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Sainte-Bazeille

Sainte-Bazeille est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Sainte-Bazeille
Sainte-Bazeille
La mairie (août 2011).
Blason de Sainte-Bazeille
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
Arrondissement Marmande
Intercommunalité Val de Garonne Agglomération
Maire
Mandat
Gilles LagauzĂšre
2020-2026
Code postal 47180
Code commune 47233
DĂ©mographie
Gentilé Bazeillais
Population
municipale
3 174 hab. (2020 en augmentation de 0,99 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 154 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 31â€Č 52″ nord, 0° 05â€Č 42″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 87 m
Superficie 20,67 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Marmande
(banlieue)
Aire d'attraction Marmande
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Marmande-1
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Sainte-Bazeille
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Sainte-Bazeille
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Sainte-Bazeille
Liens
Site web www.mairie-saintebazeille.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune de l'aire d'attraction de Marmande située au confluent de la Garonne et de la Gupie.

    Communes limitrophes

    Sainte-Bazeille est limitrophe de huit autres communes. Les communes limitrophes sont Lagupie, Beaupuy, Castelnau-sur-Gupie, Couthures-sur-Garonne, Gaujac, Jusix, Marmande et Saint-Martin-Petit.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 818 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Duras », sur la commune de Duras, mise en service en 1962[8] et qui se trouve Ă  18 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 803,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Agen-La Garenne », sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et Ă  56 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Bazeille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Marmande, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 10 communes[18] et 28 319 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marmande dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (83,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,3 %), zones urbanisĂ©es (16,1 %), cultures permanentes (6,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,4 %), eaux continentales[Note 7] (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,8 %), forĂȘts (1,5 %), prairies (0,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La principale voie de communication routiÚre est la route départementale D 813, anciennement RN 113, reliant Bordeaux à Marseille.

    L'accĂšs Ă  l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 5, dit de Marmande, distant de 13 km par la route vers le sud - sud-est.

    La commune abrite une gare SNCF, la gare de Sainte-Bazeille, entre La RĂ©ole et Marmande, sur la ligne Bordeaux-SĂšte du TER Nouvelle-Aquitaine.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sainte-Bazeille est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Tonneins et Marmande, regroupant 19 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[26]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de 1770, 1875, 1930 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[27]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1994, 1999, 2007, 2009, 2018 et 2021[28] - [24].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Bazeille.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[30]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (91,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [31].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[33].

    Toponymie

    La commune doit son nom Ă  sainte Basilla, chrĂ©tienne de Galice qui fut, d’aprĂšs la lĂ©gende, martyrisĂ©e sur son sol au IVe siĂšcle[34].

    Le nom de la commune est Senta Baselha en gascon.

    Les habitants en sont les Bazeillais[35].

    Histoire

    Les Caumont seigneurs de Sainte-Bazeille

    Anissant de Caumont est seigneur de Sainte-Bazeille, de Landerron, de Puch, de Monheurt et autres lieux avant 1247. Il appartenait Ă  la famille de Caumont et vivait au temps de Guillaume II de Caumont. Il Ă©tait le second fils de Nompar Ier de Caumont, seigneur de Lauzun, et de Guillelmine de Boville. Il a Ă©pousĂ© Rembours de PĂ©rigord, fille d'Archambaud, comte de PĂ©rigord, vicomte de Lomagne et d'Auvillars. Il Ă©tait mort en . Son fils Anissant II de Caumont lui a succĂ©dĂ©. Bernard de Boville Ă©tait coseigneur de Sainte-Bazeille en 1251. Anissant II de Caumont est mort avant 1299 car dans un acte sa veuve, Isabelle de PĂ©berac, est coseigneur de Sainte-Bazeille avec Jourdain de L'Isle. Anissant II a eu de son mariage deux fils, l'aĂźnĂ© Alexandre de Caumont est seigneur de Sainte-Bazeille et eut des dĂ©mĂȘlĂ©s avec Jourdain de L'Isle, coseigneur de Sainte-Bazeille. Ce dernier a pris et brĂ»lĂ© le chĂąteau d'Alexandre de Caumont. Ayant Ă©tĂ© accusĂ© de 18 chefs devant le roi Charles IV, condamnĂ© par le parlement et pendu en 1323. La guerre en la France et l'Angleterre ayant repris en 1336, Sainte-Bazeille est occupĂ©e par les Français en 1338[36]. Le roi d'Angleterre reprend le contrĂŽle de Sainte-Bazeille en 1340. Le frĂšre aĂźnĂ© et hĂ©ritier de Jourdain de L'Isle, Bernard de L'Isle, coseigneur de Sainte-Bazeille, combat du cĂŽtĂ© français. Édouard III a donnĂ© la moitiĂ© de Sainte-Bazeille appartenant Ă  Bernard de L'Isle Ă  BĂ©rard d'Albret qui ne l'a pas conservĂ© trĂšs longtemps. Les Français ont repris Sainte-Bazeille en octobre 1342 aprĂšs un siĂšge qui avait commencĂ© avant le . Alexandre de Caumont a dĂ» nĂ©gocier la reddition du chĂąteau de Sainte-Bazeille avec le comte d'Armagnac et BĂ©rard d'Albret est fait prisonnier. Henri de Lancastre, comte de Derby, remporte la bataille d'Auberoche, le . Sainte-Bazeille a alors choisi de reconnaĂźtre le roi d'Angleterre comme suzerain qui a remis la ville Ă  Alexandre de Caumont. Ce dernier est fait prisonnier au cours d'une attaque du pont d'Aiguillon par un Ă©cuyer de Jean de France, duc de Normandie, en 1346. Alexandre de Caumont s'Ă©tait mariĂ© avec Blanche de La Mothe, fille d'Amanieu de La Mothe, seigneur de Roquetaillade et de Langon. Il a eu de ce mariage trois filles. L'aĂźnĂ©e, HĂ©lĂšne de Caumont, s'est mariĂ©e le avec BĂ©rard d'Albret, fils de Mathe, sƓur de Jean Ier d'Armagnac, et lui a apportĂ© les seigneuries de Sainte-Bazeille, de Landerron et de Puch avec le consentement de ses autres sƓurs. Alexandre de Caumont est mort en [37].

    Les d'Albret seigneurs de Sainte-Bazeille

    Les Albret sont alors seigneurs de Sainte-Bazeille. François d'Albret est le seul fils nĂ© du mariage d'HĂ©lĂšne de Caumont et BĂ©rard d'Albret et leur hĂ©ritier universel. Il a Ă©pousĂ© en 1403, du consentement de Charles Ier d'Albret, son cousin, connĂ©table de France, Jeanne de Roucy, niĂšce de Jean de Roucy, Ă©vĂȘque de Laon, fille de Hugues, comte de Roucy, et de Blanche de Coucy. François d'Albret fait son testament le et fait de son cousin, Charles d'Albret, un des fils de Charles II d'Albret, son hĂ©ritier.

    En 1435 Charles d'Albret donne Ă  Jeanne de Roucy, veuve de François d'Albret, la seigneurie de Buzet. Les troupes françaises envahissent l'Agenais en 1442? Sainte-Bazeille est prise. En les Anglais reprennent Sainte-Bazeille et pillent la ville mais ne la gardent pas. En 1456, Charles II d'Albret passa un acte rĂ©tablissait une coutume interdisant le dĂ©membrement ou l'aliĂ©nation du domaine d'Albret et devait ĂȘtre transmis de mĂąle en mĂąle par ordre de primogĂ©niture. Ses fils s'engagĂšrent par serment de le respecter. En 1471, Charles d'Albret se lie Ă  la cause de Charles de France en opposition Ă  son frĂšre, le roi Louis XI avec la Ligue du Bien public, mais il meurt Ă  Bordeaux en 1472. Louis XI ayant fait assiĂ©ger la ville de Lectoure, Jean V d'Armagnac doit capituler et accepter de cĂ©der ses terres au roi en . Avec l'aide de Charles d'Albret, seigneur de Sainte-Bazeille, Jean V d'Armagnac reprend Lectoure par surprise et y fait prisonnier Pierre de Beaujeu, gouverneur de Guyenne. La ville, une nouvelle fois assiĂ©gĂ©e est prise par les troupes du roi de France. Jean V d'Armagnac est assassinĂ© le ? Charles d'Albret est fait prisonnier. Il est condamnĂ© Ă  mort par le parlement de Bordeaux et dĂ©capitĂ© Ă  Poitiers le .

    La seigneurie de Sainte-Bazeille est passée à Alain d'Albret en 1473, neveu de Charles d'Albret[38].

    Les ducs de Bouillon seigneurs de Sainte-Bazeille

    La seigneurie de Sainte-Bazeille possession de la maison d'Albret va alors suivre les péripéties de l'histoire de l'Albret. Le duché d'Albret est cédé le par Louis XIV au duc de Bouillon contre les principautés de Sedan et Raucourt[39]. Il est resté dans cette famille jusqu'à la Révolution.

    AprĂšs 1789

    Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte le nom révolutionnaire de Chalier[40].

    Le on fait prendre la cocarde à tout le monde et le une grande épouvante saisit les habitants au bruit annonçant des troubles dans certaines paroisses[41].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 juin 1995 Fernand LagaĂŒzĂšre DVD Viticulteur
    juin 1995 mars 2001 Pierre Lapoire PCF Boulanger retraité
    mars 2001 mars 2014 Michel Vigneau DVD Pharmacien
    mars 2014
    (réélu en mai 2020[42])
    En cours Gilles LagaĂŒzĂšre DVD Viticulteur
    3e vice-président de Val de Garonne Agglomération[43]

    Jumelage

    Drapeau de l'Italie Ragogna, région Frioul-Vénétie julienne (Italie) depuis 2010.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[45].

    En 2020, la commune comptait 3 174 habitants[Note 10], en augmentation de 0,99 % par rapport Ă  2014 (Lot-et-Garonne : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3322 3402 4182 6562 7982 7482 8002 7802 790
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8143 0012 5372 5522 5192 5652 5262 5082 079
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9981 9481 8751 6331 7991 8461 8311 7021 789
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 8241 9482 3682 6262 6292 6562 7692 8173 044
    2015 2020 - - - - - - -
    3 1433 174-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'actuelle Ă©glise Notre-Dame, construite Ă  la fin du XIXe siĂšcle en lieu et place d'une chapelle romane (anciennement dĂ©diĂ©e Ă  sainte Marie-Madeleine) dont ne fut gardĂ©e que la tour faisant office de clocher et qui fut surĂ©levĂ©e d'une flĂšche[34]. L'Ă©glise prĂ©sente la particularitĂ© d'avoir son portail principal surmontĂ© d'un bandeau portant l'inscription « libertĂ© Ă©galitĂ© fraternitĂ© » de mĂȘme qu'une porte latĂ©rale dont le tympan porte la mĂȘme devise[47]. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[47].
    • L'Ă©glise Sainte-Bazeille, au cƓur du cimetiĂšre communal, est l'Ă©glise primitive de la paroisse et date des VIe et VIIe siĂšcles[48].
    • La salle des fĂȘtes, construite en 1930, a d'abord Ă©tĂ© un foyer de campagne qui est devenu en 1943 un cinĂ©ma, l'Olympia, jusque dans les annĂ©es 1970 ; elle est remarquable aujourd'hui pour sa façade art dĂ©co[49].
    • Une maison Ă  pans de bois est visible au no 36 de la rue Saint-Pey-d'Aaron[50].
    • L'Ă©glise Notre-Dame (aoĂ»t 2011).
      L'église Notre-Dame (août 2011).
    • Le portail de l'Ă©glise surmontĂ© de la devise libertĂ© Ă©galitĂ© fraternitĂ© (aoĂ»t 2011).
      Le portail de l'église surmonté de la devise liberté égalité fraternité (août 2011).
    • La porte latĂ©rale surmontĂ©e de la devise libertĂ© Ă©galitĂ© fraternitĂ© (aoĂ»t 2011).
      La porte latérale surmontée de la devise liberté égalité fraternité (août 2011).
    • L'Ă©glise Sainte-Bazeille (aoĂ»t 2012).
      L'église Sainte-Bazeille (août 2012).
    • Le chevet de l'Ă©glise Sainte-Bazeille (aoĂ»t 2012).
      Le chevet de l'église Sainte-Bazeille (août 2012).
    • La salle des fĂȘtes (juin 2014).
      La salle des fĂȘtes (juin 2014).
    • La salle des fĂȘtes (juin 2014).
      La salle des fĂȘtes (juin 2014).
    • Maison Ă  pans de bois (aoĂ»t 2011).
      Maison à pans de bois (août 2011).
    • Le monument aux morts (aoĂ»t 2011).
      Le monument aux morts (août 2011).

    Culture locale et patrimoine

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Sainte-Bazeille Blason
    ÉcartelĂ© : au premier tiercĂ© en bande d’or, de gueules et d’azur, au deuxiĂšme de gueules Ă  la croix clĂ©chĂ©e, vidĂ©e et pommetĂ©e de douze piĂšces d’or, au troisiĂšme de gueules plain au quatriĂšme de gueules Ă  la fasce d’argent ; Ă  la fasce ondĂ©e d’argent brochant sur la partition ; sur le tout d’azur Ă  la hache d’armes d’argent, Ă  la bordure d’or chargĂ©e de neuf tourteaux du champ ; le tout sommĂ© d’un comble de gueules chargĂ© d’un lĂ©opard d’or, flanquĂ© en pal d’azur Ă  dextre et Ă  senestre et Ă  senestre, chaque pal chargĂ© d’une fleur de lys aussi d’or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Sports

    Voir aussi

    Bibliographie

    • AbbĂ© Raymond-Louis Alis, Histoire de la ville et de la baronnie de Ste Bazeille (de l'ancien diocĂšse de Bazas) depuis l'Ă©poque gallo-romaine jusqu'Ă  nos jours, Michel et MĂ©dan libraires-Ă©diteurs, Agen, 1892 (lire en ligne)
    • Jacques Dubourg.Sainte Bazeille Ă  travers les siĂšcles Editions Roc de Bourzac 1993.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[32].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Références

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