©es aux derniers jours de l'humoriste Ă  Opio).
  • « Coluche en Bd et Images », Moto Journal no 755 du 26 juin 1986 (expliquant de façon dĂ©taillĂ© son accident le 19 juin 1986) et Coluche, c'est l'exploit d'un mec (de Jean Graton, d'Éric Courly et Bruno Gillet), chez Graton Ă©diteur en 1999 (rĂ©Ă©ditions Dupuis 2011 et 2016), raconte sa vie de sa naissance jusqu'Ă  son dĂ©cès.
  • AndrĂ© Halimi, Coluche victime de la politique, chez FeniXX puis aux Ă©ditions Hachette, 179 p., 1er janvier 1994 (ISBN 2863915932) et (ISBN 9782863915936).
  • Coluche, Coluche prĂ©sident, Ă©ditions J'ai Lu, 191 p., 1994 (ISBN 2277237507) et (ISBN 9782277237501).
  • Robert Mallat, Coluche, Devos et les autres, Ă©ditions de l'Archipel, 24 septembre 1997 (ISBN 9782841870608).
  • Jean Waquet, Coluche, Soleil Productions, 79 p., 7 juin 2006 (ISBN 2849464961) et (ISBN 9782849464960).
  • Coluche, Le Best of Coluche, Le Cherche midi, 27 avril 2006, 234 p. et 1 DVD (ISBN 2-7491-0698-2), Recueil d'entretiens donnĂ©s Ă  la presse et Ă  la radio.
  • Coluche par Coluche, prĂ©facĂ© par Philippe Vandel, Le Cherche midi, 238 p., 28 octobre 2004 (ISBN 2-7491-0305-3 et 978-2-7491-0305-1)
  • Coluche, le pavĂ©, prĂ©facĂ© par Pierre BĂ©nichou, Le Cherche midi, 525 p., 2010 (ISBN 2-7491-1810-7) et Collector, 640 p., 2016 (ISBN 2-7491-5260-7)
  • Coluche, le roi du gag par Christian Dureau, Éditions Didier Carpentier, 109 p., 16 juin 2011 (ISBN 2841677230 et 9782841677238)
  • Coluche, une vie d'enfoirĂ© (BD faite pour les 70 ans de Coluche), Ă©ditions Jungle, 88 p., sorti 22 octobre puis officiel le 5 novembre 2014 (ISBN 2822208174 et 9782822208178).
  • Coluche, l'almanach (de Cabu et Georges Wolinski), Le Cherche midi, 232 p., 26 novembre 2015 (ISBN 274914888X et 9782749148885)
  • Le petit Coluche, illustrĂ© par l'exemple (de Gilles Bouley-Fracnhitti), Ă©ditions Nouveau-Monde, 9 juin 2016 (ISBN 2369423838 et 9782369423836).

Sketches

  • 1971 : La fleuriste (Sketch Ă  la tĂ©lĂ©vision, avec Roland Giraud, dans Cadet Rousselle (Ă©mission de tĂ©lĂ©vision)
  • 1974 : C'est l'histoire d'un mec... sur le pont de l'Alma
  • 1974 : Gugusse
  • 1974 : Histoires Ă  bide (Le couvreur et L'Ă©lĂ©phant)
  • 1974 : Je me marre
  • 1974 : La manifestation
  • 1974 : La procession tĂ©lĂ©visĂ©e
  • 1974 : Le CRS arabe
  • 1974 : Le match France-Angleterre
  • 1975 : J'suis l'andouille qui fait l'imbĂ©cile (chanson)
  • 1975 : J'y ai dit viens (chanson canadienne) (chanson)
  • 1975 : Je suis un voyou (chanson)
  • 1975 : Je veux rester dans le noir (chanson)
  • 1975 : L'ancien combattant
  • 1975 : L'auto-stoppeur
  • 1975 : Le blouson noir
  • 1975 : Le flic
  • 1975 : Le schmilblick
  • 1975 : Mes adieux au music-hall
  • 1975 : Quand je serai grand (chanson)
  • 1975 : Quand je la vois (Quel Ă©moi) (chanson)
  • 1975 : Tel père, tel fils (GĂ©rard)
  • 1975 : The blues in Clermont-Ferrand (chanson)
  • 1976 : La gym
  • 1976 : Le cancer du bras droit
  • 1976 : Le Temps des cerises
  • 1976 : Poème : noir !
  • 1977 : Et puis y’a la tĂ©lĂ© (Les journalistes)
  • 1977 : J'ai pas dit ça… sur les sportifs
  • 1977 : Je suis bien content d'ĂŞtre en France
  • 1977 : La bagarre
  • 1977 : Le clochard analphabète
  • 1977 : Les militaires
  • 1977 : Oh ! Que c'est beau (chanson)
  • 1977 : On n'a pas eu d'bol !
  • 1977 : Les Français parlent aux…
  • 1977 : Moi, ça va
  • 1977 : Mon papa
  • 1978 : Misère (chanson)
  • 1978 : On n'est pas lĂ  pour se faire engueuler (chanson)
  • 1978 : Qui perd, perd
  • 1978 : StĂ©phane MarĂ©chal (chanson)
  • 1979 : La guitare enragĂ©e (chanson)
  • 1979 : Le belge
  • 1979 : La politique (En politique, on est 'achement balèze)
  • 1979 : La publicitĂ©
  • 1979 : Le syndicat : le dĂ©lĂ©guĂ©
  • 1979 : Le viol
  • 1979 : Les papes (Jean-Paul II et Jean Retiens I) (chanson)
  • 1979 : Sois fainĂ©ant (ou conseils Ă  un nourrisson) (chanson)
  • 1980 : FâchĂ© avec tout le monde
  • 1980 : J'm'en fous
  • 1980 : L'Ă©tudiant
  • 1980 : Les vacances
  • 1980 : Revue de presse
  • 1980 : Si j'ai bien tout lu Freud
  • 1980 : Votez nul !
  • 1981 : J'tap' un doigt (chanson)
  • 1981 : Le poème
  • 1982 : La Fanfare : Un homme averti en vaut deux / trois, quatre
  • 1982 : Un train peut en cacher un autre
  • 1986 : Jean-Marie
  • 1986 : L'administration
  • 1986 : La lettre Ă  la sĂ©cu
  • 1986 : La politesse
  • 1986 : La pute
  • 1986 : Le chĂ´meur
  • 1986 : Les discours en disent long
  • 1986 : MĂ©decins sans diplĂ´me
  • 1986 : P.C. C.G.T. Russie - Pologne
  • 1986 : Le sida, les pĂ©dĂ©s
  • 1986 : Y s'foutent bien de notre gueule
  • L'audition
  • La informacion libre
  • La musique classique
  • Les dinosaures
  • NoĂ«l (chanson)
  • Oh ! Ginette (chanson)
  • Reviens va-t'en (chanson)
  • Tous les chemins mènent Ă  Rome
  • Vous qui l'avez bien connu (Sketch Ă  la tĂ©lĂ©vision, avec Eddy Mitchell)
  • Le fleuriste (Sketch Ă  la tĂ©lĂ©vision, avec Sylvie Joly)

Notes et références

Notes

  1. « Comme vous le savez, les Italiens étaient associés à Hitler pour faire la guerre. Évidemment, l'Europe rêvait d'être envahie par l'Italie plutôt que par l'Allemagne mais, après la guerre, ça la foutait mal d'avoir été italien, ce qui était le cas de mon père… j'ai jamais eu un physique d'italien. Donc je m'en suis sorti » (Rock & Folk, 1985).
  2. « Ma mère nous habillait pareils, ma sœur et moi. Elle voulait qu'on soit impeccables. Une spécialité de pauvre. Comme d'avoir de grandes idées ».
  3. « À l'école, je foutais le bordel, mais c'était pas pour faire rire, c'était pour foutre le bordel. J'ai toujours été plus subversif que comique » (Rock & Folk, 1985).
  4. Celui-ci le suivra plus tard dans son aventure parisienne. Il est considéré comme un des modèles de Coluche pour ses sketches : personnage rondouillard, jovial, picoleur et hâbleur.
  5. « Des comme lui, il n'y avait que lui. Ça se comptait sur les doigts d'un pouce » (L'Express, 1980).
  6. « J'ai eu deux coups de pot dans ma vie : être découvert par Bouteille et surtout être viré par Bouteille » (Rock & Folk, 1974).
  7. « Si j'ai pu me moquer des beaufs, des racistes, des cons, c'est aussi parce que je les aime bien. Parce que moi aussi, je suis un peu raciste, un peu con, un peu beauf sur les bords. En jouant sur l'ambiguïté, tu doubles le public(Le Figaro Magazine, 1984). »
  8. « Eh bien bonjour, le Schmilblick est aujourd'hui à Cajarc, petite ville de l'Aveyron. Je rappelle brièvement que le Schmilblick est rond, qu'il contient du jaune, qu'il tient dans la main, qu'on peut le faire cuire de différentes façons et qu'un navigateur le faisait tenir debout. À vous Cajarc ! À vous Simone ! Premier candidat… » Le sketch est une réalisation de Martin Lamotte, qui joue le rôle de Guy Lux, Christine Dejoux étant Simone Garnier. Coluche piquera à Lamotte l'idée du Cancer du bras droit.
  9. Selon l'enquête policière, cet assassinat n'aurait rien à voir avec des motifs politiques mais correspondrait plutôt à un crime passionnel, ce que Coluche ignore à ce moment
  10. qui a également été la compagne de ce dernier.
  11. À ce sujet il déclare au jeu de la Vérité de Patrick Sabatier : « parce que je suis une nature excessive et que si je fais un truc, j'le fais trop. Alors j'ai mis le nez dedans, puis après j'ai mis la tête, j'en ai eu plein les oreilles. Mais j'en n'ai pas honte ».
  12. Celui-ci est accroché au guidon de la moto[34].

Références

  1. Coluche par Coluche, Paris, Le Cherche midi, , 238 p., p. 337.
  2. Philippe Boggio, Coluche, Paris, J’ai lu, , 505 p. (ISBN 2-277-23268-8), chap. I (« Montrouge »).
  3. Bernard Pascuito, Coluche, Archipoche, , p. 11.
  4. Bernard Pascuito, Coluche Toujours vivant, Ă©ditions Payot, p. 15 (ISBN 2-228-90097-4)
  5. Philippe Boggio, Coluche, Éditions J'ai lu, , p. 7.
  6. Télé 7 Jours no 1400, semaine du 28 mars 1987, pages 60 et 61, article de Patrick Lefort avec interview de la mère de Coluche : « Coluche, mon fils. »
  7. Philippe Boggio, Coluche, Éditions J'ai lu, , p. 29.
  8. Mado Maurin, Patrick Dewaere mon fils, ma vérité, Le Cherche midi, , p. 132.
  9. C à vous avec Miou-Miou, diffusée sur France 5, le .
  10. Emilie Cabot, « Véronique Colucci s'est éteinte », Paris Match,‎ (lire en ligne).
  11. Philippe Boggio, Le Monde du 17 juin 1996.
  12. « Coluche », sur coluche.fr (consulté le ).
  13. Philippe Boggio, Coluche, Éditions J'ai lu, , p. 163.
  14. « Soirée électorale présidentielle : variétés - 05/05/1974 - N° de notice : CPF86648206 », sur Ina MEDIAPRO (consulté le ).
  15. « Coluche », sur coluche.fr (consulté le ).
  16. Sandro Cassati, Coluche, du rire aux larmes, Ă©ditions City, , p. 99.
  17. Philippe Boggio, Coluche, Éditions J'ai lu, coll. « Le Grand livre du mois » (no 3268), , 505 p. (ISBN 978-2-277-23268-1, lire en ligne).
  18. « L'histoire. Lèse-majesté sur RMC. », sur Libération.fr, (consulté le ).
  19. « coluche.fr », sur www.coluche.fr (consulté le ).
  20. Garcin Jérôme, « Pierre Dac Président », L'Express,‎ (lire en ligne).
  21. Coluche, un candidat à abattre ?, reportage diffusé dans l'émission Secrets d'actualité.
  22. Thierry Théault et Frédéric Denhez, GEOguide Guadeloupe, Gallimard, , p. 87.
  23. Émission Un jour, une heure diffusée le .
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Voir aussi

Bibliographie

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