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Duras (Lot-et-Garonne)

Duras [dyʁas] est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de Lot-et-Garonne (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine).

Duras
Duras (Lot-et-Garonne)
Duras vue du chĂąteau.
Blason de Duras
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Lot-et-Garonne
Arrondissement Marmande
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Duras
(siĂšge)
Maire
Mandat
Bernadette Dreux
2020-2026
Code postal 47120
Code commune 47086
DĂ©mographie
Gentilé Duraquois
Population
municipale
1 214 hab. (2020 en diminution de 7,19 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 60 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 40â€Č 37″ nord, 0° 11â€Č 01″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 128 m
Superficie 20,17 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton des Coteaux de Guyenne
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Duras
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Duras
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Duras
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Duras
Liens
Site web http://www.mairie-duras.fr/

    Ancien chef-lieu du canton de Duras, la commune est depuis 2015 le bureau centralisateur du canton des Coteaux de Guyenne.

    Les habitants en sont les Duraquois[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Duras est située à 62,5 km au nord-ouest d'Agen et 62,7 km au sud-est de Bordeaux ainsi qu'à 19,5 km au nord de Marmande et 30,6 km au sud de Bergerac. Elle est limitrophe du département de la Gironde.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Savignac-de-Duras, Taillecavat, Saint-Pierre-sur-Dropt, Cours-de-Monségur, Auriac-sur-Dropt, Baleyssagues, Esclottes, Pardaillan et Saint-Sernin.

    GĂ©ologie et relief

    Le bourg de Duras.

    Située en Guyenne dans le vignoble des cÎtes-de-Duras, la commune de Duras est arrosée par un affluent de la Garonne, le Dropt, qui sert de limite naturelle à la commune au sud, la séparant de Saint-Pierre-sur-Dropt, Taillecavat et Cours-de-Monségur jusqu'au confluent avec la DourdÚze.

    La gĂ©ologie de Duras repose sur une succession de dĂ©pĂŽts sĂ©dimentaires — molasses du Fronsadais (argiles Ă  filons sableux) Ă©ocĂšnes ou oligocĂšnes, argiles et calcaires de Castillon et calcaires Ă  astĂ©ries oligocĂšnes — formant de faibles reliefs plus accentuĂ©s Ă  l'est de la commune, entaillĂ©s au nord-ouest et de l'ouest au sud du territoire communal par les vallĂ©es de la DourdĂšze et du Dropt qui y ont dĂ©posĂ© des alluvions rĂ©centes[3].

    Voies routiĂšres

    Le bourg, implanté sur une hauteur qui domine la vallée du Dropt, est un important carrefour routier sur les routes départementales 708 (ancienne RN 708) et 668 (ancienne RN 668) sur lesquelles viennent se greffer dans un rayon d'un kilomÚtre, les routes départementales 124, 134, 203, 237, 281 et 311.

    Transports

    Les gares les plus proches sont situées à La Réole sur la Ligne Bordeaux - SÚte et à Sainte-Foy-la-Grande sur la Ligne Bordeaux - Sarlat.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 769 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[10]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records DURAS (47) - alt : 112 m 44° 41â€Č 06″ N, 0° 12â€Č 18″ E
    Records établis sur la période du 01-10-1962 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,4 2,7 4,8 6,7 10,2 13,2 15 14,9 12,1 9,7 5,4 3,1 8,4
    Température moyenne (°C) 5,8 6,9 9,8 12 15,8 19,1 21,2 21,1 18,1 14,5 9,2 6,4 13,4
    Température maximale moyenne (°C) 9,3 11,2 14,8 17,4 21,4 24,9 27,4 27,4 24 19,3 13,1 9,6 18,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,8
    16.01.1985
    −14
    09.02.12
    −10
    01.03.05
    −2,3
    21.04.1991
    0,8
    06.05.1975
    3,2
    01.06.06
    7
    02.07.12
    5,2
    30.08.1986
    3
    27.09.10
    −3,4
    25.10.03
    −7,5
    18.11.07
    −12
    26.12.1962
    −17,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19
    28.01.1987
    25
    27.02.19
    26
    20.03.05
    29,8
    08.04.11
    33,5
    18.05.1992
    38
    27.06.11
    41,5
    23.07.19
    40,3
    04.08.03
    36,3
    03.09.05
    31,6
    03.10.1985
    26
    07.11.15
    20,2
    15.12.1989
    41,5
    2019
    Précipitations (mm) 68,3 60,9 57,4 77,3 71 58,6 51,2 58,8 67,6 74 80,6 78,1 803,8
    Source : « Fiche 47086001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Duras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [11] - [12] - [13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (91,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,8 %), prairies (12,2 %), forĂȘts (9,3 %), cultures permanentes (6,4 %), zones urbanisĂ©es (3,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Duras est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[17]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[18].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le Dropt et la DourdĂšze. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009, 2018 et 2021[19] - [17].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[20]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Duras.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[22]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (91,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 5] - [23].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002, 2003 et 2011, par des mouvements de terrain en 1999 et par des glissements de terrain en 1994[17].

    Toponymie

    La forme la plus ancienne de Duras pourrait provenir du celte duros signifiant hauteur fortifiée, racine à laquelle aurait été ajouté le suffixe -acum.

    Le duras est aussi un cĂ©page de la rĂ©gion gaillacoise auquel on a voulu donner les mĂȘmes origines.

    Histoire

    La ville de Duras est née en 1137 ou peu aprÚs, lorsque le vicomte de Bezaume (probablement Guillaume-Amanieu de Gabardan) a saccagé la ville voisine de Saint-Eyrard (oc), dépendante de l'abbaye bénédictine de La Réole, et forcé sa population à se déplacer prÚs de son chùteau (dont on déduit qu'il existait déjà). Entre 1137 et 1233, date de la mention d'un prior de Duras, le prieuré de Saint-Eyrard, possession de l'abbaye de La Réole, a lui aussi été transféré à Duras[24].

    Ce lieu a donné son nom à une branche de la maison de Durfort. Il fut érigé en marquisat en 1609 et en duché de Duras en 1689.

    HĂ©raldique

    Armes de Duras

    Les armes de Duras se blasonnent ainsi :

    ÉcartelĂ© d'argent et de gueules.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1971 juin 1995 Lucien Chollet UDF Conseiller général du canton de Duras (1967-1998)
    juin 1995 mars 2001 Jean-Marc Delmas
    mars 2001 mars 2008 Claude Donis
    mars 2008
    (réélue en mai 2020[25])
    En cours Bernadette Dreux LR ConseillÚre générale du canton de Duras (2004-2015)
    Présidente de la communauté de communes du Pays de Duras

    Jumelages

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[28].

    En 2020, la commune comptait 1 214 habitants[Note 6], en diminution de 7,19 % par rapport Ă  2014 (Lot-et-Garonne : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6491 5011 4281 5041 6121 7021 7011 7171 667
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6741 6171 6631 6671 6811 6071 6121 5561 634
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5621 5161 5241 3281 3731 4641 5331 3321 294
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 3031 2981 2451 2441 2001 2141 1971 1821 213
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 3081 2191 214------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  22,4 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 48,4 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 33,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 579 hommes pour 672 femmes, soit un taux de 53,72 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,96 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    4,3
    90 ou +
    6,2
    17,6
    75-89 ans
    20,5
    25,4
    60-74 ans
    22,6
    20,0
    45-59 ans
    18,8
    10,5
    30-44 ans
    9,3
    11,7
    15-29 ans
    11,6
    10,6
    0-14 ans
    11,0
    Pyramide des ùges du département de Lot-et-Garonne en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,6
    9,8
    75-89 ans
    12,2
    19,9
    60-74 ans
    20,5
    20,7
    45-59 ans
    20,2
    16,4
    30-44 ans
    15,9
    15
    15-29 ans
    13,5
    17,1
    0-14 ans
    15,1

    Enseignement

    La commune relÚve de l'académie de Bordeaux.

    La ville administre une école maternelle et une école élémentaire communales[33] et le département gÚre un collÚge : le collÚge Lucien Sigala[34] qui a un taux de réussite de 98% au DNB 2020[35].

    La commune administre Ă©galement une crĂšche (MAM)

    Manifestations culturelles et festivités

    • Juillet, Aout : marchĂ©s nocturnes le jeudi soir, projection son et lumiĂšres sur les façades du chĂąteau tous les dimanches, mardis et jeudis ;
    • Juillet : festival de musique Ă©lectronique Durassic Festival, FĂȘte du 14 Juillet avec feu d'artifice et projection son et lumiĂšres au chĂąteau ;
    • 15 aoĂ»t : brocante ;
    • AoĂ»t : fĂȘte mĂ©diĂ©vale (jeux anciens, animations gratuites dans la ville, spectacle payant au pied du chĂąteau), fĂȘte du vin ;
    • Septembre : les Ducales, concert de musique classique au sein du chĂąteau ;
    • Octobre : rassemblement d'Halloween;
    • DĂ©cembre : marchĂ© de NoĂ«l.

    Santé

    Il y a une maison maison mĂ©dicale oĂč sont prĂ©sents mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, infirmiers, kinĂ©sithĂ©rapeute, ostĂ©opathe et dentiste. Un EHPAD est prĂ©sent sur la commune ainsi qu'une rĂ©sidence pour personnes ĂągĂ©es (MARPA).

    Cinéma

    En 2012 a été tourné dans la commune le film La Dune de Yossi Aviram.

    Sports

    • Stade municipal Francois-Ballet.
    • Gymnase
    • Terrains de pĂ©tanque
    • Skate parc

    Cultes

    • Catholique : paroisse Saint-Martin du Dropt.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2006, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 13 675 â‚Ź, ce qui plaçait Duras au 26 483e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[36].

    Emploi

    • Agriculture : 128 ha de vignes et 278 de bois.

    Entreprises et commerces

    • MarchĂ© : le lundi matin et le jeudi soir l'Ă©tĂ©.
    • Vignobles des CĂŽtes-de-duras (AOC) et la Maison des vins.
    • Fabrique artisanale de chocolats et pruneaux d'Agen (sociĂ©tĂ© Guinguet).
    • HĂ©bergements touristiques : des gĂźtes, deux hĂŽtels et deux campings dont un municipal assurant Ă©galement une aire pour camping-cars.
    • Maison de retraite.

    Lieux et monuments

    • Façade sud-ouest du chĂąteau.
      Façade sud-ouest du chùteau.
    • La mairie (oct. 2012).
      La mairie (oct. 2012).
    • L'Ă©glise Sainte-Marie-Madeleine, rue Jauffret (oct. 2012).
      L'Ă©glise Sainte-Marie-Madeleine, rue Jauffret (oct. 2012).
    • La tour de l'Horloge, cĂŽtĂ© ouest (oct. 2012).
      La tour de l'Horloge, cÎté ouest (oct. 2012).
    • La tour de l'Horloge, cĂŽtĂ© est (oct. 2012).
      La tour de l'Horloge, cÎté est (oct. 2012).
    • Le monument aux morts, place de la RĂ©sistance (oct. 2012).
      Le monument aux morts, place de la RĂ©sistance (oct. 2012).

    Personnalités liées à la commune

    • Maison de Duras :
      • Guy Aldonce Ier de Durfort (1605–1665), marquis de Duras, militaire français ;
      • Jacques Henri de Durfort (1625–1704), fils du prĂ©cĂ©dent, marĂ©chal de France et gouverneur de Franche-ComtĂ© sous Louis XIV ;
      • Guy Aldonce II de Durfort (1630–1702), frĂšre du prĂ©cĂ©dent, Ă©galement marĂ©chal de France ;
      • Marie de Durfort (1648–1689), sƓur des prĂ©cĂ©dents ;
      • Louise d'Aumont (1759–1826), duchesse de Mazarin, issue de la famille des Durfort-Duras, devint la princesse Louise de Monaco aprĂšs avoir Ă©pousĂ©, le 15 juillet 1777, le prince de Monaco, futur HonorĂ© IV (1758–1819). Cependant, malgrĂ© un mariage qui dura une vingtaine d’annĂ©es — de 1777 (date du mariage) Ă  1798 (date du divorce), elle n’était plus l’épouse du prince lors de son avĂšnement, aprĂšs la pĂ©riode d'occupation française (1793–1814), le 30 mai 1814. De cette union naquirent deux fils qui rĂ©gnĂšrent l’un aprĂšs l’autre : le prince HonorĂ© V (1778–1841) et le prince Florestan Ier (1785-1856). Le 4 juillet 2017[41], une plaque est dĂ©voilĂ©e par le prince Albert II de Monaco : une des salles de la halle du village (datant du XVe siĂšcle) porte dĂ©sormais le nom de son aĂŻeule, Louise-FĂ©licitĂ©-Victoire d’Aumont, hĂ©ritiĂšre des Durfort-Duras.
      • Claire de Kersaint (1777–1828), Ă©crivain fĂ©ministe, duchesse de Duras.
    • David Hume de Godscroft (1558–1629), historien Ă©cossais, a Ă©tĂ© pasteur protestant Ă  Duras pour une dĂ©cennie, Ă  partir de 1604.
    • Jean Orieux (1907–1990), romancier et biographe, est nĂ© Ă  Duras et y est enterrĂ©.
    • Marguerite Duras (1914–1996), Ă©crivain, nĂ©e Marguerite Donnadieu, dont le nom de plume est une rĂ©fĂ©rence Ă  la ville de Duras ; son nom a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  une place de la ville.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 27 juillet 2013.
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Carte gĂ©ologique de la France au 1/50 000 - Notice no 829 - Duras » [PDF], sur le site Ficheinfoterre du BRGM (consultĂ© le ), p. 22-43.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Fiche du Poste 47086001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Duras », sur Géorisques (consulté le )
    18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    19. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    20. « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur www.lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Duras », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    23. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    24. http://www.duras.free.fr/histoire.php#Le%20paysage%20de%20la%20seigneurie%20et%20la%20formation%20du%20r%C3%A9seau%20paroissial, p. 40
    25. Guy Brunetaud, « Au départ d'un troisiÚme mandat », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 21.
    26. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur MinistÚre des affaires étrangÚres (consulté le ).
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Duras (47086) », (consultĂ© le ).
    32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de Lot-et-Garonne (47) », (consultĂ© le ).
    33. « Fiche relative à l'école élémentaire de Duras », sur site de l'académie de Bordeaux (consulté le ).
    34. « Fiche relative au collÚge Lucien Sigala », sur site de l'académie de Bordeaux (consulté le ).
    35. « CollÚge Lucien Sigala Duras », sur college-lycee.com (consulté le )
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    37. « Le chùteau de Duras », notice no PA00084107, base Mérimée, ministÚre français de la Culture. Consulté le 24 août 2009
    38. « La tour de l'horloge », notice no PA00084108, base Mérimée, ministÚre français de la Culture. Consulté le 24 août 2009
    39. Sentier botanique (Domaine les Hauts de Riquet)
    40. Article du Point, 4 juillet 2017.
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