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Marmande

Marmande est une commune du sud-ouest de la France, sous-préfecture et chef-lieu de canton du département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine. La ville est traversée par la Garonne.

Marmande
Marmande
L'hĂŽtel de ville.
Blason de Marmande
Blason
Marmande
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
(sous-préfecture)
Arrondissement Marmande
(chef-lieu)
Intercommunalité Val de Garonne Agglomération
(siĂšge)
Maire
Mandat
Joël Hocquelet (PS)
2020-2026
Code postal 47200
Code commune 47157
DĂ©mographie
Gentilé Marmandais
Population
municipale
17 265 hab. (2020 en diminution de 2,72 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 383 hab./km2
Population
agglomération
28 319 hab. (2020)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 30â€Č 36″ nord, 0° 09â€Č 42″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 132 m
Superficie 45,06 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Marmande
(ville-centre)
Aire d'attraction Marmande
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Cantons de Marmande-1 et Marmande-2
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Marmande
Liens
Site web www.mairie-marmande.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Marmande est une commune de la moyenne Garonne, située entre Agen et Bordeaux, en Lot-et-Garonne ; la ville proprement dite se trouve sur la rive droite du fleuve.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Mauvezin-sur-Gupie, Fourques-sur-Garonne, Gaujac, Beaupuy, Escassefort, Montpouillan, Sainte-Bazeille, Saint-Pardoux-du-Breuil et Virazeil.

    L'orientation et la localisation de Marmande par rapport à quelques grandes villes françaises sont données dans le tableau suivant :

    Ville Distance (Orientation)
    Agen64 km(E)
    Toulouse142 km(SE)
    Bordeaux71 km(NO)
    PĂ©rigueux107 km(N)
    Montpellier312 km(SE)
    Marseille438 km(SE)
    Nantes331 km(N)
    Lyon392 km(NE)
    Nice573 km(E)
    Paris512 km(N - NE)
    source : estimation par
    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Transports routiers

    Transports ferroviaires

    AccĂšs par la SNCF en gare de Marmande.

    Transports aériens

    AĂ©rodrome de Marmande - Virazeil.

    Transports urbains

    La commune de Marmande possÚde un réseau de transport urbain « Evalys » exploité par Keolis.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 830 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Fauillet », sur la commune de Fauillet, mise en service en 1992[8] et qui se trouve Ă  14 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 763,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et Ă  51 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Marmande est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Marmande, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 10 communes[18] et 28 319 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marmande, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (55,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (61,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (28,4 %), zones urbanisĂ©es (22,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19,4 %), cultures permanentes (7,2 %), forĂȘts (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,6 %), eaux continentales[Note 7] (4,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,8 %), prairies (0,6 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marmande est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Tonneins et Marmande, regroupant 19 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[26]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1770, 1875, 1930 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1990, 1994, 1999, 2009, 2019 et 2021[28] - [24].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marmande.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[30]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (91,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1996, 2002, 2003, 2005, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[33].

    Toponymie

    Marmande (prononcĂ© [maʁ.ˈmĂŁn.dÌȘə] localement et [maʁ.ˈmɑ̃dÌȘ] en français) est mentionnĂ©e en 1242 sous la forme Myremande[34], puis Mirmanda en 1254[35] ou Marmanda en 1254[34], Mermande en 1467[34].

    Il peut s'agir d'un ancien mirmande signifiant « ville, maison fortifiĂ©e »[35] que l'on retrouverait par ailleurs dans la toponymie du Sud de la France, comme Mirmande (DrĂŽme, Mirmanda XIIe siĂšcle)[35] et Marmande (Vienne, VellĂšches, Mirmanda en 1061), etc. qui, comme lui, peuvent aussi avoir le sens de « tour de commande »[36]. Ce peut ĂȘtre aussi le nom de personne germanique Mirmanda pris absolument[37].

    Le mot mirande (et le toponyme Mirande, Gers) serait issu par dissimilation du [m] de l'ancien terme mirmande[38]. Cependant, le toponyme Mirande peut ĂȘtre Ă©galement une transposition en 1281 du nom de lieu espagnol Miranda[39].

    Le nom occitan de la commune s'Ă©crit Marmanda en graphie occitane classique.

    Histoire

    Ancien castrum romain, Marmande entre dans l'histoire en 1182 avec la charte qui lui fut accordĂ©e par Richard CƓur de Lion, fils d'AliĂ©nor d'Aquitaine.

    Lorsque le prince Louis, fils de Philippe Auguste, prend part Ă  la croisade contre les Albigeois (1219), son armĂ©e rejoint celle du lĂ©gat pontifical Arnaud Amaury devant Marmande. La ville est prise et, aprĂšs un conseil au cours duquel les vainqueurs dĂ©cident du sort de ses habitants, les villageois — hommes, femmes, vieillards ou enfants — sont passĂ©s au fil de l'Ă©pĂ©e[40].

    Entre 1430 et 1450 une chasse aux sorciÚres est menée à Marmande[41] - [42].

    En , le roi Louis XI confirma leurs droits par les lettres patentes, afin que la ville accroisse[43].

    En septembre 1561, le couvent des Cordeliers est incendié par les protestants[44].

    En 1577, durant la sixiÚme guerre de Religion, la ville est assiégée, sans succÚs, par les Huguenots.

    Quelques documents photographiques sur des Ă©vĂšnements entre les deux guerres

    Les crues de la Garonne

    Contrairement Ă  Agen et Ă  d’autres villes en amont, les villes du Marmandais sont Ă  l’abri des inondations car elles occupent la terrasse non inondable qui domine le fleuve. En revanche, la plaine est affectĂ©e par des inondations qui menacent les villages et les fermes qui s’y localisent. Des mattes, digues de terre, canalisent les crues et protĂšgent plus ou moins bien les zones habitĂ©es. De la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale jusqu’au dĂ©but de la seconde, de nombreuses crues ont affectĂ© le Marmandais. Il est vrai que cette zone est concernĂ©e par des volumes d’eau considĂ©rables en raison de l’addition des apports de la Garonne et de ses affluents, dont le Lot Ă©missaire important de la rive droite qui dĂ©bouche dans la Garonne un peu en amont de Marmande. Dans la succession des inondations au rythme de la pluviositĂ© inĂ©gale selon les hivers, la crue de 1930 apparaĂźt comme la plus mĂ©morable. Non en raison des hauteurs d’eau atteintes dans le Marmandais, mais parce que la violence du courant a fait cĂ©der les digues, Ă©largissant considĂ©rablement l’onde de crue, laquelle provoqua des dĂ©gĂąts considĂ©rables, notamment Ă  Couthures-sur-Garonne.

    • Crue de la Garonne en 1919 (hauteur 7,08 m).
      Crue de la Garonne en 1919 (hauteur 7,08 m).
    • La crue de la Garonne en mars 1927 vue depuis les quais de Marmande.
      La crue de la Garonne en vue depuis les quais de Marmande.
    • Rupture de la matte Ă  Thivras.
      Rupture de la matte Ă  Thivras.
    • L'Ă©tat de la grande rue dans le village de Couthures aprĂšs la crue de la Garonne de 1930.
      L'Ă©tat de la grande rue dans le village de Couthures aprĂšs la crue de la Garonne de 1930.
    • Une maison Ă©ventrĂ©e dans le village de Couthures.
      Une maison éventrée dans le village de Couthures.
    • Le cimetiĂšre de Couthures dĂ©vastĂ© par la crue de la Garonne de 1930.
      Le cimetiÚre de Couthures dévasté par la crue de la Garonne de 1930.
    • Travaux de rĂ©paration sur le canal latĂ©ral Ă  Fourques.
      Travaux de réparation sur le canal latéral à Fourques.
    ScĂšnes de la vie Ă  Marmande et dans le Marmandais (1919-1938)

    RĂ©sidant Ă  Marmande, Jean CharriĂ© a pris plusieurs clichĂ©s illustrant quelques moments particuliers de la vie locale entre 1919 et 1938. Le , Jean CharriĂ© photographie l’arc de triomphe en l’honneur du 20e rĂ©giment de Ligne de retour du front de la PremiĂšre Guerre mondiale. Ce rĂ©giment Ă©tait en casernement Ă  Montauban, Marmande et Casteljaloux. Sur l’arc de triomphe, il est Ă©crit « Honneurs Ă  nos soldats triomphants / Gloire au 20e ». La largeur de l’avenue fait penser aux boulevards. En , la neige recouvre la chaussĂ©e et le toit de la cathĂ©drale. Une femme balaie le devant de la porte ; d’autres s’avancent prĂ©cautionneusement sur la route. Au printemps 1923, ce mĂȘme cloĂźtre accueille les fidĂšles pour une grande cĂ©rĂ©monie religieuse, Ă  l’occasion des communions solennelles, assortie d’une grande procession. Outre les communiants au premier plan, on distingue le clergĂ© au centre et tout autour la masse imposante des paroissiens, certains se protĂ©geant des rayons du soleil avec un parapluie. Jean CharriĂ© est venu photographier en les travaux en cours sur la route de Pont-de-Bayle. C’est ainsi qu’on dĂ©nomme l’endroit ou la route de Marmande Ă  Tonneins franchit le ruisseau le Trec. Pour le recalibrage du lit du ruisseau, les ouvriers disposaient d’une pelle mĂ©canique. Nul doute que l’usage d’un outillage trĂšs performant et nouveau pour l’époque a suscitĂ© l’admiration de l’ingĂ©nieur et son souci de garder trace de l’évĂ©nement.

    • Arc de triomphe dressĂ© en l'honneur du 20e RĂ©giment d'Infanterie de Ligne de Marmande (photo prise le 17 aoĂ»t 1919).
      Arc de triomphe dressé en l'honneur du 20e Régiment d'Infanterie de Ligne de Marmande (photo prise le ).
    • DĂ©filĂ© du 20e RĂ©giment d'Infanterie dans une des rues principales de Marmande (photo prise le 17/08/1919).
      Défilé du 20e Régiment d'Infanterie dans une des rues principales de Marmande (photo prise le 17/08/1919).
    • L'Ă©glise Notre-Dame de Marmande sous la neige en dĂ©cembre 1920.
      L'Ă©glise Notre-Dame de Marmande sous la neige en .
    • CĂ©rĂ©monie religieuse au printemps 1923 dans les jardins du cloĂźtre de l'Ă©glise Notre-Dame de Marmande.
      Cérémonie religieuse au printemps 1923 dans les jardins du cloßtre de l'église Notre-Dame de Marmande.
    • Travaux Ă  la sortie de Marmande Ă  Pont-de-Bayle.
      Travaux Ă  la sortie de Marmande Ă  Pont-de-Bayle.

    La rupture du pont suspendu de la Garonne en 1930 a rendu difficile les communications entre la ville de Marmande et les communes de la rive gauche de la Garonne. Plusieurs photos assez exceptionnelles relatent l’accident et les travaux qui suivirent en 1932. Ce pont est toujours en service, mĂȘme si un pont plus rĂ©cent a Ă©tĂ© construit en aval en relation avec la nouvelle dĂ©viation qui permet de contourner la ville.

    • Rupture du tablier du pont de Marmande en janvier 1930.
      Rupture du tablier du pont de Marmande en .
    • Vue sous un autre angle du tablier du pont suspendu.
      Vue sous un autre angle du tablier du pont suspendu.
    • DĂ©but des travaux du nouveau pont dont on voit Ă  droite une pile.
      DĂ©but des travaux du nouveau pont dont on voit Ă  droite une pile.
    • EnlĂšvement des anciens cĂąbles de l'ancien pont suspendu de Marmande.
      EnlĂšvement des anciens cĂąbles de l'ancien pont suspendu de Marmande.
    • Circulation sur un pont de bateaux pendant les travaux.
      Circulation sur un pont de bateaux pendant les travaux.
    • DĂ©molition de la pile centrale de l'ancien pont.
      DĂ©molition de la pile centrale de l'ancien pont.

    La commune de Marmande a Ă©tĂ© fusionnĂ©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le avec la commune de Mauvezin-sur-Gupie. Elles se sont sĂ©parĂ©es le .

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    AprÚs le long « rÚgne » du socialiste Gérard Gouzes (1983-2014), la mairie de Marmande bascule à droite en avril 2014. Daniel Benquet (UMP, puis LR, puis Agir) est élu maire.

    Lors des élections municipales de 2020, le socialiste Joël Hocquelet succÚde à Daniel Benquet.

    Politique de développement durable

    La ville s’est engagĂ©e dans une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d'Agenda 21 en 2009[45].

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[46].

    Jumelages

    Population et société

    Les habitants sont appelés les Marmandais.

    DĂ©mographie

    Marmande ayant fusionné avec la commune de Mauvezin-sur-Gupie entre 1972 et 2003, des écarts statistiques peuvent exister pour les recensements de 1975, 1982, 1990 et 1999.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[47] - [Note 10].

    En 2020, la commune comptait 17 265 habitants[Note 11], en diminution de 2,72 % par rapport Ă  2014 (Lot-et-Garonne : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 7926 0436 5446 9257 3457 5277 8058 1508 336
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8 3688 6618 5648 5138 9619 8579 89110 3419 888
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 8739 7489 8329 1489 5559 68310 48112 10112 368
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    13 54215 55916 91116 95317 56817 19917 31718 21817 645
    2020 - - - - - - - -
    17 265--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    • L'annĂ©e oĂč il y avait le plus d'habitants est 2009 avec 18 476 habitants.
    • L'annĂ©e oĂč il y en avait le moins est 1793 avec 5 792 habitants.
    • Avant la PremiĂšre Guerre mondiale, il y avait 9 832 habitants et, en 2009, il y en avait 18 476, ce qui reprĂ©sente 8 644 habitants de plus.

    Elle est au 481e rang français au regard de la population. Le revenu moyen par mĂ©nage y est de 16 482 €/an.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Le festival de musique Garorock, crĂ©Ă© en 1997, a attirĂ© plus de 80 000 personnes en 2015[50].
    • Le Grass Track international de Marmande y est organisĂ© tous les ans le ; c'est une manche du Championnat du monde de grass track qui attire plusieurs milliers de spectateurs.
    • Une fĂȘte de la tomate est organisĂ©e durant l'Ă©tĂ©, pendant tout un week-end ; c'est l'occasion pour les touristes de goĂ»ter les fameuses tomates de Marmande et toutes ses dĂ©clinaisons.
    • Le festival lyrique « Nuits Lyriques et Voix du Monde en Marmandais » est composĂ© d'un concours international de chant et clĂŽturĂ© par la reprĂ©sentation d'un opĂ©ra au thĂ©Ăątre ComƓdia.
    • Un salon du chocolat se dĂ©roule chaque annĂ©e.
    • Marmande plage (depuis ).
    • Les Casetas Marmandaises (depuis ).
    • « URBANCE », festival des cultures urbaines, est organisĂ© depuis 2010.
    • Marmande fut la terre d'accueil de la finale de l'Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e Interville, diffusĂ©e par TF1, en 1986, finale oĂč elle subit une dĂ©faite contre la ville de Nancy.

    Enseignement

    • École de Beyssac
    • École de Magdeleine
    • École de Thivras
    • École Labrunie
    • École Jean-JaurĂšs
    • École Lolya
    • École Édouard-Herriot
    • École privĂ©e Sainte-Foy
    • CollĂšge de la CitĂ© Scolaire
    • CollĂšge Jean-Moulin
    • CollĂšge privĂ© Notre-Dame de la Salle
    • LycĂ©e privĂ© Notre-Dame-de-la-Compassion
    • LycĂ©e Val-de-Garonne
    • LycĂ©e professionnel

    Cultes

    Sports

    Marmande est une ville sportive.

    • Le football est reprĂ©sentĂ© par le FC Marmande 47 et Ă©volue en Division Honneur (DH).
    • Le rugby Ă  XV est reprĂ©sentĂ© par l'Union Sportive Marmandaise (USM) et Ă©volue en FĂ©dĂ©rale 1.
    • Le handball est reprĂ©sentĂ© par le Handball Club Marmandais
    • Le basket-ball sont reprĂ©sentĂ©s par l'ASPTT Marmande et le BBM.
    • Le grass track est reprĂ©sentĂ© par le Moto-Club Marmandais
    • Le tennis de table est reprĂ©sentĂ© par la Raquette Marmandaise, dont l'Ă©quipe fĂ©minine Ă©volue en Pro A.
    • Le BCM 47 est le club de badminton de Marmande, sous tutelle de la FĂ©dĂ©ration Française de Badminton, trĂšs actif et comptant de nombreux compĂ©titeurs.
    • Les clubs de judo, karatĂ©, aĂŻkido et ju-jitsu traditionnel.

    Les équipements sportifs sont le stade Dartiailh (rugby et athlétisme), le stade Michelon (football), la piste de grass track et la piste de speedway, le terrain de golf, une salle polyvalente, un skate-park et beaucoup de pistes et chemins destinés aux randonneurs.

    Économie

    Publicité de Verrerie-Faïencerie 3, boulevard Ulysse-Casse.

    Entreprises et commerces

    • Lisi-Creuzet, sous-traitant aĂ©ronautique pour EADS et Airbus, 900 emplois.
    • CSA-Creuzet, piĂšces pour l'aĂ©ronautique, 45 salariĂ©s.
    • MGP Asquini, fabricant de piĂšces pour l'industrie aĂ©ronautique, 100 emplois.
    • Groupe Coaxis : Entreprises de Services NumĂ©riques, 90 emplois.
    • Antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Lot-et-Garonne.
    • Pilkington, verres spĂ©ciaux.
    • Transport urbain : rĂ©seau EVALYS (3 lignes, exploitant KĂ©olis)
    • Gare SNCF Gare de Marmande
    • Compagnie des jus de Marmande, fabrique de jus de fruits et lĂ©gumes fournissant la marque Pampryl (groupe terre du sud)
    • ST Dalfour S.A.S, sociĂ©tĂ© agroalimentaire, 100 emplois, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de confiture 100 % issue de fruits et autres produits naturels et biologiques.
    • Pom' de terre Plus
    • Ets Espiet (Groupe Gascogne).
    • Lactarium
    • Centres commerciaux E.Leclerc et Super U, supermarchĂ© Carrefour Market. Leclerc drive et U drive.
    • Renault AMC Marmande, GGA Peugeot, Active Auto Marmande CitroĂ«n, garage Audi et Volkswagen, Automobiles Pujol

    • Les Paysans de Rougeline, production et distribution de fruits et lĂ©gumes frais

    Agriculture

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Édifices religieux

    Lieux et Ă©difices publics

    • Le jardin de Notre-Dame de Marmande.
      Le jardin du cloßtre Notre-Dame de Garonne dont la réalisation a été terminée en 1955 a reçu le label « Jardin remarquable » en 2007[56],
    • Les jardins de Beauchamp, rue des Isserts, jardin privĂ© visitable, a Ă©tĂ© labellisĂ© « Jardin remarquable » en 2009[57],
    • Le musĂ©e Albert-Marzelles, 15 rue Albert BoyĂ©[58],
    • L'hĂŽtel de ville,
    • La place Clemenceau,
    • La rue de la LibĂ©ration,
    • La place des Neuf Fontaines,
    • La place du ChĂąteau,
    • La rue Toupinerie,
    • La rue du Palais,
    • Les remparts,
    • Le lavoir et la fontaine des Cinq Canelles,
    • Le boulevard Richard-CƓur-de-Lion,
    • Le canton,
    • Le chemin de ronde du Caillou,
    • Le square de Verdun,
    • La rue Labat,
    • La place du MarchĂ©.
    • Notre-Dame de Marmande.
      Notre-Dame de Marmande.
    • Notre-Dame de Marmande.
      Notre-Dame de Marmande.
    • Le cloĂźtre de Notre-Dame de Marmande.
      Le cloĂźtre de Notre-Dame de Marmande.
    • La chapelle Saint-BenoĂźt.
      La chapelle Saint-BenoĂźt.
    • L'Ă©glise Saint-Vincent de Coussan.
      L'Ă©glise Saint-Vincent de Coussan.
    • Une rue du centre historique.
      Une rue du centre historique.
    • Maison d'architecture moderniste annĂ©es 1950
      Maison d'architecture moderniste années 1950
    • La Chapelle de style moderniste du collĂšge mixte Notre-Dame de-la-Salle
      La Chapelle de style moderniste du collĂšge mixte Notre-Dame de-la-Salle

    Personnalités liées à la commune

    Par ordre alphabétique :

    • Jean Baylac (1898-1961), ancien chef d'un rĂ©seau local de rĂ©sistance, adjoint au maire de Marmande, dĂ©putĂ© poujadiste en 1956, mort Ă  Marmande.
    • Jean Romain Conilh de Beyssac (1749-1820), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique, nĂ© Ă  Marmande, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  Bordeaux.
    • Paul Boisset (1917-2006), prĂȘtre, poĂšte, nĂ© Ă  Marmande.
    • Paul Bourrillon (1877-1942), cycliste.
    • Abel-Dominique BoyĂ© (1864-1934), peintre français, nĂ© Ă  Marmande.
    • Jean-Jules Brun (1849-1911), nĂ© Ă  Marmande, ministre de la Guerre sous la IIIe RĂ©publique, du au (gouvernement d'Aristide Briand).
    • François Combefis (1605-1679), dominicain nĂ© Ă  Marmande.
    • Jean-Paul Cousin, nĂ© Ă  Marmande en 1942, graphiste.
    • Jean-Jacques Crenca, nĂ© Ă  Marmande en 1969, joueur de rugby Ă  XV.
    • Pierre Deluns-Montaud (1845-1907), nĂ© Ă  Allemans-du-Dropt, dĂ©putĂ© dans la circonscription de Marmande (1879-1898).
    • Tristan DerĂšme (1899-1941), poĂšte nĂ© Ă  Marmande.
    • Jean-Claude Dubreuil, nĂ© en 1938, romancier, installĂ© Ă  Marmande pour sa retraite[59].
    • Gaston Dupouy (1900-1985), physicien nĂ© Ă  Marmande, mĂ©daille d'or du CNRS en 1957.
    • Christophe Duthuron, nĂ© Ă  Marmande en 1973, comĂ©dien, auteur, metteur en scĂšne et rĂ©alisateur français.
    • LĂ©opold Faye (1828-1900), nĂ© Ă  Marmande, a Ă©tĂ© maire de Marmande, puis a exercĂ© des fonctions nationales : ministre de l’Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts (–), puis ministre de l'Agriculture en 1889.
    • Pierrick FĂ©drigo, nĂ© Ă  Marmande le , cycliste.
    • Matthias Fekl, nĂ© en 1977, dĂ©putĂ© de la 2e circonscription de Lot-et-Garonne, adjoint au maire de Marmande, vice-prĂ©sident du conseil rĂ©gional d'Aquitaine, conseiller spĂ©cial du prĂ©sident du SĂ©nat Jean-Pierre Bel, secrĂ©taire d'État chargĂ© du Commerce extĂ©rieur et ministre de l'IntĂ©rieur en 2017 dans le gouvernement Bernard Cazeneuve.
    • Jean-Pierre Fourcade, nĂ© Ă  Marmande le ; ministre de l'Économie et des Finances de 1974 Ă  1976 (Premier ministre : Jacques Chirac) oĂč il donna son nom au "plan Fourcade" ; ministre de l'Équipement en 1976/1977 (Premier ministre : Raymond Barre); maire de Boulogne-Billancourt (1995-2007) et sĂ©nateur des Hauts-de-Seine depuis 1977.
    • Romain Guillemois, nĂ© Ă  Marmande en 1991, cycliste.
    • Renaud Jean (1887-1961), nĂ© Ă  Marmande, fut le leader du syndicalisme paysan en France dans l'Entre-deux-guerres et fut le premier dĂ©putĂ© communiste paysan de France, en 1920, dans la circonscription de Marmande. Il fut rĂ©Ă©lu par la suite.
    • Fred Personne (1932-2014) acteur de thĂ©Ăątre et de cinĂ©ma. NĂ© Ă  Auchel dans le Pas-de-Calais, il vĂ©cut les derniers mois de sa vie dans sa maison de Marmande oĂč il mourut.
    • Philippe Petit, nĂ© Ă  Marmande le , musicien-guitariste de jazz, auteur-compositeur.
    • Laurent Queyssi, nĂ© Ă  Marmande en 1975, auteur, scĂ©nariste et traducteur.
    • Hubert Ruffe (1899-1995), nĂ© Ă  Penne-d'Agenais, engagĂ© dĂšs les annĂ©es 1920 dans la dĂ©fense des paysans, fut Ă©lu dĂ©putĂ© communiste de la circonscription de Marmande en 1946 et fut rĂ©Ă©lu Ă  ce poste Ă  sept reprises, entre 1946 et 1981. Il apparaĂźt en 1974 dans le film de Jean-Daniel Simon Il pleut toujours oĂč c'est mouillĂ©, oĂč il joue son propre rĂŽle et dĂ©crit les difficultĂ©s du monde paysan dans cette pĂ©riode.
    • LĂ©on Sir (1855 -1927) et son fils LĂ©o Sir (1883 -1915), luthiers Ă©tablis Ă  Marmande, inventeurs de nouveaux instruments Ă  archets complĂ©mentaires de la famille traditionnelle des cordes, et dont le travail fut concrĂ©tisĂ© par la crĂ©ation du "Dixtuor Ă  cordes LĂ©o Sir", orchestre expĂ©rimental actif Ă  Paris au lendemain de la PremiĂšre Guerre.
    • Francesca Solleville, nĂ©e en 1932, chanteuse française, petite-fille du socialiste italien Luigi Campolonghi, ayant vĂ©cu Ă  Marmande une partie de son enfance. Elle a Ă©crit en 1990 une chanson appelĂ©e Marmande dans son album Je suis ainsi.
    • Victor-Auguste ThouĂ©ry (1884-1967), pionnier de l'aviation et disciple de Louis BlĂ©riot, qui s'envolait depuis l'aĂ©rodrome de Marmande.
    • Jean-Pierre de Vincenzi, nĂ© Ă  Marmande le , entraĂźneur de basket-ball, entraĂźneur de l'Ă©quipe de France de basket-ball vice-championne olympique aux Jeux de Sydney (2000), directeur technique national et directeur gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration française de basket-ball, directeur gĂ©nĂ©ral de l'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance (INSEP), Inspecteur GĂ©nĂ©ral de la Jeunesse et des Sports

    HĂ©raldique

    Blason de Marmande Blason
    De gueules aux quatre tours d'argent, maçonnées de sable, posées en croix et confrontées par leurs pieds, entre lesquels est posée une croix potencée aussi d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
    DĂ©tails
    Les quatre tours du blason correspondent aux quatre premiÚres portes de la ville. Le chef de France a été ajouté en 1414 par Charles VI grùce à la fidélité de la ville[60].
    Officiel, présent sur le site internet de la commune.

    Devise : Sigillum concilii de marmanda (Sceau du conseil de Marmande)

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Philippe Tamizey de Larroque, Notice sur la ville de Marmande, Imprimerie X. Duteis, Villeneuve-sur-Lot, 1872 ; p. 136 (lire en ligne)
    • M.-P. Mouline, Jacques Dubreuilh, A. Cazal, P. Pouchan, J. M. Le Tensorer, M. Paquereau, J. Wilbert, Carte gĂ©ologique de la France Ă  1/50 000 - Marmande, Éditions du BRGM Service gĂ©ologique national, OrlĂ©ans, 1982 (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[32].
    10. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Fauillet - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Marmande et Fauillet », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Fauillet - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Marmande et Estillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Agen-La Garenne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Marmande », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Marmande », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    26. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
    27. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Tonneins et Marmande », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    31. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    32. Article R214-112 du code de l’environnement
    33. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    34. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)
    35. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 436b.
    36. Alain Soutou, « Mirmande / Milmande / Marmande "tour de commande" (*mire, mande) et Mirande "point de vue" » [article] in Nouvelle revue d'onomastique, 1994, n° 23-24, pp. 139-146 (lire en ligne sur Persée)
    37. Ernest NĂšgre, op. cit.
    38. Nouvelle revue d'onomastique, nos 21 Ă  24, 1993, p. 140. (lire en ligne)
    39. Ernest NĂšgre, op. cit. (lire en ligne)
    40. Zoé Oldenbourg, Le bûcher de Montségur, p. 287.
    41. HervĂ© Martin, MentalitĂ©s mĂ©diĂ©vales (XIe – XVe siĂšcle), Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-080631-8, lire en ligne).
    42. Nicolas Ghersi, « Poisons, sorciĂšres et lande de bouc », Cahiers de recherches mĂ©diĂ©vales et humanistes, no 17,‎ , p. 103–120 (ISSN 2115-6360, DOI 10.4000/crm.11507, lire en ligne, consultĂ© le ).
    43. Lettres patentes de Louis XI, avril 1462 (1461 avant PĂąques).
    44. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 226.
    45. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Marmande, consultée le 14 novembre 2017
    46. Site des villes et villages fleuris, consulté le .
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    49. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    50. Marjorie Michel, et mĂȘme 80 000 personnes en 2016. « Garorock fĂȘte ses 20 ans », Le Mag no 206, supplĂ©ment Ă  Sud Ouest, 12 mars 2016, p. 32.
    51. « Eglise Protestante Unie de Tonneins et Marmande »
    52. « Église Ă©vangĂ©lique AssemblĂ©e de Dieu de Marmande »
    53. Jacques Gardelles, Aquitaine gothique, p. 195-201, Ă©ditions Picard, Paris, 1992, (ISBN 2-7084-0421-0).
    54. « Notice MH de l'église Notre-Dame et son cloßtre », notice no PA00084163, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    55. « Notice MH de la chapelle Saint-Benoßt », notice no PA00084162, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    56. Comité des Parcs et Jardins de France : Jardin du cloßtre de Notre-Dame de Garonne
    57. Comité des Parcs et Jardins de France : Jardins de Beauchamp
    58. Musées d'Aquitaine : Musée Albert-Marzelles
    59. E.P, « SeptuagĂ©naire et auteur de cinq romans », Ouest France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    60. Blason de Marmande sur armorialdefrance.fr.
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